Road to Visual Novels

Annotation :

Mon premier visual novel.
Ce fus donc quelque chose, n'ayant pas vraiment encore l'habitude des twists propre au genre.

Une bonne porte d'entrée dans cet univers, je recommande fortement.
La True End est véritablement excellente. Big up à la axe end aussi.

Le casting est assez riche et mes préférences se tournent vers Clover et Akane.
Cela dit le plus gros point fort du jeu est sûrement son ambiance oppressante assez unique en son genre.

Annotation :

VLR peut se targuer d'éviter le syndrome du deuxième opus oubliable.
Il introduit le système un système d'arbre, permettant une utilisation plus simple et ergonomique des systèmes que le jeu propose.

Même si son ambiance est inférieure à celle de 999 et si le jeu n'est pas non plus aidé par sa 3D assez abominable, il utilise assez intelligemment un système de vote qui vous fera vous sentir coupable et permettra aux différentes ramifications de l'histoire de vous amener à diverses situations plutôt intéressante pour des passages finaux mémorables.

Au niveau du casting Phi est intéressante mais Clover elle perd énormément d'intérêt vis à vis de 999.

Annotation :

Encore en cours...
Le jeu à du mal à retrouver l'intérêt de ses aînés à mes yeux pour le moment.

Annotation :

Point n' click d'enquête sympathique dont l'humour lourdingue ravira sûrement certains car il est vrai qu'il donne au jeu un petit côté attachant.

Il est beaucoup trop tôt dans ce premier opus pour s'attacher aux personnages, cela dit certaines scènes sont déjà mémorables (le perroquet !) et voir les masques tomber s'avère généralement mémorable.

La façon dont sont menées les enquêtes s'avère malheureusement un peu répétitive en fait de ce premier AA un jeu plaisant mais encore loin d'être mémorable.

Annotation :

Drop une première fois il y a de longues années.
AA2 est un jeu très inégal avec deux enquêtes assez atroces (1&3).
Sans partager l'engouement incroyable sur la dernière enquête, il est vrai qu'elle remonte le niveau mais pour moi le mal était fait.
Un jeu au final oubliable et sur lequel il aura fallut me forcer.
Hype pour le fameux AA3 tout de même.

Annotation :

Thématique intéressante autour du handicap ce qui donne certaines scènes touchantes.
Mais en dehors de ça le jeu n'est pas beaucoup plus intéressant que l'est son MC ce qui m'a empêché de le finir.

Annotation :

Première entrée dans l'univers DanganRonpa, ce premier opus, généralement le moins apprécié des fans m'a énormément marqué à l'époque.
Sûrement car j'étais encore un novice en VN en février 2014, mais j'aime aussi ce genre d'ambiance en huit clos où l'on ne sait pas trop à quel dangers nous avons à faire.

Découvrir les nouveaux étages et voir le casting s'amenuiser avec le temps m'a beaucoup plus à l'époque et la surprise de découvrir de nouvelles zones dans les nouveaux opus était, même s'ils étaient meilleurs, pas aussi frappante.

Le casting féminin de DR m'a aussi beaucoup plus (Celeste, Junko, Asahina, Kirigiri), mais c'était plus compliqué du côté des mecs où seul Byakuya m'aura véritablement marqué.

C'est ici que Monokuma a acquis ses lettres de noblesses faisant de lui un antagoniste culte rappelant notamment pas mal celui du manga Bokurano.

Annotation :

Probablement mon DR préféré à l'heure d'aujourd'hui.
Comme VLR dans la saga Zero Escape, DR2 ne tombe pas dans la piège du second opus.
Et pourtant DR2 innove pas ou peu, mais c'est dans son histoires et ses enquêtes LARGEMENT plus intéressantes et tordues que dans le premier opus que celui-ci devient bien meilleur.
Les chapitres 4 et 5 sont mémorables et les autres ont eux aussi leurs lot de surprises. La fin elle, amène la série à une étape supérieure de son histoire.

