Punchlines Littéraires

Annotation :

« Représentez vous le squelette populaire de Chloé, réduit à la taille d'un insecte, en train de parcourir au pas de course les cavernes et les galeries de ses entrailles à deux heures du matin.
Avec son pouls comme une sirène sur le toit, en train d'annoncer : prépare toi à la mort dans dix, dans neuf, dans huit secondes.
La mort va commencer dans sept, six…

Le soir venu, Chloé courait dans le labyrinthe de ses propres veines en train de s'effondrer, de ses tubulures éclatées laissant gicler leur lymphe chaude.
Des nerfs qui refont surface dans les tissus comme des câbles piégés tendus au sol.
Les abcès se gonflent dans les tissus à leur entour, partout comme des perles blanches brûlantes.

L'annonce qui se diffuse en surplomb : Préparez vous à évacuer vos boyaux dans dix, neuf, huit, sept.
Préparez vous à évacuer l'âme dans dix, dans neuf, huit.
Chloé, qui patauge jusqu'aux chevilles dans le trop-plein de liquide rénal qui s'échappe de ses reins non opérationnels.
La mort va commencer dans cinq.
Cinq, quatre.
Quatre.
Autour d'elle la vie parasitée lui peint le cœur comme à la bombe.
Quatre, trois.
Trois, deux.

Chloé remonte en grimpant, une main après l'autre, la doublure figée, caillée, sclérosée de sa propre gorge.
Et la mort qui doit commencer dans trois, dans deux.
Le clair de lune brille, pénétrant de sa lumière la bouche ouverte.
Préparez vous à votre dernier souffle maintenant.
Évacuez.
Maintenant.
Âme libérée du corps.
Maintenant.
La mort commence.
Maintenant. »

Annotation :

"- Au revoir, monsieur Inger. Ce fut vraiment un déplaisir."
[...] "- Vous êtes une abomination à la face de Dieu ! siffla Ruebens.
- Jésus vous aime aussi."

(C'est pas dans le premier tome mais bon comme j'men souviens plus..)

Annotation :

Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourself. Choose your future. Choose life… But why would I want to do a thing like that? I chose not to choose life. I chose somethin’ else. And the reasons? There are no reasons. Who needs reasons when you’ve got heroin?

Annotation :

"J'ai incendié votre maison. J'ai bombardé votre village. J'ai fait déporter votre soeur. Je vous ai vendu une Nash Rambler bleue merdique en 1968. Ensuite [...] j'ai bien tué votre chien. "

Annotation :

Bon ok, cette punchline est issue du 15ème tome, mais une fois encore, les fiches ont pas été mises à jour et les deux derniers tomes ne figurent pas sur SC.
Grosse flemme de les ajouter.

Prologue de M.J. Davidson : " Même si on me connait surtout pour les aventures de Betsy, après quinze tomes, il est temps de quitter cet univers et d'aller en explorer de nouveaux. Je n'ai jamais voulu être quelqu'un qui continue à pondre des romans à la chaine pour s'offrir une piscine et perd au passage tout respect pour ses personnages."

Prenez en de la graine, auteurs qui se font du fric jusqu'a la moelle sur tout leur univers !

Annotation :

(Deux visiteurs dans un village en proie à une épidemie curieuse qui force les habitants à danser)

— Celui-là, à terre, ne danse plus. Il est guéri ?
— Non, il est mort.

Annotation :

Un charmant médecin :

"Parmi les invités, j’aperçois une vieille dame que je préfère éviter. Elle est riche ; c’est l’une de mes meilleures patientes, mais elle souffre principalement d’une forme complexe et chronique de diarrhée verbale."

Annotation :

La protagoniste de la saga rencontre un personnage qui doit sans doute s'endormir tous les soirs en serrant sa carte du FN contre son coeur :

"Vous avez de bien belles écuries, monsieur. Ça ne vous dérange pas que nous allions y jeter un coup d’œil ?

