Prévisions concerts et concerts vus en 2022

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11/03 OLYMPIA / PARIS
(groupe jamais vu en concert)
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11/03 OLYMPIA / PARIS
(groupe jamais vu en concert)
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11/03 OLYMPIA / PARIS
(groupe déjà vu une fois en concert)
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11/03 ALHAMBRA / PARIS
(groupe jamais vu en concert)
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A peine le concert de Cult of Luna / Alcest / Svalbard annulé je me précipite pour prendre ma place pour SepticFlesh, les deux concerts ayant lieu le même jour. Quelques jours après l'achat du billet les grecs de SepticFlesh annule à leur tour concert parisien et leur tournée

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21/04 PETIT BAIN / PARIS

Concert acoustique pour Attraction Theory (en duo avec Didier Chesneau à la guitare et Constance Amelane au chant), qui remplaçait au pied levé, on peut même dire à la dernière minute, Heather Findlay.
Le groupe de metal alternatif/symphonique français évoluait donc dans une configuration inhabituelle et s'en est bien sorti. Quelques titres de leur mini album "Principia", notamment le très bon "Attraction theory", un nouveau morceau "Émotion", une reprise de Mike Oldfield "To France" qui finit le concert (et qui figure également sur le disque) et une de After Bridge "Broken wings". Un guitariste qui excelle et maîtrise parfaitement son sujet, une chanteuse à la voix tout simplement grandiose dans la lignée des grandes chanteuses de métal symphonique. Un set forcément court, 35 minutes, mais réussi et prometteur qui donne envie de voir la formation en version électrique.
L'article détaillé sur le concert Anneke van Giesbergen / Attraction Theory est paru sur Rock Alive.
https://lennon62.wordpress.com/2022/04/24/anneke-van-giersbergen-attraction-theory-concert-acoustique-le-21-04-2022-paris/

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21/04 PETIT BAIN / PARIS

Après plus de deux ans sans concert (26 mois exactement) et neuf annulations, que c'est bon de retrouver une salle pleine et surtout Anneke van Giersbergen sur scène. Que du bonheur !
Après l'annulation de la première partie initialement prévue (Heather Findlay) on pouvait s'inquiéter !
Anneke van Giersbergen à peine ses concerts néerlandais en hommage à Kate Bush finis la voici qui démarre une série de 18 dates européennes en version acoustique
Je l'avais déjà vu deux ou trois fois avec The Gathering entre 1996 et 2001 mais jamais depuis.
Deuxième date et déjà Anneke se dit fatiguée après son concert de Londres la veille et une courte nuit mais apparemment très contente de jouer sur un bateau qui tangue sur la Seine, endroit très romantique selon la chanteuse.
Malgré la fatigue elle semble en réalité en grande forme toujours prête à blaguer avec le public, très à l'aise devant son auditoire.
Beaucoup d'humour et de charisme.
Cela débute avec "Beautiful one" titre issu de Aqua de Annique.
Beaucoup de morceaux du dernier album "The darkiest skies are the brightest" souvent bonifiés d'ailleurs (le son est excellent) par rapport à la version studio, album qui m'avait laissé un peu sur ma faim : "Losing you", "Hurricane", "The darkiest are the brightest", "I saw a Car" et
"Agape" notamment.
Egalement la très belle ballade "My mother said" toujours émouvante.
Un morceau de The Gathering "Saturnine" qu'elle présente comme son morceau préféré du groupe.
Quelques reprises : l'habituelle "Wish you were here" de Pink Floyd, une de Kate Bush (Running up that hill) , une de Chris Cornell avec Audioslave (Like a stone).
Un morceau de Ayreon "Valley of the queen" et un de son projet avec Devin Townsend "Ih ah! ".
Un bon moment que ce concert d'Anneke van Giersbergen, seule avec son micro et sa guitare, avec parfois un côté folk qui lui sied parfaitement et qui colle tout à fait avec sa voix toujours merveilleuse.
Tout en beauté, en harmonie, en grâce, elle irradie Le Petit Bain. Tout en douceur et avec charme elle surprend et émerveille.
Des titres bonifiés donc mais je pense que c'est la chanteuse néerlandaise elle-même qui se bonifie avec le temps.
Et un bon choix des morceaux.
Reprise en douceur acoustique de toute beauté après 26 mois d'attente et près de dix concerts annulés mais c'était vraiment bon.
Extrait du concert
https://m.youtube.com/watch?v=ojllUzmtFyY

