(re)Joués en 2017 (+commentaires)

Annotation :

1/2 an après avoir attendu que la "pire fanbase" se soit calmée un peu, je me lance finalement dans Undertale, avec un esprit un peu plus neutre que si je l'avais lancé pendant la période de hype (qui m'aurait surement apporté une certaine mauvaise foi).

Finalement, le jeu mérite quand même vraiment sa réputation. La caricature ambiante des RPG est par moment hilarante (les pnjs vendeurs qui se demandent pourquoi ils nous achèteraient des choses), l'univers et les personnages sont très sympa aussi. Et le jeu possède un lore assez énorme quand on prend la peine de s'attarder sur les deux fins principales (génocide et pacifiste). Le trip ultra psychédélique de certains boss a tout pour plaire également, on ressent pas mal de références dans ce jeu qui a finalement tout d'un fangame, mais avec sa propre personnalité en plus.

Le gameplay mi shmup mi RPG tour par tour est plutôt agréable, bien qu'assez répétitif hors phase de boss (quand on connait la technique sur un monstre en rencontre aléatoire, on sait que ce sera toujours la même chose), ceci dit le jeu durant 5/6h a tout casser, on a pas le temps de ressentir l'ennui. Surtout que finalement les phases de combats ne sont pas au premier rang, les rencontres aléatoires n'étant pas en surnombre.

Annotation :

Etonnant comme j'ai vécu avec ce jeu le contraire total de FF XIII.
Un début en grande pompe dans un monde ouvert qui pousse à l'exploration jusqu'à ne plus vouloir avancer dans le jeu, suivi d'un calvaire sans nom qui n'en fini pas, couplé à un scénario indigeste, rushé, découpé dans tout les sens...

Finalement retarder l'échéance le plus possible aura été une de mes erreurs puisque passer plus de 30h à gambader dans la pampa est si agréable dans ce jeu qu'on en oublie le plot principal bien trop léger et dénué d'intérêt. Du coup quand il nous saute à la gorge dès les premières minutes du chapitre 6 lancées pour tenter de rattraper en vitesse tout ce qu'il n'avait pu faire avant en nous laissant tranquille est un choc dont on ne se remet pas.

Clairement on a deux jeux en un avec FF XV : Un jeu bac à sable plutôt sympa qui était clairement dans l'ambition initiale, et un deuxième jeu baclé pour respecter une deadline qui finissait par être obligatoire, ce qui donne quelque chose de brouillon, buggé, et mauvais.

Annotation :

Jouer à ce jeu en solo (et sur PS4) n'est peut être pas la meilleure idée. Il aurait sûrement eu 10 si j'avais eu du monde avec qui jouer.
Ceci dit, on sent qu'il est fait pour être le FPS multi fun et accessible tout en ayant une bonne courbe de progression pour les plus hardcore.

Seul bémol, je trouve l'équilibrage assez moyen entre les personnages, on voit bien quels persos de chaque catégories se démarquent le plus après quelques parties. Même si tout le monde à son utilité certes.

J'étofferai peut être mon avis un jour, n'ayant pas encore fini d'y jouer.

EDIT 03/07 : Après plus de cinquantes heures passées sur ce jeu, entre quelques events tous très sympas, mes débuts en ranked, pas mal de sel mais aussi un peu plus de maitrise de jeu, je retire le second paragraphe de cet avis. Bien qu'effectivement on retrouve beaucoup de personnages de manière régulière, ils ont tous leur place en jeu si la composition suit et si le joueur le maitrise d'une manière plus ou moins appuyé.
Overwatch a cette qualité rare dans les jeux multis du moment, qui est que son équilibrage (fort d'un suivi très régulier de la part des devs) est très bon. Et la "meta" est plus installée naturellement de la part des joueurs que part les équilibrages effectués à chaque début de saisons.

