(re)Joués en 2022 - Liste commentée
C'est reparti pour une année que j'espère encore sous le signe du vidage de backlogs et de découvertes à retardement!
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61 jeux vidéo
créée il y a presque 3 ans · modifiée il y a environ 1 anAssassin's Creed Odyssey (2018)
Sortie : 5 octobre 2018. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini (192h)
Jeu de rôle action, légèrement orienté infiltration dans une très vaste Grèce antique que l'on traverse durant les guerres du Péloponnèse.
Pour plus de détails sur le titre, je vous enjoins à relire ce que j'ai déjà dit dans ma liste de 2021. Tout ce que je peux dire de plus, c'est qu'étonnamment, je ne m'en lasse pas. Cependant, il me faut une to-do-list :
-Terminer l'histoire principale ✓
-Tuer tous les membres du culte ✓
-Tuer tous les animaux légendaires ✓
-Finir l'arène ✓
-Faire les quêtes additionnelles du DLCs gratuit ✓
-Faire les deux gros DLCs ✓
-Faire le DLC cross-over avec AC Valhalla ✓
Un mot sur le cross-over avec Valhalla qui a été offert récemment. Déjà je suis surpris de ce soutien *gratuit* pour un jeu qui a quatre ans. De la part d'Ubisoft, ça me scie un peu les jambes. Le DLC se déroule après tout le reste de Odyssey, donc ne faites pas comme moi, démarrez le après avoir tout fini et pas juste à la fin des quêtes principales...
En gros, ça raconte la retraite solitaire de Kassandra après avoir pris la relève de son père comme gardienne du staff Isu; elle doit attendre plusieurs millénaire que quelqu'un vienne le récupérer pour ouvrir Atlantis. Et en attendant, elle prend des vacances à Korfu, pour bronzer et boire du vin. Jusqu'à ce que Barnabas et Hérodote viennent la chercher pour la sortir de sa retraite pour une dernière chasse au trésor. C'était sympathique, et pour les fans du lore de AC (ce que je ne suis plus depuis AC: Brotherhood en gros), il y a des ajouts "intéressants".
Mais en réalité, après 3-4 heures dessus, la cinématique finale arrive et Kassandra part pour une loooongue quête d'artefact à travers le Monde. Quête qui l'amène...en Angleterre. LA SUITE DANS VALHALLA, TIENS, ON TE MET LA PAGE DU PS STORE POUR L'ACHETER STP.
Je ne cracherais pas trop dans la soupe. Même si la tentative finale de me faire acheter Valhalla (épisode pour lequel j'ai ZÉRO intérêt) est moche, le DLC en lui-même était correct pour boucler l'aventure.
Assassin's Creed Odyssey : Les Récits Perdus de la Grèce (2018)
Assassin's Creed Odyssey: The Lost Tales of Greece
Sortie : 1 novembre 2018. Action-Aventure
Extension sur PlayStation 4, Xbox One, PC
seblecaribou a mis 6/10.
Annotation :
Fini
Quand je l'ai noté l'année dernière, j'étais tombé sur les quelques quêtes banales du DLC, mais finalement le reste (boss et quêtes plus longues) est sympathique. Le jeu n'est pas mieux écrit ici, mais les quêtes longues laissent plus de place à l'aventure, et les boss apportent plus de monstres mythologiques à taper, ce que j'apprécie avec ce gameplay de combat. +1 point donc.
Mais c'est là aussi que je me rends vraiment compte à quel point il manque en valeur de production dans la partie narrative du jeu, et que la plupart du budget est allé dans les environnements, les animations, le gameplay de combat etc. Les quêtes s'arrêtent souvent à leur pitch de départ, ou alors ont des soucis de réalisation tels que la punchline pourtant cool n'a aucun effet tant c'est pauvrement délivré.
Typiquement, il y a cette quêtes où l'on doit monter une pièce de théâtre autour de Leonidas et Xerxès:
-D'abord, pour enivrer le public, il faut cherche du vin volé par un commandant sparte. On peut voler du bon vin (dans un fort hyper gardé où est le commandant) ou du mauvais vin (dans une écurie avec peu de monde). Si on va pour le bon vin, on se rend compte que le commandant n'y connait rien et à gardé un pot de merde pour donner le meilleur à deux sous-fifres caché dans une grotte sous le fort. Si on s'infiltre par en dessous, on tombe donc direct sur le vrai bon vin. Cool!
-Ensuite la quête demande de retrouver trois acteurs; un capturé pour un rite d'Ares, un qui fait une retraite spirituelle et qu'on ne peut contacter qu'en faisant l'initiation à cette retraite et un dernier qui a tout perdu à un jeu d'argent et travaille pour un bandit.
-Enfin, l'acteur principal et metteur en scène se blesse juste avant la représentation. C'est Kassandra qui prend sa place sur scène dans le rôle de Leonidas et doit réciter ses célèbres répliques. Sauf que le metteur en scène ne les a pas écrites comme il faut, donc il faut choisir entre donner les bonnes répliques ou celle du metteur en scène. Le succès de la pièce dépendra du public qu'on a en face, qui lui même dépend du vin qu'on a choisi d'amener.
C'est une chouette quête...sauf que chaque dialogue manque de fluidité, que l'on sent que l'économie de mots est là pour des raisons de budget et pas d'écriture et que le mixage sonore et la mise en scène de la pièce à la fin ruine le moment. La foule est presque muette et les transitions entre réplique sont bizarres.
Je passe quand même un moment correct.
Assassin's Creed Odyssey : Le Sort de l'Atlantide (2019)
Assassin's Creed Odyssey: The Fate of Atlantis
Sortie : 23 avril 2019. Action-Aventure
Extension sur PlayStation 4, Xbox One, PC
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Trois épisodes autour de l'Atlantide, cité de la civilisation disparue.
La direction artistique de ce DLC est SPLENDIDE. Tout est est modélisé, éclairé et placé avec beaucoup de goût et le travail fait est admirable, même quand il réutilise des assets du jeu de base. Trois nouvelles "petites" zones ouvertes, mais qui en mettent plein les yeux.
MAIS...
...on y fait relativement la même chose que dans le jeu de base. Si vous êtes déjà en burnout du reste, je peux déjà vous dire de ne pas y toucher. Si vous avez encore envie de jouer, c'est probablement une des meilleures partie de Odyssey.
Les ennemis de bases (soldats athéniens modifiés) ont des pouvoirs permettant notamment de vider partiellement la jauge de pouvoir; il y a des AOE ("Area Of Effect") et des lasers, ce qui oblige à bouger plus. Le DLC introduit aussi les Kolossis qui ne se réveillent que lorsque l'on est repéré et sont très solides. Globalement, c'est comme le reste du jeu, mais plus orienté infiltration, voire pacifisme, en particulier pour l'Ep 1. Le jeu aurait en revanche gagné à nous offrir la possibilité de voler, même en le limitant à ces trois épisodes, tant Elysium, Tartaros et Atlantis sont verticaux et parfois un brin laborieux à traverser durant les allers-retours.