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27/04 TRIANON / PARIS
(groupe jamais vu en concert)

Pas de première partie.
Un concert divisé en deux sets de 6 morceaux chacun (soit environ deux fois 50 minutes) coupé par une pause de vingt minutes plus un rappel "Refugees".
Beaucoup de titres du dernier album (Do not disturb), pas toujours extraordinaires sauf le très beau Room 1210. Et le plaisir d'entendre Lemmings fortement réorchestré certes (le groupe joue désormais en trio - Hammill, Evans, Banton - sans saxo) mais absolument grandiose et surtout Man-Erg, époustouflant qui finit le second set, largement meilleur que le premier, parfois un peu poussif (sauf Over the hill) et où la folie et la magie semblent parfois absentes (par exemple sur Go titre sans aucune consistance).
Globalement la voix si particulière d'Hammill reste assez bluffante et garde sa force avec juste de petites baisses d'intensité sans conséquence (par contre il jette régulièrement un œil sur des feuillets où sont écrites les paroles). Je le trouve également plus à son aise au piano qu'à la guitare. Ses deux acolytes assurant de belle manière.
Un son de bonne qualité mais avec un niveau sonore presque trop faible et la sensation étrange de devoir rester assis.
Ni décevant ni grandiose, un show conforme à mes attentes : un groupe extraordinaire, vieillissant mais encore capable de belles choses et de générer de grandes émotions sur certains de ses classiques. Le plaisir aussi de voir une formation de ce calibre jouer collectivement sans aucun musicien essayant de se mettre en avant.
Donc aucun regret d'avoir assisté, après beaucoup d'hésitation, à ce concert. Car au final combien de groupes du début des années 70 et affiliés à ce courant musical peuvent, en 2022, proposer quelque chose de cohérent ? Deux seulement : Magma et Van der Graaf Generator.
version longue du compte rendu du concert, paru sur Rock Alive
https://lennon62.wordpress.com/2022/05/05/van-der-graaf-generator-concert-du-27-04-2022-paris-trianon/

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16/05 LA MACHINE DU MOULIN ROUGE / PARIS

D'abord il faut préciser que je ne connais pas Mortiis, groupe que je n'ai jamais sérieusement écouté, sauf deux ou titres rapidement juste pour voir de quoi il en était. Donc je ne peux pas parler des morceaux.
Je sais juste qu'il s'agit du projet solo de Håvard Ellefsen.
Pas forcément l'idée du siècle de prendre ce groupe de Dungeon synth en première partie de Mayhem. Les trois premiers titres sont ennuyeux au possible avec juste un synthé et un chant, assez rare mais inaudible. Heureusement à partir du quatrième et l'arrivée d'un batteur, une excellente percussion tribale vient donner un peu d'énergie et de piment au tout. Mais globalement les compositions sont assez quelconques. Une prestation d'ensemble tout juste correcte mais pas inoubliable, il faut dire que je ne suis pas fan de ce genre de musique (qui irait comme un gant à une BO d'un film tel le Seigneur des anneaux). D'ailleurs le public assez clairsemé reste sans grand enthousiasme devant la prestation du duo.

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16/05 LA MACHINE DU MOULIN ROUGE / PARIS

