Cover Préhistoire du sport

Préhistoire du sport

Epoque pré-contemporaine.

Bannière : le pugiliste des thermes.

Liste complémentaire :
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Liste de

34 livres

créée il y a 6 mois · modifiée il y a environ 18 heures
L'Épopée de Gilgameš
8.1

L'Épopée de Gilgameš

(Traduction Jean Bottéro)

Sha naqba īmuru

Sortie : 23 octobre 1992 (France). Mythes & épopée

livre

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Avec son pied
il empêche Gilgamesh d'entrer.
L'un tenant l'autre ils luttent.
Tels des taureaux sauvages ils mugissent
ils brisent le montant de la porte
et le mur tremble.
Gilgamesh et Enkidou se tenant l'un l'autre
luttent tels deux taureaux sauvages."

Iliade
7.9

Iliade

(traduction Mario Meunier)

Ἰλιάς

Sortie : 1943 (France). Mythes & épopée

livre de Homère

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Mon fils, certes, tu as bien parlé. Ami, je n'ai plus, en effet, mes membres vigoureux. Mes pieds sont lourds et mes bras ne sont plus agiles. Plût aux Dieux que je fusse jeune, et que ma force fût telle qu'à l'époque où les Epéiens ensevelirent le roi Amarinkeus dans Bouprasiôn ! Ses fils déposèrent des prix, et aucun guerrier ne fut mon égal parmi les Epéiens, les Pyliens et les magnanimes Aitôliens. Je vainquis au pugilat Klydomèdeus, fils d'Enops ; à la lutte, Agkaios le Pleurônien qui se leva contre moi. Je courus plus vite que le brave Iphiklos ; je triomphai, au combat de la lance, de Phyleus et de Polydôros ; mais, à la course des chars, par leur nombre, les Aktoriônes remportèrent la victoire, et ils m'enlevèrent ainsi les plus beaux prix. Car ils étaient deux : et l'un tenait fermement les rênes, et l'autre le fouet. Tel j'étais autrefois, et maintenant de plus jeunes accomplissent ces travaux, et il me faut obéir à la triste vieillesse ; mais, alors, j'excellais parmi les héros. "

Odyssée
8

Odyssée

(traduction Victor Bérard)

Odýsseia

Sortie : 1924 (France). Mythes & épopée

livre de Homère

Corpsetbiens a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Et ils combattirent d'abord à la course, et ils s'élancèrent des barrières, et, tous ensemble, ils volaient rapidement, soulevant la poussière de la plaine. Mais celui qui les devançait de plus loin était l'irréprochable Klytonèos. Autant les mules qui achèvent un sillon ont franchi d'espace, autant il les précédait, les laissant en arrière, quand il revint devant le peuple. Et d'autres engagèrent le combat de la lutte, et dans ce combat Euryalos l'emporta sur les plus vigoureux. Et Amphialos fut vainqueur en sautant le mieux, et Élatreus fut le plus fort au disque, et Laodamas, l'illustre fils d'Alkinoos, au combat des poings. (...) Et l'illustre fils d'Alkinoos, ayant écouté ceci, s'arrêta au milieu de l'arène et dit à Odysseus :

- Allons, hôte, mon père, viens tenter nos jeux, si tu y es exercé comme il convient que tu le sois. Il n'y a point de plus grande gloire pour les hommes que celle d'être brave par les pieds et par les bras."

Olympiques
7.5

Olympiques

Sortie : janvier 1970 (France). Poésie

livre de Pindare

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"La pompe de ce spectacle aux fêtes de Pélops, et sous ses yeux, appelle une foule de concurrents à se disputer, dans la brillante carrière, le prix de la vitesse à la course, ou celui de la force et du mâle courage dans les exercices du corps.
Gages chéris de la victoire, vous répandez les délices de la joie sur tous les moments de la vie du vainqueur. Le bonheur est souverain pour l'homme, dès que chaque jour il peut en jouir."

L'Enquête, Livres V à IX
8.8

L'Enquête, Livres V à IX

Ιστορίαι

Récit, Culture & société, Histoire

livre de Hérodote

Annotation :

"Avant de sortir de la ville, les généraux envoyèrent d'abord à Sparte, en qualité de héraut, Philippides, Athénien de naissance, et hémérodrome (courrier de jour) de profession. S'il faut en croire le rapport que fit à son retour Phidippides lui-même, Pan lui apparut près du mont Parthénion, au-dessus de Tégée, l'appela à haute voix par son nom, et lui ordonna de demander aux Athéniens pourquoi ils ne lui rendaient aucun culte, à lui qui avait pour eux de la bienveillance, qui leur avait déjà été utile en plusieurs occasions, et qui le serait encore dans la suite. Les Athéniens ajoutèrent foi au rapport de Phidippides; et, lorsqu'ils virent leurs affaires prospérer, ils bâtirent une chapelle à Pan au-dessous de la citadelle. Depuis cette époque, ils se rendent ce dieu propice par des sacrifices annuels, et par la course des flambeaux.