Je parlais du casting masculin de DR, il est probablement meilleur ici bien aidé par les frasques de Nagito (et Gundham).
Petite mention de Sonia que j'apprécie beaucoup car loin d'être incrédule, elle est souvent oublié au profit de Chiaki ce que je peux comprendre mais c'est un personnage fort sympathique.

Annotation :

Le premier trial était vraiment très bon mais le jeu possède des personnages avec des gimmicks trop prononcées et fatiguantes pour son propre bien. Sachant que mes préférés sont morts rapidement..
Résultat je me suis moins attaché au cast que précédemment, et malgré quelques coup d'éclats par-ci par-là je trouve DRV3 assez décevant malgré le bon moment passé dessus.
Notamment sa fin dénuée de toute subtilité et surtout bien trop longue pour ce qu'elle veut montrer.
Je salue la volonté d'aller jusqu'au bout de son idée, mais pour moi c'est bien trop maladroit pour être intéressant !

Annotation :

Jeu de combat plaisant car Arc System Works maîtrise à la perfection l'art des jeux de combat. Les coups varient très largement d'un personnage à l'autre et les animations sont au poil.

Malgré tout j'ai eu du mal à m'intéresser à ses personnages et rentrer pleinement dans le jeu.

Annotation :

Grisaia n'est pas un mauvais VN, mais il n'arrive pas selon moi à sortir de son image de "VN à waifu".

Alors oui les personnages ont un passif sombre laissant bien plus à découvrir que ne le laisse croire leur apparence mignonne.
Le soucis est que la common route est BEAUCOUP trop longue sans être vraiment intéressante et que les routes que l'on suit ensuite sont loin d'être toutes intéressantes.

Celle de Sachi est osef, Michiru aussi car son personnages est lourd, Yumeko s'avère plus sympa mais a probablement l'histoire la plus oubliable.
C'est différent pour Amane et Makina mais la seconde est difficilement supportable elle aussi.
C'est à ce moment là qu'on constate que le casting féminin est un peu trop cliché et convenu.

Heureusement le MC, Yuuji semble venu tout droit d'un autre monde et est aisément mon MC de VN préféré à ce jour (28/12/19) entre son cynisme légendaire, son manque de tact (façon Sagara Sosuke de FMP) et sa force anormale.

Annotation :

En pause ici aussi.

Une chose : La direction artistique du jeu est incroyable.
Cela étant ayant vu l'anime en 2014 j'ai eu du mal dans un jeu aussi long à démarrer à m'investir dans quelque chose que je connaissais déjà. N'étant d'ailleurs pas vraiment fan de ce dernier.

Le jeu a beaucoup de notes annexes qui le rendent intéressant et je pense que les personnages n'ayant pas vu l'anime ne devrait avoir de mal à y trouver leur compte, de même pour les personnes fans de celui-ci puisqu'il est plus complet.

Le cast lui, me laissait un peu indifférent en dehors de Suzuha.

Annotation :

Un jeu que j'avais apprécié pour son idée générale, mais il est vrai qu'en le comparant aux VN en général la différence se fait ressentir.

Cela dit il n'a pas la prétention d'être un grand jeux et les vibes nostalgiques qui s'en dégage me plaise.

Annotation :

Les histoires d'amour c'est compliqué vous savez.

Annotation :

La partie *questions* d'Higurashi.

L'attention du détail y est assez impressionnante couplé au cycle de réponses.
Cette première partie mélange d'une façon assez incroyable les différents genres pour nous offrir une histoire horrifique nuancée mais qui transite du touchant au terrifiant sans crier gare.

La gestion de la peur est assez incroyablement utilisé et ceux dès les deux premiers arcs grâce à une ambiance aux petits oignons que l'on retrouve à chaque instant dans le village confiné d'Hinamizawa.
Y étant désormais allé lors de mon voyage au Japon je peux vous dire que ça m'a encore plus fait de l'effet.

Des 4 routes c'est sûrement la troisième qui se révèle la plus intéressante et la plus complexe.

