Roulie découvre le hip hop !

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Eté 2017.

Tout part de là.
J'ai des potes qui passent souvent du hip hop en fin de soirée, lorsque la fumée embaume la pièce et que les yeux se plissent. Rouges les yeux.

J'aimais pas trop, je supportais.
Mais un jour, à force d'entendre Hugo TSR en soirée, l'envie m'est venue d'écouter par moi-même.
Et BIM ! Me voilà à me passer "Là-Haut" en boucle pendant des jours !
Puis de file en aiguille, je pioche les bons titres qui me plaisent, surtout tirés de Fenêtre sur rue.

J'écoute ça le soir en rentrant de soirée, je suis concentré sur les textes et ça m'évite de trouver le temps long.
Comme je suis surtout attiré par les textes politiques dans le hip hop, les instrus plutôt chouettes (et pas trop agressives) de Hugo me permettent de rentrer en douceur dans le genre.

Les plus : Point de départ, Alors dites pas, Coma artificiel, Eldorado, Old Boy
Les moins : Ugotrip, La ligne verte, Dojo, Piège à loup

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En même temps je découvre Kery James.
J'suis loin d'être fan de tout, musicalement c'est bof bof mon délire, mais y'a des textes qui m'accrochent. Je bloque sur Racailles, Musique Nègre, Lettre à la République.

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Du coup, à la même époque, je commence à ressortir les rares skeuds de hip hop que j'aimais bien avant. IAM en faisait partie, pourtant la recette n'avait rien pour me plaire.

Bien sûr, pour rester chez IAM, je me repasse en boucle La fin de leur monde. Dix minutes de flow en continu.

(PS : la note est une vieille note, depuis cet été j'ai d'avantage envie de me replonger dans ce disque, elle devrait monter - et puis musicalement je suis moins dérangé qu'avant par les gros beats)

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Y'avait Mos Def aussi, comme je le disais.
Faudrait que je réecoute, mais j'aimais bien ce disque.
Et puis, bon, Ms Fat Booty ! <3

On va dire en gros, que ma tolérance s'arrêtait là. IAM, Mos Def, et c'est à peu près tout. Je n'inclue pas les influences hip hop qu'on peut trouver ça et là (comme dans le trip hop dont je suis très friand).

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Retour dans le passé. Ce récent intérêt pour le hip hop me rappelle une curiosité de l'an dernier.
Pendant les mouvements contre la loi travail au printemps 2016, je découvre cet EP via un pote. Bon, du hip hop révolutionnaire qui cite presque Marx (remis au goût du jour), j'ai vite fais fi de ce qui pouvait me déranger (ce beat qui aujourd'hui ne me bloque plus du tout).

Les plus : Révolution, Nés dans le béton, Gardien du Hip Hop
Les moins : Au microphone

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Les mêmes potes qui font tourner Hugo et le TSR Crew à bloc me font découvrir Derives Urbaines, des lillois bien dans un délire ACAB.
Tout est très bon, je jette rien, mais deux titres en particulier passent en boucle : D'la joie dans le Carnage et Acabadabra.

J'aime pas tellement QDLZoo et 7 Lettres, mais ils ne sont pas sur le LP, uniquement sur l'album en démat.

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J'en viens donc à un moment à faire une liste ici-même, puis DoctorSmoke me recommande Virus "dans le genre rap de gauche", "une gros travail d'écriture avec un lyrisme très poétique". Alors allons-y !

Rien à dire après de nombreuses écoutes. Lors de la découverte, j'étais peu emballé, et même si son flow ne me plaît pas tout le temps c'est la claque quand même.

Du rap cynique et pessimiste au possible, avec des textes mordants mais saisissants.
Les instrus sont quand même bien foutus, y'a bien que celle de 6.35 qui me dérange un peu (c'est d'ailleurs le titre que je trouve le plus faible).
Et puis Des Fins bordel ! :o