Ce même Philippides, que les généraux athéniens avaient envoyé à Sparte, et qui raconta, à son retour, que Pan lui était apparu, arriva en cette ville le lendemain de son départ d'Athènes. Aussitôt il se présenta devant les magistrats, et leur dit : « Lacédémoniens, les Athéniens vous prient de leur donner du secours, et de ne pas permettre qu'une des plus anciennes villes de Grèce soit réduite en esclavage par des barbares. Érétrie a déjà subi leur joug, et la Grèce se trouve affaiblie par la perte de cette ville célèbre. » "

Fragments :  de Aigeus à Autolykos

Fragments : de Aigeus à Autolykos

Tragédies, tome VIII, 1ère partie

livre de Euripide

Annotation :

"Des milliers de maux qui touchent la Grèce, il n’en est pas de pire que l’espèce des athlètes. Eux, tout d’abord, n’apprennent pas à vivre comme il faut, et ils en seraient incapables. Car comment un homme esclave de sa mâchoire et qui se laisse vaincre par son estomac gagnerait-il de quoi augmenter le bien de son père ? Quant à être pauvres et à se plier aux revers de fortune, ils n’en sont pas plus capables, car pour n’avoir pas eu de bonnes habitudes, il leur est dur de voir changer leurs conditions de vie jusqu’à se trouver dans la gêne. Brillants par ailleurs dans leur jeunesse, en ornements de la cité ils se pavanent. Mais quand survient l’amère vieillesse, ils disparaissent comme des manteaux qui ont perdu leurs fils. Je critique également l’usage des Grecs qui en leur faveur organisent un rassemblement et, pour un banquet, vénèrent des plaisirs dépourvus d’utilité. Oui ! un homme qui a bien lutté, un rapide coureur, un homme qui a lancé le disque ou frappé à la mâchoire avec succès, quel service a-t-il rendu à la cité de ses pères pour mériter une couronne? Combat-on contre les ennemis avec en main des disques, ou bien est-ce en frappant du poing les boucliers que l’on repousse les ennemis de la patrie ? Personne n’est assez sot pour le penser quand tout près du fer il se tient. Oui ! ce sont les hommes sages et de valeur qu’il faut couronner de feuillage, ceux qui mènent la cité sur la meilleure voie, en hommes sensés et justes, et qui écartent par leurs paroles les maux en éliminant guerres et séditions. Voilà ce qui fait le bien de la cité entière et de tous les Grecs."

Protagoras
7.2

Protagoras

Essai, Philosophie

livre de Platon

Annotation :

"Toute la vie de l'homme, en effet, a besoin de nombre et d'harmonie. Outre cela, ils les envoient encore chez le maître de gymnase; ils veulent que leur corps plus robuste exécute mieux les ordres d'un esprit mâle et sain, et que leurs enfants ne soient pas réduits, par la faiblesse physique, à se comporter lâchement à la guerre, ou dans les autres circonstances."

Les Lois
7

Les Lois

Sortie : février 2006 (France). Essai, Philosophie

livre de Platon

Annotation :

"Mais quoi ? Les soldats de notre république oseront-ils se présenter, sans s'y être aussi bien préparés que les athlètes ordinaires, au plus important des combats, où ils ont à défendre leur vie, leurs enfants, leurs biens et l'État tout entier ? Et le législateur, dans la crainte que les citoyens ne paraissent ridicules en s'exerçant les uns avec les autres, ne fera-t-il pas une loi pour les obliger chaque jour au moins aux manoeuvres légères qui se font sans armes et à diriger vers ce but les choeurs et toute la gymnastique ? Ne leur ordonnera-t-il pas de faire au moins une fois par mois certains exercices plus ou moins importants, de lutter les uns contre les autres dans tout le pays, de rivaliser à qui emportera un poste ou dressera une embuscade, en imitant tout ce qui se fait dans la guerre véritable ; de se lancer des balles et des traits autant que possible pareils aux vrais et dont les coups comportent quelque danger, afin que la crainte ne soit pas absente de ces divertissements, qu'elle y ait quelque place et fasse connaître d'une manière ou d'une autre les gens de coeur et les lâches, et qu'enfin, par une juste distribution des honneurs pour les uns, de l'ignominie pour les autres, il tienne constamment toute la ville en état de livrer un combat véritable ? Si quelqu'un venait à être tué dans ces jeux, le meurtre sera considéré comme involontaire et l'auteur, purifié selon la loi, sera déclaré avoir les mains pures. Le législateur fera réflexion que, si quelques hommes meurent, il en naîtra d'autres qui ne leur seront pas inférieurs, et que, si la crainte disparaissait dans tous ces exercices, il ne pourrait plus distinguer les bons des mauvais, ce qui serait pour l'État un mal beaucoup plus grand que l'autre.
- Nous convenons avec toi, étranger, qu'il faut faire passer en lois ces sortes d'exercices et obliger tous les citoyens à les pratiquer."