Paradoxalement c'était la première fois que je voyais le groupe en concert et le public présent ce soir là (une salle pas très grande mais presque remplie) a eu droit à un Mayhem en grande forme (mention spéciale à Hellhammer, batterie et Attila Csihar , chant) avec des morceaux essentiellement tirés de "Daemon" leur dernier album et évidemment de "De Mysteriis Dom Sathanas" leur classique. Dommage que le son ait été aussi mauvais. Une bouillie sonore sur les premiers titres. Sur le premier morceau je me suis demandé si les guitares étaient branchées et si l'on n'était pas à une rave party avec une BPM frôlant les 200 tant la batterie était omniprésente. Par contre le jeu de lumières est absolument grandiose laissant la scène en grande partie dans la pénombre. Pour la seconde partie, après un changement de tenue, le son s'améliore un peu. Le côté théâtral du chanteur est proprement hallucinant (et prend une dimension indescriptible sur "Freezing moon", "Buried by time and dust" et "Life eternal") captant toute l'attention et donne à Mayhem son côté quasi unique, à part.
Immense, impressionnant, monumental, terrible et ce malgré un son pas à la hauteur. Dommage que pour la dernière partie (les quatre morceaux du rappel notamment "Pure fucking Armageddon" qui finit le concert ), alors que le son s'améliore encore, Mayhem se caricature, tombe dans le grand guignol et se transforme en "vulgaire" groupe de Heavy metal basique (un mauvais mix entre WASP et Manowar) avec les clichés qui vont avec et s'éloigne de l'ambiance malsaine qui enveloppait la salle.
Au final malgré le son et une fin un peu bâclée un bon show et une prestation réussie pour le groupe qui représente définitivement le vrai black metal même si pour ma part j'ai toujours préféré Marduk ou Emperor.

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18/05 TRABENDO / PARIS

La première partie du jour, Decline of the I, officie davantage dans un style post metal que post black (enfin c'est mon avis) et nous présentait son dernier album "Johannes" sorti en 2021 et centré sur l'œuvre du philosophe danois Kierkegaard.
Beaucoup (trop peut-être?) de rajouts sonores, bruitages, visuels et petits films muets (notamment la passion de Jeanne d'arc de Dreyer) agrémentent le show. Les jeux de lumières sont particulièrement impressionnants. Si la première partie du concert peine à m'enthousiasmer (trop de passages un peu faiblards) la formation monte en puissance progressivement pour finir sur les chapeaux de roue. Loin d'être mauvaise la prestation de 50 minutes environ ne m'a néanmoins pas complètement convaincu, enfin moins que l'album que j'avais particulièrement apprécié pourtant. A revoir...

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18/05 TRABENDO / PARIS

Deux jours après le concert de Mayhem j'ai du mal à me dire que je vais encore voir du black metal, tant Mayhem et Regarde les hommes tomber représentent deux aspects différents de ce style musical, même il s'agit ici avec les nantais plutôt de post black mais qu'importe les étiquettes..
La dernière fois que j'étais venu au Trabendo c'était déjà pour voir un excellent groupe français, Psychotic monks qui m'avait ébloui.
Covid oblige le concert de Regarde les hommes tomber a déjà été reporté au moins deux fois.
La formation nous présente "Ascension" son très bon dernier album qu'il nous joue en intégralité dans un concert assez court, tout juste une heure (et également "The Incandescent March" si ma mémoire est bonne). Le groupe épure un peu le côté expérimental et sludge parfois présent néanmoins pour se concentrer sur le côté plus black même si l'étiquette de post black colle parfaitement à la musique proposée. Le chanteur T.C a un côté théâtral qui n'est pas sans rappeler... celui de Mayhem mais la comparaison s'arrête là, les morceaux étant beaucoup plus longs et incorporent d'autres influences. Le son est plus que correct , notamment celui des guitares si caractéristiques, véritables "mur du son". De bonnes compositions, bien équilibrées et les morceaux s'enchaînent bien pour finir en apothéose avec "Au bord du gouffre". Un bon show, vraiment pro, le Trabendo relativement bien rempli, est en feu et Regarde les Hommes Tomber assurément l'un des nouveaux fleurons du métal extrême français.

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20/05 TRIANON / PARIS

Ce soir trois groupes français à l'affiche du Trianon (Paris) avec pour chacun environ la même durée de concert mais c'est Johnny Mafia qui a l'honneur de clôturer le spectacle.
Le groupe évolue dans une sorte de punk à l'ancienne, avec une triple filiation : un peu dans la tradition garage, un peu dans celle du punk français potache (Ludwig von 88, les Sheriff..), un peu lorgnant vers le punk mélodique US des années 90. Beaucoup de second degré. La formation met en avant son dernier album "Sentimental" ( "Love me, love me," "Problem" ...). Également "Sleeping" du précédent disque "Michel-Michel Michel".
Avec en prime une reprise parodique de la chanson du générique d'Intervilles. C'est davantage punk et ça arrache plus que sur disque. La salle s'est bien remplie et le public a rajeuni.
C'est sympa et de bonne facture. Comme pour un concert des Sheriff on a la certitude qu'on va passer un très bon moment tout en sachant que ce n'est pas le groupe du siècle qu'on a devant les yeux. Johnny Mafia dépote bien et ne vous laisse quasiment aucun répit.
Cela reste toutefois moins original et moins emballant que We hate you please die et avec un peu de recul l'engouement autour du groupe de Sens (Yonne) me dépasse un peu même s'il n'y a rien à redire sur leur set, parfaitement huilé.