La partie écriture, toujours médiocre dans ses dialogues et sa présentation, jouit toutefois de beaucoup d'efforts faits sur les choix, la complexité des situations, et (je n'arrive pas à croire ce que je vais écrire) sur la présence de son lore en grande quantité; j'ai toujours trouvé très pop un peu débile la partie précurseur d'Assassin's Creed. À savoir fun comme une série Syfy, mais pas super synchronisée avec les thèmes originaux de la saga (libre arbitre contre paix forcée). Et bien, ce DLC réconcilie assez incroyablement les deux, avec un troisième épisode plutôt prenant et qui fait quelque chose de ses précurseurs, divinités dont l'arrogance sera leur perte.
Au global, en terme de gameplay, c'est la même tambouille que le reste du jeu: on vide des forts, trouve des trésors, tue ces soldats etc...Si l'on est déjà à bout du jeu principal, ce sera dur de traverser ce DLC. Par contre, la qualité des décors, des situations scénaristiques et des boss plutôt chouettes, en font pour moi une extension que je referai avec plaisir, si un jour je m'avise de retoucher à AC: Odyssey.
Assassin's Creed Odyssey : L’Héritage de la Première Lame (2018)
Assassin's Creed Odyssey: Legacy of the First Blade
Sortie : 4 décembre 2018. Action-Aventure
Extension sur PlayStation 4, Xbox One, PC
seblecaribou a mis 4/10.
Annotation :
Fini
Un contenu additionnel autour de Darius l'inventeur de l'iconique lame des assassins et d'un nouveau culte, appelé l'Ordre des Anciens.
Déjà, cet épisode n'est clairement pas fait pour être joué en dernier comme je le fais, et surtout après Fate Of Atlantis où l'on termine en étant plus ou moins une demi-déesse. J'éclate absolument tout le monde avec mes pouvoirs améliorés dans Fate Of Atlantis. Ce qui rend le nouveau culte assez peu effrayant, contrairement à ce qu'il essaye d'être. le second épisode se déroule avec beaucoup de combats en mer où, avec mon Adrestia amélioré à 100% je roule sur tous les bateaux qui osent s'approcher. En sus, le DLC se déroule dans des zones que l'on ne visite certes pas beaucoup dans le jeu principal (Makedonia, Achaia etc.) mais qui font partie de la carte déjà existante: donc rien de vraiment nouveau pour la partie visuelle et exploration.
Mécaniquement, on a un nouveau culte à démanteler en plusieurs partie (une par épisode): le culte des Anciens. Cela fonctionne comme pour le culte de Kosmos: on engrange des indices sur un membre en en tuant un que l'on connait déjà, en faisant des quêtes annexes en liens avec un membre, ou en fouillant des lieux où l'un est censé se trouver.
Si le DLC en restait là, je lui mettrais une note passable, 5 ou 6, à savoir pas vraiment un temps fort de Odyssey, juste du plus sans trop d'effort. Sauf que ce DLC décide d'imposer, d'absolument nul part, une romance hétéro, et ce même si l'on joue Kassandra asexuelle ou lesbienne. Pourquoi? Parce que canoniquement, Kassandra a eu au moins un enfant.
Bon...
Déjà Kassandra est immortelle à la fin de son aventure; elle aurait très bien pu avoir un enfant pour continuer sa lignée, hors champ.
Ensuite Natakas, le père, est incroyablement insipide. Il n'a pas de charisme, il n'est pas drôle, il n'est pas fort, et il n'est pas particulièrement sexy. Dans Odyssey, on ne peut pas parler aux PNJs en dehors des quêtes donc pour les romances, soit ils sont beaux et on a envie, soit ils ont du charismes et on a envie. Natakas n'a ni l'un, ni l'autre.
Le vrai souci reste que, le DLC laisse le "choix" de flirter ou non, mais force malgré tout une complicité inexistante, que l'on embrasse les options romantiques ou pas. Dans le cas extrême où on aurait pu avaler l'idée de faire un enfant par devoir, le jeu contextualise quand même ça avec une espèce d'amitié/amourette avec le pire personnage qui n'a aucune alchimie inexistante.
Tout pourri.
Assassin's Creed Chronicles: China (2015)
Assassin's Creed: Chronicles - China
Sortie : 22 avril 2015. Action-Aventure, Plateforme, Infiltration
Jeu sur PS Vita, Xbox One, PlayStation 4, PC
seblecaribou a mis 5/10.
Annotation :
Fini
Jeu d'infiltration-plateforme en 2.5D side-scroller où l'on joue Shao Jun, une assassine dans une Chine du 16ème siècle.
C'est assez fade sur le plan mécanique, malgré une volonté d'utiliser la profondeur et les différents plans pour parcourir les niveaux. En gros on peut s'accroupir, se cacher dans l'ombre, courir, sauter, assassiner et se battre à l'épée, mais aussi s'accrocher à différents éléments de décors, parkour à la AC oblige. Le jeu nous autorise à contourner par devant les obstacles. On a aussi accès à des distractions sonores pour attirer les gardes. Avec ces possibilités, on doit naviguer dans les environnements, pour accomplir divers objectifs et pour ramasser des collectibles. Plus le jeu avance, et plus j'ai réalisé que j'avais du fun, surtout en tuant le plus rapidement possible pour finir les niveaux. Le jeu manque toutefois de peps pour que cette interprétation gameplay soit réellement aussi bien qu'elle pourrait l'être.
Le jeu est peut-être trop mou dans ses contrôles, mettant un brin d'inertie dans les déplacements pour s'approcher (très (très)) légèrement de la formule AC en 3D. On rencontre peu de situation où l'on a à réfléchir. La plupart du temps, quand on est bloqué par quelques ennemis, le mieux est de les éloigner un à un avec les fléchettes sonores avant de se faufiler dans le suite du niveau quand assez sont morts.
La pâte visuelle quand à elle est plutôt ratée. L'idée était d'avoir une 2.5D avec des effets d'encre de Chine. Dans l'exécution, ça manque d'application: les couleurs sont si désaturées et froide que le tout est globalement fade, la faute aussi à un manque de jusqu'au boutisme artistique. J'aurais presque préféré que le jeu soit carrément en noir sur blanc avec un peu de rehauts de rouge et beaucoup plus d'effets d'encre, plutôt que ce mi-chemin avec des modélisation 3D pas terrible et des effets trop rares.
Au moins le jeu est plutôt lisible; on est jamais frustré parce qu'on ne voit pas où aller ou ce qu'il faut faire.
