Romans historiques sur le nazisme

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Un livre à la frontière entre récit documentaire et roman. Il était toutefois impossible de ne pas l'insérer dans cette liste tant sa lecture bouleversante est nécessaire à la compréhension des horreurs de la seconde guerre mondiale.

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Un livre fascinant dans lequel on se retrouve projeté dans la tête d'un homme dont l'unique obsession est celle d'obéir aux ordres, quels qu'ils soient. On assiste, aux premières loges, à la mise en place de cette monstrueuse machine nazie qui ira assassiner des millions de gens. Les deux derniers chapitres font froid dans le dos. C'était un pari très risqué et audacieux pour l'auteur que de placer son point de vue du côté d’un bourreau. C'est pourtant un pari tout à fait réussi: c'est glaçant ! Pour essayer de comprendre cet homme, l'auteur tente de comprendre, à travers sa jeunesse et son adolescence, pourquoi il en est arrivé là. C'est un récit difficile à lire mais nécessaire et complémentaire aux témoignages des survivants de la Shoah.

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Ce livre aborde la montée de l'idéologie nazie et de l'antisémitisme à travers les yeux innocents de jeunes enfants dont l'amitié se trouve ébranlée par le cours tragique de l'histoire.

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Outre qu'il révèle en quelque sorte de l'intérieur - et même s'il s'agit d'un ouvrage de fiction ! - un aspect des plus terrifiants de l'idéologie qui est à l'origine de la Seconde Guerre mondiale, ce roman dur, dérangeant, glaçant, est remarquable aussi par ses qualités stylistiques : style percutant, phrases courtes, absences de descriptions.

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Ce livre nous plonge dans un pan méconnu de la seconde guerre mondiale : le rôle qu'ont joué plusieurs femmes malgré elles dans la toute puissance d'Hitler. Un roman qui se différencie des autres par le fait qu'il nous permet d'aborder le nazisme depuis l'intérieur. Les sensations ressenties par ces femmes à chaque bouchée sont retranscrites avec justesse : la peur se transfère des personnages au lecteur.

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La figure de l'enfant permet de nouveau d'aborder l'idéologie nazie avec innocence et insolence.

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Valentin Goby propose un roman poignant au cœur du camp de Ravensbrück. Son écriture tantôt sensible, tantôt brutale, nous montre que quand tout n'est que mort, horreur, brutalité,... la vie et l'humanité finissent toujours pas se frayer une porte : un morceau de chocolat, un bébé, l'entraide... On repose ce livre et on ne l'oubli jamais.

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Les trains de la Shoah racontés à la manière du Petit Poucet. Une écriture pleine de douceur pour un récit plein d'horreurs.