Ce jeu est très bon, la seule chose dont il souffre est sa communauté à tendance cancer qui peut ruiner pas mal de parties ranked sur un pick pas forcément bienvenue. Dans ce jeu qui nécessite une coordination importante de la part des joueurs, y jouer en solo devient rapidement compliqué.

Annotation :

L'attente que j'avais pour ce jeu était devenue assez imbuvable pour mes proches, mais enfin, mes mains ont pu se poser dessus, et après 93h en compagnie de mes meilleurs potes le temps d'une histoire alternative, je peux remettre le jeu dans sa boite.

Le jeu est très bon, j'irais même jusqu'à dire excellent mais il faut attendre le point culminant du scénario pour que l'intrigue se dévoile complètement et nous emmène, haletant, jusqu'à son final (un peu boiteux par contre mais shhh).
En dehors de ça les donjons remis à neuf sont parfois très bons, parfois un peu trop... Trop. Ce qui rend leur avancée au bord du ragequit avec une difficulté qu'on ne saurait définir entre mal dosée ou juste difficile.

Enfin, ça ne fait pour l'instant que des points négatifs pour le meilleur jeu. En dehors de ça il reste un Persona dans ses racines les plus lointaines, rien n'a changé si ce n'est une amélioration de la lisibilité des menus (qui sont magnifiques), et un terrain de jeu beaucoup plus grand qui se développe avec le temps pour ne rien gâcher.
Les SL toujours au rdv sont pour la grosse majorité très bons et le fait qu'ils soient cette fois tous liés au scénario d'une manière ou d'une autre les rend tous plus ou moins indispensable.

Bref, une part de moi est je pense déçu par le simple fait que ce ne soit pas exactement "comme P4" dans le développement de l'amitié entre les persos, ce qui rend notre implication à ce stade un peu moins importante, mais ce n'est pas du tout le même thème central ni l'objectif des Phantom Thieves, je ne peux donc m'en prendre qu'à moi même. Je reste malgré tout ravi d'avoir pu enfin joué au jeu que j'attendais depuis 4 ans (au moins ?), il répond tout de même à mes attentes et confirme qu'Atlus n'a pas a être modeste quand il s'agit de présenter un univers moderne tout en dénonçant des problématiques d'actualité.

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"Le 1 mais en encore mieux"

Je crois qu'on a l'exemple typique du second opus qui valide les acquis du premier tout en allant encore plus loin.
Le scénario qui débute gentiment monte crescendo, et mine de rien dans un jeu comme celui ci c'est très important puisque la redondance du système de jeu peut avoir tendance à décourager le joueur de le finir.
L'intelligence des salles est parfois vraiment bluffante. Je ne peux pas dire si le jeu est réellement difficile puisque je n'ai pas eu de mal à le parcourir (il est également plutôt court, 6/7h), mais certaines salles demandent quand même plusieurs minutes de réflexion et cela suffit grandement à ressentir un sentiment de satisfaction quand une grosse salle est vaincue.

Le level design, l'ambiance, tout ces détails forment un tout que le jeu dans son apparence plutôt simpliste possède une identité forte qui marque le joueur. Et pour ne rien gâcher, le mode coop qui a son propre scénario réussit à renouveler le gameplay à sa façon, parfait pour continuer l'aventure encore un peu.

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Le problème de ce jeu, c'est qu'à chaque fois qu'on veut le lancer, un sentiment d'incertitude se pointe, comme si on avait peur de passer un mauvais moment.
C'est en partie véridique, ce jeu est une vraie plaie en terme de gameplay, bien qu'on ressente fortement l'envie de faire quelque chose de bien et de varié, ça se casse la figure du début à la fin. Rien n'est abouti, et les combats ressemblent plutôt à des tentatives de gameplay qu'à quelque chose de vraiment abouti.