– Ça changerait quoi que ça me dérange, hein ? Les propriétaires terriens n’ont plus aucune intimité de nos jours ! Quand c’est pas des fouineurs de votre espèce, c’est ces damnés d’écologistes qui parcourent mes terres avec leur sac sur le dos en mangeant des barres de céréales diététiques et en pétant. Vous savez ce qui détruit la couche d’ozone ? C’est les toqués de la diététique, qui bouffent leurs immondes barres complètes aux noix et qui lâchent leurs pets partout dans la nature. Ils émettent des tas de gaz nocifs. Faudrait les abattre.
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Quelques chapitres plus tard, Agatha rencontre un pauvre gestionnaire de pension animalière qui s'est fait braquer sa pharmacie par une employée très maligne :

" J’ai tout de suite appelé les flics, ils sont allés à sa piaule et ils ont trouvé la came.
Enfin, ce qu’il en restait.
Elle avait refourgué les comprimés dans une boîte de Leamington en affirmant que c’était une nouvelle variété de pilule du bonheur. Je pense que la jeunesse de la ville a eu sa dose de vermifuge.

Annotation :

"On a fini par me diagnostiquer un trouble du déficit de l’attention. C’était les années 1980, une époque où la coupe mulet suscitait davantage d’intérêt que ma pathologie"

Annotation :

" Avec tous les liftings qu’elle a eus, elle a la peau tellement tirée que quand elle ouvre la bouche, elle ne peut plus s’asseoir. "

"Le seul moment où toutes les cigarettes avaient bon goût, c’était d’ailleurs lors de la journée annuelle sans tabac. Marrant, quand même, se dit Agatha.
Si on la changeait en Journée-où-il-est-permis-de-fumer-à-en-crever, il est probable que beaucoup plus de fumeurs renonceraient."
(Personnellement j'ai jamais eu autant envie de fumer que pendant le mois sans tabac)

Annotation :

" Mary était une personne extrêmement menue, perchée sur de très hauts talons. Une allure enjouée et un nez retroussé, il n’en fallut pas plus pour que John lui trouve une ressemblance avec le personnage de Porcinet dans Winnie l’Ourson."

Annotation :

De temps à autre, les hennissements d’Elaine leur parvenaient à travers la pièce. « Écoutez-la un peu, celle-là ! se plaignit Roy. Qu’est-ce qu’elle mange ? De l’avoine ? »

Annotation :

« Vous n’avez pas apporté de cadeau à maman ?
– Pas eu le temps de passer chez Emmaüs ».

« Maman, je veux vendre la boutique.
– Elle est à mon nom, mon petit. Tu en seras propriétaire quand je serai morte.
– Et c’est prévu pour quand ? »

Annotation :

« Je ne sais pas comment ça se fait, mais je n’ai jamais supporté la vue d’un poil pubien sur une femme.
– Ça vous fait un point commun avec les pédophiles.

Annotation :

"Au milieu des restaurants qui s’alignaient sur l’avenue Meiji, il y en avait un spécialisé en cuisine moyen-orientale. Une vitrine était disposée à côté de l’entrée. Dedans, des tas de viande en vrac. L’enseigne était en lettres arabes qui me firent penser à des vers de terre prenant leur leçon d’aérobic."

Annotation :

– Il n’y a pas longtemps, ma femme et moi, nous avons échangé nos corps pour faire l’amour. Ma femme a utilisé le mien et moi le sien.
– Il paraît que les femmes ont un orgasme plus fort que les hommes, est-ce vrai ?
– Ce jour-là, j’ai découvert que j’étais nul au pieu…

Annotation :

" - La plupart des hommes ne réaliseront jamais leur fantasme d’avoir deux nanas en même temps et ont vécu ce soir-là ce qui s’en rapproche le plus, approuvai-je.
— La plupart des hommes ne savent pas quoi faire d’une femme dans leur lit, alors, deux, n’en parlons pas."

"La blonde en profita aussitôt pour s’asseoir sur mes genoux. J’avais commis une erreur de débutante. Elle noua ses bras autour de mon cou et se tortilla sur moi, ce qui fit remonter encore plus sa robe.
— J’espère que tu portes au moins un string là-dessous parce que je ne te connais pas suffisamment pour que tu laisses tes fluides sur mon pantalon."

Annotation :

" - Toi aussi tu sera obligé de t'enfuir ! [...] Ils auront vite fait de t'attraper tu es si gras ! "

Annotation :

"- Tu connais cet endroit ?
- J'y suis venu quand j'étais petit. Avec ma mère.
- Ta mère que tu as poignardée ?"

Annotation :

" Percy était a l'hôpital psychiatrique de Briar Ridge quand Brutal a découvert quelques mois plus tard les restes de la bobine coloriée de Mister Jingles. Il n'a jamais eu un superbe bureau avec un ventilateur au plafond, pas plus qu'une bande de pauvres demeurés à malmener. J'imagine qu'il a du avoir une chambre privée, cependant.
Après tout, il avait des relations."