Anabase
8

Anabase

Livres I et II

Anábasis

Sortie : 1 janvier 2000 (France). Histoire, Récit

livre de Xénophon

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Les habitants de Trébizonde établirent un marché dans le camp des Grecs, les reçurent, et leur offrirent les présents de l'hospitalité, des bœufs, de la farine d'orge et du vin ; ils obtinrent même de l'armée qu'elle ménageât les Colques qui étaient les plus voisins, et habitaient la plaine ; ceux‑ci firent aussi des présents aux Grecs, et leur donnèrent surtout des bêtes à cornes. L'armée se prépara alors à faire aux dieux les sacrifices qu'on leur avait voués, car il était venu assez de bœufs pour immoler à Jupiter sauveur et à Hercule, et pour leur rendre grâces d'avoir conduit les Grecs en pays ami. On ne manquait pas non plus de victimes pour accomplir les promesses faites aux autres dieux. On célébra des jeux et des combats gymniques sur la montagne où l'on campait, et l'on choisit Dracontius de Sparte pour faire préparer la lice et pour présider aux jeux. Ce Grec avait été banni de sa patrie dès l'enfance, parce qu'il avait frappé avec un sabre court, à la lacédémonienne, et tué sans le vouloir un enfant de son âge. Les sacrifices étant finis, on donna à Dracontius les peaux des victimes, et on lui dit de conduire les Grecs au lieu préparé pour la course. Il désigna la place même où on se trouvait. " Cette colline, dit‑il, est excellente et l'on peut y courir, dans tous les sens qu'on voudra. Mais, lui objecta‑t‑on, comment pourront lutter les athlètes sur un sol pierreux et dans un terrain planté d'arbres ? ‑ Tant pis pour ceux qui tomberont, répondit Dracontius, ils s'en feront plus de mal." Des enfants, dont la plupart étaient esclaves et prisonniers, s'exercèrent à la course du stade, et plus de soixante Crétois, à celle du dolique ; d'autres à la lutte, au pugilat, au pancrace. Le spectacle fut beau. Nombre, de contendants étaient descendus dans l'arène ; les regards de leurs compagnons enflammaient leur émulation. Il y eut aussi des courses de chevaux. Il fallait descendre du haut de la montagne au bord de la mer, et de là remonter jusqu'à l'autel. La plupart des chevaux s'abandonnèrent à la descente ; mais ce ne fut qu'avec peine et lentement qu'ils remontèrent ce coteau très escarpé. On entendait de toutes parts les clameurs, les rires et les exhortations habituelles des Grecs."

Énéide
7.6

Énéide (-19)

(traduction Maurice Lefaure)

Aeneis

Sortie : 2004 (France). Mythes & épopée

livre de Virgile

Corpsetbiens a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Tous deux aussitôt, les poings en avant, se dressent sur leurs pieds, et lèvent en l’air leurs bras intrépides. Et d’abord ils rejettent loin des coups leur tête relevée en arrière ; bientôt leurs mains se mêlent, et ils engagent la lutte. L’un, plus léger, plus agile, a l’avantage de la jeunesse ; l’autre, plus ramassé dans ses membres, se défend par sa masse, mais il chancelle sur ses genoux engourdis et tremblants, et sa pénible haleine bat ses vastes flancs. Longtemps l’un et l’autre se portent mille coups perdus ; les cestes précipités tantôt tombent sur leurs flancs creux, tantôt retentissent sur leurs poitrines ébranlées ; on voit errer autour de leurs oreilles et de leurs tempes leurs mains infatigables ; leurs joues crient sous la dure et pesante lanière. Entelle, qu’affermit son propre poids, demeure immobile dans le même effort, et par d’adroits mouvements, par un vigilant coup d’oeil, ne fait qu’esquiver les coups. Darès, semblable au guerrier qui assiège les remparts élevés d’une ville, ou qui, posté sous les armes, investit un fort au haut d’un mont, épie tantôt un accès, tantôt un autre, parcourt la place en tout sens, l’enveloppe de son art, et la presse de mille assauts impuissants."

Première Epître aux Corinthiens
8.3

Première Epître aux Corinthiens

A' Epistolí prós Korinthíous

Sortie : 8 janvier 1976 (France). Essai

livre de Paul de Tarse

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié."

Les Métamorphoses
7.7

Les Métamorphoses (2009)

(traduction Georges Lafaye)

Metamorphōseōn

Sortie : 2009 (France). Poésie

livre de Ovide

Corpsetbiens le lit actuellement.

