Rêver de films... littéralement.
Longtemps j'ai eu l'impression que je ne rêvais pas, mais depuis quelques mois je commence à me souvenir de mes rêves.
Les premiers sont des rêves qui m'ont marqués (forcément puisque j'ai pu les restituer ici des mois plus tard), et par la suite ce sont des rêves plus "normaux" car ce ...
49 films
créée il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 6 ansOliver & Compagnie (1988)
Oliver & Company
1 h 14 min. Sortie : 29 novembre 1989 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de George Scribner
Annotation :
Il y a extrêmement longtemps
Rêve de Jack_P_ :
"En terme de films, j'aurais peut-être un exemple à te donner, mais c'est très particulier et très flou, étant donné que ça date d'extrêmement longtemps, j'irais même jusqu'à dire que je devais avoir dans les alentours de six ans, peut-être un petit peu moins, peut-être un petit peu plus, en tout cas j'étais petit.
Pour autant, de ce que je me souvienne, le film en question n'avait pas du tout de quoi m'offrir ce rêve que j'avais eu, l'esprit qui était à l'intérieur était même on pourrais dire à l'opposé.
C'était une nuit après que j'ai regardé Oliver et Compagnie. Ouai, le film tout mignon qui a pas de quoi faire du mal à une mouche. Et là, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je me suis mis à rêvé que j'étais un chien parmi toute la bande de chiens dans le film, et qu'on ne pouvait jamais dormir tranquillement parce-qu'on était persécuté et pourchassé et qu'on savait qu'à n'importe quel moment quelqu'un pouvait venir pour nous tuer. Des fois, je me réveillais, et je voyais qu'un de mes compagnons était mort. Des fois, je voyais qu'on était poursuivi, d'autres fois, je voyais que les portes d'un lieu dans lequel on s'était réfugié étaient en train d'être cassées et qu'il fallait fuir immédiatement avant que l'on nous tue. Bref, c'était vraiment pas joli.
Je me demande si c'est pas dans cette dernière scène décrite que je me suis réveillé, à vrai dire, je ne sais pas, je ne suis pas sûr. Ce que je sais, c'est qu'après, alors que pourtant je savais que le film était totalement inoffensif, j'ai mis un moment avant de vouloir le revoir. ^^ "
Bambi (1942)
1 h 10 min. Sortie : 15 juillet 1947 (France). Animation, Drame
Long-métrage d'animation de James Algar, Samuel Armstrong, David Hand, Graham Heid, Bill Roberts, Paul Satterfield et Norman Wright
LionheartedCrime a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Une nuit vers printemps 2015
Je rêvais que je regardais Bambi. Enfin : je croyais dur comme fer que je regardais Bambi. Je ne remarquais pas que l'histoire qui se projetait sous mes yeux était en train d'être changée, se rapprochant un peu d'un autre Disney, Rox et Roucky.
Le monde est donc tout en dessin-animé. Comme dans le vrai film, Bambi est le personnage principal, l'histoire commence quand il est encore faon, et il vit paisiblement dans la forêt avec son troupeau de cerfs... Des cerfs croyants aux divinités telles que le Soleil. Seul Bambi n'y croit pas. D'ailleurs, il est bien moins traditionaliste que le reste de sa tribu.
Comme dans le vrai film, les chasseurs arrivent dans la forêt (même que je les vois pas à l'image, comme dans le vrai film). Et tuent une famille de loups, ne laissant qu'un pauvre petit louveteau, que Bambi trouve perdu dans la forêt. De même que Bambi, le petit loup n'a pas de croyance. C'est le début d'une amitié très forte.
Le temps passe, Bambi et le loup sont maintenant des adolescents. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Bambi est heureux, mais il ne sait pas qu'en parallèle, son meilleur ami le jeune loup fait la connaissance d'un renard manipulateur, un bon méchant psychopathe n'aspirant qu'au chaos. Le loup est une cible facile pour les manipulateurs tel que lui : le loup n'a pas de convictions personnelles, pas de familles, pas de tribus, pas d'attaches si ce n'est son ami Bambi. Le renard en profita pour implanter des pensées dans cet esprit vierge de toutes certitudes. Il lui rappelle sa solitude, sa position de loup sauvage, lui disant qu'un loup n'a de cerfs pour amis, mais plutôt pour casse-croûtes. Il lui dit que Bambi ne pourra jamais être vraiment son ami car il appartient déjà à un troupeau dans lequel lui ne sera jamais totalement accepté.
Et peu à peu le loup va se séparer de Bambi, se rapprochant toujours plus du renard qui agit sur lui comme un gourou. Arrive le jour où le loup tue un cerf pour la première fois et l'amitié entre les deux protagonistes est définitivement brisée. Le loup devient fou, il se comporte "enfin" en l'animal sauvage qu'il est censé être. Il est temps pour lui de faire ce qu'il aurait dû faire depuis longtemps : dévorer Bambi.
(suite juste après car il n'y a pas la place)
Bambi 2 : Le Prince de la forêt (2006)
Bambi & the Prince of the Forest
1 h 15 min. Sortie : 1 février 2006 (France). Drame
Long-métrage d'animation de Brian Pimental
Annotation :
(suite)
S'entame une course poursuite, Bambi fuyant à travers la montagne, le loup en chasse. Mais c'est en voyant Bambi se sauver, et ressentant sa peur, qu'il réalise quelle erreur il est en train de commettre, dans quel monde d'horreur il s'est laissé entraîner. Bambi, son ami ! Il s'élance pour le rattraper mais c'est trop tard. Dans sa course, Bambi a traversé la route à toute allure et s'est fait écraser par une voiture : le voilà mort, le corps désarticulé gisant sur le bas côté.
Le loup part à la recherche du renard pour le massacrer. Mais toujours de rage contre lui-même, il se suicide quelques heures après l'avoir tué.
Fin du film, générique, je me réveille et je suis en train de pleurer. Ça fait un moment que je pleure, j'en avais conscience en rêvant, c'est depuis que Bambi et le loup ont commencé à se séparer en fait, quand leur amitié a commencé à s’effriter. C'est à ce jour la seule fois de ma vie que j'ai pleuré en rêvant.
Conclusion !
- Ce rêve confirme que les histoires d'amitiés me touchent toujours autant ; dix fois, cent fois plus que les histoires d'amours.
- Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ce rêve à ce moment là. Je ne lui trouve aucun lien direct avec ma vie à l'époque. J'avais même pas revu Bambi ou quoi que ce soit.
- J'aime pas cette fin, j'aurais laissé le loup vivre dans sa culpabilité (je dis ça mais c'est moi qui ai tout inventé vu que c'est mon rêve... haha). Je pense que le suicide du loup était un échappatoire pour moi.
- J'ai vraiment l'impression que tout ça est un peu naïf... Surtout ma réaction... Mais cette nuit là j'ai vécu cette histoire comme quelque chose de très réel et de très sérieux.
- Enfant, mon père m'avait fait une mise en garde : la première cible des sectes sont les gens qui ne croient en rien. Tout de suite, j'ai su que ce rêve était un écho à cette mise en garde.
- Le meilleur pour la fin : ce rêve est étonnant de clarté, étonnant de logique. D'habitude, un rêve n'a ni queue ni tête. C'est intéressant parce que j'ai rêvé que je regardais un film. Cela signifie que j'ai acquis une manière de penser : film = histoire avec début, milieu, fin, des personnages, des thèmes, etc. Et ce, malgré moi. Çà en dit long sur le cerveau.
Bon voilà... C'est long tout ça... Zut
Le Parrain (1972)
The Godfather
2 h 55 min. Sortie : 18 octobre 1972 (France). Policier, Drame
Film de Francis Ford Coppola
LionheartedCrime a mis 8/10.
