Rétrospective : John Carpenter

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Premier long métrage de Carpenter, qui à la base ne devait être qu'un moyen métrage de fin d'étude, écrit par Carpenter himself et par Dan O'Bannon ( qui s'illustrera par la suite avec Alien de Ridley Scott ). Dark Star est clairement une oeuvre des deux artistes ou on y trouve toute leurs obsessions futurs, l'histoire ayant de nombreuses similitudes avec celle de Alien mais on retrouve aussi cette obsession du voyeurisme de Carpenter, ce sentiment d'être observé par quelque chose qui nous dépasse ! Le film est aussi une parodie assez drôle de 2001 mais il reste une oeuvre mineure dans la filmographie de son auteur. Les effets spéciaux font aujourd'hui très kitsch mais ça fait aussi partie du charme du film, la mise en scène est très maîtrisé et efficace et les acteurs sont bons. On passe donc un bon moment mais le film souffre de beaucoup de défauts et ce révèle plutôt plat pour prétendre à plus malgré quelques fulgurances visuelles qui dévoile tout le talent de Big John !

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Deuxième long métrage et premier film culte pour Carpenter, inspiré du Rio Bravo de Hawks, Assault on Precinct 13 marqua la naissance du western urbain, même si au début le film fut rejeté par la critique et les spectateurs, le film trouva son succès en Europe ce qui en fit très vite un film culte considéré comme un des meilleurs films d'actions de son époque. On retrouve tous ce qui fera le sel du cinéma de Carpenter par le suite que ce soit dans la mise en place qui prend le temps d'exposer les personnages et fait grimper la tension de manière brillante, il est assez intéressant de voir comment Carpenter filme le gang comme des être déshumanisés proches de l'état de zombies. Le film ayant peu de budget à parfois un enrobage kitsch mais c'est contrebalancé par une mise en scène percutante et maîtrisé qui prenait des risques pour l'époque dans sa représentation de la violence et dans la critique acerbe de la société, ce qui en fit le premier film engager de Carpenter. Je trouve le film particulièrement bon mais qui souffre malheureusement d'acteurs parfois approximatif qui on tendance à surjouer et d'un climax un peu faible qui ne fait pas grimper la tension comme avait su brillamment le faire le début du film. Par contre la musique composé par Big John est tout bonnement excellente et nous plonge à merveille dans l'ambiance du film.

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Première incursion de Carpenter à la télévision avec ce thriller prenant, impeccablement mis en scène qui laissait percevoir les prémisses de ce qu'allait être Halloween. Sur un scénario de Big John qui continue à explorer ses thèmes de façon plus frontale en mettant le voyeurisme au centre de l'intrigue. Oeuvre majeure et pourtant méconnu de la filmographie de Carpenter, instaure des personnages dans la pure tradition de son auteur qui favorise les personnages féminins forts en dehors de tous stéréotypes, que ce soit l’héroïne femme moderne et indépendante ou son amie lesbienne qui fut une des premières lesbiennes non stigmatisé de l'histoire du cinéma. Honteusement oublié, Someone's Watching Me ! est un bon téléfilm qui manque malheureusement d'ambition en raison de son format télé mais qui reste une oeuvre fondatrice de la filmographie de Carpenter.

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Je ne vais pas m'étendre outre mesure sur ce film que j'ai déjà traité dans un de mes précédents top (http://www.senscritique.com/liste/Top_10_des_films_d_epouvante_qui_m_ont_le_plus_marque/585801) mais c'est pour moi la première fulgurance de Big John. Mise en scène inventive, acteurs au top et scénario bien plus subversif qu'il n'y parait, le tout accompagné d'une des compositions les plus brillantes de Carpenter, un film culte à voir absolument et qui fut le précurseur du mouvement slasher !

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Oeuvre mineur de Carpenter qui signe sa deuxième incursion à la télévision avec un téléfilm plutôt bon mais qui est totalement dénué de la patte de son auteur. Mais même si l'on ne reconnait pas Carpenter derrière le film, celui-ci reste néanmoins fort sympathique. La mise en scène est impeccable, le scénario retrace la vie d'Elvis de façon romancé et parfois un peu de façon légère mais le tout ce suit sans déplaisir et est porté par un jeune Kurt Russell qui est excellent et qui signe sa première collaboration avec Big John. Une association qui deviendra par la suite fructueuse !