Annotation :

" "Je sais me battre, et non discourir. Tu peux me vaincre par ta langue, je triompherai de toi par mon bras" ; et soudain, il s'apprête au combat. Après mes superbes discours, pouvais-je reculer ? Je rejette ma robe verdoyante ; déjà mes muscles sont tendus, mes poings arrondis ; et, lutteur intrépide, j'attends mon ennemi.

À pleines mains de poussière il me couvre. Je jette en même temps sur lui un sable léger. Soudain il me presse de toutes parts ; tantôt à la tête, tantôt aux flancs, il me saisit, ou semble me saisir. Défendu par mon poids, je résiste et rends ses efforts inutiles. Je suis comme un rocher qui, battu par les flots en courroux, reste immobile, par sa masse affermi. Nous nous éloignons pour reprendre haleine ; nous nous rapprochons avec une nouvelle ardeur. Résolus de ne plus reculer, nous tenons ferme sur l'arène. Mes pieds touchent ses pieds, mes doigts ses doigts ; mon front heurte son front. Tels j'ai vu deux taureaux fougueux s'entrechoquer dans la plaine, tandis que la génisse, prix du combat, paisible attend son superbe vainqueur. Les troupeaux regardent avec effroi cette lutte terrible, incertains auquel des deux rivaux appartiendra l'empire du bocage.

Trois fois, mais sans succès, Hercule veut délivrer sa poitrine, que sur la mienne je tiens fortement pressée. Par un quatrième effort, il me repousse, dégage ses bras ; et soudain (puisque je dois tout dire), il me surprend, me retourne, s'élance sur mon dos, et (vous pouvez m'en croire, je ne cherche point dans ce récit une gloire vaine) je crus sentir sur tout mon corps le poids d'une montagne. Inondé de sueur, j'arrache enfin mes bras des noeuds que ses bras nerveux formaient autour de moi. Il me presse sans relâche ; épuisé de lassitude, je ne puis reprendre haleine. Il me saisit à la gorge : je chancèle, je touche du genou la terre, et je mords la poussière."

Les Fastes
6.3

Les Fastes

livre de Ovide

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Annotation :

"On avait immolé, selon le rite, une chèvre à Faunus aux pieds de corne ; à ce modeste festin les invités étaient venus en foule. Tandis que les prêtres préparaient les entrailles de la victime, enfilées sur des broches d'osier, à l'heure où le soleil est au milieu de sa course, Romulus, son frère et les jeunes bergers s'exerçaient nus au soleil dans la plaine : avec des leviers, des javelots et en lançant de lourdes pierres, ils éprouvaient en jouant la vigueur de leurs bras."

De la brièveté de la vie
7.4

De la brièveté de la vie (49)

suivi d'un commentaire de Denis Diderot

De Brevitate vitæ

Sortie : juin 2016 (France). Essai, Philosophie

livre de Sénèque

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Il est des hommes dont le loisir même est affairé : à la campagne, dans leur lit, au milieu de la solitude, quoique éloignés du reste des hommes, ils sont insupportables à eux-mêmes. La vie de certaines gens ne peut être appelée une vie oisive, c'est une activité paresseuse. Appelez-vous oisif celui qui, avec une attention inquiète, s'occupe à ranger symétriquement des vases de Corinthe, que la folle manie de quelques curieux a rendus précieux, et qui passe la plus grande partie de ses jours à polir des laines couvertes de rouille ? ou celui qui au gymnase (car, ô dépravation ! nous ne sommes pas infectés seulement des vices romains) va, pour contempler les jeunes combattants, s'installer dans le lieu même où ils se frottent d'huile ? celui qui s'amuse à assortir par compagnies, selon leur âge et leur couleur, les champions accoutumés à vaincre ? celui qui nourrit la voracité des athlètes les plus en renom ?"

Thébaïde, livres V à VIII

Thébaïde, livres V à VIII

tome 2

Sortie : 1 janvier 1991 (France). Poésie

livre de Stace

Annotation :

"Le fils d'OEnée a conservé toute sa force; ni le soleil, ni la poussière ne peuvent le fatiguer ni l'abattre. Sur sa peau rude et ferme se dessinent ses muscles, endurcis par le travail. L'autre au contraire n'a plus toute sa vigueur : épuisé, haletant, la bouche entr'ouverte, des flots de sueur entraînent le sable dont il s'est couvert; il en ramasse encore furtivement, pour refroidir sa poitrine brûlante.Tydée le harcèle sans relàche; il feint de menacer le cou de son rival, et, soudain, il s'abaisse et lui saisit les jambes; mais il ne peut réussir à l'ébranler : ses bras trop courts ont trompé ses efforts. Agyllée alors pèse de toute sa hauteur sur son ennemi, l'accable, et le couvre tout entierde sa masse énorme. Ainsi, quand un audacieux mineur est descendu dans les entrailles des collines de l'lbérie, et a laissé bien loin la clarté et le séjour des vivants, si le sol suspendu sur sa tête vient à trembler, si la terre s'entr'ouvre avec fracas, il disparaît enseveli sous les débris de la montagne, et son corps brisé, englouti, ne rend pas aux astres son ame indignée.