Annotation :
Vers avril 2016
Une question que je me posais avant :
Que se passe-t-il quand on meurt dans un rêve, et que, contrairement à d'habitude, on ne se réveille pas ?
Et bien maintenant, je sais ! Cela m'a même permis de mourir environ cinq fois dans le même rêve.
Je passe la première partie du rêve qui, bien que wtf, n'a pas d’intérêt dans cette liste et n'a rien avoir avec la suite.
Je suis chez le Parrain, au seuil d'une pièce qu'on ne voit pas dans le film. C'est un grand hall de bois, sans fenêtres parce qu'il est au sous-sol. Après coup je pense que c'est plus une salle de bal de la Renaissance qu'un hall.
C'est vide et silencieux. Il n'y pas une décoration, pas une table, pas un tableau, pas âme qui vive (à part moi). Mais la salle dégage la même ambiance de chaleur du bureau du Parrain. Il n'y a qu'un long tapis rouge qui traverse la salle pour mener à un grand escalier, lui-même menant directement sur... le mur, à l'opposé.
Je sais d'instinct ce que je dois faire : lentement, calmement, je marche sur le tapis rouge, monte les escaliers, et là, sur le mur, il y a une fente rectangulaire, comme une boîte creusée dans le mur. Je rentre dans la fente jusqu'aux épaules, y pose mes bras et ma tête sur un espèce de coussin rouge satiné. Je ne bouge plus, ferme les yeux en enfonçant ma tête dans le coussin pour ne rien regarder. Je sais qu'il y a un type que je ne vois pas au-dessus de moi, qu'il a une hache et qu'il va me décapiter.
J'appréhende, je me demande comment ça va faire, je me réconforte en me disant que c'est bientôt fini, que c'est juste quelques secondes, qu'elles ne vont pas tarder à s'écouler, même si ces secondes, pour les passer il va falloir les vivre.
Et là, presque sans prévenir, presque trop vite, c'est la mort. La sensation est étrange et désagréable, mais sans douleurs. Tout d'abord, mon bourreau a très bien fait son travail : je n'ai même pas sentie le coup passer. J'ai ce sentiment de ne plus contempler le même noir, sûrement parce que lorsque je fermais les yeux la tête dans le coussin, je sentais le coussin, qu'il y avait du solide sous moi, mais là, c'est le noir du vide. Tout ce que que ressens, c'est un énorme poids, ou plutôt comme si un aimant très puissant m'attirait vers le bas mais mon lit (de la réalité) me bloque. J'ai eu l'impression que je me réveillais un peu.
Et puis petit à petit, l'effet de l'aimant s'envole et je retrouve ma légèreté. Mais surtout, je suis de nouveau debout au seuil du grand hall.
(à suivre)
Le Parrain - 2e Partie (1974)
The Godfather: Part II
3 h 20 min. Sortie : 27 août 1975 (France). Gangster, Drame
Film de Francis Ford Coppola
LionheartedCrime a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
(suite)
Ma vision est claire et j'ai cette même vue du grand hall désert et immaculé. Deux différences : je sais pour le bourreau qui m'attend caché derrière le mur, et... je suis dans la peau de quelqu'un d'autre.
Ainsi, je vais incarner plusieurs personnes, toutes plus ou moins inventées et liées au Parrain. A chaque fois, je vais traverser le hall, poser ma tête dans la fente en attendant le coup de grâce avec la peur que mon bourreau ne réussisse pas du premier coup (heureusement, il y est toujours arrivé, un vrai pro). Et puis toujours cette mort, cette lourdeur pendant que "ça" se passe.
Je ne me souviens pas de la plupart des personnes incarnées. A un moment, j'avais le physique de David Hemmings dans Blow-Up d'Antonioni, à un autre j'étais une cousine éloignée du Parrain, et je ne voulais plus y aller. C'est alors que ma mère (pas la vraie, celle de la cousine que j'incarnais) a débarqué en disant : "si tu te laisses mourir maintenant, tu te réveilleras dans cent ans auprès du Parrain"., et j'y suis allée. Seule divergence. Toutes les autres fois, j'étais un personnage qui acceptait tout de suite son sort de manière quasi-robotique.
Au bout de la cinquième fois environ (je ne saurais dire exactement), j'en peux plus de cette drôle de sensation lors de la mort et de cette peur avant qu'elle arrive, alors je décide de me réveiller. Pendant la mort.
L'aimant est très fort, plus fort que les autres fois on dirait. Tout est lourd : mon ventre, mon cerveau, mon cou, mes jambes... Jamais au moment de mon réveil mon corps ne m'a paru autant comme un rocher. J'ai l'impression de faire quelque chose de pas naturel, de pas normal, comme si je me réveillais en pleine opération chirurgicale ou au milieu d'une expérience scientifique dont je serais le cobaye. Mais j'y parviens. L'aimant est encore un peu là, m'attirant vers le sol, mais comme dans mon rêve, son effet s'estompe et c'est la libération. En quelques secondes en fait.
Fini ! Et dorénavant je sais ce qu'il peut se passer lorsqu'on meure dans un rêve mais qu'on ne se réveille pas. L'incarnation n'est qu'un truc qu'a trouvé mon cerveau pour justifier que le rêve continue. Non ce qui est intéressant, c'est l'instant de la mort elle-même.
Apocalypse Now (1979)
2 h 27 min. Sortie : 26 septembre 1979 (France). Drame, Guerre
Film de Francis Ford Coppola
LionheartedCrime a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Plusieurs nuits vers mai et juin 2016
Je découvre Apocalypse Now au cinéma et à l’intérieur de moi c'est... comme si ce film y avait planté une graine et que ça grandissait.
Suite à ce visionnage, j'ai fait plusieurs petits rêves dont je me souviens plutôt vaguement. J'étais soldat auprès de Willard et je rêvais de la guerre, pas de sa mission du film. Je me souviens qu'on était tout le temps malades, sales, couverts de boues, de sangs, de vomis et de chiasse. Mais on s'en fichait, on survivait, c'est tout.
Furie (1936)
Fury
1 h 32 min. Sortie : 16 octobre 1936 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Fritz Lang
LionheartedCrime a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du dimanche 18 au lundi 19 septembre 2016
Partie 1
Je suis dans un film de Fritz Lang des années 30. Le monde est en noir et blanc et il y a une course poursuite dans la rue (qui ressemble à une rue près de chez moi).
Les seules images claires que j'ai, c'est que la caméra fait un travelling avant en rase-motte sur le trottoir en suivant une femme qui court (dont on ne voit que les jambes). Puis la caméra s'arrête sur des petits chiens. Faces caméra, ils lancent une dernière phrase et c'est le générique. J'ai du mal à lire, mais je comprends "Fritz Lang".
J'ai mis "Furie" car c'est le dernier Fritz Lang que j'ai vu, et qu'à la fin de ce film, je me suis dit "mais c'est trop bien ! C'est le Fritz Lang du mois !" ce qui est exactement la même réflexion que je me suis faite en rêve.
Lettre d'une inconnue (1948)
Letter from an Unknown Woman
1 h 27 min. Sortie : 5 novembre 1948 (France). Drame, Romance
Film de Max Ophüls
LionheartedCrime a mis 8/10.
Annotation :
Nuit du dimanche 18 au lundi 19 septembre 2016 (suite)
Partie 2
Je passe à un autre film. C'est plutôt un mélange : je sais que je suis dans un film de Max Ophuls, sauf que c'est un film muet.
C'est poétique. Je vois donc toujours en noir et blanc et avec la vieille qualité des films muets de l'époque quand on les regarde aujourd'hui. Je suis dans un parc, il y a une rivière et un petit pont. Sous le pont arrive un homme dans un beau costume blanc. Il parle à une deuxième personne, que je ne vois pas car elle est restée assise un peu plus loin au bord de l'eau.