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Carpenter signe avec The Fog un film d'horreur classique mais prenant qui arrive à distillé une ambiance mystique et anxiogène grâce à une musique impeccable encore signé par lui-même et d'une mise en scène impeccable et ingénieuse qui préfère jouer sur la montée progressive de la tension plutôt que de tomber dans le jumpscare facile. L'histoire est sympathique et ne tombe pas dans les clichés du genres grâce notamment à des personnages intéressants et bien écrit ( surtout les personnages féminins ) tous parfaitement interprétés. Clairement pas le meilleur film d'horreur de Carpenter mais pas son pire pour autant et on passe un agréable moment devant ce bon divertissement !

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Quant Carpenter s'attaque au film d'anticipation, ça allait forcément offrir une oeuvre culte, unique et virulente. Sans doute un des films les plus énervés de Carpenter, Escape from New York porte un regard acerbe et satirique sur le gouvernement et sur une société en pleine déliquescence. Il avait d'ailleurs imaginé le scénario suite au scandale du Watergate, le scénario est épuré presque minimaliste dans sa forme mais compose le personnage le plus badass du cinéma qui influença l'imaginaire collectif et créa une nouvelle sorte de protagoniste, "l'anti-héros". Le casting est parfait notamment l'excellent Lee Van Cleef et le charismatique Kurt Russell qui joue ici à contre-emploi tandis que la mise en scène basé sur la fuite et le mouvement est inventive et immersive accompagné de ce qui est pour moi le thème le plus brillant jamais composé par Carpenter, un pur orgasme auditif ! Un Carpenter majeur et un très bon film.

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Déjà évoqué dans mon précédant top, je ne dirais ici que c'est le premier chef d'oeuvre de Carpenter qui ne signait pas le scénario mais qui était parfaitement dans ses thèmes ( il en fît même le premier volet de sa trilogie de l'Apocalypse ) tout en lui permettant de rendre un nouvel hommage à Hawks. Musique impeccable de Morricone, Mise en scène brillante, Acteurs excellents, un grand film tout simplement !

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Carpenter qui se soumet à la mode de l'époque à savoir adapté les œuvres de Stephen King. Il signe une bonne adaptation mais ce n'est clairement pas la meilleure, le film perdant de l'intérêt dans son troisième acte avec un climax totalement foiré. Néanmoins les acteurs sont bons et la mise en scène de Carpenter est impeccable connaissant même quelques fulgurances notamment dans l'esthétique proche de l'onirisme de certaines scènes ( la première fois ou Christine se révèle à Arnie ou encore lorsque celle-ci poursuit un homme alors qu'elle est en feu ). Un bon thriller en somme même si il se révèle un peu plat et mineur dans la filmographie de Big John.

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Premier faux pas dans la filmographie de Carpenter et probablement son plus mauvais film, Starman est un film qui a tout faux et dont on ne reconnais qu'à de rares occasions son auteur. Seules les 15 premières minutes qui sont très proches de l'imagerie de Dark Star nous rappelle que c'est Carpenter au commande avec notamment la scène ou l’extraterrestre prend la forme de Jeff Bridges. Après c'est succession de clichés et stéréotypes accompagné de morale douteuse et d'une critique plutôt faible et déjà vu du gouvernement. La mise en scène est maîtrisé mais manque de panache tandis que les acteurs sont très bon notamment Karen Allen qui arrive à composé un personnage féminin intéressant dans sa dualité psychologique ( même si ça vole pas haut ) sinon Jeff Bridges à tendance à être agaçant dans son rôle proche de l'autisme qui ne connais aucune évolution. En gros le film est pas terrible, on ne s'ennuie pas devant mais ce n'est clairement pas digne de son cinéaste.