Annotation :

La partie *réponses* d'Higurashi.

Une partie qui fait sens d'une façon assez extraordinaire en remettant en question tout ce que l'on pense savoir de la plus belle des façons.
Il est difficile de parler de Kai sans spoiler, mais attendez vous à être émerveillé devant les différents retournement de situations, la détresse des divers personnages et les réponses surprenantes qui nous sont dévoilés.

Plus que l'ambiance et l'horreur qui sont en deçà des 4 premiers arcs, ces 4 derniers arcs misent plus sur la profondeur, les symbolismes et les liaisons entre le vrai et le faux pour former un tout mémorable.

Les personnages finissent par devenir extrêmement attachants et cela inclus aussi les personnages secondaires.
Mes préférées sont sans aucun doute Rika et Shion, mais pas un seul personnage du main cast ne m'a pas plus.

Annotation :

En cours en parallèle de VN plus gros, l'ambiance cyberpunk du jeu est un délice.

Annotation :

Quel délice !

Fata Morgana est un VN qui est à la mesure de sa réputation. Un délice visuel de part son chara-design sublime, ses décors et de l'ambiance qui se dégage du tout.
Lugubre, dérangeante et en même temps chaleureuse variant du sombre au lumineux en un instant. Il s'agit là probablement de la grande force du titre. Il s'en dégage une identité puissante dans laquelle on plonge dès les premières secondes.

Encore plus gros festin qu'en sont les OSTs variées mais toutes magnifiques et qui elles aussi sont du même ordre en terme de sensation, tantôt lugubre, tantôt dynamique ou même mystique. (big up au bruitage comfy du feu de bois)

L'histoire elle même est très intéressante, je ne veux pas spoiler son découpage donc je le tairais mais il rend l'oeuvre pratique à la lecture. Et les différentes parties qui la compose connaissant des hauts.. et des très hauts sont mémorables. Cependant j'éviterai de me lancer dans l'aventure si vous êtes de nature dépressive car "Fata" accumule les tragédies et de manière qui peuvent être brutale pour un petit cœur fragile.

Pour ça le VN se sert d'une pléthore de personnages intéressants dont la justesse d'écriture (dans leurs réactions principalement) est époustouflante. Je pense à la pudeur de Mell par exemple, la candeur d'une white haired girl ou encore la résilience de Michel.

Je n'épiloguerais pas plus car on s'approcherai trop de la critique, mais Fata est un visual novel complet qui vous fera passer par toute sorte d'émotions et ne laissera personne de marbre. Tant est soit peu qu'il soit humain.

Annotation :

Il est difficile de parler de cet Utawarerumono.
Car le jeu ne possède aucune qualité particulière et malgré tout j'ai passé un bon moment dessus.

Plongé dans un monde fantasy assez classique que l'on peut retrouver dans beaucoup d’œuvres japonaises, l'histoire d'Utawarerumono est elle aussi classique. Un peu trop pour son propre bien.
L'histoire est prévisible dans sa globalité, les personnages clichés mais heureusement attachant.. sauf quand il s'agit d'antagonistes.
Dans leur cas on verra se succéder une tripoté de vilains très très vilains dont la plupart sans raison apparente qui en plus d'être tiré des pires clichés que l'on peut trouver se permettent en plus d'être insupportable.

Les phases de gameplay viennent entrecouper les parties VN du jeu ce qui permet d'aérer le lecteur de la flopée de texte et de lui changer les idées.
Celles si sont vraiment facile et ne proposent pas de la grande stratégie mais elles restent plus ou moins amusantes.

La majeure partie de l'oeuvre est occupé par son côté Visual Novel "slice of life" où l'on suit nos joyeux protagonistes pendant les moments calmes d'entre deux guerres. Et bizarrement ça marche. Elles n'apportent pas tant au lore mais permettent de s'attacher aux personnages.
Dans ce premier volet la géopolitique n'est malheureusement que très peu poussée. On se contente de namedrop des pays et villes maladroitement ainsi que les divers non de coutumes et tribus encore plus illisible que le titre de ce VN et le lexique qui permet de s'y retrouver un peu mieux n'est pas du tout ergonomique.