Sur le mur du pont il y a une porte avec un écriteau : "Bonnie and Clyde". L'homme s'en approche et dit "tu te souviens de cet endroit ?" Et moi dans ma tête je pense : "Mais oui ! Je connais ce parc ! J'y allais souvent."
(Plus tard en me réveillant je me rendrais compte que je ne connaissais pas du tout ce parc)
1001 Pattes (1998)
A Bug's Life
1 h 35 min. Sortie : 10 février 1999 (France). Aventure, Comédie, Animation
Long-métrage d'animation de John Lasseter et Andrew Stanton
LionheartedCrime a mis 7/10.
Annotation :
Nuit du dimanche 18 au lundi 19 septembre 2016 (suite)
Partie 3
Pour finir, je me retrouve sur le canapé de la maison devant la télévision éteinte (normal j'ai fini mes films pour la soirée). Soudain j'aperçois l'araignée de la maison, plutôt grosse, épaisse et poilue. (Je la reconnais car elle se balade souvent chez moi dans la réalité, je la laisse tranquille sauf quand elle s'approche trop du canapé, de mon lit ou de la salle de bain, là je l'attrape avec un mouchoir et la jette dehors.)
Je m’apprête à prendre l'araignée pour la jeter à la fenêtre, quand elle fonce d'un coup au bord du canapé, pond ce qui semble être un œuf avant de bondir d'elle même par la fenêtre. Je me dis "chouette (ce que je n'aurais pas pensé si j'avais pu prévoir la suite), j'ai plus qu'à jeter son espèce d’œuf." En me penchant je découvre que l’œuf a grossit de 30 centimètres pour se transformer en truc monstrueux entre la larve et le maïs. Des tas de petites bestioles gesticulent à l’intérieur. Je file à la cuisine chercher un couteau de boucher pour détruire ce truc, n'en trouvant pas, j'appelle mon père.
Nous revenons donc tout les deux munis de gros couteaux, on attrape courageusement "la chose" (qui a encore pris du volume en attendant) et on la déchire. Bien sûr c'est une idée plus que naze (sinon c'est pas drôle). Des centaines de tout petits insectes noirs s'envolent à travers la pièce en se posant sur nous. J'échange un long regard avec mon père, et c'est la fin.
Voilà, dans mes rêves je fais des supers soirées cinématographiques !
Le Roi Lion (1994)
The Lion King
1 h 29 min. Sortie : 9 novembre 1994 (France). Animation, Aventure, Drame
Long-métrage d'animation de Roger Allers et Rob Minkoff
LionheartedCrime l'a mis en envie.
Annotation :
Nuit du samedi 24 au dimanche 25 septembre
Je suis dans les montagnes brumeuses d'un Pérou, il fait frais et il y a de la givre sur l'herbe et les rochers. Avec une équipe d'une cinquantaine de personnes ressemblant à des touristes, on marche silencieusement vers les hauteurs, à plus ou moins dix mètres les uns des autres. A part nous, il n'y a pas âme qui vive.
Arrivé plus haut, on tombe sur une sorte de vieille ferme ou de vieux haras — tout aussi vide. En bon touristes, on se met automatiquement à le visiter chacun de notre côté. Moi, j'entre directement dans une clairière de sable qui devait servir à entraîner des chevaux. Rien ne semble pouvoir rompre le calme constant des lieux quand soudain un projecteur s'enclenche et projette un film sur un grand écran de cinéma à l'autre bout de la clairière : Le Roi Lion !
Ça commence, le "Haaaaaaa tchibanyaaaaaa" (oui je l'écris n'importe comment) du début retentit et quelques touristes viennent regarder le film avec moi. Je me dis : "chouette, ça fait longtemps que je l'ai pas revu !", et je ne suis pas à bout de mes surprises...
Car ce n'est pas Le Roi Lion dont on a l'habitude, mais sa vraie version uncut que Disney a caché aux yeux du monde entier ! Alors laissez tomber Simba, Timon et Pumbaa, parce que JE vais vous raconter l'authentique histoire du Roi Lion.
Tout d'abord, l'héroïne est la petite fille dans True Grit (film que je venais de revoir la veille), habillée en Petit Chaperon Rouge, et le véritable intérêt du film sont ses incroyables courses-poursuites de camions. Je les vois encore dégringoler des montagnes à pleine vitesse (probablement sans freins) en faisant des cascades de fou. Ces scènes de descente ont été réalisées avec des moyens technologiques extrêmement avancés, une extraordinaire innovation, la meilleure utilisation du numérique pour l'époque. Mais Disney a dû juger que le public n'était pas prêt alors il a planqué le film en terre reculée, là où il pensait que personne ne pourrait le trouver.
Là, la frontière entre la réalité de mon rêve et le film que j'y regarde dedans s'estompe. C'est comme si le film servait de passerelle, car soudainement, je me suis rendue compte que l'équipe et moi avions nous-même descendu la montagne en camion, et que je porte moi aussi la tenue du Chaperon Rouge. Sauf qu'on est pas du tout dans la savane, mais bien au pied de la montagne qu'on venait de gravir. Le film nous avait ramené au point de départ.
Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016)
Miss Peregrine's Home for Peculiar Children
2 h 07 min. Sortie : 5 octobre 2016 (France). Fantastique, Aventure, Jeunesse
Film de Tim Burton
LionheartedCrime a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du jeudi 6 au vendredi 7 octobre 2016
En gros directement la nuit suivant ma découverte du film au cinéma !
Celui-ci va être très court pour cause de réveil brutal contre mon grès, alors que ça venait à peine de commencer. En plus j'ai du mal à me souvenir... J'en ai un peu la rage d'ailleurs !
/!\ Attention ça spoile ! /!\
Je suis le héros du film, Jacob (même que je me vois en contre-champ par moments). Dans une pièce presque vide aux murs gris/blanc, je suis assis à une grande table ronde sur laquelle il n'y a rien. Et en face de moi, personne non-plus.
Je me souviens alors de la voix de Miss Peregrine, que je sens derrière moi, disant quelque chose du genre : "regarde-bien, il est là et tu es le seul à le voir." Je regarde donc à nouveau la chaise que je crois inoccupée de l'autre côté de la table. Et c'est là que m'apparaît doucement le Sépulcreux, de plus en plus opaque. Je le vois se tortiller en hurlant (mais je ne l'entends pas), les tentacules gesticulantes depuis sa grande gueule ouverte.
Tandis que le monstre se révèle à moi, j’aperçois finalement que je ne suis pas seul assis à cette table : il y a aussi ce que je pense être Horace (le garçon qui projette ses rêves comme un film) et celui qui a des abeilles à l’intérieur du corps. Ils sourient bêtement comme s'il ne se passait rien (ce qui est logique car moi seul peut voir le monstre à notre table).
Et là bam, c'est le réveil forcé et j'ai pas le temps de me souvenir de tout. Et je sais, j'ai la certitude, qu'il me manque des passages.
Par rapport à l'apparition du monstre, c'est marrant car il s'agit de l'exact inverse d'un plan du film : on y voit le Sépulcreux disparaître dans un cri jusqu'à devenir invisible (et je pense qu'il y a de la musique par-dessus ce cri), et cette nuit, je l'ai vu ré-apparaître comme si on avait passé le film à l'envers. EDIT : j'ai revu Miss Peregrine, et c'est plus un mélange entre deux plans.
Shining (1980)
The Shining
1 h 59 min. Sortie : 16 octobre 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Stanley Kubrick
LionheartedCrime a mis 10/10.