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20/05 TRIANON / PARIS

Le plus déjanté et le plus imprévu des trois groupes de la soirée, celui que j'avais vraiment hâte de voir. Déjanté mais inclassable tant les influences sont diverses et variées, de la pop au punk en passant par le noise, le tout restant très garage.
Le groupe de Rouen emmené par Raphaël un chanteur halluciné qui plonge dans le public dès le troisième morceau a déjà son style propre et très personnel et enchaîne ses "classiques" issus de ses deux très bons albums : "Barney" (ma préférée), "Vanishing patience" , "Paula" , "Minimal fonction" (très Sonic youth avec la bassiste Chloé au chant), "Exhausted + ADHD" qui débute le concert , "Coca collapse" et bien sûr l'eponyme "We hate you please die" .
Là encore le son est excellent, ce qui permet d'apprécier encore mieux.
Original, avec un vrai esprit et une attitude rock mais quelque chose d'assez unique sur scène. Et la formation a le chic pour destructurer le rock classique, pour briser les barrières et produire une musique "hors des sentiers battus".
De toute façon We hate you please die est assurément l'un des trois ou quatre groupes français actuels les plus intéressants, celui qui monte.
A noter que Mathilde (batterie) avait réalisé une affiche spécialement pour l'occasion et dont les bénéfices allaient à l'ADSF une association de soutien aux femmes en précarité.

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20/05 TRIANON / PARIS

Autant sur disque Cosse pratique un bon post rock, bien en place, mais qui n'arrive pas à m' émouvoir ni à me transcender, autant sur scène la formation fait preuve d'une efficacité démultipliée. Si ça reste du post rock classique le groupe sait alterner le côté intimiste / minimaliste avec le côté plus énervé, bonifiant ainsi les chansons qui prennent en public une autre dimension. Tout est parfaitement rôdé, très pro. En plus le son est excellent. Si Cosse joue essentiellement des morceaux de son mini album on a droit à deux nouveaux titres du prochain disque qui sortira à l'automne, dont "Evening" le single déjà disponible depuis quelques jours.
50 minutes de bonne qualité, une prestation encourageante (même si je reste toujours en partie hermétique à la musique proposée). On sent que le quatuor est ravi d'être là, juste dommage que la salle soit encore peu remplie. A suivre
PS : à noter que Lola, la bassiste, joue également avec Pogo Car Crash Control

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09/06 TRABENDO / PARIS
le groupe joue également la veille - même salle
(groupe jamais vu sur scène)
ANNULé (mon sixième concert annulé cette année... Quand ça veut pas ça veut pas !)

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09/06 TRABENDO / PARIS
(groupe jamais vu en concert)
ANNULé

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17/07 LA MAROQUINERIE / PARIS
(groupe jamais vu sur scène)
ANNULé (septième concert annulé)

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22/10 FGO BARBARA / PARIS

Affiche Hardcore / Post hardcore / Hardcore metal / Post metal avec trois groupes français intéressants à l'affiche du FGO Barbara ce samedi soir dans une très belle petite salle du 18eme arrondissement que je ne connaissais pas encore. Un son parfait pour les trois formations une belle ambiance, un public malheureusement pas assez nombreux à mon goût

Les parisiens de Parlor qui office en quatuor était le seul des trois groupes que je ne connaissait pas avant le concert ni de nom ni en écoute.
La formation pratique un hardcore métal très 90's, puissant et plutôt en lourdeur, proche du metalcore mais avec des passages plus expérimentaux pas inintéressants d'ailleurs. La basse avec ses lignes qui vrombissent et accrochent est vraiment l'élément majeur du groupe.
Si le chant hurlé est bien en place, le chant clair quant à lui laisse à désirer.
Un très bon son (ça sera le cas pour les trois groupes) , environ 80 personnes, comme d'habitude la salle se remplira progressivement.
Environ huit ou neuf morceaux pour trente minutes. Prometteur mais perfectible