Enfin parlons de ce qui fâche réellement :
Les scènes H. On me dit souvent dans les VN que les scènes H sont mal implémentés mais en général bien que l'on ressente le côté "il faut en mettre pour le quota" comme si les VN ne pouvaient s'en passer, les transitions sont un minimum mise en scène pour entrer dans le contexte du jeu.
En revanche dans Utawarerumono en dehors d'une exception elles sortent tellement de nulle part que ça m'étonnerais pas que des memes à ce sujet traînent de ci de là sur internet.

Bref Utawarerumono est un premier pas obligatoire dans cet univers devenu réputé grâce aux deux derniers jeux, mais est loin d'être un oeuvre parfaite, bien au contraire. Entre des phases tactical-rpg bien trop simple, une histoire peu fouillée et des personnages encore trop simpliste, on ne peut qu'y voir un certain gâchis. Il n'en demeure pas moins que je n'ai pas trouvé la lecture éprouvante, loin s'en faut.

Annotation :

Sorti du cerveau brillant et inventif (trop pour certains) de Sca-ji, SubaHibi est une oeuvre dont il est difficile de parler, c'est pour ça que je resterai évasif n'ayant pas pour but d'en faire une critique. Dans ce cas là référez vous à celle d'Hanni.

Après un prologue qui repousserait n'importe quel néophyte des oeuvres japonaises à cause de ses phases tranche de vie aussi éreintantes que baveuses, l'oeuvre du poète prend une tournure plus obscure, brumeuse et insaisissable.

Plus que son prologue le principal défaut de SubaHibi provient de ses scènes de sexe provocantes qui ne feront pas l'unanimité et qui pour certaines sont largement dispensables quand bien même la majorité apportent et renforcent la sensation étouffante que le jeu aime bien nous transmettre mais dont on aimerait qu'elle ne représente pas l'identité de l'oeuvre.
Soit notre ami est cultivé, soit il a fait de longues recherches car l'oeuvre fait référence à la littérature et philosophie du monde entier et c'est omniprésent dans ce qui fait l'autre partie et celle qu'on préférera retenir de l'oeuvre.
C'est à se demander pourquoi le début de l'oeuvre est si faiblard quand on voit que Sca-ji est capable de prouesses, en effet son étude philosophique lui permet de transformer des idées brouillonnes en exemples concrets et de faire parler des concepts (par exemple scientifiques) pour créer une image uniforme qui se colle à sa conception du récit qu'il nous expose.
Car plus qu'être pompeux Sca-ji veut raconter les réflexions qui l'ont mené à écrire son oeuvre et passer par le biais des écrits de Wittgeinstein (pour ne citer que lui) provient plus d'une évidence que d'un forcing alambiqué.

C'est ainsi que l'oeuvre va choisir de s'éclaircir, à vous de trouver dans quel sens du terme, pour proposer une étude de l'âme et de l'homme dans plusieurs phases à travers les yeux de divers protagonistes formant un tout consistant mais parfois inégal.

SubaHibi ne se lit pas plus pour son scénario que pour les réflexions que son casting implique, imbrique puis explique, partiellement. Dommage que certaines longueurs et passages discutables viennent ponctuer une expérience qui n'a déjà de base pas la volonté d'être tout le temps agréable.

Subarashi Hibi est au final à l'image d'Ayana (si ce n'est la réciproque), duveteux s'il le veut, flou la plupart du temps et tranchant quand il faut l'être. Et si on en capte l'essentiel on a bien conscience que certaines choses nous échappent encore.

Annotation :

Il faut tout d'abord savoir que SR est un RPG avant tout et qu'il ne faut pas y jouer pour le côté VN très peu prèsent mais si le gameplay nous intéresse.
Autre disclaimer si le H n'est pas présent si souvent, le côté pervers de Rance (parfois drôle, parfois lourd), lui reste omniprésent.

