RKO Pictures - Une année, un film

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La RKO est créée officiellement le 23 octobre 1928 et l'année 1929 est la première année de production pour le studio (qui ne produira donc pas de film muet). Seulement treize films sortirent sur les écrans cette année-là, dont Syncopation de Bert Glennon qui fut le tout premier. Avec Rio Rita et The Vagabond Lover, il fait partie des films RKO qui furent des succès au box-office en 1929.

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Le studio produisit vingt-neuf films en 1930, sans qu'aucun ne réalise de profits significatifs ou reste dans les mémoires.

The Silver Horde du réalisateur George Archainbaud met en scène Joel McCrea dans l'un de ses premiers films,

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Une année décisive pour la RKO puisqu'elle acquiert Pathé Exchange (filière de Pathé aux États-Unis) en janvier et produira cinquante films sous le double label RKO-Pathé. A la fin de l'année, David O. Selznick prit la direction des studios.

La comédie Laugh and Get Rich marque les débuts du cinéaste Gregory La Cava au sein de la RKO.

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Quarante-six films produits pour une année en demi-teinte où, malgré les efforts fructueux de Selznick pour faire signer d'importantes vedettes comme Katharine Hepburn ou Fred Astaire, le studio ressentit durement les effets de la Grande Dépression.

En 1932, George Cukor réalisa son premier film à la RKO, What Price Hollywood?, et l'adaptation de la nouvelle de Richard Connell, The Most Dangerous Game, est un des fleurons du film d'aventures hollywoodien.

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Quarante-neuf films produits en 1933 alors que le studio était mis sous séquestre suite aux mauvais résultats de l'année précédente. Selznick quitta la direction en début d'années suite à des conflits internes.

Une année importante dans l'histoire du cinéma comme dans celle des studios, avec de beaux succès comme Little Women de George Cukor, Morning Glory qui valut à Katharine Hepburn son premier Oscar, ou encore Carioca qui fut le premier film mettant en scène Fred Astaire et Ginger Rogers. Mais King Kong surtout est resté dans les mémoires, fondateur du film d'aventure à grand spectacle teinté de fantastique.

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Quarante-cinq films en 1934 pour la RKO qui accuse toujours des pertes mais bien moindres que les années précédentes.

John Ford réalisa son premier film pour le studio, The Lost Pastrol, tandis que le duo Fred Astaire-Ginger Rogers était reconstitué avec succès pour The Gay Divorcee. Katharine Hepburn tourne plusieurs films, dont l'attachant et délicieusement suranné The Little Minister.

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L'année où la RKO vit son premier bénéfice depuis 1930, trente-neuf films furent produits et trois seulement distribués (dont le premier film tourné entièrement en Technicolor, Becky Sharp).

Les deux comédies musicales de Fred Astaire et Ginger Rogers, Roberta et Top Hat, valurent au studio de beaux succès commerciaux, tandis que l'ambitieuse production de Cooper et Schoedsack The Last Days of Pompeii ne fut pas à la hauteur des attentes. Les deux stars féminines du studio tournent beaucoup : Katharine Hepburn dans Break of Hearts et Alice Adams ; Ginger Rogers, outre ses films avec Fred Astaire, dans Romance in Manhattan, Star of Midnight et In Person.

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Trente-neuf films pour une année où les deux comédies musicales de Fred Astaire et Ginger Rogers, Follow the Fleet et Swing Time, furent à nouveau de grands succès au box-office.

Les trois films tournés par Katharine Hepburn (Sylvia Scarlett, Mary of Scotland et A Woman Rebels) furent des échecs commerciaux, ce qui contribua à sa réputation de « box-office poison ».

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1937 fut l'année la plus productive pour la RKO avec cinquante-trois films produits et trois simplement distribués. Elle conclut un accord avec les studios Disney pour la distribution de leurs long-métrages d'animation, dont le premier, Blanche-Neige et les Sept Nains, fut un très grand succès.

Le film Pension d'Artistes de Gregory La Cava fut salué par la critique et reçut quatre nominations aux Oscars.

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Quarante-et-un films pour une année difficile avec de faibles profits et où le studio perdit le talent de Katharine Hepburn, transféré à la Metro-Goldwyn-Mayer.

Bringing Up Baby, pourtant l'une des meilleures comédies américaines, fit un échec au box-office, mais le lancement de la série The Saint (poursuivie jusqu'en 1941) apporta une satisfaction financière au studio.