PTA - filmo annotée

Annotation :

Octobre 2018. Qui me séduit immédiatement. Moi qui suis extrêmement fan du genre choral, j'ai rarement vu un réalisateur jongler avec autant de facilité entre ses personnages, tout en racontant quelque chose du milieu du porno des années 70/80. La réputation du bonhomme me paraît immédiatement tout à fait justifiée, et je reviendrai vers le film vers l'avenir.

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Décembre 2018. A peine quelques mois plus tard, je m'attaque alors au mastodonte : Magnolia. La voilà la grosse gifle dans la gueule. Le film me malmène, me tourmente, me prend du temps à digérer. Je l'aime, je l'adore. Je ne me rend même pas compte de ses 3h de visionnage. Tout y est à mes yeux parfait, et je le revois depuis au moins une ou deux fois par an, pour le faire découvrir à des amis, à ma famille, qui auront chacun des réactions différentes. Moi, à force de le voir, il perd bien sûr un peu de sa force mais pas tant. Pendant longtemps, je considère qu'il a détrôné Pink Floyd the Wall à la première place de mon top. Aujourd'hui, à une heure ou un seul film préféré parmi les centaines que j'ai vu n'a plus tant de sens à mes yeux, il reste quand même dans ceux que j'aime le plus, et ceux qui auront le plus influencé ma cinéphilie. PT Anderson a attisé plus encore mon amour du cinéma. Il y a eu un avant et un après.
Je le reverrai de nombreuses fois dans les années suivantes.

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Juillet 2019. J'attendrais des mois avant de me lancer dans un nouveau PTA, et le suivant sur la liste est Phantom Thread. Première déception. Sa qualité technique et d'écriture me paraît évidente, mais j'y reste assez indifférent.

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Juillet 2019 toujours. J'enchaîne dans le même coup avec The Master, avec lequel j'ai les mêmes problèmes (quoique celui-ci, Philippe Seymour Hoffmann oblige, me restera plus en tête). Tant pis. Je mets sur pause PTA, me disant que je ne trouverais pas dans sa filmo des films de l'acabit de ceux qui m'ont d'abord séduit.

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Octobre 2020. J'attendrais plus d'un an avant de me frotter à nouveau à l'un de ses chefs d'oeuvre, et c'est en 2020 que je découvre enfin There Will Be Blood. Là, pas de doute, c'est un excellent film. Je n'y retrouve certes pas la même étincelle que dans mes deux premiers amours, mais il me fait vibrer bien plus que mes deux dernières déceptions (je me rends compte en écrivant que j'aimerais bcp le revoir).

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Janvier 2021. Il me laissera de marbre. Je le trouverais même presque mauvais ?

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Avril 2021. Lui par contre est merveilleux, dans ce qu'il a fait de plus beau. Il saura me cueillir et me toucher comme rarement.

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Septembre 2021, que je regarde principalement pour compléter cette filmographie. Il ne me laisse quasiment aucun souvenir : de toute évidence le film est dispensable.

Annotation :

Janvier 2022, découvert lors de sa sortie cinéma. A nouveau un grand film d'un monsieur qui, il faut bien le reconnaître, est l'un des grands maîtres du cinéma américain contemporain.