Pour le reste c'est un jeu que j'ai trouvé réellement excellent.
Le principe c'est de partir de sa petite région en tant que commandant sous les ordres d'Oda Nobunaga (oui oui) et de prendre part dans une guerre contre les autres clans.
Nombre d'entre eux vous déclareront la guerre avant que vous ne le fassiez voir s'attaqueront entre eux.
L'aspect gestion du jeu est très intéressant, de même les combats ont un réel attrait et le grand nombre de possible commandants dans vos troupes permet d'essayer de nombreuses formations.
Il existe pleins de petits choix durant chaque tour qui vous permettront d'effectuer tel ou tel action, de vous rapprocher de vos personnages pour booster leurs stats (avec assez régulièrement de vrai scènes scénarisés qui découlent donc sur l'aspect H du jeu).
SR peut être à certaines occasions sacrément tendu, même si rien n'est insurmontable vous aurez quelques surprise au cours du jeu.

Le bémol dans tout ça c'est que Sengoku Rance n'explique rien, ou presque. A vous de bien lire les dialogues puis à vous de voir si vous allez tout faire au hasard ou parcourir les internets pour des réponses.
Conseil : Jouez y en blind, MAIS n'hésitez pas à poser des questions à vos connaissances ayant déjà fait le jeu pour des tips ou des pièges à éviter.
(Typiquement ne jamais négocié une armistice, vous gagneriez mais vous perdrez les events du clan en question. C'est utile seulement si vous êtes débordés)

Il existe bien trop de features pour tout expliciter ici donc je vais parler d'un autre point :
Les personnages.
Les personnages ont toutes leurs propres caractéristiques liés à un passif, un clan etc.. qui même si la plupart d'entre eux n'ont pas 5000 dialogues les rends attachants. Mais c'est surtout en les jouant que vous vous attacherez aux meilleurs, sélection naturelle toussa.
N'oubliez pas que grâce à la satisfaction Rance peut recruter des unités de deux pays des précédents jeux. Urza de Zeth est par exemple extraordinaire si vous possédez déjà Kenshin.

Du côté de l'histoire, elle est assez simpliste mais les nombreux conflits entre clans permettent un élargissement sympathique du lore, qui prend le pas sur le scénario qui est oubliable.

Annotation :

Jeu principal terminé. Révélations à faire.

Raging Loop est un VN très intéressant. Son setting de malédiction dans un village isolé rappelle forcément Higurashi ou dans une moindre mesure le manga Shiki le tout dans une atmosphère plus mature.
Tout en gardant un fort aspect lié aux traditions japonaises, le VN s'inspire du Loup-Garou de Thiercelieux dans son concept.
Car dans le village, chaque matin une personne doit être choisie puis pendu pour essayer d'éliminer la menace des loups qui eux s'activeront de nuit.
Le contexte lourd et mystérieux est propice à des dialogues sulfureux mais très intéressant essayant de se servir au mieux du caractère de chaque personnage.
Psychologie, ethnologie même, montrant à quel point des choses dures à imaginer peuvent avoir lieux dans certaines situations. Et un village perdu au milieu du Japon est un terrain de jeu fertile pour la créativité des auteurs.

Raging Loop vise toujours juste, intelligent il sait comment intéresser le joueur durant toute son expérience bien aidé par un protagoniste charismatique peut être même un peu tordu mais néanmoins attachant ainsi qu'une ribambelle de personnage qui le deviendront eux aussi au fur et à mesure que le récit avance.
Beaucoup de gens reproche à RL sa bande son trop répétitive, ça ne m'a personnellement pas dérangé mais c'est peut être le reproche principal qu'on pourra faire au jeu.

Visuellement RL a sa propre identité et je trouve que le chara-design est plus intéressant que la majorité des VN en plus de collé parfaitement à l'ambiance du VN.. qui est aussi un des gros points forts dont il dispose.