M'enfin, pourquoi 7 dans ce cas ? Eh bien malgré ses défauts plutôt énormes, le jeu est plaisant à suivre en terme narratif. Il est plutôt court, donc on ne perds pas non plus trop de temps dans des donjons et cela nous permet de suivre l'histoire à un rythme plutôt élevé, ce qui colmate en partie les problèmes. Les 3 personnages qui nous accompagnent sont tous extrêmement attachants (en dépit du héros qui est juste une brute écervelée) et l'univers bien qu'un peu flou sur la fin (une petite documentation est nécessaire pour tout comprendre), sonne très juste et surprend par son intelligence et sa morale un poil plus mature qu'un "pouvoir de l'amitié" comme les japonais nous ont donnés l'habitude.

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Alors que dire... Je pense que si je n'avais pas fait Nier auparavant, je n'aurais pas apprécié Automata à sa juste valeur. Pas qu'il soit indispensable, mais les dernières minutes de jeu ont une toute autre saveur en ayant parcouru auparavant les 20h du jeu PS3.

Automata, c'est Nier avec le savoir faire PG et un budget bien plus conséquent permettant à Yoko Taro d'exprimer tout ce qu'il a besoin de dire et montrer sans passer par des tricks ou un roman qui n'a jamais passé le Japon. Et ce n'est pas un hasard si les deux jeux ont donc une histoire et des personnages parfois bien similaires.

Mais comparaison à part. Automata est un jeu vraiment en marge de tout ce qui peut se faire en terme de narration, je n'ai jamais vu un jeu dégager autant d'optimisme malgré le contexte dans lequel nos personnages débutent leur aventure.

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Rien ne différencie foncièrement cet opus de l'original sur WiiU si ce n'est l'intégration des DLC + quelques persos provenant de l'épisode Wii qui avaient fichus le camp entre temps.
Cependant si je retire un point symbolique à l'épisode "Deluxe" c'est pour le côté "no skill" qu'il apporte via le tout petit ajout du deuxième slot d'objet qui en apparence donne plus de dynamique au jeu, mais en réalité est capable de ruiner beaucoup plus de parties qu'il n'en a l'air. Permettant aux joueurs à la traine de cumuler des items puissants et rendant la vie impossible aux joueurs qui tenteraient de rattraper le top 3 (sachant que le top 3 reste toujours relativement safe à l'instar de l'opus wiiU).
Je retrouve en cela un peu de l'épisode wii qui avait tendance à être ultra violent.

A voir donc dans quelle direction la série sera prise pour le neuvième épisode.

Annotation :

Je suis toujours un peu déception de la perte de ce mode arcade si bon que Tekken nous présentait habituellement.
Mais force est de constater que le jeu, notamment avec son bon équilibrage rendant les juggles moins perfectesques, lui permet de remonter dans l'estime de pas mal de joueurs car il faut avouer qu'il avait plutôt tendance à assumer ses préjugés jusque maintenant.
J'apprécie également la réactivité de l'équipe sur les problèmes de online qui avaient lieu au launch, Harada a d'ailleurs prévenu qu'un suivi des tiers serait effectué. Bon point également.

En terme de défauts, le mode solo est pour moi trop faible, bien que le online mérite qu'on s'y attarde plus que dans les précédents opus. J'aurais préféré un mode story plus développé sur tout les persos (alors qu'ici on a uniquement Heihachi et Kazuya niveau chara dev, le reste se contenteront d'une mini cut scene gênante), et cette disparition du mode arcade qu'on connaissait pour un mode chasse au trésor un poil facile et bizarrement réfléchi (rotation des maps tout les 5 combats notamment, juste, pourquoi ?)

Bref ce jeu mérite totalement son succès, mais en tant que (seul ?) grand fan des modes solos dans mes jeux de combats, je préférerai TTT2 qui possède un contenu juste gigantesque à défaut d'être complètement déséquilibré.

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Parfait

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Petit jeu sympa entre deux crottes et en particulier sur la Switch qui est le support parfait pour accueillir ces deux séries réunit en un seul jeu.