Tydée n'en est que plus ardent, et ne laisse s'abattre ni son courage ni sa force. Bientôt il échappe aux liens qui l'étreignent, au poids qui l'accable; il voltige autour de son ennemi errant dans la lice, s'attache tout à coup à son dos, et, par un mouvement rapide, l'enlace avec force à ses reins et à ses flancs. [Puis, au moment où Agyllée, luttant, mais en vain, pour se dégager de cette étreinte, se prépare à lui enfoncer sa main dans les flancs, il presse de ses jarrets les genoux du géant, et, terrible, soulève cette effrayante et monstrueuse masse. Ainsi sua, dit-on, Antée, cet enfant de la Terre, serré par les bras d'Hercule, lorsque le dieu , ayant découvert sa ruse, l'éleva dans les airs, et lui ôta tout espoir de tomber et de toucher sa mère, même de l'extrémité des pieds."

Alexandre - César

Alexandre - César

Vies, tome IX

Sortie : 1 janvier 1975 (France).

livre de Plutarque

Annotation :

"Il [Alexandre] fit connaître dès son enfance qu'il serait tempérant dans les plaisirs ; impétueux et ardent pour tout le reste, il était peu sensible aux voluptés et n'en usait qu'avec modération : au contraire, l'amour de la gloire éclatait déjà en lui avec une force et une élévation de sentiments bien supérieures à son âge. Mais il n'aimait pas toute espèce de gloire et ne la cherchait pas indifféremment en tout, comme son père Philippe, qui ambitionnait, avec une vanité de sophiste, celle de l'éloquence, et faisait graver sur sa monnaie les victoires qu'il avait remportées aux jeux olympiques. Les amis d'Alexandre lui demandèrent un jour s'il n'irait pas disputer à ces jeux le prix de la course, à laquelle il était très léger : « Je m'y présenterais, leur dit-il, si je devais avoir des rois pour rivaux. ».En général il eut de l'éloignement pour les exercices des athlètes; et, quoiqu'il eût souvent fait célébrer des jeux où il proposait des prix pour les poètes tragiques, pour les joueurs de flûte et de lyre et même pour les rapsodes ; quoiqu'il eût donné des combats de gladiateurs et de toute espèce d'animaux, jamais il ne proposa, du moins avec plaisir, les combats du ceste et du pancratium. (...) Arrivé à Ilum, il monta au temple de Minerve, où il fit un sacrifice à la déesse, et des libations aux héros: il arrosa d'huile la colonne qui surmontait le tombeau d'Achille, fit tout nu, suivant l'usage, des courses avec ses compagnons, mit une couronne sur le tombeau de ce héros et le félicita d'avoir eu pendant sa vie un ami fidèle, et après sa mort un grand chantre de ses exploits."

Enfin, dans le combat qui se donna près de l'île du Phare, il [César] sauta de la digue dans un bateau, pour aller au secours de ses troupes qui étaient pressées par l'ennemi: voyant les Égyptiens accourir de toutes parts pour l'envelopper, il se jette à la mer et se sauve à la nage avec la plus grande difficulté. Ce fut, dit-on , dans cette occasion qu'il nagea en tenant dans sa main des papiers, qu'il n'abandonna jamais, malgré la multitude de traits que les ennemis faisaient pleuvoir sur lui et qui l'obligeaient souvent de plonger; il soutint toujours ces papiers d'une main au-dessus de l'eau, pendant qu'il nageait de l'autre."

Epigrammes
7.5

Epigrammes

tome 1

Poésie

livre de Martial

Annotation :

"Jamais amant ne brûla pour une nouvelle maîtresse d'une aussi vive ardeur que Laurus pour le jeu de balle. Mais s'il fut le joueur par excellence, tant que fleurit sa jeunesse, à présent qu'il a cessé de jouer, il est la première balle du jeu."