Une fois le jeu terminé un mode révélation se débloque ou vous pourrez découvrir les points de vues et réflexion des autres personnages. Apparemment c'est un gros plus mais je ne l'ai pas encore fait.

Raging Loop est définitivement un VN à essayer, ni trop long ni trop court, toujours intéressant bien aidé par le "principe" de base qui est très attrayant. Mais il ne se contente pas de se servir de ça pour exister et développe très bien son histoire et surtout ses dialogues.
Foncez.

Annotation :

L'explication viendra plus tard si j'ai le courage.
Globalement très déçu de sur quoi le VN va focus alors que j'aimais le premier tome.
Le quatrième était, lui, désastreux.
En espérant que Chiru tienne ses promesses. Ne vous fâchez pas maintenant, attendez mon verdict final !

Annotation :

VN se passant comme le titre l'indique pendant une épidémie zombie.
Quel dommage que les scènes de sexe viennent ponctuer une aventure meilleure que ce à quoi je m'attendais.
Attention elles sont justifiées et pourraient même à terme être intéressante en terme de développement de personnage.
Mais trop nombreuses pour un VN aussi court, surtout que le VN en passe sous silence, pourquoi pas une ou deux de plus. Mais en dehors de la toute première (wtffff) qui aurait de quoi faire drop le jeu à raison, elles sont comme je l'ai dis justifiées et même logique.

Pour le reste du VN bien que classique apo-zombie il amène sur quelques pistes intéressantes et si la première partie entre ses scènes h et sa présentation de la situation n'a rien d'extraordinaire le dernier quart du VN est vraiment très intéressant et montre que l'auteur est capable en plus de créer un suspense haletant.

Le point fort du VN vient de son personnage principal sociopathe qui n'a pas peur de tuer et qui dépasse le sens moral. C'est parfois perturbant mais du coup il n'agit 'pas' comme nous lecteur l'aurions fait.
Et c'est parfois rafraichissant de le voir tenter des trucs, alors que quelqu'un de normal serait parti en courant, même s'il est le seul auquel les zombies ne s'intéresse pas il y a pleins d'autres dangers qu'il ne cherchera pas à éviter.
Plein de sang froid et très calculateur c'est un protagoniste à part et qui ne surjoue pas.
La main heroine est elle pas très intéressante, même si elle reste efficace car on se prend de pitié pour elle.

Bref un premier épisode qui est moyen à cause du h et que je pensais drop à la fin de son premier épisode à cause de ça, mais finalement le dernier quart m'a donné envie de poursuivre.
A savoir tout de même que depuis ado' je suis amateur avec mes amis d'histoire de zombie et que si vous n'aimez pas le genre il ne le révolutionne pas. Passez votre chemin.
Le deuxième épisode devra être meilleur pour que je recommande la série.

Annotation :