Annotation :
Nuit du jeudi 6 au vendredi 7 octobre 2016, encore
Rêve de Louis Paoli :
"Cette nuit j'ai rêvé que j'étais dans une baignoire blanche, salle de bain blanche rendue un peu beige par la lumière.
Le rideau de douche blanc est tiré de toute sa longueur, et soudainement Jack Nicholson passe sa tête au niveau de mes pieds. Il a la même expression que "here's Johnny" dans Shining, l'âge de Jack dans Les Infiltrés, mais ses cheveux bruns de Shining.
Je me suis réveillé en sursaut et j'ai jeté un coussin dans sa direction..."
Suicide Squad (2016)
2 h 03 min. Sortie : 3 août 2016. Action, Aventure, Fantastique
Film de David Ayer
LionheartedCrime l'a mis en envie.
Annotation :
Nuit du vendredi 14 au samedi 15 octobre 2016
(En vrai j'ai pas vu Suicide Squad.)
"Suicide Squad" vient de se terminer et les lumières de la salle de cinéma sont allumées. D'ailleurs ça ressemble bien plus à un petit auditorium qu'à une salle de ciné (dans la réalité je venais de voir un film en ciné-concert).
Le public commence a se chamailler, je le regarde sans rien dire depuis mon siège au dernier rang. De la chamaillerie, on passe aux engueulades, puis à la baston de saloon, puis à la bataille. Au milieu de cette anarchie, je me planque sous les sièges pour échapper aux balles (quelqu'un a sorti une mitraillette).
Là je rentre chez moi par le métro (je reconnais même la gare !). Une partie du public de tout à l'heure marche devant moi, la conversation est animée mais je reste toujours à l'écart.
Bon et là je comprends pas pourquoi mais je suis de nouveau dans la salle de cinéma-auditorium. Il y reste encore quelques gens du public, mais surtout y a ma grand-mère qui me montre des papiers.
Fin
Conclusion : Euh... moi qui pensais que la guerre Marvel-DC ne m’atteignait pas (quoique je crois que dans mon rêve les gens se disputaient seulement parce que le film était nul)
Always - Pour toujours (1989)
Always
2 h 02 min. Sortie : 14 mars 1990 (France). Fantastique, Romance
Film de Steven Spielberg
LionheartedCrime a mis 7/10.
Annotation :
Nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 2016
Je passe la première partie du rêve, une histoire de chapeaux et de randonnée en montagne n'ayant rien à voir avec ce qui suivra.
Me voilà déambulant dans la ville la plus lisse, la plus vide ; et la plus propre, à moins de vouloir regarder de ciel, rendu inaccessible par une géante vitre sale. Les rues sont faites d'immenses blocs froids peints en bleu marine, disposés anarchiquement en guise de bâtiments sur un sol plat beige.
Au détour d'un angle menant sur une petite ruelle, j'aperçois le seul bâtiment rendu différent de part le simple fait qu'il possède une porte, en-dessous du classique panneau "UGC Cinemas". Naturellement, je rentre à l’intérieur.
C'était pas un piège, mais bien une salle de cinéma (ben quoi on sait jamais), qui projette un documentaire à propos de "Always" de Steven Spielberg. On y voit les décors du film (forêts et sol sablonneux) et des gens traversant une route avec d'étranges petites motos de bois, comme si elles étaient sorties d'un parc à jeux pour enfants. D'ailleurs, l'un des motards a un pantalon beaucoup trop court.
J'ai envie de les suivre... et je me retrouve étendue au bord de la route, dans le documentaire en question. Steven Spielberg arrive avec Louis Paoli. Steven Spieberg me prend délicatement la tête et je dis très calmement et distinctement : « Je vais mourir, Louis Paoli. » Je ne sais pas qui de nous trois réplique : « C'est pour de faux, c'est du cinéma ! »
Fin
Louis Paoli si tu me lis, saches que c'est déjà la deuxième fois que tu es dans un rêve, le temps d'une petite scène : j'ai rêvé que je te croisais dans la rue pour me rendre aux Fauvettes et tu me parlais de Bapman. Tu me disais qu'il allait venir. Et il est pas venu. x)
Jurassic Park (1993)
2 h 07 min. Sortie : 20 octobre 1993 (France). Aventure, Science-fiction
Film de Steven Spielberg
LionheartedCrime a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.
Annotation :
Nuit du jeudi 27 au vendredi 28 octobre 2016
Dans une rue baignée d'une lumière blanche se croisent et s'entre-croisent une multitude de gens au pas rapide et déterminé. Seul au milieu de cette énergie, un homme est immobile, et, alors qu'il est difficile de voir à un mètre à travers la foule, son regard inquiet est fixé sur un écriteau cloué sur un mur de l'autre côté de la route. C'est un de ces banals écriteaux indiquant le nom de la rue, cependant celui-ci affichait autre chose, deux mots simplement : "Jurassic Park".
On change de scène pour se retrouver dans le salon de ma maison, je suis moi devant la télévision. Un type rentre sans prévenir, je ne saurais pas déterminer qui est-il vraiment (j'ai même pensé que c'était Steven Spielberg lui-même), mais en tout cas je le connais. Le type tire avec lui un faux squelette de dinosaure en s'écriant : « Regarde ! J'ai trouvé un moyen d'assurer la sécurité cette fois-ci ! Je vais placer un système dans le corps des dinosaures pour que leur métabolisme s’autodétruisent dés qu'on appuierait sur un bouton. A l’intérieur du dinosaure, ça fera comme s'il se passait ceci. » Sur ce il sort un marteau (de nul part évidement) et défonce le squelette, lui démolissant, écrabouillant les os comme s'il le haïssait.
Dans un flash, je revois à nouveau la scène du début avec l'homme dans la rue, toujours avec ce même champ/contre-champ entre le regard anxieux de l'homme immobile et la panneau "Jurassic Park".
De retour dans le salon. Pour continuer sa démonstration, le type pose un escargot sur un accoudoir juste sous mes yeux. « On a testé sur des animaux, ça fonctionne. » La bestiole, auparavant paisible, soudain se tort dans tous les sens. Le spectacle est plutôt effroyable, je ne peux m'empêcher de faire le lien avec les os bousillés par le marteau.
Nouveau flash, je revois encore la rue, la foule, l'homme, le panneau.
Retour à la maison. Cette fois le type fait rentrer un dinosaure (type vélociraptor) ce qui me cause une petite crainte au début. On s'installe à une table ; le type directement assis dessus, le dinosaure et moi sur des chaises. Le type commence à lire des closes de contrats (ou un scénario), mais je ne l'écoute pas, je regarde le dinosaure. Je lui demande : « Pourquoi êtes-vous là ? », il me répond : « Je vérifie qu'on ne fait pas d'incohérence sur moi (les dinosaures). » Et je m'exclame : « Tu es un dinosaure mélo-dramatique ! »
Fin
Que se dire ? : "WTF ? Un escargot avec des os ?"
Le BGG - Le Bon Gros Géant (2016)
The BFG
1 h 57 min. Sortie : 20 juillet 2016 (France). Aventure, Fantastique
Film de Steven Spielberg
LionheartedCrime a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.
Annotation :
Nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre 2016
(Encore un Spielberg !)
(Ce rêve est bourré d'incohérences de proportions)
Je suis le Bon Gros Géant qui arrive dans un carrosse, tiré par des dizaines de chevaux disposés en un seul rang, les uns à côté des autres donc. Après avoir traversé une forêt au plein galop, j’aboutis sur une plaine herbeuse ne comptant qu'un seul gigantesque arbre. Une voix quelque part dans ma tête me dit que cette séquence d'arrivée est une référence à Autant en emporte le vent.
