Roger Roger & friends - discographie commentée

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Commençons par les premiers albums solo d’Eddie Warner. Il a fondé le label L’Illustration Musicale qui de 1967 à 1978 publiera ses albums, ceux de ses amis Roger Roger et Georges Teperino et d’autres encore (Johnny Hawksworth, Jacky Giordano, Bernard Fêvre).

Big Band Beat est un démarrage tranquille, le premier et dernier album 25 cm du label (format hérité du catalogue anglais Conroy que L’Illustration Musicale a distribué en France). C’est une œuvre orchestrale éclectique et mélodique, mais le mixage est en monophonique ultra-compressé. Du brickwall avant l'heure!

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L'année suivante, les hostilités sont ouvertes pour de bon avec Progressive Percussions, où Eddie Warner intègre des bruitages sur bande à des compositions pop. Cet album est son plus connu et demeure le seul à avoir été réédité, par le label Fifth Dimension en 2015.

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Les expériences de Progressive Percussions ne furent qu'une passade et Eddie Warner retourna dès l'album suivant à une pop plus conventionnelle, mais non moins bonne, reposant sur les cuivres et le carré pop. Les quatre derniers morceaux sont composés par Jean Mirandola alias John Randoll.

Vous connaissez sans doute l’ancien thème générique de l’émission Questions Pour Un Champion? Ce n’est autre que «Western Patrol» qui ouvre la seconde face de cet album!

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Aïe aïe aïe, c'est là que les problèmes commencent. Au programme, une première face composée par Jean Mirandola qui comme son titre l'indique verse dans la pop tendance baroque, avec force mélodies boursoufflées. Aucun intérêt.

Quant à la seconde face, on va dire que c'est inégal. Seul "Organic" vaut vraiment le déplacement, digne des ambiances psychédéliques de Progressive Percussions.

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Retour à la qualité avec une dualité instrumentale illustrée par le titre, malgré quelques faux pas ("Honey Moon", "Versailles").

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Nouvel échec pour Eddie Warner avec ce sixième album totalement plombé par des mélodies de variété sans aucune inspiration. à ce titre, la première face est une horreur. C'est à chier, le chant est désastreux, c'est un cauchemar complet.

J'allais sortir mon briquet et brûler ce disque mais, miracle, la seconde face est meilleure. L'instrumentation est dynamique et variée, avec à la clé les très bons "Poppy Fiddles" et "Cheeky Boy". Hélas, ça se dégonfle par la suite, pour complètement tomber à plat sur la fin.

Album à éviter.

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Attention, ne vous fiez pas au titre! Cet album n'a ni l'audace ni l'inventivité de Progressive Percussions. Ce Volume 2 est bien pépère, bien tranquille. ça fait quand même du bien après le désastre du précédent album. Quelques morceaux comme "Stop Stottering" ou "Beat It" valent le détour.

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Album fondateur puisque étant le premier véritable opus pop de Roger Roger et Nino Nardini. Des pastiches de jazz, mais aussi beaucoup de percussion et les premières expérimentations semi-électroniques.

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La période orchestrale de Roger Roger touche à sa fin. La même année, il entrera de plein pied dans l'ère électronique.

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Split album de Georges Roger Roger et Georges Teperino. Rien de mauvais, mais c’est tiède, ça navigue très superficiellement entre variété, jazz, blues et rock’n’roll.

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La première face de cet album ainsi que la fin de la seconde sont dédiées aux Ondes Martenot, un lointain précurseur des synthétiseurs. Franchement, si c'est pour démouler des horreurs comme "Floating" ou "Underwater Garden", ça n'en vaut pas la peine.

Les six morceaux restants de la seconde face sont de la variété instrumentale orchestrale tout ce qu'il y a de plus basique, qui en gratte une sans réveiller l'autre.