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22/10 FGO BARBARA / PARIS

Yarotz est un trio qui nous vient du sud-ouest et dont c'est le premier concert à Paris.
Le groupe alterne morceaux punk hardcore rapides dans l'esprit de Tragedy ou His hero is gone mais avec un son plus metal et hardcore sludge à la Neurosis avec au milieu du set l'enchaînement de plusieurs titres surpuissants vraiment très convaincants. Le bassiste et le guitariste se partagent le chant qui est parfois combiné.
Si le début du concert est un peu difficile Yarotz monte progressivement en puissance et devient véritablement très efficace. Le petit bémol se situe juste lorsque le groupe veut mélanger parties rapides et passages lents dans un même titre. Les changements de rythme deviennent assez décousus et la structure franchement chaotique dans le mauvais sens du terme. Pour le reste que du bien à en dire.
J'avais déjà été convaincu par l'album et Yarotz confirme sur scène.
Quarante minutes de bonne facture, là aussi un gros potentiel.

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22 /10 FGO BARBARA / PARIS

Grosse prestation pour Point Mort venu fêter la sortie de son premier véritable album "Pointless" (après deux mini albums cinq titres de plus de vingt cinq minutes chacun) et qui clôt le concert.
Un autre groupe français parmi ceux qui montent en force actuellement, notamment après son passage au Hellfest.
La salle, assez petite, s'est un peu remplie, peut-être 150 personnes gros maximum.
Emmené par Sam sa "féroce" chanteuse, toute frêle et menue, mais qui s'avère sur scène une véritable furie, Point Mort en impose.
Mazette, fichtre, diantre quelle voix !
Le chant est plus alterné qu'au début du groupe, c'est à dire que les passages vocaux calmes sont davantage présents même si évidemment c'est le chant hurlé, le mot n'est pas trop fort ici, qui impressionne le plus. Des hurlements qui vous arrachent les tripes.
Si le groupe est souvent catalogué post hardcore pour moi on est plus dans le post metal voir dans le metal tout court avec même quelques passages teintés de black.
Le groupe sait admirablement mélanger les ambiances et passer du calme à la tempête avec maestria.
A noter un morceau acoustique au milieu du set.
Un jeu de scène excellent. La gestuelle de la chanteuse y est pour beaucoup. Et un très bon son là encore.
Les morceaux déjà intéressants sur disque sont encore bonifiés par rapport à leur version studio.
Moi c'est le type de prestation scénique et de musique qui me met en trance.
Point mort est tout simplement le meilleur groupe français que j'ai vu sur scène depuis dix ans (avec Psychotic monks et We hate you please die)
1 heure d'un show épatant.
Époustouflant tout simplement époustouflant.

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30/10 TRIANON / PARIS

Je n'avais plus vu Blue Oyster Cult, dont je suis fan, depuis plus de 36 ans sur scène. Le groupe n'était pas alors à sa meilleure période mais son concert de la Mutualité (1986) avait été très bon.
2022 : après plusieurs reports voici enfin le grand groupe New Yorkais à Paris dans une salle bien remplie (il y a également une autre date le 31 /10) et disons le tout net c'est une déception : Éric Bloom qui ne chante presque plus, est aux abonnés absents, hors du coup et il fait carrément pitié. Il s'absente même de la scène sur certains morceaux, planqué dans un coin et son jeu de guitare est devenu inexistant.
L'ensemble est très mou, sans punch, quasiment finies les batailles à trois ou quatre guitares.
Il faut dire que le son, comme trop souvent au Trianon, est un peu faiblard.
Les trois nouveaux musiciens n'apportent pas grand chose (même si Richie Castellano le guitariste est loin d'être mauvais), notamment la section rythmique d'une mollesse rare.
Heureusement que Buck Dharma est là. Il assure niveau guitare et chante la majorité des titres. En grande forme il tient la baraque à lui tout seul.
Burnin' for you, (Don't fear) the reaper, Godzilla et Transmacion MC ont pris un sacré coup de vieux. Seuls Then came the last day of May, de toute beauté et moment fort du set, Cagey cretins et E.T.I sont à sauver du naufrage et à un degré moindre Harvester of eyes et Cities on flame jouées en rappel. La magie du BOC a, hormis quelques fulgurances, belle et bien disparue.
J'aurais dû m'abstenir...

