Run alphabet PS1

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(The) Adventures of Lomax de son nom complet

Sympa dans l'ensemble, plutôt joli même si on sent que l'équipe a joué à Rayman 1. Les contrôles trop imprécis pour ne pas être énervants (la faute à un perso trop rapide et glissant pour des plateformes trop petites), des points d'accroche et des hitbox pas toujours compréhensibles gâchent le plaisir de jeu couplé à un manque d'environnements véritablement différents.

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Point'n click un peu fauché sur ses animations et son doublage mais sympa à jouer, avec quelques bonnes blagues et se paie même la petite originalité d'intégrer des mini jeux.

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Tentative de Metroid like pour enfants mais non maitrisé. Labyrinthique au possible mais extrêmement frustrant car il n'y aucune carte et que les environnements viennent assez vite à se ressembler.

95% du jeu se résume à collecter des clés et des pièces de puzzle pour progresser et à se dire "Merde il m'en manque une !". Si on ajoute le fait qu'il n'y ait quasiment aucun ennemi (excepté des boss extrêmement faciles) ni narration, le jeu finit rapidement par devenir un grand puzzle ennuyeux.

(Ah et les musiques qui rebootent à chaque chargement c'est affreux, dommage elles sont bien).

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La conclusion : "trop difficile pour être agréable" lui conviendrait bien. 2 modes proposés le mode normal est une horreur de difficulté avec dégâts démesurés et un recul à chaque coup horriblement pénalisant, je n'ai littéralement pas passé le 7e stage.

Le mode Arranged est lui humainement finissable avec des dégâts corrects et l'absence de recul. Il conserve malgré tout la rigidité dans les contrôles propre aux Castlevania pré-SoTN, des levels assez bateaux et surtout une difficulté qui reste assez corsée. Mais peu importe le mode finalement, ca reste un Castlevania très moyen, trop punitif et surtout pas du tout inspiré.

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Du Resident Evil pas bien inspiré (peu d'ennemis différents et de la répétition d'énigmes) dans des décors assez fades. Il y a bien quelques tentatives de réveiller le joueur avec des embranchements comme dans RE 3 ou différentes fins mais rien de suffisant pour sortir de cette image de copie reskinée qui lui colle fatalement à la peau.

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Exit le côté copie de RE trop forcé et plutôt mal adapté du 1, ici c'est du bourrin dans des zones bien plus linéaires et avec un gameplay un peu plus souple. Tout ça porté par un scenario de série Z totalement assumé qui veut multiplier les séquences d'action. Donc c'est con, ca en devient un peu trop facile mais c'est divertissant.

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Plutôt agréable et dynamique à jouer pour de la console, Exhumed gagne à être connu. Pour son époque il est très beau et certaines musiques même si elle se répètent sont agréables. Il souffre par contre d'un rythme assez inegal (en particulier dans le dernier tiers où ça s'accélère de façon flagrante), d'un déséquilibre au niveau des armes ainsi que de la difficulté et d'un scénario inexistant ou presque mais globalement son ambiance assez inhabituelle dans un FPS et son système de jeu original bien que rendant très dépendant des drops ennemis l'emportent sur ses défauts.

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Encore un RE-like, c'est très beau mais plus difficile à jouer (il fallait le faire). Le scénario est sympathique bien qu'il finisse en WTF total (si cher aux jeux Eidos de l'époque) et les phases s'enchainent sans temps mort ce qui est très appréciable (dommage que certains puzzles soient vraiment ratés). Bref un belle vitrine technique qui se repose trop dessus au point de négliger le reste.

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Avec un an d'intervalle entre les 2 jeux il ne fallait pas espérer une refonte totale et comme prévu c'est toujours aussi peu maniable dès qu'il s'agit d'être rapide (mention spéciale à la course poursuite avec le golem), les énigmes sont parfois plus claires parfois non et le rythme est un poil mieux géré. En forçant le trait, on pourrait le qualifier de version 1.5 plutôt que d'une suite digne de ce nom.
Ok c'est toujours aussi beau et l'histoire reste également sympathique à suivre mais garder les mêmes défauts que son ainé (voire parfois insister dessus) montre que l'objectif était une suite facile en y accolant une bonne dose de fan service au lieu d'améliorer ce qui aurait dû l'être.
La forme l'a encore une fois emporté sur le fond, dommage.