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Excellente surprise que ce volume 22, flanqué d'instrumentatinos très variées pour des compositions réussies, du ragtime au baroque en passant par la musique de chambre. Le percussif "Pagan Rites" et le baroque "Toccata" sont magnifiques.

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À nouveau, une réussite de Roger Roger. La première face est propulsée par le trio guitare-basse-batterie et une solide section de cuivres. Les six "Dynamovement" castagnent sa race. Hélas, la fin de cette première face est bancale et dispersée.

Sur la seconde face, c’est du tout bon. Des indicatifs sonores expérimentaux même si non encore électroniques.

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Album inégal. Retour à la musique de variété comme sur CMM 22. La première face est plutôt poussive et ennuyeuse, heureusement portée par quelques saillies comme "Escapade" et "Rafale D'Automne". La seconde face est heureusement plus dynamique, avec en point d'orgue un "En Pleine Bagarre" d'anthologie, nanti d'une batterie inhabituellement violente. Mais pour le reste, pas grand-chose qui puisse contenter les amateurs du Roger Roger expérimental.

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Mais qu’est-ce qu’on se marre… Ce truc est surestimé à mort.

La première face consiste en sept instrumentations pop parfaitement inconsistantes, sur lesquelles Roger Roger s’amuse à ajouter des bip-bip électroniques tout aussi inintéressants. C’est médiocre, en plus de quasiment plagier Pierre Henry et Michel Colombier.

Les sept morceaux de la seconde face sont plus expérimentaux mais pas très palpitants pour autant. De la boîte à rythme, des bruitages de synthé, et hop c'est dans la boîte? Nan nan nan, ça ne marche pas comme ça!

À dégager.

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Et c'est là que les expériences életroniques commencent réellement pour Roger Roger et Nino Nardini. Premier d’une série de quatre split albums, TVMusic 101 est un melting pot de sons électroniques et de tripatouillages sonores sur bande magnétique pour un résultat réjouissant.

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Higher, faster, stonger, better.

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Encore un album réputé dans les cercles de connaisseurs mais largement, mais alors largement surestimé! Des expériences électroniques, dites-vous! Peut-être, mais en tout cas ce n’est pas abouti. C’est agaçant, ça va partout et nulle part et, par-dessus le marché, c’est laid, mais laid…

Un enfer sonore. Un Metal Machine Music avant l’heure, en quelque sorte. Ou un Electronic Sound sur le tard, selon vos références.

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Aïe, la tuile. Cet album sent les fonds de tiroirs amassés à la va-vite. Un album décevant mais quand même supérieur à Spectacular machin truc.

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Le plus mélodique de la tétralogie TVMusic, mais pas le meilleur.

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Cinq morceaux de Roger Roger cumulant dix minutes, tout aussi excellents que les sept de Luis Peña.

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Sympathique album de pop cuivrée de 1970. L'édition originale chez Neuilly est quand même bien chiche: huit morceaux, et pas des plus mémorables! Préférez la réédition de 1971 avec trois pistes supplémentaires qui rehaussent considérablement le niveau.

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Ce disque se trouve être une réédition de l’excellent Dramatique Désastre (Neuilly, 1970), augmenté de deux extraits de Angoisse - Mystère (Neuilly, 1970) et de quatre morceaux inédits, pour un résultat final très hétérogène.

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Réédition de l’honorable Zoo Électronique (Neuilly, 1970) de Roger Roger. Mais certains morceaux sont inutilement rallongés ("Le Petit Chat") et d’autres sont carrément fusionnés ("La Mouche" et "L'Arrivée Des Moustiques"). Quelques morceaux inédits sont fournis en cadeau bonux. Bof, on rallonge la sauce, là.

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L'opus Smooth Jazz / Space Age de Nino Nardini. Très estimé… peut-être même trop. Sympathique mais parfois trop kitsch. Rien de foncièrement mauvais, cela dit. Réédité en vinyle en 2021 par Farfalla Records avec deux pistes bonus.