Régime strict cinéphile (saison 2024-2025)

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(3/09) Je n’avais pas revu Twister depuis au moins 25 ans. Et c’est un kiff de chaque instant. La cinétique m’a fait pensé à du Tony Scott (vous commencez à connaître mon obsession), les relations entre persos sont au cordeau, la mise en scène ultra efficace et prenante. Entertainment!

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(6/09) Dans ce premier volet de la saga Police Story, toute la persona de Jackie Chan rayonne, déjà entre la bouffonnerie cartoonesque et la physicalité spectaculaire, dans un polar décomplexé, aux scènes d’action incroyables, qui redéfinit les codes du film de genre hongkongais. Petite claque.

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(07/10) Avec le très beau Tandem, Patrice Leconte semble avoir inspiré tout un pan de la comédie française sensible, de Radiostars au récent Nous les Leroy. Dialogues acérés et mise en scène classieuse, en voilà une belle découverte, pile-poil ma came.

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(12/09) Je l’avais beaucoup vu ado, mais pas depuis. Sexe Intentions a tout du produit de son époque, entre le teen drama et le thriller érotique. Pourtant bien inoffensif, il a l’intelligence de faire une relecture de Laclos au post-modernisme puritain américain, et transforme l’essai.

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(8/09) Après la claque de la série Netflix et la mort du légendaire Delon, je me devais de rattraper Plein Soleil. Petit conte moral bien foutu et tendu, l’intrigue brille comme l’astre du titre, telle la redoutable machination à l’œuvre. Au final, un film moderne et noir.

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(5/09) Un film politique sans politique, d’amour sans amour, dans un écrin soigné et aux conflits distillés avec justesse. Un film comme on en fait plus depuis bien longtemps. Fort.

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(28/09) Dispo sur Arte en ce moment. Étrange, unique et captivante, cette discussion existentielle aurait pu être redondante ou plate, mais il n’en est rien. Beau film.
J’ai désormais les références du fameux épisode de Community.

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(9/09) Je découvre tardivement le travail de Yorgos Lanthimos. Avec Canine, il surprenait déjà par l’inventivité de son univers et de sa mise en scène froide et épurée, pour étonner voire choquer, dans une parabole qui m’a pourtant laissé sur le côté. Il me reste ses deux premiers films US !

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(16/09) Découvert ce Roi Arthur version Antoine Fuqua (dans sa DC). Davantage une approche "historique", cette prod Bruckheimer à son prime (entre Bad Boys 2 et Benjamin Gates, entre Pirates des Caraïbes 1 et 2) doit autant à Ridley qu'à Tony Scott, sans en avoir les fondations... Meh.

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(25/09) Découverte d'un Coppola, avant Megalopolis le weekend suivant : Jardins de Pierre est un drama militaire assez plat et un peu trop mélo pour pleinement me passionner, mais c'est évidemment très bien dirigé, et interprété par un cast aux petits oignons (James Caan, Angelica Huston, D.B. Sweeney, James Earl Jones).

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(4/09) Après le succès Les Visiteurs, Poiré et Clavier ont visiblement trop d’argent et trop d’idées, dans un film fou(traque), au rythme effréné et à l’énergie toujours trop et assommante. Presque plus un Veber on coke, la maestria de Poiré est pourtant bien là.

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(13/09) Même en mettant de côté la fabrication du film, je suis quand même resté sur le côté du Dernier Tango à Paris. Si cette évocation parabolique de la masculinité, du désir et du deuil (et où ils se rejoignent) est perturbante, elle me semble fermée par son écrin de froideur.

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(02/10) Superhero Movie dans un rattrapage cinéphile ?! Ok, mais ce film de 2008, pré-MCU et dans la veine des Scary Movie, est écrit et réalisé par Craig Mazin, l’auteur de Chernobyl et The Last of Us.
Et c’est naze, vraiment. Débile, méchant et pas drôle. Mais on retrouvera Mazin ici 😉

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(16/11) Le premier film des Inconnus est un pastiche de film noir correct sans atteindre des cimes de comédie, mis en scène plutôt bien, mais qui pêche notamment dans un rythme mal géré, un montage brouillon et peu inspiré, ainsi que dans les affres de son époque. Pas mal mais un peu déçu.