Même si ce n'est pas spécialement ma tasse de thé, je vous recommande à la place de jouer à Mark Of The Ninja, dans le même genre en 2D pure à la place de la 2.5D, mais possédant plus de personnalité, Klei Entertainment oblige.
En l'état, ce premier épisode des Chronicles n'est pas mauvais, mais n'emballe pas non plus, la faute à un manque de folie qui se ressent du visuel au gameplay, en passant par la bande son timide, pourtant grande force de la saga même pour ses pires épisodes.
Assassin's Creed Chronicles: India (2016)
Assassin's Creed: Chronicles - India
Sortie : 12 janvier 2016. Action-Aventure, Plateforme, Infiltration
Jeu sur Xbox One, PlayStation 4, PC
seblecaribou a mis 5/10.
Annotation :
Fini
Second épisode de la trilogie Chronicles, se déroulant cette fois-ci en Inde.
Visuellement, on est sur le même budget et la même technique d'affichage, à savoir personnages et décors principaux en 3D, vu en 2D, auxquels s'ajoutent des effets visuels en et mates paintings en aplats. Grâce à une palette plus saturées et des tons chauds bien contrebalancés par des jolis violets et mauves, c'est plus joli à regarder que l'épisode en Chine. On sent qu'on est tout de même pas sur un jeu gros budgets pour la partie graphique. On garde la lisibilité des environnements...encore une fois, c'est déjà ça.
Côté gameplay, le jeu utilise désormais des séquences où l'on doit suivre des personnages dans le décor, plus de séquences timées, et c'est relou. La plupart du temps pour ces objectifs, le timing est trop serré et ne laisse aucune marge de manœuvre au joueur pour être créatif; il y a quasiment une seule bonne réponse pour atteindre la cible et ça me marche pas, le gameplay n'étant pas assez "snappy" pour ça. Le jeu est globalement plus dur que le premier, la faute à des séquences très die&retry où la mort force à se retaper un paquet d'action.
À côté de ça, je ne sais pas si je joue simplement mieux au jeu après Chronicles China, ou si le level-design est globalement mieux foutu malgré les défauts mentionnés plus haut, mais je prends un peu plus de plaisir à parcourir les niveaux, en particulier ceux plus orientés plateforme/infiltration qu'infiltration/élimination. Ça reste mou, mais c'est quand même parfois satisfaisant.
On est pratiquement sur la même chose que le premier, souvent en plus dur, parfois plus frustrant aussi, parfois un peu plus fun, et globalement en plus joli.
Bref, si on n'a pas aimé le premier, celui-ci est tout aussi dispensable. Sinon, c'est la version musclée de Chronicles China.
Monster Sanctuary (2020)
Sortie : 8 décembre 2020. Aventure, RPG
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac, Linux
seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Arrêté
Jeu de rôle de capture de monstres, au tour par tour , architecturé comme un Metroid. Et c'est pas mal!
Le pixelart est un peu faible à mon goût, sans être moche pour autant. Si le design global des monstres et personnages est réussi, leur transposition en pixel manque réellement de personnalité et de détails. Ça me fait le même effet que Terraria...sauf qu'en plus les décors sont pauvres, avec des tileset simples pour faire sol et mur, et peu d'ajouts pour rendre le tout moins random. À part des scrolling parallax corrects, il y a pas grand chose pour s'émerveiller. Ça fait presque génération aléatoire de décors sur une base de tilesets simples. La musique est sympathique par contre.
La partie histoire est pas mal mise en avant. Le démarrage a beaucoup de dialogues pour ce genre de jeux; c'est étonnant de voir un Metroid-like avec autant de PNJs à qui parler. Sans être passionnant, ça contextualise le gameplay efficacement.Une fois l'intro passée, ça devient plus vague et les enjeux ne sont pas clairs.
Quant au gameplay, on navigue en 2D dans des décors à multiples embranchements où l'on accèdent à de nouvelles parties au fur et à mesure que l'on débloque des monstres. En effet chacun d'eux possède une habilité propre (prolonger le saut, casser les murs, activer certains boutons...) que l'on peut utiliser en mode exploration.
Si l'on touche un monstre ennemi lors de l'exploration, le jeu passe en mode combat de JRPG classique, avec attaque physiques, magiques, buff et debuff. La stratégie reposant sur un pierre-feuille-ciseau élémentaire à la Pokémon, mais avec une emphase sur les buffs debuffs.
Pour l'instant, ça manque un peu de pêche pour être vraiment bien, mais le mélange marche étonnamment bien. Joli coup d'essai pour ce développeur solo.
We Were Here (2017)
Sortie : 3 février 2017. Réflexion, Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4
seblecaribou a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Court jeu d'escape game à la première personne, en coopération. Super chouette, surtout pour le prix de la gratuité.
On y joue un scientifique qui explore un château au milieu d'une toundra. Et on ne peut joindre son partenaire de jeu qu'à l'aide d'un talkie-walkie. Petite spécificité de l'objet: si l'on appuie sur le bouton pour parler, cela coupe le son de l'autre. Il faut donc bien se coordonner pour entendre les instructions et observations de son partenaire.
Pour le reste, c'est des puzzles très "abstraits", dans le sens où ils n'ont pas vraiment de pouvoir narratif et ne servent vraiment qu'à faire réfléchir le joueur en dehors du contexte, ce qui est un peu le piège classique des escapes games. Et c'est dommage, parce que si c'est pour simplement résoudre des puzzles par talkies interposés, ça ne servait à rien de mettre un décor et une mini-cinématique au début.
Reste que c'était une heure trente cool, et que je vais prendre les deux suites peu coûteuses pour remettre ça avec mon ami.
Je recommande!
We Were Here Too (2018)
Sortie : 2 février 2018. Réflexion, Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4
seblecaribou a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Court jeu d'escape game à la première personne, en coopération.
Même formule que le premier, avec un peu plus de lore cette fois, même si cela reste très prétexte. Énigmes sympathiques, qui demandent un peu plus de rapidité d'exécution.
Toujours chouette et une chouille plus dur que le premier épisode gratuit.
We Were Here Together (2019)
Sortie : 10 octobre 2019. Réflexion, Aventure
Jeu sur PC, Mac, Xbox One, PlayStation 4
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Troisième escape game en coopération de Total Mayhem Games.
Toujours super sympathique. J'aime bien le démarrage de ce volet qui sera au global plus long et un brin plus difficile que les deux premiers. Toujours un plaisir à parcourir.
We Were Here Forever (2022)
Sortie : 10 mai 2022. Réflexion, Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
En cours
Quatrième volet de la licence de jeux d'escape game coopératif à la première personne.