Entretiens
7.9

Entretiens

Livres I à IV

Epictètou diatribai

Essai, Philosophie

livre de Arrien et Épictète

Annotation :

"Vous courez à Olympie pour voir l’œuvre de Phidias, et chacun de vous regarderait comme un malheur de mourir sans la connaître : et ce pour quoi vous n’avez pas besoin de courir, ce pour quoi vous êtes tout portés et sur les lieux mêmes, vous n’aurez pas l’envie de le regarder et de chercher à le comprendre ? Ne sentirez-vous donc jamais qui vous êtes, à quelle fin vous êtes nés, et pourquoi vous avez reçu le don de la vue ? — Mais dans la vie il y a du bien, des désagréments et des peines ! — N’y en a-t-il donc pas à Olympie ? N’y êtes-vous pas brûlés par le soleil, et pressés par la foule ? Vous y lavez-vous toujours bien ? N’y êtes-vous pas mouillés, quand il pleut ? N’y souffrez-vous pas du tumulte, des clameurs, et de bien d’autres ennuis ? Mais vous mettez, je crois, en regard de tout cela la magnificence du spectacle, et dès-lors vous acceptez et supportez tout."

Description de la Grèce, tome 1

Description de la Grèce, tome 1

L'Attique

Sortie : 15 novembre 2022 (France). Essai, Histoire

livre de Pausanias

Annotation :

"Les Éléens qui veulent remonter à ce qu'il y a de plus ancien, disent au sujet des jeux Olympiques, que Cronos fut le premier qui régna dans le ciel, et que les hommes de ces temps-là, nommés la race d'Or, lui érigèrent un temple à Olympie. Zeus étant venu au monde, Rhéa le donna en garde aux Dactyles, qui sont aussi connus sous le nom de Curètes ; ils étaient venus du mont Ida de l'île de Crète, et on les nommait Héraclès, Pœonæos, Épimèdes, lasios, et Idas. Héraclès, qui était l'aîné, proposa en s'amusant, à ses frères, de s'exercer à la course, en disant qu'il couronnerait le vainqueur avec une branche d'olivier sauvage ; il y avait en effet dans cet endroit une si grande quantité de ces oliviers, qu'on amassait leurs feuilles vertes pour se faire des lits. Les Éléens disent qu'Héraclès avait apporté cet arbre dans la Grèce du pays des Hyperboréens qui est au-dessus du vent Borée. Olen de Lycie, dans son hymne à Achaeïa, a dit le premier que cette Achaeïa était venue à Délos du pays des Hyperboréens. Mélanopos de Cumes fit ensuite sur Opis et Hécaergé une ode, où il assure qu'elles étaient venues auparavant dans l'Achaïe et à Délos ; Aristéas de Proconnèse a aussi parlé des Hyperboréens ; et il est possible qu'il en eût appris quelque chose de plus que les autres, par le moyen des Issédons chez qui il avait voyagé, à ce qu'il dit dans ses vers. L'honneur de la première institution des jeux Olympiques appartient donc à Héraclès Idaeen, et ce fut lui qui leur donna ce nom ; il ordonna qu'on les célébrât tous les cinq ans, parce qu'ils étaient cinq frères. Il y en a qui disent que Zeus y lutta avec Cronos pour savoir à qui resterait l'empire du monde ; suivant d'autres, Zeus fit célébrer ces jeux après ses victoires ; et parmi ceux qui furent couronnés, on nomme Apollon qui vainquit Hermès à la course, et Arès au pugilat : c'est pour cela, dit-on, qu'on joue sur la flûte l'air pythique pendant l'exercice du saut qui fait partie du pentathle, cet air étant consacré à Apollon, et ce dieu ayant remporté des victoires aux jeux Olympiques."

Claude ~ Néron

Claude ~ Néron

Vies des douzes Césars - Livres V et VI

livre de Suétone

Annotation :

"Il fut le premier qui institua à Rome des jeux quinquennaux qu'il appela "Néroniens". Ces jeux étaient de trois genres, à la manière des Grecs, c'est-à-dire qu'il y avait de la musique, des exercices gymniques et des courses à cheval. (...) Souvent aussi il conduisit des chars. Aux jeux olympiques, il en guidait un attelé de dix chevaux, quoique, dans une de ses pièces de vers, il eût blâmé le roi Mithridate de l'avoir fait. Il fut renversé de son char; on l'y replaça; mais il ne put s'y tenir jusqu'à la fin de la course. Il n'en fut pas moins couronné. En partant, il accorda la liberté à toute la province et le droit de cité aux juges, ainsi qu'une forte somme d'argent. Lui-même, au milieu du stade, le jour des jeux isthmiques, il annonça à haute voix ces récompenses. (...) Ce fut à Naples, le jour anniversaire du meurtre de sa mère, qu'il apprit le soulèvement des Gaules. Il reçut cette nouvelle avec tant de calme et d'indifférence, que l'on soupçonna qu'il était bien aise d'avoir une occasion de dépouiller, selon le droit de la guerre, les provinces les plus opulentes. Il se rendit aussitôt au gymnase, et prit le plus grand intérêt à voir lutter les athlètes."