Je descend du petit carrosse et m'adosse à l'arbre. Même s'il est gigantesque, en tant que BGG, ma tête en atteint presque la cime. Des hommes (normaux, donc me paraissant tout petits) débarquent de nul part en jetant des cordes sur les branches et sur moi pour construire une immense tente, un chapiteau plutôt. Le maire grimpe sur l'arbre pour arriver au niveau de mon visage et me dire : « Il faut que tu travailles aussi BGG, sinon ce n'est pas juste. » J'accepte.
La routine s'est déjà installée. Je me revois me dirigeant en carrosse vers l'arbre dans la plaine, devenu mon lieu de travail. Comme chaque matin, les petits hommes montent un chapiteau en utilisant l'arbre et moi comme pylônes. Or ce matin, je sens un manque d'entrain de la part de tous, je trouve le travail moins bien fait, même les cordes lancées dans les airs semblent s'y mouvoir avec lenteur pour atterrir lourdement, découragées. En conséquence, je décide tout simplement de ne pas travailler aujourd'hui pour partir en exploration.
Je prends un sentier de terre, suivi par quelques collègues. Plus j'avance, plus je remarque que la terre s'appauvrie et que le paysage s'escarpe. J'arrive à un village de demis-géant. Il paraît délaissé, il n'y a personne, il fait très chaud et c'est marécageux. Les maisons, à l'aspect primitif, faites d'un bois très sec, sont quasi détruites, mais on y devine des traces d'anciennes couleurs.
Je tente de traverser une sorte de petit pont très fin, mais je glisse à cause des algues mouillées dont il est recouvert. Quelqu'un du pays me découvre ainsi, les pieds dans la vase. Il me parle un peu du village avant de me mettre en garde contre les singes.
Après avoir lancé un regard plus attentif à ce qui m'entoure, je perçois un signe brun qui me regardait caché derrière un buisson. « Ceux-là ça va, continue mon interlocuteur, c'est les blancs les pires. Normalement tu devrais mieux les voir que nous. » Je repère un singe blanc plus loin, qui me fonce dessus.
Fin
À tombeau ouvert (1999)
Bringing Out the Dead
2 h 01 min. Sortie : 12 avril 2000 (France). Drame
Film de Martin Scorsese
LionheartedCrime a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
J'ai regardé beaucoup de Scorsese en quelques jours, et comme souvent j'ai repéré des petites références à ses films dans mes rêves. D'habitude je n'inscris pas les petites références dans la liste lorsque ça arrive, trouvant que ce n'est pas un contenu suffisamment consistant, mais là j'ai l'occasion de faire une sorte "d’intégral Scorsese", ce qui peut être déjà un peu plus amusant !
Aviator, de Martin Scorsese
Une nuit de fin octobre 2016
Je suis Howard Hughes, bien loti dans les bras d'une femme (là ça vous intéresse hein). D'une voix gorgée de gentillesse et de gaieté, elle me demande : « Je sais que tu me caches quelque chose d'important, surtout pour notre relation. Tu peux me le dire, je sais que je l'accepterais ! » Moi je reste sans bouger, mon visage contre son ventre (je suis pas petit, c'est juste qu'on est couché je ne sais où), la serrant comme pour la retenir, tandis qu'elle me caresse les cheveux de sa main bienveillante.
J'ai bien un secret, j'ai aussi envie de le lui dire, je sens que c'est le moment, j'ai confiance en elle, en son jugement, en son amour pour moi. Mais je reste muet. Alors qu'elle réitère plusieurs fois sa demande, je ne fais que changer fréquemment de position, comme quelqu'un qui a du mal à s'endormir, en la tenant toujours dans mes bras.
Fin.
Casino, de Martin Scorsese
Nuit du vendredi 11 au samedi 12 novembre 2016
En plein milieu d'un rêve quelconque, me voilà devenu Sam Rothstein tout beau dans mon costume. Debout un verre à la main dans mon casino, je scrute la foule en activité. Je ne boirais pas une goutte de mon verre.
A tombeau ouvert, de Martin Scorsese
Matin du mardi 15 novembre 2016, car c'est plutôt l'histoire d'un étrange réveil.
Lorsque que j'ouvre les yeux ce mardi matin, je ne sais trop pourquoi (à part à cause du fait qu'hier soir j'ai regardé A tombeau ouvert et que c'est l'histoire d'un ambulancier), je suis convaincue qu'on m'a déplacé dans mon sommeil et d'être à présent... à l'hôpital. J'ai même l'impression de distinguer des rideaux en plastique autour de mon lit. En m’efforçant de me souvenir de ce qui a pu se passer, je ne tarde pas à comprendre que tout ceci est l'effet de mon imagination et que je suis toujours dans ma chambre.
Coïncidence ? Cinq minutes plus tard, j'essaye de me lever et je me rend compte que j'ai mal à la nuque, un peu comme si quelqu'un m'avait assommé d'un coup de batte par derrière... Ça fait maintenant deux jours et je le sens encore !
Le Loup de Wall Street (2013)
The Wolf of Wall Street
3 h. Sortie : 25 décembre 2013. Biopic, Comédie dramatique, Policier
Film de Martin Scorsese
LionheartedCrime a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
(suite)
Le Loup de Wall Street, de Martin Scorsese
Nuit du mardi 16 au mercredi 17 novembre 2016, (nuit suivant le visionnage du film)
Pour finir, je suis Jordan Belfort. Dérangé dans ma fucking villa de milliardaire par un bruit de fucking moteur de voiture, je m'adosse à la fenêtre pour observer la route. Une belle voiture s'avance dans la nuit jusque dans mon garage. La voiture se gare devant la porte d'entrée de la villa et il en sort une femme. « Bon ben finalement tout va bien ! » me dis-je.
C'est là que j'aperçois un homme à l'autre bout de mon jardin, plutôt gros et en costard cravate. La femme ne semble pas l'avoir vu. L'inconnu se met à courir vers elle a une vitesse folle, en inadéquation totale avec son fort volume.
J'accoure aussitôt, déboulant les escaliers, traversant le salon, le vestibule, et défonce presque la porte d'entrée dans ma hâte (ben oui je dois absolument sauver la bagnole !). Une fois sorti, je ne vois plus la femme. Par contre, l'autre cinglé est toujours là, me fonçant droit dessus en hurlant comme un malade, je n'ai pas le temps de réagir qu'il est déjà à quelques centimètres devant moi et... s'arrête. J'ai une seconde pour observer une dernière fois son visage, et une seconde m'a suffit pour déceler le pré-découpage qui faisait le tour de sa figure sur sa peau (comme dans Les yeux sans visage de Franju), et une seconde lui a suffit pour me glacer de son effroyable regard fixe.
Alors il arrache la peau de son visage de sa main gauche, le regard fou toujours figé, et c'est à peine si j'ai le temps de voir l'horreur qu'il y a en-dessous, car le rêve vient de se terminer.
Fin
La Dernière Tentation du Christ (1988)
The Last Temptation of Christ
2 h 44 min. Sortie : 28 septembre 1988 (France). Drame
Film de Martin Scorsese
LionheartedCrime a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du samedi 10 au dimanche 11 décembre 2016
Je regarde le film "La dernière tentation du Christ" sur grand écran dans une salle comble. Je sais que c'est un film qui a fait l'objet de beaucoup de controverses à sa sortie et je vais pouvoir à nouveau m'en rendre compte.
Le public ne se gêne pas pour faire des remarques pendant la séance : on se dit que Scorsese est un génie du cinéma, en voici la preuve, voyez ce raccord, voyez ce plan, n'est-ce pas l’œuvre d'un Maître ? Tout le monde a déjà vu le film et se sent à l'aise en terrain connu. Mais nous arrivons à la séquence qui avait tant fait polémique.