Encore et toujours très chouette, avec encore plus d'ambition graphique que le précédent. Toujours des puzzles un peu aléatoire sur le plan thématique, et une narration très en surface qui investit assez peu le joueur. Mais on est surtout là pour résoudre des énigmes en duo.
Murder in the Alps (2018)
Sortie : 27 septembre 2018 (France). Fiction interactive
jeu vidéo sur Android
seblecaribou a mis 3/10.
Annotation :
Fini
Hidden object game se déroulant dans un hôtel isolé dans les Alpes; on y joue Anna, une journaliste qui se retrouve prise au piège de ce huis clos après une tempête de neige.
Je voudrais déjà dire que, même si ce n'est pas mon genre de jeu prédilection, je n'ai rien contre les hidden object games: ce sont des jeux d'aventure dérivés du P&C avec la même mécanique que "Où est Charlie?" à savoir trouver une série d'objets dans une image blindée de détails. Souvent, il faut suspendre son incrédulité pour passer outre le fait que tout le monde range n'importe comment et se trimballe un million de trucs. Murders In The Alps ne fait pas exception avec ses chambre en bordel où les gens ont pelle-mêle poupées de chiffons, brosses, ciseaux, statuettes de chevaux etc.
Cette barrière franchie, on suit gentiment une histoire de meurtres à la Agatha Christie. On a absolument aucun impact dessus, on doit simplement aller de zone de recherche en zone de recherche pour trouver des indices. Parfois dégotter un objet demande un peu plus de jugeotte que simplement le voir. Il sera dissimulé derrière un mini-puzzle plus proche du P&C. Et le jeu est assez clair et évite d'embrouiller inutilement la recherche: si un objet de la liste est visible sur le tableau, il est écrit en blanc, s'il est sur un autre sous-tableau de l'image que l'on regarde (dans un sac à main que l'on peut ouvrir, ou cacher dans le reflet d'un miroir) il est écrit en rouge.
Si la direction artistique manque un peu de mordant, le tout est peint avec un soin notable, et chercher dans ces jolis tableaux est assez relaxant. En tant que jeu, je le trouverais tout à fait sympathique dans son genre, et un passe temps correct pour mes pauses café. Seulement il y a la manière dont le jeu est vendu.
Le jeu est "gratuit", mais s'appuie sur une jauge d'énergie: trouver un objet coûte 5pts, utiliser un indice 10 etc. On a 200pts dans sa jauge au maximum. Évidemment, chaque tableau demandant de trouver plus de dix objets, on vide le tout très vite. Et cette jauge remonte très (très (très)) lentement. Si bien qu'il faut parfois laisser le jeu une journée complète avant d'y retourner. On peut regarder des pubs pour gagner 10pts, mais cette feature est buggée et ne donne les points qu'une fois sur cinq. Ou alors en acheter pour des sommes SCANDALEUSES. Pour le prix de sagas complètes de P&C, vous aurez à peine de quoi finir un épisode de ce titre.
Dans ces conditions, je sanctionne lourdement.
Yoshi's Crafted World (2019)
Sortie : 29 mars 2019. Plateforme
Jeu sur Nintendo Switch
seblecaribou a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Jeu de plateforme et collectionnite, clairement orienté pour un public jeune: c'est très très chouette!
La partie graphique est merveilleuse! On a affaire à un jeu réalisé comme si tout était fait de papier, carton et autres matériaux de récup. On a l'impression que chaque élément a été modélisé en imaginant d'abord comment on les ferait en vrai. Les arbres en rouleau de PQ en sont la preuve. les Yoshi et ennemis sont en revanche en 3D très choupi et détaillée. Le tout colle super bien ensemble pour qu'on prenne du plaisir à simplement regarder ce qui se passe.
Côté gameplay, c'est Yoshi: un saut qui si on le maintient le fait pédaler dans la semoule et monter un peu plus haut, une langue pour gober des ennemis et les transformer en oeuf que l'on peut ensuite recracher...et c'est à peu près tout.
Je voulais aussi l'ajouter ici parce que c'est le premier jeu vidéo auquel ma belle-fille (6 ans) joue de sa vie (sous la supervision de sa mère et de moi-même) et que c'est assez étonnant à regarder quand on joue depuis près de trente années. Elle adore (évidemment, les JV c'est la vie) mais les contrôles sont surprenamment complexes pour elle, au point où je me demande si un bon vieux Mario avec simplement un saut n'aurait pas été plus adéquat.
Noir Syndrome (2014)
Sortie : 4 juin 2014. Action-Aventure, Aventure, RPG
Jeu sur PC, Mac, Linux
seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Rogue-lite d'investigation où l'on joue une détective à la recherche d'un tueur en série.
On ne restera pas pour le pixelart affiché qui n'a rien de folichon. C'est assez détaillé pour que l'on comprenne ce que l'on regarde, pas assez pour que ce que l'on regarde dégage la moindre qualité. Les animations sont rigides et la palette de couleurs un peu fade. Bref, pas dingue.
La musique est chouette; un petit jazz qui colle bien au thème.
Là où c'est intéressant, c'est mécaniquement. Noir Syndrome est une tentative de faire un point&clic d'investigation à tendance rogue. On a 14 jours (en normal) pour trouver un coupable dans une ville: chaque déplacement d'un lieu vers un autre sur la carte principale du jeu prend une journée. Et dans le lieu visité où marche en side-scrolling avec possibilité de parler à des PNJs (dont l'un est le meurtrier), de trouver des indices et d'acheter des balles, crochets et...de la nourriture pour remplir l'inexplicable jauge de faim qui n'a rien à faire ici.
Quand on parle aux PNJs, certains nous donnent des noms de personnes louches, ce qui permet d'agrandir la liste des suspects; ou alors des lieux à aller voir parce qu'il y a quelque chose d'étrange, ce qui permet de savoir où trouver les prochains indices. En cliquant sur les différents éléments de décor des lieux, on récolte des indices sur le tueur. Chaque indice a des caractéristiques parmi trois associées aux PNJs et à terme avec assez de caractéristiques croisées, on trouve le coupable s'il nous a été donné par les PNJ: le genre, s'ils sont de la mafia, de la police ou des civiles, et enfin leur métier. On va par exemple trouver un morceau de tissus riche, qui n'appartiendra pas à un policier, une robe qui n'appartiendra pas à un homme (because of reasons) ou un râteau qui appartiendra à un jardinier. Quand on pense avoir bien trouvé qui est le coupable, on le surligne dans le menu des suspects, ce qui nous donne sa localisation et on le capture.
Au final, le jeu est plus proche d'un jeu de plateau façon Qui-Est-Ce?. Et le jeu tourne très vite en rond, car les partie sont courtes (10-15min).
Il y a cependant une bonne idée, simplement elle est un peu à l'état brut, et mériterait d'être affinée. Chouette quand même, mais sans plus.
