Romans historiques

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Se laisser emmener...

Avez-vous déjà vu des objets de décoration ou des bijoux en verre de Murano ? Fabriqués en Italie dans l'île du même nom, ces créations de luxe sont des références dans le monde.
https://lepetitjournal.com/rome/comprendre-italie/decouverte-murano-lile-verre-316102

Tout comme dans son roman « La jeune fille à la perle », Tracy Chevalier nous immerge dans le monde de la création. Fiction et réalité une nouvelle fois cohabitent pour notre plus grand plaisir.
Comme vous le constaterez, les personnages s’inscrivent d’une façon bien particulière dans cette saga familiale s’étalant sur plusieurs siècles. Mais chut !

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Bravo à Claire Deya et à son 1er roman, récompensé par le Grand Prix RTL/Lire 2024 !

Jurée du Prix, j’ai donné ma voix à ce roman historique. En le lisant, j’y ai découvert un épisode de l’histoire de l’après-guerre que je ne connaissais pas.

S’est-on jamais posé la question de savoir ce qu’étaient devenues ces millions de bombes jonchant le sol français, une fois les allemands partis ? Il aura bien fallu les désamorcer avant de penser à reconstruire !

Volontaires et prisonniers allemands feront le sale boulot, ceci malgré la Convention de Genève de 1929 interdisant l’utilisation de prisonniers de guerre pour les travaux dangereux. A risquer leur vie ensemble, les relations entre volontaires et prisonniers ne seront-elles pas amenées à évoluer ?

L’histoire d’amour entre Vincent et Ariane nous tient en haleine. Elle est le prétexte, le fil rouge pour aborder le climat et les problématiques de l’après-guerre.

Ce roman très documenté décrit avec une grande précision les différents types de bombes présents sur le sol français et les opérations de déminage.

L’écriture de Claire Deya est fluide, cinématographique. Les personnages principaux sont attachants. Ils s’interrogent et nous interrogent. Un monde est à refaire, ils s’y attellent. Une idée de l’Europe serait-elle en germe ?

En bref, un roman nécessaire, à découvrir et à offrir… ce que j’ai déjà fait !

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Un roman historique qui se lit comme un thriller !
"Tel est pris qui croyait prendre !" Au début du XXème siècle, pourtant relégués par les Blancs sur une terre aride et inhospitalière, les indiens Osages devinrent riches comme Crésus.
C'est ainsi que certains décidèrent de faire justice eux-mêmes. Par voie de conséquence, le taux de mortalité de la tribu explosa ! Le Bureau de Investigations, ancêtre du FBI , fut dépêché pour mener l'enquête.
N'hésitez pas à découvrir ce roman étonnant, écrit à partir de documents d'archives !

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Un roman historique nourri et enthousiasmant !

Marguerite est née fille dans une famille d’enlumineurs de renom. Depuis qu’elle est petite, elle se repaît à observer les gestes et les ficelles du métier effectués par son grand-père, et se passionne pour la vie des pigments.

En tant que femme, au Moyen Age, peut-elle espérer prendre la suite de la boutique familiale ?

Le destin de Marguerite se bâtit jour après jour sans que l'on en perde une miette !

Un roman délicat écrit par une auteure par ailleurs relieuse !

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Une saga familiale qui donne des ailes
Avec Miguel Bonnefoy on embarque, au propre comme au figuré, sur le cap-hornier censé conduire l'aïeul de l'auteur en Amérique. Mais c'est sans compter sur le destin qui en décide autrement ! Partir avec pour seule richesse un pied de vigne, et s'installer pour des générations durant, là il aura été décidé de nous laisser. Une histoire incroyable et pourtant véridique, magnifiée par Miguel Bonnefoy, qui pour nous se fait conteur.

