Rahsaan

Annotation :

1956. Titre originel : "Triple Threat". Du hard bop très fréquentable, quoique relativement conventionnel. Pour les curieux.

Annotation :

Où Kirk commence à trouver sa voix.

Annotation :

Où Kirk continue à tracer sa voie.

Annotation :

Kirk chez Mingus? Oh yeah!!

Annotation :

Superbe collaboration entre quatre grands artistes hautement inspirés (dont l'injustement méconnu Henry Grimes).

Annotation :

1963. Où l'on prend la pleine mesure du génie et de la folie du bonhomme. Sonny Boy Williamson (2ème du nom) joue de l'harmonica sur un titre.

Annotation :

1964. Tût, tût, je joue de la flûte (mon Dieu, que ce commentaire est faible...)

Annotation :

Oh, bon sang, il y a Jaki Byard et Elvin Jones! Et de plus en plus d'instruments saugrenus. C'est merveilleux.

Annotation :

1965. Roland en live, ça vaut toujours son pesant de pistaches.

Annotation :

Tiens, j'ai connu une Edith, dans le temps. Vachement sympa. Je me demande bien ce qu'elle est devenue.

Annotation :

Boum, un chef-d'œuvre! Bien barré mais accessible, truffé d'instruments incongrus, de bruits stridents et d'excentricités typiquement kirkiennes... et pourtant toujours très beau.

Annotation :

1968. Très grand disque d'un pianiste génial (oui, on peut se prénommer Jaki et être génial). Roland Kirk, qui y joue du saxophone, de la clarinette et du manzello, contribue largement à la folie ambiante, mais, comme dans tous les grands albums, le tout est supérieur à la somme des parties.

Annotation :

1969. Le jazz hautement abrasif de Kirk lorgne ici vers le rhythm & blues, le gospel et la soul. Il y a évidemment des moments de frénésie pure, où il manque l'image pour comprendre ce que le lascar est en train de fabriquer. La prise de son est médiocre, c'est un peu dommage.

Annotation :

Quincy et Kirk ont collaboré à plusieurs reprises, mais si on ne doit en garder qu'une trace, ce grand disque de big band postmoderne fera l'affaire.

Annotation :

1970. Roland Kirk devient Rahsaan. Il y tient, et il insiste au point de l'écrire trois fois sur la pochette de ce live. Pour marquer le coup, il signe un de ses morceaux les plus épiques : The Seeker.

Annotation :

Rahsaan en solo, inventant son propre folklore. Pourquoi faire appel à un groupe quand on sait jouer de tant d'instruments farfelus et artisanaux, et simultanément qui plus est?

Annotation :

Dans la continuité de "Volunteered slavery". La Great Black Music synthétisée par Rahsaan. Magnifique.

Annotation :

Rencontre irrésistible avec le crooner Al Hibbler, qui ferait passer Sinatra pour Etienne Daho. Résolument old school, mais délicieux.

Annotation :

1972. Kirk en public. Excellent, forcément.

Annotation :

Ne serait-ce que pour ce "Saxophone concerto" d'anthologie, ce disque est un must.

Annotation :

Encore un live! Celui-ci est particulièrement recommandable : Kirk y déploie toute sa panoplie de gimmicks, sans jamais oublier d'être passionnant.

Annotation :

1974. Encore un live. On ne s'en lasse pas.

Annotation :

Etrange album-palindrome, parsemé d'interludes dadaïstes. Fascinant, quoique très décousu.

Annotation :

Kirk ne s'embête même plus trop à composer, il pioche dans le vaste répertoire à disposition, classique ou moderne, peu lui chaut. Coltrane, Mingus, et même la vieille scie "Sweet Georgia Brown" en ressortent grandis.

Annotation :

1976. La suite du précédent, en quelque sorte. Excellent également.

Annotation :

Le tout dernier album d'un Kirk physiquement très diminué (un AVC l'a laissé partiellement paralysé). Superbe. Et vachement émouvant, du coup.