Ce deuxième jeu de la série des Utawarerumono est un cas assez particulier et dur à noter.
En effet, le début du VN est poussif, lent, trop lent. Ce n'est pas fondamentalement mauvais et certains ne seront pas déranger quand d'autres pesteront, de mon côté, j'ai eu dans un premier temps du mal à m'impliquer.
Passer ces premières heures on s'habitue au casting et les choses se mettent en place petit à petit. Là aussi ça traîne parfois trop (notamment à un moment en milieu de VN, une phase bourrée de SoL) mais on ne s'ennuie plus vraiment.
Ces phases sont souvent sympathique, parfois un peu trop nombreuse et votre appréciation de celle-ci dépendra sûrement de votre état d'esprit en lançant le jeu. Personnellement j'avais tendance à le lancer pour chill.
Un peu après la moitié du VN les choses plus sérieuses commencent et il devient plus intéressant. Mais c'est seulement dans son dernier quart que le jeu décolle vraiment, pour un final de très bonne facture.
Cela en fait un jeu inégal, qui progresse petit à petit en terme d'intérêt et qui souffle un peu le chaud et le froid, d'où la difficulté de donner un avis global surtout quand ses derniers moments sont vraiment le pic du VN et donnent envie de lancer sa suite.
En tout cas le world building est solide et ses personnages sympathiques même si en dehors de Kuon et Haku ils ne dépassent pas ce statut de "sympa".
Graphiquement le VN est parmi ce qui se fait de mieux, le chara-design est bon, malgré des poitrines parfois de mauvais goût (tout comme le fan service un peu ridicule, présent à quelques rares occasions) et les background sont plutôt jolis.
Sans être transcendante, les musiques sont exactement ce qu'on attend de ce genre d'oeuvre fantasy et font très bien le boulot. (l'op <3)
Là ou le bât blesse c'est dans son aspect T-RPG, les phases de combat sont facile et pas vraiment intéressante. Le level design est assez exécrable et l'équilibrage n'a aucun sens, même si les petits QTE sont sympas à executer on est loin d'un grand sens de la stratégie. Heureusement ces phases sont peu nombreuses, rapides et pas vraiment envahissantes. Je n'ai pas donner de malus au jeu sur ce point donc, mais si vous comptiez y jouer car il s'agît d'un T-RPG je vous recommande de fuir.
Uta2 est intéressant pour son univers et son scénario, éventuellement ses personnages, pas pour son gameplay.
Bref, il s'agit d'un VN solide, mais avec lequel il faudra se montrer patient pour qu'il révèle son potentiel.

Annotation :

Ma longue critique s'est effacée et j'ai laissé passé plus d'un an.
On va donc se la jouer points positifs/négatifs car je ne peut plus être aussi précis.

+ Haku
+ Le groupe principal est très attachant, leurs interactions sont géniales et l'effet Persona 4 est présent à la fin du jeu. On ne veut pas les quitter.
+ World Building plutôt solide et une bonne cohérence globale qui garde les héritages des jeux précédents.
+ Excellentes OSTs
+ Ambiance très chill globalement (liée au SoL), mais sait mettre de la tension quand il en faut.
+ Brasse beaucoup de thèmes et est intéressant dans le développement de ses personnages.


+/- Un peu longuet par moments, même si ça a des avantages pour le build des personnages et de l'univers. .


- Même si l'un d'entre eux est très intéressant, comme d'habitude dans la série les antagonistes pêchent un peu.
- Dans le dernier quart du jeu, j'ai quelques réserves sur certaines idées
dispensables et le VN est assez inégal.
- Le gameplay T-RPG toujours médiocre, le level design est pitoyable. Mais ça s'améliore par rapport aux précédents.

Annotation :

Si je suis en général plus dur que la plupart des gens, ici les rôles s'inversent.
Si la fin est unaniment acclamée, les gens reprochent souvent à G-Senjou un début lent et des routes de mauvaises qualité. Mais ça n'a pas été mon cas.
Première grâce à son protagoniste le VN est très rapidement intéressant, pose des bases solides et commence à développer les situations petit à petit en saupoudrant de mystère le fameux "Maou".
Antagoniste insaisissable qui rappellerai preste le cultissime Johann Liebert tant il plane au dessus de l'œuvre sans qu'on le voit ou presque.
Et dans la façon de build les chapitres jusqu'à arriver à un climax absolu m'a paru loin d'être inadéquate.
Au contraire les enjeux sont clairs et les personnages intéressés font mouche.

Concernant les routes c'est plus compliqué. On pourrait leur faire un reproche de finir par être déconnecté d'une manière étrange à la trame principale et mon plus gros reproche serait qu'elles peuvent casser le rythme de G-Senjou (ce qui est fort dommage j'en conviendrai).
Elles sont de toute façon totalement skippable car justement déconnectées des chapitres principaux.
Ainsi il faut les voir comme de bonus/if, et les deux premières routes sans être extraordinaires sont efficace et permettre de s'attacher à deux personnages qui sont dans le reste du jeu pas très intéressants. La 3é malheureusement est bâclée et plus que dispensable.
On a donc une trame principale très intéressante qui monte en puissance jusqu'à sa dernière partie vraiment excellente et des routes dispensables mais qui permettent de développer des personnages pas très intéressants dans la trame principale.
Ainsi c'est à vous de voir l'expérience que vous voulez vivre.