Par contre désolé pour le spoil mais je suis pas franchement bon à Tetris et alors Puyo Puyo n'en parlons pas, je me retrouve donc complètement bloqué dans le story mode (qui casse pas trois pattes à un canard), et les IA me violentent assez rapidement en arcade. Toutefois j'ai l'impression que les IA sont vraiment très vénères dans ce jeu sans possibilité de régler la difficulté, du coup la courbe de progression se fait dans la douleur, et si au final je sens mon skill évoluer sur Tetris, Puyo Puyo c'est une toute autre histoire. J'ai également la désagréable impression qu'un match puyo vs tetris sera plutôt déséquilibré, laissant l'avantage aux Puyos qui ont plus de possibilités d’enchaîner les combos mortels.

Bref, un bon petit jeu d'appoint, qui reste agréable dans le mode infini quand on a 5 minutes à perdre.

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Après 130h+ :

Clairement, on sent la volonté de réparer ce qui n'allait pas dans le premier. Les rotations passent de 4 à 2h ce qui fait perdre la lassitude que les grosses sessions peuvent provoquer, le mode ranked se voit diviser en deux entre un mode solo et un mode par équipe qui équilibre bien plus les matchs, le contenu à la sortie est bien plus élevé que pour le premier qui n'avait rien d'autre que le turf war et 6 maps, ici on est sur tout les modes du premier d'entrée de jeu et un Salmon run (mode horde en coop) très sympa qui cependant hérite de l'aspect horaire des autres avec des ouvertures par tranches horaires variées.

Splatoon 2 n'est pas vraiment un 1.5 pour moi dans la mesure ou il apporte vraiment une évolution nette au premier qui restait vraiment un jeu test sans l'ambition du succès qu'il a eu malgré lui sur une console morte née. Il ne reste plus qu'à Nintendo a suivre sérieusement cet opus et lui apporter événements et contenu supplémentaire très fréquemment sous peine d'en lasser plus d'un. Pour ma part je suis déjà vendu, mais pour combien de temps ? L'envie de jouer sur la durée est présente en tout cas.

En terme de points négatifs, je pense que Nintendo a toujours un réel travail a faire sur sa vision du multijoueur online qui commence sérieusement à dater. Qu'on ne puisse pas jouer à 3 parce qu'ils refusent de pick un random sous peine de déséquilibrer un match contre une équipe de 4 joueurs se connaissant, OK. Par contre rendre impossible le jeu entre amis pendant les splatfest à moins d'être 4 joueurs opérationnels, non. Rendre anecdotique le classement des matchs de ligues parce que c'est entre amis, non. Ne toujours pas avoir un mode turf war en équipe, non plus. Finalement le seul endroit ou on nous pose une totale liberté pour jouer en groupe est le Salmon Run... Puisque c'est contre des IA donc pas de soucis.

En dehors de ça, DA, OST, Gameplay, Splatoon reste un excellent jeu sorti de nul part et ce deuxième opus vient confirmer que Nintendo n'est pas à plaindre en terme d'imagination, reste plus qu'à se mettre à internet.

Annotation :

J'y suis allé avec la meilleure foi du monde malgré le fait que je sois déjà vendu à Overwatch. Celui ci ne tournant pas sur mon PC, j'ai du trouvé une alternative.

Eh bien force est de constater que ce Paladins n'est pas fait pour moi après avoir goûté à la précision des tirs et l'équilibre par les rôles du titre de Blizzard. Ici les hitbox se contenteront d'être un rectangle autour des persos, la sensation de tir en devenant alors inexistante, le poids des personnages ne se ressent à aucun moment non plus, on a plus l'impression de flotter que de marcher.
Je pense que la faute est à mettre du côté des moyens d'un jeu à côté de l'autre, l'un étant d'ailleurs toujours en bêta.

