Pour me motiver à (re)lire

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Commencé fin 2017, terminé début 2018, ce recueil de nouvelles est vraiment exceptionnel. De la fantaisie chinoise (sensiblement différente de mes habitudes de lecture occidentales) à l'anticipation, Ken Liu nous dresse des amorces d'univers passionnants, d'une originalité folle et d'une sensibilité rare. J'avais déjà lu L'homme qui mit fin à l'histoire, la Ménagerie de papier me confirme qu'il s'agit là d'un grand auteur.

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Depuis le temps qu'il trônait sur mes étagères, celui-là...
J'aime Gaël Faye d'amour, ses textes me prennent aux tripes et m'encouragent à perfectionner ma plume. Ses chansons étaient déjà exceptionnelles, son roman achève de le faire connaître comme un grand talent.
Une histoire simple, douce-amère, qui prend racine dans l'innocence de l'enfance pour s'enfoncer durement dans la réalité de la guerre au fil des pages.

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Ayé, premier livre que je prend un peu au pif sur une étagère de ma bibliothèque. Les notes sur Babelio sont plutôt élogieuses, je pense pas prendre de gros risques.
Je commence la lecture ce midi, durant ma pause.

MaJ : c'était vraiment une chouette lecture, assez dure mais passionnante. J'aime beaucoup me plonger dans cette culture à la fois si différente de la notre et proche par la christianisation qui a eu lieu durant la colonisation... un voyage aussi amer que fascinant.

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J'avais adoré Luz ou les temps sauvages, du coup je me lance dans celui-ci. Pour l'instant ça commence bien, les trois premiers chapitres se dévorent tout seuls dans une musicalité et une sensualité envoûtante.

Bon, du coup, même si j'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai eu un mal fou à progresser sur sa dernière partie. D'ailleurs, je dois avouer que je l'ai refermé sans lire les derniers chapitres... Peut-être un poil longuet, ou bien c'est ma lecture qui était trop morcelée ?

Petit échec de lecture, mais je vais maintenant m'attaquer à un auteur maintes fois conseillé par des amis, à voir ce que cela donne.

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On m'avait conseillé ce roman depuis un sacré paquet de temps, et avec raison. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture, chaque fois que je m'y suis plongé c'était un réel plaisir de suivre l'enquête du narrateur, à la recherche d'un passé oublié, d'un auteur prodige disparu et oublié de tous, dans une Barcelone d'ombres.
Je le conseille chaudement.

Nouvelle technique pour me remettre à lire davantage : éteindre le téléphone le soir. Bon sang, ce que les écrans peuvent me détourner de la lecture ! Pourtant, en tant que bon geek, je ne suis pas familier de ce genre de phrase façon vieux con, mais il faut reconnaître qu'une minute sur les réseaux sociaux se transforme vite en 20 minutes, annihilant totalement l'envie d'ouvrir un bouquin.
Et pour le coup, cette technique semble plutôt efficace...

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Celui-ci, je l'ai dévoré. La technique d'arrêter de regarder son téléphone avant de se coucher est diablement efficace.
Je remarque également que plus je passe de temps à (re)lire, plus j'ai envie de lire, et moins l'attrait de l'écran se fait pressant.
C'est intéressant ; je n'irais pas jusqu'à dire que l'écran bleu provoque une addiction (le terme ne me parait pas correct), mais il créée des habitudes en tous cas, et suscite un désir qui n'apporte que peu de plaisir à sa réalisation (en dehors d'activités "actives" comme la lecture d'articles, jouer à des jeux, communiquer, etc.). Cette habitude me paraît casser celle de la lecture, sans doute parce que la lecture sur écran est plus diagonale, moins linéaire...

Bref.
Les neuf consciences du Malfini est un roman/fable animalière/traité d'écologie qui me paraît absolument nécessaire aujourd'hui, à l'aune de l’extinction de notre espèce, et à l'heure de notre maltraitance du Vivant. La plume de Chamoiseau y est vive, drôle, mélancolique, et imprègne au plus profond de l'être.

On m'avait vivement recommandé cet auteur pour Toxico et Chronique des sept misères, que je lirais lorsqu'ils seront disponibles dans ma médiathèque, en attendant je ne peux que me féliciter de cette lecture.

À présent, j'attaque un autre ouvrage, dans un genre radicalement différent, davantage en lecture-plaisir car j'ai déjà eu l'occasion de croiser la route de l'auteur, si je puis dire...

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Et c'est parti pour ce classique que je n'avais encore jamais lu.
Je connais déjà l'auteur depuis ma lecture de La route, qui m'avait totalement bouleversé à l'époque (j'étais au lycée ! Comme le temps passe...). En parcourant rapidement les premières lignes, j'ai retrouvé le style incisif et étouffant de McCarthy qui m'avait tant marqué... hâte de m'y coller.

Et voilà, je l'ai dévorer en quelques semaines à peine. Je lis de plus en plus vite, je retrouve cette envie grisante de découvrir la suite de l'histoire à peine le bouquin refermé, l'envol absolu pour un imaginaire une fois plongé dedans. Je dois dire que ça m'avait manqué.

J'avais peu de chances de me planter avec McCarthy. J'aime beaucoup le style du bonhomme et cet univers de western moderne était dans la continuité de Breaking Bad, que j'ai terminé juste avant le début de ma lecture.

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J'ai vu le film, vu les dessins animés minot, mais je n'ai jamais lu ce classique de la littérature jeunesse !
Bon, on retourne dans de la fantasy, certes, mais ça fait un bail qu'il me fait de l'oeil, et puis ça commence à faire quelques mois que je ne me suis plus replongé dans la littérature de l'imaginaire... alors hein, je fais c'que j'veux, d'abord.

Résultat : j'ai lâché le bouquin en plein milieu... faudrait que je m'y remette.

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Un classique de la littérature japonaise. Au début, c'est un réel plaisir de trouver ici la source de toute la pop culture nippone que je consomme à outrance.
Hélas, le format feuilleton n'a pas réussi à me captiver jusqu'au bout... après de longs mois à patiner sur les 200 dernières pages, j'ai fini par me rendre.
M'enfin, je considère le défi comme rempli : la plupart des chapitres sont finalement assez répétitifs...

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Commencé, dévoré et terminé en une semaine, voilà qui me réconcilie avec la littérature blanche. J'attaque le deuxième tome dès aujourd'hui.

J'aime beaucoup cette écriture circulaire, qui raconte des évènements en tournant autour, prenant le temps de dévoiler par petites touches les éléments du décors. Naple, mais surtout le quartier de la narratrice en devient presque familier au fil des pages. J'étais sceptique devant l'énorme succès, qui me paraissait un poil louche... finalement, c'est du tout bon pour moi !

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Deuxième tome, bouffé en une ou deux semaines, je ne sais pas, le temps se confond dans cette lecture qui me tient éveillé jusqu'à très tard dans la nuit.
Les derniers chapitres, où la narratrice voit son premier roman publié, m'a arraché des frissons et un sentiment grisant, encore renforcé par sa paix intérieure à ce moment-là et sa volonté de se réconcilier avec Lila.
Qu'un roman prenant pour personnage principal une jeune femme ayant vécu un demi siècle avant moi me prenne autant au tripes, je trouve ça vraiment très fort.