Boodunnit? (2020)
Boodunnit
Sortie : 17 décembre 2020. Aventure, Bac à sable
Jeu sur PC, Mac, Linux
seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Jeu d'enquête cartoon où l'on incarne Julia (renommée Boolia au moment de son décès) à la recherche de son meurtrier accompagnée de sa sœur.
C'est pas prétentieux pour un sou, c'est pas mal buggé (notamment les collisions et les contrôles de certaines possessions) et c'est étonnamment contre-intuitif à prendre en main. Mais en même temps, il y a tellement de charme et de dérision dans ce petit jeu fait en solo, que je ne peux m'empêcher d'avoir envie de le recommander...du bout des lèvres.
The Legend of Zelda: Ocarina of Time (1998)
Zelda no Densetsu: Toki no Ocarina
Sortie : 11 décembre 1998 (France). Action-Aventure
Jeu sur Nintendo 64, GameCube, Wii, Wii U
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Légendaire jeu d'action et d'aventure se déroulant à Hyrule et ses alentours où l'on joue Linkun (je l'ai appelé comme ça) qui doit empêcher Ganondorf de prendre le pouvoir.
Dans le genre "je souffre les affres du temps", OoT n'est certes pas au niveau de FFVII, mais a pris un gros coup dans la figure. A cause des limites de son époque, Nintendo avait choisi différentes techniques comme la "trilinear interpolation" (TLMMI) qui en (très) gros floutait les textures pour les afficher avec le même niveau de détail quelque soit la proximité de la caméra. Si la solution faisait sens en 1995, les jeux N64 vieillissent mal à cause de ça: ça bave à mort, les textures sont flous, représentent vaguement ce qu'elles doivent représenter.
Dans le cas de OoT, le tout se compose avec des personnages au polycount bas et aux textures en aplats très saturés (pour moi ils sont réussis) qui tranchent sur les décors fades, le choix des textures des décors étant plus ou moins réaliste; on s'en rend compte avec les écrans pré-calculés qui manquent cruellement de personnalité et ne collent juste pas à la folie enfantine du casting. Bref, niveau DA comme réalisation technique, il y a du raté, malgré une ambiance inquiétante qui me plaît bien dans l'idée et qui sera réalisé pleinement avec Twilight Princess et les ressources de la GameCube.
HEUREUSEMENT, la bande sonore est géniale. Bien que je la connaisse par les autres épisodes, c'est un plaisir de retrouver la première itération de nombres de mélodies que l'on retrouve plus tard.
Le scénario n'impressionnera personne, mais fait son travail, tout en procurant de l'humour de dessin animé de temps à autre. Il se tient surtout grâce à ses personnages rigolos.
Pour ce qui est du gameplay, c'est étrange d'y jouer avec le bagage des nombreux autres Zelda qui ont suivi. On ne peut pas lui reprocher d'être le premier en 3D, mais à la fois les suivants ont chacun apporté des choses très chouettes pour vraiment pimenter la formule qui n'est ici pas toujours très bien mise en avant à part dans les donjons toujours robustes et ingénieux dans leur navigation: kudos pour le temple de la Forêt et celui de l'Eau.
Je vois l'impact à l'époque et il reste un super jeu. Mais à l'instar d'un GTA3, je vois difficilement comment on peut encore le considérer comme le meilleur jeu jamais fait, voire même dans la série, quand chaque suite a su améliorer ou diversifier la formule à sa manière.
Final Fantasy VII (1997)
Fainaru Fantajī Sebun
Sortie : 14 novembre 1997 (France). RPG
Jeu sur PlayStation, PC, PSP, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Arrêté
Légendaire jrpg se déroulant initialement dans la mégalopole de Midgard où l'on joue Cloud, ex-soldat devenu écoterroriste.
Visuellement, c'est moche, en dehors des combats. Et c'est un amoureux de la PlayStation, de l'esthétique de ses jeux qui dit ça. À mon sens RE2, 3, Silent Hill, Tomb Raider 1 à 5, ou encore...FFVIII, sont des jeux splendides, encore aujourd'hui. FFVII c'est typiquement le cas où la technique tire la direction artistique vers le bas:
1- les modèles chibis et "goro-shadés" ne collent pas aux décors. Les proportions ne sont jamais les bonnes (l'échappée sur les toits avec Aeris WTF?) et les couleurs tranchent au point où l'on ne voit pas le rapport avec les personnages. Les décors sont souvent illisibles en terme de navigation.
2- Le jeu alterne entre quatre styles: chibi sur pré-calculé réaliste, chibi dans certaines CGI, modèles réalistes sur décors réalistes en combat, modèles super polygonés dans d'autres CGI. Bref, ça manque d'une cohérence globale.
Le tout n'est pas aidé par une interface grossière et mal pensée en combat. Un ensemble de problèmes qui sera réparé dès l'épisode suivant, par ailleurs.
Évidemment, le tout projeté sur une télévision de 52 pouces en HD qui n'a pas le luxe du flou d'une TV CRT pour donner de la cohérence à tout ça, c'est cracra quoi. Ça ne met pas en valeur la qualité de la direction artistique qui a assez de personnalité pour que l'on retienne nom et design des personnages dès leur introduction.
La musique, certes très compressée, envoie tellement du lourd que même aujourd'hui les compos entrent dans la tête sans peine et apportent du peps, même en dehors des combats qui eux sont cools graphiquement.
Côté gameplay, c'est beaucoup de ligne droite, un peu d'exploration parfois, et surtout des combats et dialogues. Les combats sont plus "intenses" que dans un jrpg de base grâce à une jauge de Time par personnage qui détermine quand attaquer. Si on n'est pas au taquet sur le "menu-ing" on peut donc continuer de se prendre des attaques alors que c'est son tour. Chouette. Le jeu est toutefois peu stratégique: on ne demande pas d'avoir une équipe équilibré, n'importe qui peut avoir n'importe quel sort, et les ennemis, s'ils ont des faiblesses, sont souvent sensibles à tout sauf une chose. Heureusement, peu de combats aléatoire
L'histoire est le point fort: bien narré avec une économie de mots remarquable. Elle est dense en action et bien rythmée, malgré la présentation vieillotte.
Vagante (2018)
Sortie : 22 février 2018. Plateforme, Roguelike/Roguelite, RPG
Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
seblecaribou a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Arrêté
Jeu de rôle rogue-like en 2D, sorte de mélange entre Spelunky et un Higavania.
Le pixel art est assez réussi: ça pourrait être rapidement la bouillasse, mais ça marche pas mal niveau lisibilité, sans pour autant m'emporter en terme de direction artistique pour le moment. Le jeu est trop sombre à mon goût; j'ai l'impression de ne jouer que des niveaux nocturne de Spelunky...