Je ne reviendrai pas non plus sur "qui a copié qui", je pense que chacun est un peu fautif à son niveau. Si la tortue harponneuse est un peu suspecte chez paladins quant à sa forte ressemblance avec Roadhog, on peut tout aussi soupçonné Blizzard d'avoir un peu regardé du côté de Skye avant de sortir sa hackeuse invisible à la tenue violette Sombra.
De mon coté je me contenterai de dire que les persos de Paladins sont trop incohérents entre eux, rendant l'univers bien trop brouillons et sans réel âme. J'ai l'impression qu'une fée à été casée parce qu'il en fallait une, idem pour le soldat basique qui se retrouvera à se battre à côté d'une tortue qui parle pendant qu'un dragon ira protéger leurs arrières.

En ce qui concerne le côté F2P, si les héros de base ainsi que leur set sont évidemment discutable quand il s'agit de jouer à haut niveau, le prix à mettre reste honorable, d'ailleurs le jeu n'est pas radin en terme de monnaie virtuelle, il est donc largement possible de débloquer tout les héros en farmant un peu (par contre pour les cartes j'en suis pas si sur).

Annotation :

La version d'essai de 48h m'aura convaincu que j'étais plus fait pour ça... Bien dommage sachant que c'était la saga qui me scotchait à mon PC des journées entières sans jamais ressentir de lassitude.

Je ne vais pas trop critiquer le titre, ça reste clairement un Sims et les bases du jeu sont là. Je ne doute pas que certains y trouvent leur compte.
Par contre je constate que 3 ans après sa sortie, les packs d'add on/Kit se sont démultipliés et EA a l'air d'assumer complètement sa vache à lait. A la place de l'habituel Add on "appartements, bars, boites de nuits, vampires, grande ville" des Sims 2 et 3, on a ici deux add ons séparés dont un s'occupe des appartements et de la ville, l'autre des "fêtes", et enfin un "pack de jeu" comme ils aiment appeler ce nouveau style de DLC un peu moins cher que les add on mais toujours abusif "vampire". Une extension divisée en 3 donc pour passer la note de 40 à 100€ facile. Bien joué EA.

La disparition du monde ouvert qu'avait instauré les Sims 3 est aussi un gros pas en arrière, qui signe le retour des écrans de chargements intrusifs et de l'effet cloisonnement que pouvait avoir les Sims 2.

Le jeu reste un Sims donc j'imagine qu'il sera encore étoffé jusqu'à un potentiel 5 mais le nombre de DLC multiplié par 2 par rapport aux Sims 3 est assez problématique surtout quand on sait qui est le public visé par ces jeux.

Annotation :

Je triche j'ai juste regardé les 3h de cut scenes sur Youtube :

Aucune idée de la tête du gameplay mais je me sentais pas trop de lancer un clone de KH1 avec un gameplay à base de cartes, du coup la note n'est pas élevé mais prend en compte le fait que je n'ai juste vu la partie scénario.

Scénario qui après l'intérêt 0 du 1 autant en terme de gameplay que d'histoire, s'en retrouve étoffé avec l'entrée en scène de la fameuse organisation qui va suivre Sora pendant 34 épisodes sans que jamais ça ne se termine ni que ça se simplifie.
Etant le premier épisode à présenter ces nouveaux persos, il a le mérite d'être soft et clair sur ses idées du coup c'est plutôt sympa à suivre. Les persos principaux sont également bien développés, assez étonnant sachant que ce jeu est un spin off GBA à la base, je sais pas trop pourquoi il fallait développer le lore du jeu sur cette console mais soit.

Clairement je pense qu'il m'aurait insupporté à jouer, au moins autant que le 1, du coup je ne regrette pas mon choix.

Annotation :

Vu l'ensemble des cut scenes :

Je n'ai aucune idée de la tête du gameplay de ce jeu, je ne peux donc aucunement juger cet aspect.
Cependant, dans le but de faire KH2 avec le maximum d'infos au préalable, j'ai été voir les cut scenes de 358.