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J'en ai déjà parler dans un précédent top, musique excellentissime signé Carpenter, scénario délirant et inventif déjouant les clichés du genre pour livré un film frais et bienvenu, à la mise en scène virtuose et ingénieuse au fulgurances visuelles impressionnante plongeant le film dans un mysticisme enivrant et dans un kitsch savoureux. Un très bon Carpenter et clairement un de mes préférés avec un Kurt Russell au sommet de sa forme ! http://www.senscritique.com/liste/Top_10_des_films_de_mon_enfance/546178

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Deuxième volet de la trilogie de l'Apocalypse c'est sans doute le film le plus noir, le plus perturbant et le plus désespéré de Carpenter. Qui est aussi son plus personnel et son plus critique notamment sur la religion. De plus la musique du film est une des meilleurs composé par Carpenter arrivant vraiment à créer l'angoisse ! Je ne m'étendrais pas plus sur ce film l'ayant déjà traiter dans un top mais il serait criminel de passer à côté.

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Dans la pure lignée de son précédent film, They Live est une oeuvre acerbe et virulente contre la société et le capitalisme. La bonne idée de Carpenter est de traité tout cela par l'humour ce qui permet au film d'avoir plus d'impact ! Malheureusement le film sera pénalisé par des acteurs pas toujours au niveau, par un aspect très prévisible du déroulé de l'histoire mais qui à au moins le mérite d'aller jusqu'au bout de ses idées grâce à une fin assez ingénieuse mais le film souffrira aussi de quelques maladresses de mise en scène ( fait rare pour un Carpenter ) notamment lors du raid contre l'église au début du film qui est maladroitement filmé. Néanmoins on est en face d'un bon Carpenter qui est très intéressant dans sa vision de la société !

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Le film est sympathique mais ne correspond pas dans la forme à Carpenter, même si la mise en scène est vraiment réussie et plutôt révolutionnaire pour l'époque, elle reste très aseptisé pour Big John. Dans les thématiques du film on retrouve certaines filiations avec les autres films de Carpenter notamment dans le voyeurisme qu’entraîne l'invisibilité même si ici c'est traité avec humour. D'ailleurs l'humour est plutôt efficace, le film n'échappe pas au clichés et est très classique dans sa dénonciation du gouvernement mais le tout ce suit avec plaisir.

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Téléfilm rappelant les Contes de la Crypte mené par Capenter et Tobe Hooper composé de trois histoires courtes qui sont malheureusement inégal ce qui handicap l'ensemble. Les scènes de morgues qui présente les histoires sont excellentes mené par un Carpenter en grande forme tandis que les deux histoires qu'il réalise sont pour la première, classique mais efficace notamment dans la gestion de la tension, et pour la deuxième, kitsch mais plutôt drôle, ça reste néanmoins l'histoire la plus faible du métrage mais paradoxalement la plus intéressante et la plus inventive. Celle de Hooper étant sympathique et apportant des choses intéressantes comme l'excellente performance de Mark Harmill. En gros c'est un téléfilm sympathique mais oubliable qui est surtout transcendé par le musique de Carpenter qui accompagne le tout avec brio !

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Dernier volet de la trilogie de l'Apocalypse, In the Mouth of Madness y est sans doute le moins réussi tout en restant un excellent film d'horreur qui rend directement hommage à l'oeuvre de Lovecraft et de Stephen King. Excellemment écrit le film propose une critique intéressante du consumérisme et de la folie collective en interrogeant le pouvoir d'une oeuvre. De plus le film contient sans doute bons nombres des meilleurs scènes de la filmographie de Carpenter qui préfère jouer ici sur le suggéré plongeant le tout dans la paranoïa en jouant habilement sur la répétition et la boucle temporelle. Très intelligent, excellemment mis en scène et brillamment interprété, le film est une oeuvre angoissante et fascinante mais qui tombe parfois dans certains facilités qui l'empêche d'être le chef d'oeuvre qu'il aurait pu être, reste un excellent film culte qui doit impérativement être vu.