Côté gameplay, c'est un tout petit peu raide, mais il y a pas mal de choses chouettes dans les contrôles qui me font dire qu'en maîtrisant la bête, ça peut être vraiment plaisant à jouer. On a le choix entre trois (ou quatre) classe de personnages avec divers attributs (magie, agilité, force etc). On peut s'accrocher manuellement aux corniches, faire des sauts contre les murs, se protéger des projectiles derrière des éléments de décors, déclencher divers pièges (roche qui tombe, plante carnivore, fléchettes murales...). Et le jeu est rapidement pimenté par les items que l'on trouve évidemment aléatoirement, dans des décors générés aléatoirement, de façon à augmenter son potentiel de dégât.
Pour le moment, c'est vraiment un Spelunky-like, dans un univers un peu moins "fun" et avec une touche jdr par dessus. Et vu comme j'aime Spelunky, c'est déjà amplement suffisant!
Remnant: From the Ashes (2019)
Sortie : 20 août 2019. Action
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
seblecaribou l'a mis en envie.
Annotation :
Arrêté
Third person shooter dans un monde post-apocalyptique où des créatures démoniaques cachent un secret immémorial. Pour le moment, c'est assez chouette, sans être plus qu'un TPS. Je ne suis pas sûr d'aller au bout.
Armello (2015)
Sortie : 1 septembre 2015. Stratégie tour par tour, Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, Mac, Linux, iPad, iPhone
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Jeu de plateau où l'on incarne un animal anthropomorphe qui cherche à vaincre et remplacer un roi corrompu par une maladoe magique. Toujours buggé de ouf, toujours très chouette!
Greak: Memories of Azur (2021)
Sortie : 17 août 2021. Plateforme, Aventure
Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Plateformer 2D orienté exploration avec des éléments de puzzle et de combat. Plutôt très chouette!!
Visuellement, c'est hyper réussi, avec une direction artistique simple et douce, animée avec un savoir faire certain qui trouve une balance idéale entre animation 2D de dessin animé et réactivité manette en main. Les décors en peinture numérique sont vraiment jolis. Le tout dégage une belle atmosphère. L'OST est vraiment bonne, orchestrale avec une alternance entre épique et ambiance. D'une manière générale, la production du jeu lui donne des airs de dessin animé de cinéma, pas forcément dans la grandeur, mais vraiment dans le feeling qu'il dégage.
En terme de gameplay, on est sur du plateformer d'exploration avec trois personnages jouables ensemble ou séparément. Chacun a sa palette de mouvements mais au global on a le combat à l'épée basé sur un combo de trois coups et de projectiles, un double saut, des sauts muraux, une roulade, un saut plané, un grappin...les sensations sont bonnes grâce à de bons feedbacks visuels et sonores. Et les ennemis ont des patterns simples mais chouettes à éviter et exploiter.
La partie exploration est plaisantes, avec un level design soigné qui cache de petites choses et autorise à s'écarter de la quête en cours régulièrement. Les puzzles sont assez naturellement disposés dans les décors et réclament un brin de réflexion sans jamais être des moments de frustration où l'on cherche ce que le développeur a voulu et non ce que le puzzle réclame.
Globalement vraiment séduit ! Pas un grand jeu, m'est avis, mais une réussite néanmoins qui fait son office à merveille.
Assassin's Creed Origins (2017)
Sortie : 27 octobre 2017. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One
seblecaribou a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Jeu de rôle action, légèrement orienté infiltration dans une très vaste Égypte antique. Ayant le season pass de cet épisode, je relance un run de zéro pour les DLCs plutôt que de reprendre à la suite de mon premier run fini en 2018.
C'est toujours incroyablement beau, plus qu'Odyssey par certains côté (certes plus vaste et avec de plus longues distances à afficher). L'Égypte et sa culture historique me font toujours voyager instantanément. Et clairement, c'est un des épisodes les mieux écrits de la saga, avec de supers protagonistes, et un lien entre diégèse et croyance antique super bien géré. La trame perd tout de même en punch après la première vague de cibles, la faute à sa répartition sur la map, destinée à nous faire voir du pays, mais forçant aussi à étaler la confiture sur une trop grande tartine. Les dernières heures de jeu, plus linéaires, perdent en impact, bien que la mise en scène de cet épisode soit bien supérieure à Odyssey, notamment dans les cinématiques post-assassinat.
Côté gameplay, la partie combat est plus "posée" qu'Odyssey auquel j'ai beaucoup joué il y a peu. On est plus proche du personnage, on a une garde au bouclier, et le parry est moins simple à placer tout en étant bien plus crucial. On sent que l'influence sur ce pan est Dark Souls. C'est plutôt bien fait, notamment en mode "hard" ou "nightmare" où la tension est palpable contre certains ennemis, bien que moins WTF et moins immédiatement hilarant qu'Odyssey dont les ragdolls n'ont cessé de me faire rire tout du long, et dont le système était aussi conçu pour s'accommoder des larges batailles. Du reste, infiltration en hautes herbes, pas mal de gadgets historiques de la saga pour jouer non létal sans trop se prendre la tête, mais en donnant quand même plus d'outils que sa suite ne donnera. Rien de spécial à ajouter par rapport à ce que j'ai déjà dit sur Odyssey finalement. Si ce n'est que la partie bateau n'est vraiment pas ma préférée de la saga et que j'ai clairement joué en mode facile sur ces sections pour les passer le plus vite possible, quand il s'agissait d'une de mes parties préférées de III, Black Flag et surtout Odyssey.
Bref, je suis très content de l'avoir terminé de fond en comble, allant même jusqu'à me lancer dans une course au trophée Platine. Hâte de passer aux DLCs en particulier celui qui semble plus loufoque et orienté vers la mythologie.
Assassin's Creed Origins: The Hidden Ones (2018)
Sortie : 23 janvier 2018. Action-Aventure
Extension sur PC, Xbox One, PlayStation 4
seblecaribou a mis 6/10.
Annotation :
Fini
Premier DLC pour Origins, on y suit Bayek en pèlerinage à Sinaï, quatre années après la fin du jeu.
La nouvelle zone est jolie, sans être non plus à se damner. Les montagnes du Sinaï offrent des gorges assez spectaculaires, mais le DLC en fait finalement peu cas, mis à part un ou deux camps cachés en son sein. Du reste, on est typiquement sur le DLC qui apporte du plus en contenu sans avoir son propre gimmicks.
Les seuls plus de ce DLC sont l'ajout d'une continuité scénaristique quant à la formation et aux débuts de la confrérie des assassins en Égypte, et quelques forts très bien level-designés qui peuvent être assez jouissifs à finir quand on les joue en mode infiltration. L'histoire, sans atteindre des sommets, proposent de finir proprement ce qui avait été survolé à la fin d'Origins à savoir la formation de la confrérie des assassins.