Concernant les personnages justement ceux apparaissant des les routes sont pas des plus intéressants en dehors de celles-ci. Par contre les "vrais" personnages principaux (protagonistes comme antagonistes), au centre d'un battle of wits façon Death Note, sont à mes yeux des réussites avec une mention spéciale pour Yuki qui est géniale mais plus mineure et n'a pas le droit à sa propre route malheureusement.

On a l'a un VN "thriller" qui sait gérer la tension et créer des situations intéressantes pour finir en apothéose.

Annotation :

En premier lieu il faut savoir que Chaos;Child se passe après les évènements de Chaos;Head. Ce dernier n'est pas nécessaire pour comprendre C;C mais explique plus en détail certains points et C;C mentionnera des évènements de C;H.
Cela dit sans avoir fait C;H vous serrez probablement plus surpris par l'univers, l'ambiance sachant que vous serez déjà fixé sur des choses mystérieuses que vous ne saurez pas si vous ne l'avait pas fait avant.
Pour avoir commencé par C;C ça ne m'a pas posé de soucis de compréhension dans tous les cas. A vous de voir.

Pour ce qui est du scénario, un jeune lycéen avec ses amis du club de journalisme enquêtent sur des meurtres dans le quartier de Shibuya.
Et c'est ainsi qu'ils se retrouvent mêlé à une affaire étrange pleine de meurtres impensables.
On en vient à une des qualités du VN à savoir son atmosphère. C;C est parfois glauque d'une façon qui lui est propre lui donnant une identité (sûrement trouvable dans C;H) qui est une véritable force. Il faut savoir qu'on y trouvera des phases de SoL plus chill aussi mais justifié et pas inintéressantes ou assez courtes pour que ça ne soit pas un problème.

Le VN monte d'ailleurs crescendo après avoir posé des bases intriguant pour à partir d'un certain point faire de plus en plus monté la tension dans un scénario riche en rebondissements.
Les personnages eux sont attachants, ont des qualités et des défauts qui les rendent au final très humains. J'ai déjà vu mieux ailleurs évidemment, notamment car le casting féminins est assez cliché et que certains personnages sont vraiment pas terribles mais globalement ils font largement le travail pour que l'on s'intéresse à leur situation, bien aidé encore une fois par l'enquête elle même.

Déjà évoqué au dessus rythme est bon lui aussi bien que par moment assez tranquille... sauf dans les routes, qui sont d'ailleurs accessibles qu'au travers d'un système de délusion ergonomiquement désastreux qui nous force à skipper 4x la longue common route du jeu.
Et c'est ici que se trouve la plus grande faiblesse du jeu. Un skip chiant pour des routes qui ne sont (à l'exception d'une) même pas intéressante et probablement la partie la plus faible du VN, même si la True Route qui arrive ensuite quand vous avez tout fait est, elle, une conclusion intéressante.
C'est bien dommage car Chaos;Child est une œuvre assez ingénieuse portée par des thématiques d'actualité et sa capacité à intriguer le lecteur.

Annotation :

Extra est une purge clichée et inintéressante au possible.
Apparemment ça apporte du foreshadowing à MLA que je n'ai pas encore fait, mais c'est dur de se forcer à lire et suivre des personnages horripilants.
Sans parler des scènes H (coucou Tama) sur lesquelles je préfère ne pas m'étaler.

Unlimited est un peu plus convainquant. Plus dans la théorie que la pratique car il reste assez ennuyant mais le potentiel de la série commence à pointer le bout de son nez avec un monde déjà plus intriguant.
Le tout est moyen en tout plan (personnage, scénario, intéractions) mais après Extra c'est déjà une progression.

Un VN très oubliable en somme, en espérant que le fameux MLA vaille le coup.