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Deuxième faux pas de la filmographie de Carpenter, lorsque que l'on se fait surnommé le maître de l'horreur on se doit d'être irréprochable dans ce style pourtant ici Carpenter foire totalement. Pas de tension, d'angoisse ou de suspense, l'ensemble est juste plat. Reste quelques bonnes idées de mise en scène, une histoire qui se laisse suivre malgré quelle soit prévisible et emplie de clichés mais mené par des acteurs convaincants. Un film d'horreur tout juste moyen qui ne marquera pas les esprits.

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Remake à peine dissimuler de Escape from New York, Escape from L.A. reste néanmoins un bon film qui expose des choses intéressantes dans le cinéma de Carpenter. Certes pas aussi réussi que son prédécesseur mais bien plus jubilatoire notamment dans quelques fulgurances kitsch qui sont aujourd'hui cultes ( la scène du surfe ou du deltaplane ). Même si beaucoup lui reproche d'exploiter les mêmes situations que pour le précédent film, je trouve que ça fait partie de sa force et permet de poser un constat judicieux sur la société. Peu importe le gouvernement c'est toujours les mêmes manipulations et le film dresse donc des parallèles judicieuse avec l'histoire représentant le pays de la liberté comme un système totalitaire proche du nazisme ( la scène dans le camp de déportation est excellente et se construit dans les détails en second plan ). On retrouve donc le cinéma virulent et dénonciateur de Carpenter couplé avec un humour bienvenu ( la critique de la chirurgie esthétique est hilarante ) et badass grâce à des répliques cultes, une mise en scène efficace qui distille de bonnes scènes d'actions et un Kurt Russell encore une fois excellent. Donc injustement sous estimé, ce film reste une oeuvre majeure et accomplie de Carpenter !

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Divertissement efficace qui mélange habillement film de vampires et western, Vampires reste une des oeuvre de Carpenter que j'aime le plus. C'est d'ailleurs un des premiers films que j'ai découvert de lui et même si il a de nombreux défauts je reste toujours très clément en son égard. Le scénario est classique mais j'aime particulièrement la façon dont il représente ses vampires comme des êtres sauvages loin du romantisme qu'il leur est généralement associé ainsi que le traitement parfois surprenant de certaines sous intrigues ( la romance est plutôt bien géré notamment ) même si parfois le film tombe dans la prévisibilité. D'ailleurs la critique faite sur l'église est plutôt marrante et bien pensé mais ça ne vole pas très haut l'ensemble étant plus calibré comme un divertissement. Mené par un James Wood charismatique et hilarant ainsi que d'une mise en scène efficace dans la pure tradition de Carpenter ( avec une très bonne BO de ce dernier ), il est juste dommage que parfois le film tombe dans la misogynie même si cela ce prête à l'univers du film. Un bon film qui mérite d'être vu ou revu !

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Un Carpenter mineur qui fait plus office de fan service plutôt que de film à part entière car le film mélange un peu tout ce que Carpenter à fait depuis le début de sa carrière. Le film manque cruellement de fond et la construction narrative est catastrophique handicapant toute mise en place de tension et parfois Carpenter abuse trop d'effets de ralentis dans sa mise en scène. Malgré ça on est en face d'un divertissement certes limité mais efficace. Le casting est convaincant, l'histoire plaisante à suivre malgré la surexploitation des différents points de vue et la réalisation est plutôt satisfaisante ! Une série B sympathique qui sait s'apprécier comme telle.

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Injustement mal aimé, The Ward reste un Carpenter mineur mais clairement pas mauvais. On est un peu devant ce qu'avait fait Carpenter avec The Fog, a savoir un film d'horreur classique mais efficace. On n'aura pas vraiment peur devant ce film mais Carpenter prouve qu'il gère la tension et le suspense comme personne plongeant ses personnages et son spectateur dans la paranoïa. Il prouve aussi qu'il n'a pas son pareil pour exposer des personnages féminins fort et hors des clichés. C'est certes prévisible mais c'est très bien tenu et bien plus intelligemment fait que bon nombres des films d'horreurs actuels. C'est un film sympathique qui se regarde avec plaisir en attendant un éventuel vrai retour de Big John.