Il y a une énigme sympathique au cours d'une des quêtes principales. Rien d'incroyable, mais cela demande d'explorer et de connaître un peu la carte.
Pour le reste, c'est dispensable.
Assassin's Creed Origins: The Curse of the Pharaohs (2018)
Sortie : 6 mars 2018. Action-Aventure
Extension sur PC, Xbox One, PlayStation 4
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Second DLC d'histoire se déroulant également dans une nouvelle région, la haute Égypte, avec notamment Louxor et la Vallée des Rois. Même si j'ai apprécié le Sinaï de The Hidden Ones, on a un travail bien plus conséquent sur Curse Of The Pharaohs.
Au lieu de se concentrer sur la création de la confrérie comme le précédent, cet épisode est centré sur les artefacts. Quelqu'un utilise un objet Isu pour réveiller les anciens Pharaons et les sortir de leurs tombent pour tuer les habitants de la région.
Déjà la map est grande pour un DLC. Mais elle cache en sus quatre zones plutôt volumineuses, assez dingues en terme de direction artistique: des mondes de la mythologie égyptienne ou représentant les lieux de vie imaginaires des pharaons. Factuellement, chaque tombe de Pharaon a sa version "réelle" dans la Vallée des Rois, mais aussi une version surréalistes où les artistes se sont lâchés, et c'est splendide, tout comme le second DLCs de Odyssey sur l'Atlantide.
Ce DLC est plus orienté sur l'exploration et les combats de boss et d'ennemis très costauds, en particulier dans les mondes des morts. Après, de la même manière que Fate Of Atlantis pour Odyssey, on reste dans le même gameplay, avec peu voire pas de nouveauté mécanique.
Reste que pour du plus, c'est du sacré plus, ne serait-ce que pour la partie visuelle et sonore, plus de fouilles de tombeaux (un de mes trucs préférés de Origins) et quelques quêtes chouettes avec des combats bien tendus.
Assassin's Creed Origins: Discovery Tour - Ancient Egypt (2018)
Sortie : 20 février 2018. Éducatif, Action-Aventure
Extension sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Xbox
seblecaribou l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Mode de jeu pacifique et didactique, utilisant la carte du jeu d'origine à des fins pédagogiques. Et c'est très très bien.
La manière dont cela fonctionne est assez simple. On a accès à l'ensemble de la carte du jeu de base (sans les DLCs) et l'on choisit un avatar pour la parcourir. On se rend sur un point de début de visite ou bien on le sélectionne dans le menu des visites, classées par catégories telles que "Agriculture", "Religion", "Vie de tous les jours" etc. Puis on suit simplement les points au travers des décors avec des explications en voix off, et des documents et objets historiques pour mettre en lumière ce que l'on regarde.
Si ça n'est pas exhaustif, l'intérêt éducatif est vraiment présent, et ce mode de jeu met en lumière le travail phénoménal de reconstitution qui a été fait pour le titre. On y constate par exemple qu'il y a toutes les animations et les PNJs pour faire du pain de A à Z dans certains villages, de l'irrigation des champs de graines, à la mouture grâce aux animaux, puis le pétrissement de la pâte et enfin la mise et sortie du four. Cela permet aussi de comprendre un peu mieux les régions que l'on traverse, puisque l'on connaît un peu mieux la culture locale (au moins telle que décrite dans le jeu) ce qui apporte encore plus de vie à Origins.
Pas de quoi devenir expert de la Grande Égypte, mais de quoi apprécier encore plus le travail de reconstitution des développeurs, et comprendre mieux la culture représentée. Je recommande très chaudement!
Assassin's Creed: Altaïr's Chronicles (2008)
Sortie : 21 février 2008 (France). Action
Jeu sur Nintendo DS, iPhone, Windows Phone
seblecaribou a mis 3/10.
Annotation :
Fini
Jeu de plateforme, teinté action et vaguement puzzle, en 3D vue du dessus où l'on incarne Altair, le premier personnage jouable de la saga d'Ubisoft. Et c'est bien pourri!
Visuellement, pour de la DS, ça pourrait ne pas être si mal au moins sur le plan technique. La 3D fait irrémédiablement penser à la PlayStation première du nom, avec aliasing, low-polygones, tricks visuels évidents pour simuler les longues distances (du mate painting en gros) etc. Mais le vrai problème, c'est le rafraichissement de l'image, cumulé à un tearing épuisant visuellement, le tout projeté sur le tout petit écran de la Nintendo DS. On est de loin, tout est une bouillie de pixels, et ça fait pas rêver.
En terme de gameplay, on est sur une sorte de plateformer aventure? Grosso modo, Gameloft a voulu conserver le côté parkour d'Assassin's Creed; on peut donc sauter, ou monter/descendre sur des bâtiments. Le problème c'est que le level-design est très peu inspiré et que l'on va globalement de gauche à droite sans trop se soucier du chemin, quand on sent pourtant au travers de la carte affichée sur le second écran, que l'envie de faire un truc plus chiadé était là. Pour le reste des particularité de la saga et de son premier épisode, à savoir l'infiltration en foule, les assassinats et les scénarios à la Dan Brown, on y est pas vraiment.
Il y a vaguement une notion de visibilité et d'infiltration, mais le jeu est globalement tourné vers le combat à l'épée avec un combo léger, un combo lourd et un système de parry tellement facile que ne pas l'utiliser tiendrait de la folie, puisqu'il s'agit de garder et d'appuyer sur la frappe dans une fenêtre très large pour tuer instantanément les ennemis.
Globalement, c'est...de la merde? Vous noterez, je l'espère, que je n'utilise presque plus des formulations pareilles parce que je sais à quel point faire un jeu est difficile et parce que je cherche désormais toujours le meilleur dans ce à quoi je joue. Mais là...merde quoi.
Il y a réellement une forme de je-m'en-foutisme dans l'architecture. Le jeu est trop limité par la console pour restituer Assassin's Creed et au lieu de faire autre chose, comme un Higavania, Gameloft a choisi de très vaguement émuler les quelques caractéristique du jeu console de salon. Ce qui fait penser que la sortie sur DS ne servait qu'à soutirer de l'argent à la petite soeur ou au petit frère qui ne pourrait pas jouer au jeu sur Xbox 360 ou PlayStation 3. Et ça c'est moche.
Curse of the Dead Gods (2021)
Sortie : 23 février 2021. Roguelike/Roguelite, Action, Dungeon crawler
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC
seblecaribou l'a mis en envie.
Annotation :
Arrêté
Dungeon crawler rogue-like en vue isométrique où l'on traverse des salles de combat pour gagner de l'or et de la corruption. Et pour les trois tentatives de runs que j'ai vu, ça a l'air pas mal.