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AH BAH IL PORTE BIEN SON NOM MDR... A nouveau un RE like qui veut faire du Akira mais sans les moyens et la qualité d'écriture. C'est en plus assez vilain et le système à base de pilules peut être un vrai mur infranchissable (au point de refaire une partie) si on le gère mal. Inutilement punitif, assez bordelique dans sa structure et plutôt laid, Galerians n'a pas grand chose pour lui. Il n'a à mes yeux que son concept qui le sauve, dommage que l'exécution soit autant contre le joueur.

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Un plateformer très bateau qui se la joue cool kid MTV fin 90, c'est assez relou dans le ton et insipide dans la forme. Rien de désagréable mais pas transcendant du tout.

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Vrai bonne surprise, je ne m'attendais pas à un Shoot'em up d'une telle qualité. C'est nerveux, fluide, fun à jouer, horriblement dur parfois mais rien de fondamentalement impossible. Je ne comprends toujours pas ce boss final d'une simplicité enfantine mais sinon c'était top.

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C'était le début et ça se sent, très chiche en mode de jeux et en personnages. C'était déjà joli et agréable à jouer sur le fond mais la formule a été tellement améliorée depuis que ce premier épisode fait forcément désormais un peu vide et daté.

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Beau mais relou pourraient définir HoD très rapidement. Pur die & retry avec toute la frustration que ça implique, le jeu ne t'aime pas et te le fait sentir. La grande époque où Infogrames avait des rêves de grandeur mais pas le talent pour coller avec ses ambitions. Tu vois les restes d'another world partout mais en moins bêtement punitif + plus compréhensible et ça c'est un bon point. L'erreur la plus fondamentale du jeu est d'avoir mis des combats avec des écrans remplis d'ennemis à décimer tout en te battant avec une visée par axes bien trop rigide ce qui par conséquent annihile grandement le plaisir de jeu. Il en reste un titre avec des qualités mais prisonnier d'une philosophie de game design et de mécaniques inadaptées aux situations de jeu qu'il impose.

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LucasArts qui fait du Zelda dans la mythologie Grecque ? Sur le papier, tout est parfait et il faut le reconnaître c'est très beau, fun à jouer, rempli d'humour, les armes sont nombreuses, les musiques entraînantes et le fait d'avoir 3 personnages + pouvoir jouer à 2 permet de varier les plaisirs. Malheureusement il reste 2 ombres au tableau: le jeu est vraiment dur en solo, il est clairement conçu pour 2 joueurs et même si on ne meurt pas vraiment, c'est assez frustrant tant les ennemis sont nombreux et la plupart des boss assez violents. S'ajoute à ça un gros défaut de game design, une carte bien trop approximative, ce qui en résulte qu'on se perd souvent voire qu'on tourne autour de son objectif tant les chemins sont nombreux et se ressemblent.
Herc's Adventures reste cependant une perle méconnue qui pêche seulement aujourd'hui par des archaïsmes/choix de conception difficilement acceptables 25 ans plus tard.

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Plus drôle à regarder qu'à jouer, Incredible Crisis au delà de son concept très barré/japonais se résume donc à une succession de mini-jeux variables tant dans leur fun que dans leur intérêt. Et le plaisir de jeu varie par la même occasion, la faute surtout à des soucis de précision et des gameplay parfois bien pénibles (je pense bien à toi le snowboard...) Un petit OVNI un peu barré qui aurait donc gagné à être un peu mieux fini pour devenir plus que divertissant.

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C'est dur, c'est joli, ça manque un peu d'armes mais bordel c'est vraiment dur... Même en easy avec le max de continues, j'ai dû lutter mais sinon c'est très plaisant à jouer et les bases de Metal Slug sont bien visibles dans la DA ce qui n'est pas du tout un défaut.

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Toujours un peu compliqué à évaluer les adaptations de manga, ce genre de titre a tendance à se reposer sur son fan service à défaut d'avoir des idées. Fort heureusement, ce n'est pas uniquement le cas ici, c'est vraiment beau pour peu qu'on adhère au style, nerveux et assez exigeant à jouer. Petite mention pour le mode story qui ne se résume pas qu'à une succession de combats entrecoupés de dialogues, on y retrouve quelques phases de visual novel, de tir voire de shoot'em up. On est donc ici clairement dans le haut du panier, Capcom a fait les choses avec sérieux et ça fait indéniablement plaisir.

