Quentin Dupieux

Annotation :

Absurde maitrise de l'absurdité, une non séance qui ne ressemble à pas grand chose d'autres que ce qu'elle essaie de ne pas nous montrer.
Pas très cadrage au niveau de l'agréabilité, mais durablement convenable.

Annotation :

Bon moment que cette comédie à la Dupieux ou j'ai retrouvé pas mal de similitude avec "Realite" qui était m'a première expérience du genre.
Les dialogues sont toujours aussi bon, et l'absurdité apparemment inhérente à son style produit quelques rires inconscient à force d'y repenser.
On retrouve aussi cette photographie un peu fade et une forme de monotonie dans la mise en scène, mais globalement c'est assez sympa à regarder.

Annotation :

Audacieux à défaut d'être jouissif, Rubber est une expérience de cinéma véritablement complexe, qui personnellement me fait sourire comme elle peut logiquement en faire pester certains.
Plus proche de l'ennui que du divertissement, plus proche de la blague que d'un réel intérêt artistique, ce petit délire entres copains mérite quand même sa place dans un monde ou l'absurdité semble être plus éloquent que le pragmatisme.
A vraie dire, pourquoi pas non?

Annotation :

Je me rend vraiment compte maintenant à quel point les films de Dupieux ressemblent à ceux de Lynch, l'absurdité comique mise à part évidemment, même si Lynch savait aussi faire rire ne l'oublions pas.

Un assemblage d'idées saugrenues, une tentative de les regrouper pour en faire un long métrage, des détails cachés un peu partout, l'utilisation du rêve pour justifier certaines séquences et/ou perdre volontairement le spectateur, et une grosse dose d'absurdité que chacun utilisera à sa manière.

En ce qui concerne mon rapport à Dupieux, je finis par décrocher au bout d'un moment, même si je semble m'amuser.
Les films de Lynch sont dur à digérer aussi, mais la profondeur émotionnelle est telle qu'ils restent en tête un long moment après leurs visions, alors qu'avec le Français, c'est pas du tout le cas.

En bref, il me manque quelque chose sur lequel m'accrocher, je ne dépenserai pas d'argent pour voir un de ses films, mais je m'investirai suffisamment pour arriver à me les procurer, c'est dire :)

Annotation :

Je n'ai pas vraiment accroché à ce nouveau Dupieux, et j'en suis désolé pour moi-même.
Peut-être n'étais-je pas dans un bon jour, peut-être était-ce juste une histoire de réception du moment, mais je n'ai quasiment pas ri, et j'étais assez impatient que le film se termine.
Bref, une autre fois peut-être.

Annotation :

Novice dans l'univers Dupieux, je découvre "Réalité" avec une bonne tranche de curiosité.
Alors évidemment c'est difficile de noter une oeuvre particulière sans connaitre un peu plus l'artiste, mais j'ai globalement compris à qui j'avais à faire.
J'aime ce genre de scénario "Lynchéen" un peu zarbi, je trouve les dialogues très bon et Chabat est toujours aussi juste dans ce genre de fourberie, mais après je reste quand même sur une impression un peu grisonnante d'un film un peu trop monotone à mon sens.
A revoir après les autres pour mieux jauger.

Annotation :

Etrangement enthousiaste à l'idée de voir le nouveau film d'un réalisateur qui m'intrigue autant que ce qu'il me laisse indifférent (ça fait deux minutes que je regarde mon écran à réfléchir au sens de cette phrase), je visionne ainsi ce petit délire entres copains dans une mesure similaire aux autres.

Si la durée hors générique de 1h05 peut surprendre au premier abord, elle aura su m'éviter une forme de lassitude contextuelle intra-Dupieux, bien qu'au final j'en ressort avec exactement le même ressenti.

Voila voila, en attendant sans attendre le prochain...

Annotation :

Le Daim se sirote comme les autres films de Dupieux, avec une paille, la veste en plus.

Annotation :

Petit apéro Dupieux, 70 minutes comme à l'habitude, avant ou après un vrai quelque chose, ou pas, sinon c'est une histoire de palais, oeufs de lump noirs ou rouges, moi tu me mets un check de l'espace et une mouche géante, j'suis content.

Annotation :

Encore un épisode Dupieux aussi léger et agréable que peu impactant dans le délire.

L'intrigue du premier quart d'heure est absolument excellente, puis le film navigue dans un tout schmouss habituel qui fait bien sourire, puis ça se termine, aucun temps perdu dans pas beaucoup de temps, on peut passer à une autre activité.

J'en prends un chaque année y a pas de problème, si c'est le concept du mec qu'il en soit ainsi, mais je constate juste que depuis 10 ans le seul film qui ma marqué et que je prend plaisir à revoir, est Mandibules, quand aux autres... très peu de souvenirs...

Annotation :

C'est souvent pile ou face un Dupieux de mon côté, ce coup-ci j'ai pas vraiment adhéré au délire.
Je crois qu'une partie de ma personne ne cautionne pas forcément cet aspect long métrage, et que j'aurais été pour le coup beaucoup plus enthousiaste avec une dimension épisodique annuelle d'une série sur le burlesque.
Bon ça m'empêchera pas de lancer le prochain avec plaisir quand même hein.

Annotation :

Nouvel épisode, cette fois-ci qui est très bien passé, encore un sujet hyper malin, mais surtout je ressens un enthousiasme incontrôlable en regardant jouer Raphael Quenard, et de ce fait j'ai absolument pas vu l'heure passer.
Je ne valide toujours pas la durée en revanche, car je reste convaincu que Dupieux en a largement sous le pied pour rajouter 20 minutes de qualité et en faire quelque chose d'un peu plus arrondie, mais bon faut faire avec.