Que dire... CoM avait déjà bien démarré le plot principal d'une plutôt bonne manière. Ici, exit Sora, on est littéralement immergé dans l'organisation XIII pour un petit scénario annexe plutôt très sympathique, voir même touchant. La relation entre Xion, Roxas et Axel est très bien installée et est bien plus agréable à suivre que les pérégrinations de Sora dans le premier. On en viendrait presque à être plus proche de l'organisation XIII que du camp des gentils, j'imagine que c'est fait exprès.
A l'instar de CoM, 358 est un must look pour la suite des événements vu les infos qui arrivent. J'en viens a être bien content que l'intégrale soit sorti sur PS4. Je n'ose imaginer ceux qui ont galérés à suivre la totalité des jeux qui changeaient de console (et de qualité d'image avant les remasters) à chaque nouveau spin.

Bon, go KH2 maintenant.

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Je vais admettre quelque chose ici : pendant toutes ces années je n'ai touché à aucun jeu Sonic, m'étant convaincu par le préjugé "gotta go fast" que la série entière n'était qu'un jeu ou la vitesse prime sur la réflexion, et que quelques niveaux étaient injustement durs, nous retirant ce "plaisir" primitif pour de la frustration.

J'ai failli me convaincre définitivement de la chose dans les premiers niveaux de Sonic 3, le jeu étant convaincu qu'on a déjà joué aux autres, il nous met directement dans une difficulté qui ferait ragequit les moins acharnés. Et j'avoue avoir du éteindre le jeu plusieurs fois avant de passer la 3e zone qui m'aura tué encore et encore.
Finalement, une fois l'inertie particulière appréhendée, j'ai soudainement commencé à prendre plaisir à jouer, et puis vint les niveaux de la partie "& Knuckles" de ce bundle. Ils sont à mon goût beaucoup mieux construit en terme d'évolution de difficulté, et même de level design. Peut être parce qu'il m'aura fallu toute une période d'adaptation avec les zones de Sonic 3 et que j'ai enfin commencé à être à l'aise sur la deuxième partie ? Qui sait.

Finalement, j'aurais bien fait de me forcer un petit peu. J'ai découvert avec 25 ans de retard une série qui ne mérite clairement pas son destin funeste.

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L'idée est quand même de voir ce que Sonic en 3D a pu donné maintenant que j'ai mis un pied dans la saga, mais je tenais tout de même à faire le jeu qui m'aura finalement fait mettre les pieds dans le plat. Sans nostalgie aucune, mais avec tous les bons sentiments du monde suite à ma très bonne expérience de Sonic 3 & Knuckles.

Le jeu est tout aussi bon, c'est même étonnant à tel point je n'ai pas l'impression que plus de 20 ans se sont écoulés entre les jeux suscités et celui ci. Non pas qu'il donne une impression de vieux au contraire ce sont les anciens qui ne vieillissent pas.
Sonic Mania peut même se vanter d'avoir la difficulté évolutive que le 3 n'avait pas, et accessoirement des niveaux bonus moins rageant (UFO >>> sphères bleues). L'OST est sublime également.

C'est tout de même un comble que la Sonic Team n'ai jamais été capable de reproduire ce qu'un fan a réussi a faire en un tour de manche sur ce jeu.

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Il va sans dire que ce jeu est la suite directe des Danganronpa 1, 2, Another Episode ainsi que l'anime Danganronpa 3 qui annonçait cloturer l'arc établi depuis le 1.
Evidemment c'était un mensonge. A l'image du thème central de cet opus, la team Danganronpa se spécialise dans le mensonge pour nous faire nous imaginer des choses dès les premiers teaser de ce jeu alors que c'était évidemment faux

Nous voila donc reparti dans un opus en VN tout ce qu'il y a de plus Danganronpesque, alternant les phases de free time, d'investigation puis de procès. Comme le 2 à son époque, le jeu tente d'apporter quelques phases de gameplay inédites qui pour la plupart sont toujours mal branlée, certaines se payent même le luxe de n'avoir absolument aucun intérêt si ce n'est celui de baliser un peu plus le jeu. Petit coeur cependant sur le mini jeu Psycho Taxi qui reprend le système de surf du 2 mais en le rendant jouable et agréable a l'oeil cette fois.