Jolie pâte graphique, en mode comic-book noir rendu en toon-shading. C'est sombre tout en étant assez lisible au global, même si, quand la quantité d'ennemis et de pièges se fait plus grande, ça peut sembler brouillon. Super OST et sound design aussi pour le moment.
Côté gameplay, on est sur un BTU assez classique: une arme de corps à corps, une arme à distance à charger, une roulade avec i-frame et un parry. Le visuel est assez parlant pour qu'on n'est pas l'impression de se faire jambonner par le jeu, mais simplement apprécier que l'on joue mal. Les sensations sont chouettes: ça n'est pas mou, tout en étant pas frénétique, ce qui est une balance rarement trouvée.
Les petits plus se trouvent cependant surtout dans les choix mécaniques: on a des points d'endurance que l'on consomme pour ses actions (roulade, parry, utilisation de l'arme secondaire etc.) qui oblige à ne pas tout le temps spammer; il y a des pièges que l'on peut activer pour les ennemis aussi, la possibilité de foutre le feu à un paquet de choses pour faire du dégâts supplémentaire; et l'ajout d'une jauge de corruption qui se remplit lorsque l'on n'est pas éclairé de la torche que l'on ne peut porter que hors combat. Je n'ai pas encore trop saisi à quoi servait la corruption, mais elle semble déclencher des événements ou des modifications du personnage...à creuser.
Du reste, on navigue entre chaque niveau via une carte à la FTL ou Slay The Spire, où l'on choisit la prochaine salle que l'on veut faire, parfois en sachant de quel type de salle il s'agit (repos, combat, boss, augmentation d'attribut ou autre) parfois pas.
Ça a l'air très compétent, et c'était assez fun, assez rapidement. Comme toujours avec les rogue-like, le tout est de voir si l'envie d'y revenir quotidiennement sera là.
Dementium : L'Asile (2007)
Dementium: The Ward
Sortie : 17 avril 2009 (France). FPS, Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur Nintendo DS
seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Jeu d'horreur à la première personne prenant place dans un asile gigantesque. À la fois médiocre et impressionnant.
Médiocre parce que son level-design s'appuie sur des décors répétitifs, sa narration sur des poncifs d'amnésie, de mystères inexpliqués et que sa mise en scène ne connait QUE le traveling avant et c'est marre; et qu'avec ça, isolé de la performance technique pour de la DS, on aurait un jeu du calibre d'un Daylight sur PlayStation 4, i.e en dessous de la moyenne et oubliable.
Pourtant, j'ai été assez bluffé déjà par la qualité technique pour un jeu Nintendo DS en 3D. Ça tourne super bien, les graphismes, bien qu'hyper répétitifs sont joliment faits, comme un jeu PlayStation 1 bien produit. Mais surtout, c'est super jouable, au point que ça me fasse regretter de ne pas avoir plus de titre à la première personne sur DS. Le seul point noir de la prise en main est le fait que l'on tienne la DS avec une main qui doit également appuyer sur le D-pad, ce qui peut cramper le poignet au bout d'un moment.
En bref, un jeu d'horreur portable et jouable sur DS, color me surprised. Je recommande pour la "nouveauté" de la chose, par contre évitez le remaster PC car le jeu n'a pas spécialement d'intérêt en dehors de sa console de naissance.
Bob l'Eponge : Bataille pour Bikini Bottom - Réhydraté (2020)
SpongeBob SquarePants : Battle for Bikini Bottom - Rehydrated
Sortie : 23 juin 2020. Action-Aventure, Plateforme
Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Remaster du jeu de plateforme 3D de collectionnite se déroulant dans l'univers loufoque de la mascotte de Nickelodeon. Et c'est super bien!
"QUI VIT DANS UN ANANAS AU FOND D'LA MER?!"
Seule la divinité en laquelle je crois sait à quel point j'ai pu entendre ce générique, tant j'ai regardé et aimé Bob L'Éponge pendant mon enfance, voire mon adolescence. Pour cette personne que j'étais en grandissant, le titre est une madeleine de Proust assez incroyable; le jeu fan service de qualité par excellence. Si l'on pourra sourciller devant les animations un peu faible dans le moteur de jeu, qui peinent à retranscrire l'absurdité et l'énergie de Bob l'ÉPonge, une fois en jeu, c'est un plaisir de découvrir l'amour que les développeurs ont mis dans l'implémentation de détails tirés de plein d'épisodes différents. Si l'on était simplement à la recherche d'une visite en 3D de Bikini Bottom, on serait déjà servi.
Le jeu est très joli dans sa version "ré-hydratée", avec une netteté d'image qui rend justice au travail sur les textures et les modélisations. Il y a d'étranges choix de textures semie-réalistes par endroit, mais cela est très léger. Et surtout, l'ensemble des couleurs, de l'interface, et des détails de transitions est juste hallucinant pour qui aime Bob: des bulles qui remontent l'écran pour transitionner vers un temps de chargement, à la main réaliste du capitaine qui nous récupère et nous replace quand on sort de la zone de jeu. Les bruitages et les voix participent aussi au plaisir nostalgique (bien que Carlo n'ait pas eu droit à son doubleur français des premières saisons, le bougre ayant près de 80ans) et les musiques gardent l'inspiration rockabilly et hawaïenne.
Et pour le gameplay alors? C'est étonnamment cool! La prise en main répond impeccablement, et les sensations sont nickels notamment grâce aux animations qui donnent des bons feedbacks visuels. Seule le coup de spatule est un peu mou à mon goût. Les possibilités sont classiques: saut, double saut, saut écrasé, coup, et une sorte de saut "fusée" vertical qui permet de casser les choses par en dessous.
Le level-design des niveaux est soigné, bourré de petits objets à récolter et un challenge qui engage toujours à avancer, sans jamais être une prise de tête. Un collectathon tout ce qu'il y a d'honnête.
Vous aurez compris que je suis conquis. Et c'est un trophée Platine très plaisant à faire.
The Innsmouth Case (2020)
Sortie : 23 juin 2020. Aventure textuelle, Fiction interactive
Jeu sur PC, Mac, iPad, iPhone, Android
seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fini
Visual Novel basé sur Shadow Over Innsmouth. C'est rigolo, surtout pour le prix modique que j'ai payé!
Visuellement, on a un écran principal qui est un livre qui sert de fenêtre sur l'histoire, avec une image principale en peinture numérique et une surcouche de personnages rigolos dans le design quand on doit leur parler. Le jeu est très peu animé par ailleurs, et se tient surtout sur ses textes.
Rien de folichon, mais un livre dont vous êtes le héros en format numérique plutôt inoffensif dans un univers que j'aime beaucoup.