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30 /10 TRIANON / PARIS

Première partie de Blue Oyster Cult.
Du folk blues rock acoustique chantée par Gaelle Buswel accompagnée de son guitariste. Sept titres et trente minutes assez sympas même si ce n'est pas trop mon genre musical préféré

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9/11 L'INTERNATIONAL / PARIS

Concert à l'International avec trois groupes de l'écurie Twenty Something, division du label Nineteen Something, et qui fête ses cinq ans.
C'est GIL, groupe formé par Gilles Moret ex chanteur guitariste notamment de Dirty Hands dans les années 90, qui débute et nous joue l'intégral du mini album Lucarne sorti en septembre (et notamment Samuel Hall la très bonne reprise de Bashung), quelques vieux titres et "Holiday in Cambodia" dédicacé à Peligro le batteur des Dead Kennedys décédé la semaine passée.
Le groupe office en trio avec une rythmique version béton, et ici sur scène le terme de power trio prend vraiment toute sa dimension et sa signification, la complicité entre les musiciens étant indispensable pour faire un bon concert. La gestuelle parfois très théâtrale du chanteur fait le reste. Content de voir Gilles Moret revenir au premier plan sur scène avec un nouveau groupe après des années d'absence.
Du très bon rock tout en maîtrise, finesse et énergie.
Le groupe bénéficie d'un bon son et nous gratifie de quarante minutes intéressantes.

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9/11 L'INTERNATIONAL / PARIS

Foggy Bottom lui aussi en trio nous vient de Thionville et comprend en son sein un ancien du groupe Davy Jones Locker qui fut une formation importante des années 90. Après un long break depuis la fin des 2000's Foggy Bottom a refait surface en 2017.
On est dans un registre moins subtile que Dirty Hands plus garage noisy mais ça envoie bien, la guitare est saturée à souhait (influences Husker Du, My bloody valentine...). Le seul bémol se situant au niveau de la voix assez moyenne, très pop et qui contraste trop avec la musique (c'est fait exprès mais sur ce concert ça rend moyennement). Pop garage mais loufoque et deuxième degré au niveau des textes comme l'atteste des titres comme "le rond point", "jouet en plastique"... Sur quelques morceaux Elsa des Soucoupes violentes vient prêter main forte au synthé.
A noter que c'est le groupe parmi les trois où la salle s'est le plus rempli.
Quant à moi c'est celui qui m'a le moins emballé (mais attention loin d'être mauvais entendons nous bien).

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9/11 L'INTERNATIONAL / PARIS

Le troisième et dernier groupe de la soirée, venu pour fêter les cinq ans de l'excellent label Twenty Something (branche du label Nineteen Something), est Les Soucoupes Violentes.
Un concert dédié au rock, au "vrai" rock et donc quoi de plus naturel d'y voir en tête d'affiche ces vétérans du rock français, formé en 1982 et qui depuis ont connu des pauses et pas mal de changements de personnel.
Le rock dans le sang Stephane Guichard le chanteur guitariste du groupe l'a depuis longtemps, à l'instar d'un Didier Wampas il coule dans ses veines depuis plus de quarante !
Un groupe qui joue a l'ancienne, les tripes étant largement plus importants que la technique. On est dans l'esprit pub rock anglais ou australien des années 70.
D'ailleurs Les Soucoupes Violentes sont assurément meilleurs en concert que sur disque car la formation y prend toute sa dimension et évolue davantage dans son vrai élément qui est la scène.
Un synthé vintage apporte une touche sixties assez sympa et le look "paillette" de la clavieriste contraste à merveille avec celui du bassiste, tout droit sorti du Londres 1977 avec sa dégaine punk cockney !
Un très bon concert d'une heure où le groupe montre qu'il est aussi à l'aise pour la pop 60's, le rock n roll, le garage ou le punk rock.
Une petite salle mais bien remplie pour l'occasion.
Trois bon groupes, un bon concert, une bonne soirée... Que demander de plus ?