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C'est beau, technique, nerveux, il y a du choix niveau combattants et facon de jouer. Pas grand chose à dire, il mérite sa réputation.
J'aurais besoin de 6 mois d'entraînement pour arriver à avoir un niveau correct mais ce n'est clairement pas quelque chose que je peux lui reprocher. Vraiment une excellente référence dans son genre sans problème.

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Celui là a et aura toujours bien du mal à se démarquer, on a en vrac un univers mignon sur le papier mais bien peu coloré passé la première zone, des contrôles plateforme 3D bien trop rigides et imprécis couplé à une caméra 50% du temps handicapante car placée trop près du héros. On y ajoute une absence de lock et une non prise en compte du stick (c'est sorti en 1999 quoi merde) donc pour le confort de jeu et de visée avec l'arbalète (qui heureusement ne sert presque à rien) on repassera. Reste une ambiance/des musiques (très) gentillette(s) et quelques phases du même niveau mais c'est bien peu face à des références du même support comme crash ou spyro qui éclipsent totalement ce KA tant ils font tout bien mieux que lui.

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Impossible de l'évoquer sans parler du 1: un jeu très plaisant bien que trainant un peu trop sur la longueur mais important pour qui s'intéresse aux débuts de Blizzard et/ou aux classiques de la SNES. Cette "suite" ne bouleversera pas la formule établie par son aîné: même concept accrocheur, mêmes idées de level design plutôt inventives avec cependant quelques ajouts par la présence de 2 personnages supplémentaires. Mais ça reste trop léger après le premier jeu: la magie de la découverte n'est forcément plus là et la redondance finit par inévitablement pointer le bout de son nez.
Enfin un défaut très courant de l'époque et propre à cette version PS1: la volonté d'ajouter de la 3D pour les personnages et dans les décors ce qui rend de fait le jeu moins lisible par rapport à sa version SNES et fait devenir le chara design d'un goût bien plus douteux.
Lost Vikings 2 n'est pas fondamentalement mauvais: il est juste sorti trop tard sans véritablement proposer quelque chose d'innovant.

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La magie de Capcom et de ses titres à la con font qu'alphabétiquement l'épisode 2 passe avant le 1. Au rayon évidences la 2D est magnifique, c'est nerveux et fun assez rapidement (pas tellement technique pour un vs fighting de cette époque ce qui m'arrange, mon skill n'ayant pas tellement progressé depuis KoF).
En revanche l'équilibrage semble avoir été rapidement fait on va dire. Que Dan soit ce qu'il a toujours été ok pourquoi pas mais certains persos sont abusés niveau dégâts. Pour Hulk ça peut s'entendre mais sur des combattants n'étant pas des boss comme Bison ou Captain America par exemple c'est assez difficile à accepter.
C'est assez rageant quand on enchaine les fights même si j'imagine qu'à force d'entraînement ça se pondère.
Et juste un mot sur le true last boss du mode arcade qu'on pourrait résumer par: lui c'est encore un pic de difficulté que tu n'as pas vu venir mais qui va bien jouer sur tes nerfs.
Enfin la musique est assez oubliable ce qui vu le niveau de la bande son de Marvel VS Capcom 2 (donc la suite pas tout à fait directe) est un peu décevant.

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S'attaquer à une figure emblématique du JV se fait toujours avec une certaine appréhension car la réputation précède et peut influencer le jugement. Ici force est de constater que le palmarès n'est pas volé: ce megaman est disons-le excellent. Avoir le choix entre X et Zéro est tout d'abord très appréciable même si ça se limite à du "jeu classique VS on bourrine" mais l'effort est plaisant. La structure très connue de la série est ici sublimée par des niveaux aussi beaux que variés et inventifs (oui même le cyberspace). C'est très bien rythmé ainsi que vraiment fun à jouer une fois qu'on maîtrise et qu'on a débloqué quelques pouvoirs tout ça couplé à une musique du même calibre. Même l'histoire malgré son statut d'énorme série Z se laisse suivre avec ironie.
La seule ombre sur ce superbe tableau concerne l'équilibrage: certains boss sont à la limite de la punition tandis que d'autres à la limite de la blague. Même constat pour les niveaux aussi bien conçus et rythmés soient-ils pour un volcan ou une jungle à la simplicité assez forte, c'est contrebalancé par un labo à champignons ou un level sur mer extrêmement précis.
Ce point un peu crispant (qui se retrouve jusque dans les phases du boss final d'ailleurs) laisse forcément une amertume qui empêche le jeu d'atteindre une quasi perfection. Heureusement qu'une pile de qualités arrivent à le faire oublier.