Exhortation à l'étude de la médecine - Art médical

Exhortation à l'étude de la médecine - Art médical

livre de Galien

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Annotation :

"Voici comment les athlètes sont partagés du côté de la beauté : non seulement ils ne retirent sous ce rapport aucun avantage de leur profession, mais encore il arrive que beaucoup d'entre eux, dont les membres sont parfaitement proportionnés, tombent entre les mains des maîtres de gymnase qui les engraissent outre mesure, les surchargent de chair et de sang , et les rendent entièrement contrefaits. Quelques-uns même, ceux surtout qui exercent le pancrace ou le pugilat, ont le visage défiguré et hideux à voir. Quand enfin ils ont les membres rompus ou disloqués, et les yeux hors de l'orbite, alors, je pense, alors apparaît avec évidence l'espèce de beauté qu'on retire d'une telle profession ! Voilà les heureux fruits que les athlètes recueillent sous le rapport de la beauté, tant qu'ils sont en bonne santé ; mais quand ils n'exercent plus leur profession, ils perdent tous leurs sens, et leurs membres se disloquant, comme je l'ai dit, les rendent complètement difformes. (...) Mais, sans doute, émules d'Hercule lui-même, ils résistent au froid et au chaud ; couverts d'une seule peau l'hiver, aussi bien que l'été, ils n'ont point de chaussure et dorment à ciel ouvert couchés sur la terre? Détrompez-vous ; ils sont sous ce rapport plus faibles que les enfants nouveau-nés. (...) Milon, ce fameux Crotoniate, parcourut un jour le stade, portant sur ses épaules un des taureaux immolés pour le sacrifice. O excès de déraison ! Comment ne pas reconnaître que peu d'instants avant l'âme du taureau portait le corps de cet animal vivant bien plus aisément que Milon n'avait réussi à le faire, puisqu'elle pouvait courir en le transportant ? Cependant cette âme n'avait aucun prix non plus que celle de Milon. Du reste la fin de cet athlète prouve combien il était insensé : voyant un jour un jeune homme qui, à l'aide de coins, fendait un arbre dans sa longueur, il l'éloigna en se moquant de lui et essaya de le fendre en se servant seulement de ses mains. Rassemblant, dans un premier effort, tout ce qu'il avait de force, il écarta les deux côtés de l'arbre ; les coins étant alors tombés, il ne put faire éclater le reste du tronc, malgré ses vigoureuses tentatives; épuisé, il ne put retirer ses mains prises entre les deux éclats revenus sur eux-mêmes ; elles furent broyées. Telle fut la cause de la fin misérable de Milon. Certes il lui a été bien peu utile dans cette occasion d'avoir pu porter dans le stade, un taureau mort! Est-ce la vigueur que Milon a déployée dans cette cir

Anarchasis ou les gymnases

Anarchasis ou les gymnases

livre de Lucien de Samosate

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Ce lieu même, Anacharsis, nous le nommons le gymnase, il est consacré à Apollon Lycien. Tu vois la statue de ce dieu, appuyé sur une colonne et tenant un arc dans sa main gauche : son bras droit est replié sur sa tête, comme pour montrer qu'il se repose d'une longue fatigue.

Quant aux différents exercices, celui pour lequel on s'enduit de boue, se nomme la lutte ; cependant ceux qui se couvrent de poussière se nomment aussi lutteurs. Nous nommons pancrace le combat où l'on se tient debout en se frappant l'un l'autre. Nous avons encore d'autres exercices du même genre, le pugilat, le disque, le saut. Il y a des concours pour tous ces exercices, le vainqueur est considéré comme au-dessus de tous ses concitoyens, et remporte des prix."

De la gymnastique

De la gymnastique

Sortie : février 2006 (France). Essai

livre de Philostrate d'Athènes

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"La lutte et le pancrace ont été inventés à cause de leur utilité pour la guerre. Cela est démontré d’abord par la bataille de Marathon où les Athéniens se comportèrent de telle façon que le combat ressemblait beaucoup à la lutte, quoique ce fût un véritable combat; en second lieu, par le combat des Thermopyles, dans lequel les Lacédémoniens, voyant leurs épées et leurs lances brisées, luttèrent longtemps avec les mains désarmées. "

Traité de l'Art Militaire
7.6

Traité de l'Art Militaire

Epitoma institutorum rei militaris

Sortie : 14 juin 2016 (France). Essai

livre de Végèce

Corpsetbiens a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Il est bon d’exercer le soldat à sauter, le saut le rendant prompt à franchir les fossés ou toute hauteur qui lui fait obstacle, et à triompher sans peine de toutes les difficultés de ce genre. De plus, dans une action, un soldat agile qui, avec son javelot, s’avance contre son adversaire en courant et en sautant, l’étonne, l’étourdit, et lui darde son coup avant que celui-ci ait pu se mettre en défense. Salluste rapporte que le grand Pompée disputait d’agilité avec les meilleurs sauteurs ; de vitesse, avec les coureurs les plus légers ; de force, avec les soldats les plus vigoureux. Et comment aurait-il pu tenir tête à Sertorius, si par de fréquents exercices il ne se fût préparé, lui-même et ses troupes, à combattre un si redoutable adversaire ?"