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Un titre qui donne déjà le ton !
Certes il s’agit d’un roman, mais aussi d’un témoignage. L’occasion pour Tommy Orange, écrivain d’origine Cheyenne, d’évoquer la condition amérindienne, où la misère et dépression se côtoient.
C’est un premier roman qui a rencontré son public et a connu un vif succès.
Un belle découverte !

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N’hésitez pas à découvrir ce roman, tiré d’un fait réel.
Le saviez-vous ? En 1874, le président américain et le chef du peuple cheyenne ont fait un deal : en échange de 1000 chevaux, 1000 femmes blanches ont rejoint la tribu cheyenne pour devenir des épouses.
Jim Fergus est passionné et féru de l’histoire des indiens d’Amérique, particulièrement des cheyennes.
Ce roman historique est très documenté. Vous le lâcherez peut-être avec difficulté. Si tel est le cas, procurez-vous les 2 autres titres de la trilogie : « La vengeance des mères » et « Les amazones »

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Un roman historique qui fait froid dans le dos !

Avez-vous déjà entendu parler des « Lapins de Ravensbrück » ?
C’est ainsi que l’on nommait les Polonaises qui subissaient des expériences médicales dans le camp de la mort.
Pour évoquer ce pan funeste de l’histoire, l’auteure nous propose un roman choral. Écrit du point de vue de 3 femmes, il n’y est malheureusement aucunement question de sororité ! Et pour cause… L’une de ces femmes n’est autre qu’un médecin complice des expériences…
Défenseuse, victime et bourreau, Ravensbrück les rassemblent.
A travers ce roman historique largement documenté, vous découvrirez le parcours de deux femmes que tout oppose et qui ont existées.

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Un choc !
En découvrant ce roman, j’ai appris que, suite à l’attaque de Pearl Harbor, les japonais présents sur le territoire américain avaient été internés, quand ils n’avaient pas subi d’interrogatoires musclés. Les maisons, laissées à l’abandon, étaient rapidement pillées par des voisins bien intentionnés. De retour sur place après la guerre, rien ne fut jamais comme avant.
Julie Otseka est une auteure américaine d’origine japonaise née bien après la guerre. Si elle n’a pas connu cette époque, ce n’est pas le cas de sa famille. Marquée par son histoire familiale elle témoigne. Une forme de réhabilitation ?

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La Mort comme vous ne l’avez jamais vue !

Personne n’est éternel, c’est ainsi, c’est la vie, il faut bien alors quelqu’un pour faire disparaître les êtres de la face du monde.
Alors La Mort fait le job, mais elle n’aime pas ça La Mort. Son naturel est d’être empathique, délicate, à l’écoute du monde. Et comme pendant la seconde guerre mondiale le monde est fou, elle a du pain sur la planche.
La Mort aurait dû emporter la petite Liesel, mais décidemment non, elle n’y arrive pas. Cette petite fille a un côté magique, et un rapport aux livres sans pareil. Subjuguée, elle la suit la portant sous son aile.

Ce roman est écrit du point de vue de La Mort, personnage empathique, délicat, à l’écoute du monde. Un monde qui ne tourne pas rond, de quoi rendre sarcastique ! Evoquer Liesel, c’est évoquer l’Allemagne au début des années 40

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Il s’agit du journal d’Angelika, recueil de la parole violente et percutante de son amie Klara, rescapée d’Auschwitz. Ne cherchez pas dans ce livre une intrigue. Son intérêt réside dans l’expression de Klara, sa nouvelle façon d’être au monde, ou plutôt de ne plus l’être. Elle tente de mettre en mots l’indicible de son expérience. Marquée à jamais dans son âme et sa chair, Klara nous émeut. Mais l’émotion suffit-elle ? A propos de ce livre, Jorge Semprun, écrivain interné au camp de Buchenwald, écrivait ; « je n’avais pas entendu une voix semblable depuis longtemps ». Bravo à Soazig Aaron qui, née après-guerre, a su faire émerger une parole, crédible, de déportée. Le Prix Goncourt du 1er roman 2002 a été décerné à ce roman.