Côté mise en scène, le jeu s'est nettement amélioré par rapport à ses prédécesseurs qui étaient initialement sortis sur PSP au Japon. L'interface est sublime, le rythme jamais saccadé, les temps de chargement un peu trop intrusifs s'excusent par leur instantanéités.

En ce qui concerne le scénario, impossible d'en parler sans spoiler quoi que ce soit. Soyons clair, Dangan V3 est, à part peut être pour le chapitre 2, constamment dans la surprise et si beaucoup de twists sont prévisibles, cet épisode nous tient en haleine sur toute la longueur. Les personnages ont cette fois ci pour la majorité un vrai caractère et une évolution bienvenue qui participe a l'appréciation des dialogues contrairement au 2 qui se concentrait sur un trio de persos principaux délaissant les autres. Le twist final est au dela de l'extravagance mais parfaitement dans le thème de la série qui ne pouvait pas s'achever d'une meilleure manière que celle ci.

Au final cette série aura été plutôt inégale mais elle aura finalement toujours suivie sa ligne de conduite, avec ses qualités et ses défauts, ce qui finalement forme un tout qui a convaincu pas mal de monde, moi le premier.

J'aimerais cependant qu'on passe maintenant à autre chose, la conclusion de cet épisode étant suffisamment libre pour ne pas avoir besoin d'en dire plus. Un épisode de plus pourrait très bien faire casser la branche déjà instable sur laquelle la série aime se poser depuis le début

Annotation :

"le retour du roi" comme ils diraient.

Ayant attendu depuis Galaxy 1 pour retoucher à un mario 3D digne de ce nom (3D land était bof bof et j'étais pas assez inspiré par 3D World pour le prendre), l'attente en valait la peine. On retrouve a nouveau ce jeu simple en apparence qui finalement propose un contenu et un gameplay extrêmement riche pour peu qu'on s'y investisse.

700 lunes et la dernière planète complétée plus tard, je confirme que Nintendo a bien réussi son coup sur cet épisode. Je reste un peu perplexe face au trop grand nombre de lunes random qui popent sans bouger le petit doigt et qui facilite beaucoup trop la trame principale. Mais finalement une fois le jeu fini une première fois on se prend au jeu de la complétion et tout va très vite.

Les mondes et leurs gimmick propres sont un régal, certaines transformations sont de véritables coup de coeur (particulièrement l'oiseau de l'avant dernier monde et les poulpes du pays de la plage) et finalement le jeu se bouffe très (trop ?) rapidement tant le plaisir de jeu est la.

Entre Zelda, Splatoon et Mario, Nintendo aura livré en 2017 3 expériences bien différentes mais toutes extrêmement riches et chronophage. J'en aurais presque peur pour la suite tant j'ai du mal à imaginer comment ils pourraient faire mieux que ça.

Annotation :

Ce jeu est désolant de médiocrité.
La physique des 3 persos (avatar, Sonic et old Sonic) est incompréhensible. Les rares difficultés qu'on a pu avoir auront été celles ou on arrivait pas à gérer notre atterrissage sur les plate-formes. Le reste est un bête poussage de stick encouragé par des powerups complètement craqués qui annulent totalement la moindre menace ennemi.