La séquence se passe quasiment dans le noir. On ne sait pas trop où ça se trouve : on distingue le sol sec, sablonneux, du désert dans la nuit. Pourtant on croirait voir, dans l'ombre, de murs blancs salles, et quelques pneus de voitures parsemés ici et là, comme à l'approche d'une décharge. On voit Jésus marcher. Bloqué par une vitre, il s'arrête, pose ses mains dessus. Jésus semble nous regarder et savoir ce qui l'attend. Le public silencieux ne fait plus la différence entre la vitre du film et l'écran de cinéma : pour nous, Jésus est coincé derrière la toile. Deux secondes à peine plus tard, la Vierge Marie surgit de la pénombre un long couteau à la main, et égorge son fils sans que celui-ci ne cherche à se défendre. La coupure est nette et fine, la mort est rapide et silencieuse.
La salle choquée se lance en plein débat. Moi je regarde la tablette de chocolat que je dégustais pendant le film. Avec dégoût, je la rentre dans son papier d'emballage. C'est là que je fais une drôle d'analogie : "voilà exactement ce qu'il s'est passé : Jésus [le chocolat] n'aurait jamais dû sortir de Marie [le papier d'emballage] alors dans le film elle le fait re-rentrer à l’intérieur d'elle". Intérieurement, pendant que la salle échange ses points de vues alors que le film se poursuit, je me demande si l'ellipse du film laisse suggérer que Marie a mangé Jésus ou si elle l'a fait rentrer par là où il était sorti.
On arrive à une autre séquence avec Juda (roux comme dans le film). Juda est un enfant (c'est pas un flash-back, dans la réalité de l'histoire c'est bien après la mort de Jésus). Il fait beau, on est toujours dans le désert, et Juda plonge dans un grand bassin-piscine avec d'autres gens qui se baignent dedans. Quelqu'un lui dit de faire attention, car une fois dans cette piscine, on n'en ressort plus. Ben mince alors... Juda finit par se laisser noyer.
Fin
La vie est belle (1946)
It's a Wonderful Life
2 h 10 min. Sortie : 28 juillet 1948 (France). Drame, Fantastique
Film de Frank Capra
LionheartedCrime a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du samedi 31 décembre 2016 au lundi 1er janvier 2017
Rêve qui est un concentré des quatre films que j'avais vu dans la journée :
Je suis George Bailey (James Stewart), tantôt me promenant dans les rues enneigées, tantôt écoutant le son des cloches : comme dans La vie est belle.
Il y a un type en costume devant le Capitole qui me parle du titre "Mr Smith au Sénat" : allusion à Mr Smith au Sénat (facile).
Il me répète comme si j'étais sourd que "Mr Smith au Sénat" est un très bon titre, que ça sonne bien et que c'est pour ça que ça a marché : comme dans Le Fondateur (de John Lee Hancock).
Au réveil je repense à mon rêve. J'ai rien compris, j'ai oublié pleins de passages : comme quand j'ai vu L.A. Confidential :p
Les 101 Dalmatiens (1961)
101 Dalmatians
1 h 19 min. Sortie : 20 décembre 1961 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Hamilton Luske et Wolfgang Reitherman
Annotation :
Nuit du jeudi 05 au vendredi 06 janvier 2017
Mon premier cauchemar de la liste (comprendre : j'ai pris peur cette fois, alors que d'habitude je ne réagis jamais comme ça en rêve). Dans ce rêve, je suis Dustin Hoffman (pour cause de vision de Macadam Cowboy).
Dans la chambre d'un motel perdu dans la forêt, je sors des draps blancs de l'eau bouillante. Il y en a comme des kilomètres. Je ne sais pas si c'est simplement à cause de la vapeur qui envahit la pièce, ou si je transpire bien d'angoisse. Les clients de ce motel me mettent mal à l'aise, surtout le précédent dont je suis en train de nettoyer la chambre (je crois qu'il s'agit du lapin dans Alice au Pays des Merveilles). Même sil est parti, l'atmosphère est oppressante.
Mon travail terminé, je sors de la chambre en prenant les draps avec moi. Pour rejoindre l'accueil, il faut passer par dehors. Il fait nuit et froid. La forêt n'a pas de couleurs, la regarder c'est comme observer une photo en noir et blanc : immobiles sont les arbres noirs au milieu de l'épais brouillard blanc. A l'accueil, je fais part de mon angoisse au gérant, il me répond que le pire est en train d'arriver.
Je ressors dehors et j'aperçois une épaisse silhouette sur le chemin, marchant seule entre les arbres, noire et nette sur le lumineux brouillard. C'est Cruella d'Enfer, dont je crois distinguer le contour poilu de son gros manteau. Je revois les draps flottant dans l'eau bouillante. Cruella s'arrête, elle m'a vu. Elle lève ses longs bras au dessus de sa tête, son manteau suit le mouvement, ça lui fait comme des ailes.
Une peur intense me frappe à cette vue terrifiante. Elle me fait l'effet d'un coup de fouet qui me réveille d'un seul coup.
Fin
Les Hommes du président (1976)
All the President's Men
2 h 18 min. Sortie : 22 septembre 1976 (France). Thriller, Historique
Film de Alan J. Pakula
LionheartedCrime a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du dimanche 15 au lundi 16 janvier 2017
(Nuit suivant le visionnage du film)
Moi, Robert Redford, j'entre dans la salle de cinéma pour enfin voir Quelques minutes après minuit de Juan Antonio Bayona, sorti la semaine dernière. Mais c'est pas vraiment une salle de cinéma. C'est une salle de réunion avec une toile sur un mur et un vidéo projecteur. Enfin. Je me trouve une chaise libre... dos à l'écran. Obligé de se faire un torticolis pour regarder.
Ça fait plusieurs minutes que la projection aurait dû commencer, mais toujours rien. On s'impatiente, jusqu'à ce que la voix d'un gars super-content éclate au haut-parleur : "Le cinéma Les Fauvettes redevient un cinéma qui projette des anciens films !! Laissez tomber Quelques minutes après minuit, on va regarder Sur les quais ! :D"
Bon j'aurais voulu voir le film de Bayona. Cependant c'est tellement une bonne nouvelle, que je me dis chouette, en plus ça fait longtemps que je veux voir Sur les quais ! Allez !
Hélas, trois fois hélas, ça démarre toujours pas leur histoire. Alors on reste là à attendre dans cette salle qui est quand même, disons le, assez minable. Le public s'échauffe à nouveau autour de moi. Sauf que cette fois, les gens s'énervent sur moi, ils me demandent pourquoi ça marche pas, et pourquoi d'abord on est pas dans une vraie salle de cinoche, et pourquoi, et pourquoi, et pourquoi... Comment je peux savoir moi. Je ne suis que client, comme eux. Je ne leur répond rien mais ils continuent. De lassitude (?), je croise mes bras sur la table en y cachant mon visage, et je lance : "Pourquoi on ne me laisse pas tranquille, je suis en pleine ré-élection !"
Et c'est donc exactement à ce moment où je réalise que je fais un rêve dans lequel je suis Président (sûrement des États-Unis), que mon réveil sonne. Fin
Du silence et des ombres (1962)
To Kill a Mockingbird
2 h 09 min. Sortie : 29 mai 1963 (France). Drame
Film de Robert Mulligan
LionheartedCrime a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du samedi 21 au dimanche 22 janvier 2017
Je suis la petite Scout, à l'étroit dans une vieille petite voiture, avec mon père Atticus au volant et mon frère Jem assis à l'arrière avec moi. On roule de nuit sur une route de terre qui nous mène dans... une arène (style rodéo) (wtf). Les gradins sont pleins à craquer et il y a d'autres voitures dans l'arène. Atticus fait tourner notre voiture en rond en disant "tout va bien les enfants" quand PAN PAN PAN on se fait tirer dessus comme des canards par les autres voitures. Heureusement, ces boulets ne savent tirer, mais on se prend tout de même quelques éclats de verres. Le public regarde la scène comme s'il en arrivait de telle tous les soirs.