Éloge de la nouvelle chevalerie
8.1

Éloge de la nouvelle chevalerie

livre de Bernard de Clairvaux

Corpsetbiens a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Quel bonheur pour ces pèlerins quand, après les fatigues sans nombre d’un long voyage, et une foule de périls auxquels ils se sont vus exposés sur terre et sur mer, il leur est enfin permis de se reposer là même où ils savent qu’a reposé le corps du Seigneur ! Il me semble que, dans l’excès de leur joie, ils ne sentent plus la fatigue et ne comptent plus pour rien les frais du voyage ; mais, comme s’ils avaient enfin obtenu la récompense de leurs peines et remporté le prix de la course, pour me servir des expressions mêmes des saintes Écritures, ils sont inondés de bonheur d’être arrivés au tombeau du Sauveur."

Cligès
7.1

Cligès (1176)

Sortie : 1176 (France). Roman

livre de Chrétien de Troyes

Annotation :

"La mêlée commence aussitôt, on s’entrattaque à qui mieux mieux. Cligès s’est jeté dans la mêlée, recherchant l’adversaire pour la joute."

L'Ascension du mont Ventoux
7.2

L'Ascension du mont Ventoux (1336)

Sortie : juillet 2005 (France).

livre de Pétrarque

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Et plût à Dieu que j’accomplisse avec mon âme le voyage après lequel je soupire jour et nuit, en triomphant enfin de toutes les difficultés, comme j’ai fait aujourd’hui pour ce voyage pédestre ! Je ne sais si ce que l’on peut faire par l’âme agile et immortelle, sans bouger de place et en un clin d’œil, n’est pas beaucoup plus facile que ce qu’il faut opérer pendant un laps de temps, à l’aide d’un corps mortel et périssable, et sous le pesant fardeau des membres."

Phebus Des Deduiz de la chasse des bestes sauvages et des oyseaux de proye

Phebus Des Deduiz de la chasse des bestes sauvages et des oyseaux de proye

Sortie : 7 novembre 2013 (France). Essai

livre de Gaston Phoebus

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Annotation :

"Au nom et en tout honneur de Dieu le créateur et seigneur de toutes choses et de son fils béni Jésus-Christ, et du Saint-Esprit, et de toute la sainte Trinité, et de la vierge Marie, et de tous les saints et saintes qui sont en la grâce de Dieu, je, Gaston, par la grâce de Dieu, surnommé Fébus, comte de Foix, seigneur de Béarn, qui tout mon temps me suis délecté spécialement de trois choses : les armes, l’amour et la chasse. Et comme pour les deux premières, il y a eu de bien meilleurs maîtres que moi, car de bien meilleurs chevaliers ont été que je ne suis, et bien des gens ont eu de plus belles aventures d’amour que je n’en eus, ce serait pour moi sottise d’en parler. Je néglige donc ces deux offices d’armes et d’amours, car ceux qui les voudront suivre comme il faut y apprendront mieux de fait que je ne le pourrais dire en paroles ; et c’est pourquoi je m’en tairai. C’est du troisième office, dont je doute d’avoir eu nul maître, si vaniteux que cela semble, que je voudrais parler, c’est-à-dire de la chasse (...)"

Le combat médiéval : à travers le duel judiciaire 1443-1467

Le combat médiéval : à travers le duel judiciaire 1443-1467

Sortie : novembre 2005 (France). Beau livre

livre de Hans Talhoffer

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Viens en aide Dieu, Toi le Verbe éternel, au corps, ici-bas , à l'âme, au-delà.
Amen."

Le Livre des Tournois du Roi René

Le Livre des Tournois du Roi René

livre de René d'Anjou

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Je, René d’Anjou vostre frère, vous foiz savoir que pour le plaisir que je congnois depiéça, que prenez à veoir hystoires nouvelles et dittiez nouveaulx, me suis advisé de vous faire ung petit traictié le plus aulong estendu que j’ay sceu, de la forme et devis comme il me sembleroit que ung Tournoy seroit à entreprendre à la Court ou ailleurs en quelque marche de France, quant aucuns princes le vouldroient faire faire ; laquelle forme j’ay prins au plus près et jouxte de celle qu’on garde ès Almaignes et sur le Rin quant on fait les Tournoys. Et aussi selon la manière qu’ils tiennent en Flandres et en Brabant ; et mesmement sur les anciennes façons qu’ils les souloient aussi faire en France, comme j’ay trouvé par escriptures."

Corpsetbiens

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