Le jeu dure 4h à tout péter, la personnalisation est assez riche en terme de skin mais assez immonde en même temps tant on dirait que les chapeaux sont sur un autre plan que le perso. Il y a littéralement 3 mondes différents éparpillés sur 30 niveaux.
Le scénario edgy as fuck n'aide pas même si il permet au moins quelques barres de rire.
Clairement le jeu a été développé sans prendre en compte 5 secondes Sonic Mania puisque même les passages avec old Sonic qui pourraient être agréables sont ignobles et les tentatives de level design old school sont simplifiés au maximum.

Annotation :

Premier point à souligner : USUL n'est pas une aventure inédite sur Alola mais bien une version boostée de SL. A l'instar de Platine qui était le même jeu que DP jusqu'à ce que Giratina intervienne, on a ici la même histoire que l'an dernier à l'exception que Necrozma n'est plus relayé au rang de pokémon trouvable dans une haute herbe random mais est intégré directement au scénario avec l'apparition de l'ultra commando.

Qui dit donc version + aurait pu permettre de corriger les défauts de SL mais même pas. Le jeu est toujours autant linéaire, Motisma nous spam encore plus (sérieusement, pourquoi il nous harcèle continuellement pour sauvegarder ou se soigner maintenant ? Qui a demandé ça ?). Par contre la difficulté déjà relativement présente de SL s'est vu augmentée ici aussi, c'est un bon point dans l'ensemble puisqu'il force le joueur a composer une team correcte, mais certains boss sont complètement broken et à mon avis ça a très mal été dosé (je pense à Necrozma justement qui est le pokémon le plus HL du jeu, plus encore que la ligue qui vient après).

La sous intrigue Rainbow Rocket est un concentré de nostalgie/fanservice pur. Ca marche globalement mais c'est beaucoup trop court par rapport au foin qu'ils nous en ont fait lors des trailers. Acheter ce jeu pour cette annonce est clairement une mauvaise idée... J'ai eu une mauvaise idée.

Ceci dit ce jeu sonne un peu comme un champ du cygne et j'ai espoir qu'une vraie évolution va arriver sur Switch. La série se repose beaucoup trop sur la nostalgie sous prétexte que les joueurs sont les même qu'il y a 20 ans, mais les joueurs demandent aussi de la (bonne) nouveauté. Uniquement du fanservice n'est pas une bonne chose.

Annotation :

Le jeu marche plutôt bien en tant que défouloir, par contre on sent vraiment le manque de connaissance sur la série qu'avait les dev de Koei en charge de ce jeu. Il ne se limite qu'aux derniers jeux à une exception près, et limite vraiment le cast avec ses doublons à foison.
La comparaison avec Hyrule Warrior est bien trop présente et le cross over Zelda est beaucoup mieux fini au final.

Dommage, le mode chronique est vraiment pas mal, c'est facile de s'attarder sur le jeu, malheureusement tout ses défauts nous sautent trop rapidement au visage : framerate qui fait la gueule, popping à foison peu importe le rendu graphisme/performance qu'on peut choisir. Au final je suis resté sur graphique puisque ni l'un ni l'autre n'a une distance d'affichage correcte, donc autant jouer à quelque chose de joli.

Annotation :

J'ai réessayé, j'ai pas arrivé

Annotation :

Faut pas attendre grand chose d'un jeu mobile F2P forcément. Mais je trouve ce "city game" (je saurais pas trop comment appeler autrement ce genre) un peu étrangement équilibré et rapidement lassant.
Dans ce genre de jeu de manière habituelle on passe 5 minutes sur son terrain le temps de tout ramasser et reconstruire des trucs, ici la sauce Animal Crossing light ne passe pas trop dans le sens ou pas mal de choses sont faisable de manière infini, donc très bien, mais de manière ultra simplifié, donc plutôt chiant. Sachant que les points de collecte qui sont les animaux, eux, mettent des plombes à nous reproposer une quête. Le jeu est donc plutôt généreux pendant 2/3h vu qu'il y a beaucoup à faire, puis subitement se traine vu que l'apparition d'animaux est tout de suite beaucoup plus rare.