Que faut-il faire quand des gens que vous ne connaissez pas vous mitraillent ? Réponse d'Atticus : sortir comme si de rien n'était de votre unique lieu de protection pour "aller leur parler". Jem et moi on le regarde donc marcher vers les voitures tueuses en pensant "ok Atticus a toujours été un homme à (se) défendre en parlant, mais tout de même, là on lui tire dessus !"
Mais Atticus, c'est pas n'importe qui : c'est Atticus, alors il arrive sans problèmes jusqu'aux voitures. Il dit un truc aux gens dedans. On ne nous tire plus dessus, Atticus revient, et nous partons. Je ne sais pas ce qu'a dit Atticus aux chauffeurs, mais de toute façon je crois qu'il avait déjà gagné en sortant paisiblement de la voiture.
On est chez nous, et je regarde un film à la télé dans le jardin. C'est Mysterious Skin de Gregg Akari. Comme je ne comprends pas trop, mon père m'explique le film. Adossé à un arbre, fumant sa pipe, Atticus me fait un long discours à son propos.
Ce matin je me réveille avec la sensation d'avoir vu Mysterious Skin, alors que ce n'est pas vrai.
Fin
The Double (2014)
1 h 33 min. Sortie : 13 août 2014 (France). Drame, Thriller, Fantastique
Film de Richard Ayoade
Annotation :
Nuit du mercredi 08 au jeudi 09 février 2017
Le rêve est long et compliqué alors je vais focaliser sur la partie qui correspond à cette liste.
Dans la peau du personnage de Tate joué par Craig Roberts dans Submarine (réalisé par Richard Ayoade avant The Double), je marche en hâte dans une vieille ruelle dégueulasse. Les lampadaires éclairent mal le chemin dans l'épaisseur de la nuit. Quelqu'un me suit à travers la brume, il veut m'empêcher de retrouver mon grand-père. Il a un visage étrange, étiré sur l'horizontalité, creusé par des ombres ; oui il s'agit bien de "la tête" formée par les deux visages de l'affiche du film.
Un peu plus loin, je trouve une bouche d'égout ouverte. Je me penche pour jeter un coup d’œil : c'est comme un étroit puits aux murs verdâtres plongeant au cœur de la noirceur du monde (sautez pour un raccourci vers l'Enfer), et j'ai l'intuition que j'y trouverai mon grand-père.
Je suppose que l'homme qui me suivait n'attendait que ça, que je me penche au-dessus des égouts, car il m'a brutalement poussé et maintenant je tombe au fond du gouffre. Rien sur les murs sales et glissants ne permet d'arrêter mon inexorable descente, ni même de la ralentir un tant soit peu pour retarder l'instant redouté ; j'avais par contre tout le temps qu'il me fallait pour tout regretter.
Mais BAM la chute s'arrête plus tôt que prévu grâce à un grillage. A travers les barreaux et malgré le manque total de lumière, je distingue les formes d'un être humain juste en dessous de moi, vers le fond. Mon grand-père ! Lui aussi "sauvé" de sa chute vers le fond par un grillage.
Naturellement, je lève la tête pour apercevoir l’extérieur. Il n'était forcément pas là tout à l'heure, mais maintenant, il y a un grillage au dessus de ma tête.
Sixième Sens (1999)
The Sixth Sense
1 h 47 min. Sortie : 5 janvier 2000 (France). Drame, Thriller, Fantastique
Film de M. Night Shyamalan
LionheartedCrime a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du jeudi 23 au vendredi 24 février 2017
Un rêve sur un autre rêve, que je croyais avoir oublié, voilà qui est pour moi unique en son genre.
Nous roulons au petit matin sur la vallée d'une montagne. Il y a ma petite sœur et son entourage qui rient ensemble, moi je regarde la brume à l'arrière. On arrive à une sorte d'immense bâtiment moderne difforme. Les autres courent vers l’intérieur. Je semble déjà bien connaitre cet endroit.
C'est en déambulant vers le 4e ou le 5e étage que je découvre qu'il y a quelqu'un d'autre dans le bâtiment. Ce gars, je ne sais pas ce qu'il fait là, mais je le reconnais. Mon premier geste est de le prendre dans mes bras pour le serrer contre moi, alors que j'avoue, en fait je ne le connais pas vraiment. Mais je suis ravie. On reste un moment comme ça, et on serait resté un plus si je n'avais pas vu un autre type, plus âgé, habillé un peu comme un petit voleur des ruelles de Londres à l'époque victorienne, passer furtivement devant moi.
C'est là que le rêve commence à partir dans quelque chose que je n'ai jamais vu. En fait, ce type qui est apparu, je le connais aussi... d'un cauchemar de mon enfance. Un cauchemar qui se passait ici même, dans ces montagnes, dans ce bâtiment bizarre ; un vieux cauchemar dont je ne me souvenais même pas, et qui me revenait cette nuit là.
Suite à ça, je décide alors de faire la visite à l'ami que je venais de me faire. Oui oui la visite de mon cauchemar.
D'abord, je lui apprends qu'un type est entré dans la pièce, car mon ami ne l'avait pas vu. Normal, je lui explique, c'est un fantôme, un Mort, que j'avais toujours été la seule à voir. J'en ignore la raison.
Puis on passe par plusieurs endroits. Je parle beaucoup, lui ne dit rien. Je lui raconte ce qu'il m'était arrivé. Qu'un mort que j'étais seule à voir me forçait à passer des épreuves. Par exemple, sauter dans le vide (je lui fais visiter la cascade du haut de laquelle j'avais du sauter), traverser des terrains hostiles (je lui montre le marécage qui avait faillit me noyer), etc. A un moment qu'on repassait près de la maison, je lui montre une armoire blanche posée dehors : c'est après l'avoir ouvert pour y ranger trois feutres que le Mort a commencé à m'apparaître et à me harceler. Pourquoi j'étais entrée dans son jeu ? Pour protéger ma sœur, pour continuer à "amuser" le Mort et ainsi qu'il la laisse vivre tranquille. J'avais rien dit à personne. Personne ne se doutait de ma solitude.
C'était un très doux rêve.
Invictus (2009)
2 h 14 min. Sortie : 13 janvier 2010 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Clint Eastwood
LionheartedCrime l'a mis en envie.
Annotation :
Nuit du vendredi 3 au samedi 4 mars 2017
Je me réveille de bonne humeur parce que je sais qu'une bonne journée m'attend : j'vais regarder plein de Clint Eastwood ! Voici donc ce que je pourrais retenir de sa filmographie, vue au fur et à mesure de la journée :
- "Josey Wales hors-la-loi", "Mystic River" = le même film
- "Pale Rider, le cavalier solitaire" c'est juste Il était une fois dans l'Ouest avec Clint Eastwood qui se balade dans les plans avec son espèce de poncho.
- "Un monde parfait", c'est l'histoire d'un petit garçon à qui on a dit que si toute personne accomplissait une bonne action pour trois autres personnes, on obtiendrait un monde parfait.
- Pendant que je regardais "Sur la route de Madison", je me disais que Clint Eastwood au cinéma était vraiment beau et classe à tous les âges.
- Clint secoue souvent son actrice principale dans "Le Retour de l'inspecteur Harry". D'ailleurs il s'agit de la même femme que dans "Chinatown", qui elle aussi se fait secouer mais par Jack Nicholson, si mes souvenirs sont bons.