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D'après ce qui a pu en ressortir cette période était compliquée chez Core Design, la starification et la surexploitation de TR commence et ce Ninja: Shadow of Darkness était probablement un besoin d'air pour les équipes. Après avoir accouché de Fighting Force qui bien que très basique se laissait jouer, pourquoi ne pas continuer dans le Beat'em up ? Et bien mal leur en a pris car ce jeu est raté. Le gameplay tout d'abord on commence par un classique de la PS1 la caméra à la rue avec trop d'éléments de décors cachant parfois l'action. On y ajoute un gameplay sans visée dans une 3D isométrique (être précis avec les shuriken est impossible donc on tire dans tous les coins et les 2/3 du temps à côté des ennemis) donc particulièrement chiant vu que la quasi totalité des boss sont imprenables au CaC.
Les phases de gameplay se résument à combat-plateforme et recherche de clés en boucle. Ca ne serait pas forcément un problème si les combats n'étaient pas cantonnés à une seule stratégie vraiment efficace (prendre les ennemis un par un, les empêcher d'agir et surtout bourriner) ce qui n'est pas vraiment passionnant renforcé par le fait qu'ils sont tellement nombreux que la répétitivité s'installe encore plus vite.
Sinon la musique est sans intérêt, juste de banales boucles sonores d'habillage qui n'arrivent jamais à retenir l'attention.
L'histoire et la narration pour le peu qu'il y a, c'est incompréhensible et même avec un résumé on a du mal à y trouver une logique. Les ennemis sont censés être des démons mais vous affronterez une grande quantité de locaux, samouraïs et ninjas. Ce n'est qu'un détail mais ça renforce le fait qu'au final rien ne semble avoir de cohérence et que les niveaux s'enchainent au pif ou au gré des envies des designers.
Enfin c'est vraiment dur, vicieux à certains endroits et de surcroit parfois assez peu clair ce qui nuit au peu de plaisir possible d'avoir sur ce titre. C'est d'ailleurs absolument chaotique niveau courbe de difficulté à l'image de ce boss final d'une simplicité incroyable après l'enfer qu'il faut endurer pour le rencontrer.
Bref ce jeu n'a été qu'une immense frustration à cause de tous ses soucis structurels, de sa difficulté parfois abusive pour rien et du peu de récompenses/sentiment d'accomplissement qu'il apporte. 1998 n'était clairement une grande année de jeu vidéo chez tout le monde...

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Faire un shmup en 3D ça semble une hérésie sur le papier et force est de constater qu'Omega Boost fait ce qu'il peut. Si les contrôles sont très clairs et la caméra étonnamment réactive pour de la PS1, l'environnement et l'angle de vue empirent un problème qui revient souvent dans ce genre: le manque de lisibilité.
Si la première moitié est plutôt ok à ce niveau, par la suite avec l'augmentation de la difficulté, des projectiles couplé à sur certains levels une réduction assez drastique de l'espace (level 5 mon amour) on finit par très souvent ne plus savoir ni se préoccuper de ce que fait l'ennemi pour se contenter de dash et de blaster à tout va.
Et d'ailleurs la difficulté augmente avec certains murs bien costauds (ici je pense bien fort au level 8 avec son timer et son boss sur blindé qui se soigne) ce dont le jeu n'avait vraiment pas besoin.
Au delà de son concept et de son exécution très plaisante au premier abord, Omega Boost peine à maintenir l'équilibre délicat entre difficulté et lisibilité qu'il trouve dans ses débuts. Peut-être trop long ou trop gavé de boss pour son propre bien fait que le constat est ici plutôt doux-amer.

