Réflexions intéressantes trouvées dans un film.

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La société est fondée sur la haine, car on se force à coopérer avec les autres en espérant qu’ils combleront le vide en nous. Mais comm personne n’y parvient, on en vient à se haïr et à vouloir faire du mal aux autres voire à en prendre du plaisir ou encore à jouir de sa propre auto-destruction.

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Apprendre à bien parler, à bien écrire demande de tuer en soi la routine, le rapport habituel que nous avons avec le langage et de dire de manière juste, ni trop courte, ni trop longue, sans méchanceté et sans jugement.
Le seul moyen d’y arriver est de se confronter à l’erreur jusqu’à y arriver.

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Les sondages (et les médias, cinéma compris) ne mènent pas à une réflexion intelligente mais sont la recherche d’un simple jugement de valeur. Les sondages surexposent l’ensemble de ces jugements imposés par les médias et forment l’idéologie dominante.
« La sagesse, c’est vraiment voir la vie. Ce serait ça la sagesse » en dehors de l’idéologie.

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Les hommes aiment les femmes parce qu’ils les attirent. Les femmes sont attirées par les hommes qu’elles aiment.

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Pour nous les parents, c’est tellement facile de vous aimer alors que vous nous reprochez sans cesse la façon dont on vous a élevé.

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Le pouvoir, ce n’est pas la plaque ou le flingue mais le mensonge.

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Pour créer quelque d'incroyable, il ne faut pas le faire parce que c'est utile mais qu'on aime créer. "C'est joli mais ça ne sert à rien" est la démarche à adopter.

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Dans la vie, vouloir faire des plans ne sert jamais, car ils ne se déroulent jamais.

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Le plus dur dans le métier d’artiste est de juger et de se juger. La confrontation reste le plus dure.

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Il faut faire attention à ne pas laisser de la distance s’installer avec les gens, car tout se passe si vite.

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A tous les riches, sachez qu’il y a une chose que l’argent ne pourra jamais acheter voire vous empêchera d’obtenir : la force de caractère.

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Un être vivant est comme une mémoire qui agit.

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Dieu, pourquoi le mal existe ?
Probablement à cause du libre arbitre.

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Si une oeuvre est un règlement de compte, alors ce n’est pas de l’art.

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La mort de quelqu’un qu’on aime n’est la faute de personne. C’est la nature et la vie continue.

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La loyauté est une fleur qui lutte entre tentation et peur (c’est un haïku).

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Ecrit sans réfléchir pour créer. Ce n’est qu’après, c’est à dire avec la critique qu’on peut devenir bon.

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Celui qui vit par l’épée mourra par l’épée.

(PS : Je sais que c’est dans la Bible).

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Les hommes ne peuvent pas être pardonner, car aucun n’est digne d’accorder le pardon. A la fin d’une escalade de violence et d’une quête de vengeance, la seule chose qui fait office de karma est un sentiment de culpabilité.

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Pour faire un bon méchant, il suffit d’en faire l’opposé total du héros, c’est-à-dire prendre un moment de leur vie qui les rapproche, leur donner un point commun et ensuite, montrer en quoi ils ont pris des chemins opposés.
Le gentil prend la ou les bonnes décisions et le méchant les mauvaises.

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Une personne gentille qui ne veut blesser personne est souvent aussi une personne indécise et paresseuse qui se complaît dans l’inaction. C’est pour ça que les connards baisent plus.

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La majorité des films qui mettent en scène un héros noir sert à rassurer les blancs.

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En travaillant la terre, elle finit par nous appartenir. Mais avec le temps, on réalise aussi nous aussi nous lui appartenons.

Cette réflexion marche aussi avec une famille.

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Le bonheur, c’est désirer quelque chose toute sa vie et ne jamais l’obtenir.

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L’alcool est innocent, seul l’ivrogne est coupable.

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Ça sert à rien de fantasmer la ruralité du passé. Certes avant l’urbanisation et l’exode rurale, il y avait plus de vie dans les villages. Pourtant, le vie n’était pas plus facile. C’est pour ça qu’ils picolaient autant.

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S’imposant à tous comme une évidence et au hasard d’une rencontre, l’amour est un engagement total envers l’autre, un don de soi qui ne cherche ni la gloire ni la reconnaissance, mais qui découle d’une présence humble et fraternelle.

On aime pas par défi, mais parce qu’ils aiment profondément ceux qui nous entourent et avec qui on veut partager notre quotidien, malgré la menace. Le sacrifice n’est pas une démonstration de supériorité spirituelle, mais l’expression ultime d’un amour désintéressé, fidèle jusqu’au bout. Loin d’un amour abstrait, il s’incarne dans la simplicité du soin, du partage et du pardon, illustrant une foi qui ne cherche pas à dominer mais à accompagner.

Annotation :

Les fantômes n’existent pas mais les morts restent en nous, car ils sont nos tourments.

Annotation :

Comme la mémoire individuelle s’efface, l’exercice de la mémoire est toujours collectif. Pour se remémorer, il faut toujours être deux.