- J'ai le souvenir d'un long plan gros plan en regard caméra sur le visage de... euh... quelqu'un comme Henry Fonda ou James Stewart. L'image était en noir et blanc, format 16/9, et ses yeux clairs brillaient. Quel film ? Je ne sais pas, mais c'était à peu près à ce moment là.
- Y a qu'une seule image dans "Invictus", c'est Morgan Freeman de dos sur un fond blanc (yep c'est l'affiche). Il se retourne vers la caméra lenntement, leennnteeeemennnnnnnt... Vais-je enfin le voir de face ? Nope ! Car attention, plot twist :
Voilà que je me réveille à nouveau ! Après une courte phase d'interrogation, du style "mais qu'est-ce que je fais ici ?! Où est mon film ?" je réalise que tout ça n'était qu'un rêve (vous l'aviez pas vu venir hein ?) et que j'aurais dû m'en apercevoir parce que quand même faut être idiot pour ne pas voir que c'est un peu invraisemblable tout ça, la filmo de Clint Eastwood en une journée c'est complètement irréaliste !
PS : notons quand même que l'ordre de sortie des films a été plutôt respecté !
La Double Vie de Véronique (1991)
1 h 37 min. Sortie : 15 mai 1991. Drame, Fantastique, Romance
Film de Krzysztof Kieslowski
Annotation :
Nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars 2017
A table avec toute ma famille. Sœur, cousines, oncles, tantes, c'est rare mais tout le monde est là, rassemblés lors de ce déjeuner que je reconnaîtrai être celui du jour de l'enterrement de mon grand-père.
Arrivé à un certain moment, j'ai envie de mettre un peu de musique, un truc qui aurait des chances de plaire à ma grand-mère. Pour elle qui fait partie d'une chorale, je lance "Tu viendras", une musique dans La double vie de Véronique. Je tombe dans le mille, ma grand-mère apprécie et me demande d'où ça vient. Hélas je ne sais comment s'écrit ni le nom du compositeur, ni celui du réalisateur, je ne suis même pas capable de les prononcer. On me dit que ce n'est pas la peine, mais j'insiste pour sortir dehors afin de partir à la recherche de leurs noms.
L'ambiance est différente dehors. Il fait froid, il n'y a pas d'horizon tant il y a de bâtiments, les murs sont d'un gris un peu crade, c'est un monde en béton continuellement en travaux avec juste quelques mètres carrés d'herbes par-ci par-là. Et pas âme qui vive, si ce n'est moi marchant tranquillement en écoutant toujours "Tu viendras", qui sort de je ne sais où ; un peu comme une musique extra-diégétique mais que moi aussi, personnage de mon rêve, j'entendrais.
Je passe la fin car ça part sur autre chose. En résumé un géant se met à me suivre, et je dois ruser pour le semer. Toutefois je trouve les noms recherchés inscrits quelque part. Il devait être marqué à peu près ça : "Krowssakovtavititzfieivferkgfkuey."
https://youtu.be/y7XoUW_NCSk
Incassable (2000)
Unbreakable
1 h 46 min. Sortie : 27 décembre 2000 (France). Fantastique, Thriller
Film de M. Night Shyamalan
LionheartedCrime a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du dimanche 2 au lundi 3 avril 2017
Il serait peut-être temps que je regarde Incassable, non ? Allez c'est parti, je suis bien dans mon canapé, je vais enfin découvrir ce film !
Ça commence sur un petit garçon qui, trop petit pour atteindre les ustensiles et même pour voir au-dessus de la table, a un peu de mal à faire la cuisine. Une scène de la vie quotidienne tout ce qu'il y a de plus normal, on dirait (suffit d'avoir des parents un peu distraits)... Mais alors que fait ce gamin dans ce qui ressemble à une combinaison de Ghostbusters ? Ou d'agent d'entretien ? Ouuh si vous voulez mon avis, celui-là il va pas directement à l'école !
POW sans transition on passe à une séquence à l’intérieur d'un vaisseau spatial où on retrouve l'ami Luke Skywalker (les films de Shyamalan sont souvent surprenants), un peu plus âgé qu'après l'épisode VI et fièrement assis à son poste de commande. Le vaisseau est attaqué ! Par qui ? L'ennemi nous est caché dans un mystérieux hors-champ ! Mais Luke, lui, a bien repéré ses assaillants. Avec l'assurance d'un chef, il donne des ordres tout en tirant sur tout ce qui bouge.
Retour dans le calme de la petite cuisine où l'enfant, (qui, nous le remarquons à présent, a les mêmes cheveux que Luke), n'arrive toujours pas à atteindre un objet posé sur la table.
On revient dans le vaisseau, l'attaque n'est toujours pas terminée.
Et c'est au milieu de ce montage alterné des plus intenses que je me réveille. Alors qu'on était qu'au début ! :(
Fin
Star Wars - Les Derniers Jedi (2017)
Star Wars: The Last Jedi
2 h 32 min. Sortie : 13 décembre 2017. Action, Aventure, Science-fiction
Film de Rian Johnson
LionheartedCrime a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Une nuit vers début avril 2017
Je me souviens avoir fait un rêve où Star Wars VIII était enfin sorti en salle. Le scénario s'avèrait être un total remake de l'Episode V. Du coup, Louis Paoli baissait ses notes senscritique des nouveaux Star Wars.
Voilà, je poste ce fragment de souvenirs de rêve (ce qui ne laisse plus grand chose de concret) ici juste pour comparer à ce qu'il va vraiment ce passer décembre prochain.
Le Monde Perdu - Jurassic Park (1997)
The Lost World: Jurassic Park
2 h 09 min. Sortie : 22 octobre 1997 (France). Aventure, Science-fiction
Film de Steven Spielberg
LionheartedCrime a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Nuit du vendredi 14 au samedi 15 avril 2017
Je me revois enfant ! Je suis dans un laboratoire (qui est en fait ma chambre) avec un autre gosse mais je sais pas qui c'est (peut-être ma sœur). Pour le moment, on attrape des insectes colorés s'enfuyant de part et d'autre du laboratoire. Je fais des dessins scientifiques (ex : dessiner un bonhomme bleu). Ça prend du temps de re-capturer tout ces insectes (volants en plus), mais ils sont nécessaires pour l’expérience.
Plus tard, toute l'équipe scientifique (composée d'enfants + deux ou trois adultes) se réunie pour voir le résultat des expériences, dans une salle spécialisée (qui est en fait une salle de cinéma). C'est notre tour... Et voilà qu'apparaît un énorme tyrannosaure rex ! C'est ça, le résultat de l'expérience ? (Au passage apparaît aussi mon bonhomme bleu, mais pdftffe c'est quoi ça, ça ressemble pas du tout à mon dessin !)
Tout le monde est en panique, sauf moi. On fait évacuer la salle. On parcourt quelques kilomètres dans la montagne pour se réfugier dans un bâtiment (qui est en fait une école je crois).
Hors de question pour moi de rester là à me planquer. Le T. Rex me fascine, je veux le regarder. Je sors, donc. Dehors, j'attends quelques secondes à peine. Le dinosaure sort de la forêt. Sa taille immense m'oblige à lever le regard, alors le soleil m'éblouit, et le T. Rex paraît tout noir. Sa démarche me fascine, elle est si lourde et en même temps si fluide. Il pousse ses puissants cris de tyrannosaure. Le sol gronde en tremblant sous ses pas. Je n'ai pas peur. J'ai l'impression qu'il ne me voit pas ; et qu'il ne me verra jamais. J'avais tout le temps d'un rêve pour le contempler.
Fin
PS : "tout le temps d'un rêve" -> quelque chose me dit qu'en réalité c'est un temps misérablement court.