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Dans la catégorie "c'était rigolo en démo" ce Pac-Man World est un bon candidat car dès que le jeu commence, on réalise que le meilleur était justement dans la démo. Et c'est là le premier problème: les niveaux se ressemblent tous à collecter des trucs au milieu de phases de plateformes pas inspirées qui se répètent et ils sont trop longs (entre 10 et 20 minutes à chaque fois).
Si le jeu s'en tenait là, ça pourrait être acceptable car Pacman se dirige bien, les musiques sont sympathiques (les bruitages horripilants par contre) et visuellement les personnages sont plutôt mignons (en revanche les décors sont plutôt laids). Mais bien sûr PlayStation oblige il faut progresser en subissant une caméra souvent bien trop loin ou bien trop près couplée à une appréciation des distances et un positionnement dans l'espace régulièrement impossibles à situer (un vrai régal).
Enfin pour ajouter à la répétitivité et l'imprécision globale, on a aussi des boss avec beaucoup trop de vie qui balaient souvent la zone avec leur attaques ce qui pourrait se gérer si la caméra et les distances n'étaient pas ce qu'elles sont.
Ce jeu est symptomatique de la 3D à tout prix de cette époque et comme beaucoup d'autres ne cherche jamais à remettre en question les problèmes qu'elle implique. Il ne fait que répéter une formule de jeu de plateforme en 2D/3D imprécis, redondant et frustrant. Pour ses 20 ans, Pacman aurait clairement mérité mieux.

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Le filtre de la nostalgie me semble bien présent pour lui. Ça reste un jeu de son époque avec les défauts de son époque: imprécisions partout dans les sauts et caméra parfois mal placée + trop proche (même avec des déplacements en 2D on y coupe pas). Malheureusement il ajoute aussi ses propres défauts notamment des personnages beaucoup trop rapides pour leur propre bien et un délai dans les sauts qui m'a fait parler allemand plus d'une fois. On termine avec un univers/des niveaux assez insipides/oubliables et ça donne un cocktail qui a bien du mal à convaincre sans le filtre de la nostalgie.
Bref dans un mois, tout sera oublié.

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C'était.... chelou et on a l'impression d'être défoncé tout le long du jeu. Au delà de l'aspect, c'est plus précis dans les sauts, l'input lag de ceux-ci a bien été réduit et les personnages sont moins rapides donc il y a une amélioration. En revanche toujours des loupés sur la caméra, il reste quand-même des imprécisions et c'est parfois tellement bordélique visuellement que c'est compliqué de savoir où aller.
Ah et les dev ont voulu varier les plaisirs en mettant un niveau de shoot ou un niveau labyrinthe avec du backtracking partout dans le dernier tiers: c'est gentil mais vraiment il ne fallait pas.
Avec 2-3 épisodes de plus peut-être que la série aurait pu trouver où aller, là c'est juste expérimental et ça se voit.

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Panzer Bandit c'est beau, Panzer Bandit c'est fun à jouer, Panzer Bandit c'est injustement méconnu car jamais sorti du Japon. En revanche c'est dommage que Panzer Bandit ça soit un peu répétitif (même pour le genre) tant les levels sont tous plats et structurés de la même façon et qu'il peine à se renouveler niveau ennemis.
Dommage aussi que le développeur n'existe plus et que la suite qu'indique le "to be continued..." à la fin du générique n'aboutit à rien car une suite avec plus d'audace aurait vraiment pu devenir un grand jeu.
Il faudra se contenter d'un équivalent PlayStation à Guardian Heroes resté prisonnier du Japon n'ayant pas l'aura qu'il mérite et des quelques regrets qui accompagnent ce constat.

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Candidat au poste de mascotte de la PS1, Parappa avait bien surpris et séduit à l'époque notamment par son style visuel encore assez inédit vu qu'on ne connaissait pas Paper Mario.
Le jeu est de fait très mignon, très léger, un peu enfantin et surtout très barré : les situations n'ont aucun sens et sont prétextes à des apprentissages et des battles de hip hop avec un (faible) nombre de personnages. Car le jeu est court, vraiment court: 6 levels et c'est plié. 1h30 pour en faire le tour c'est un peu léger d'autant qu'il n'y a pas vraiment de notion de scoring ou de côté arcade qui vient justifier ça.
Mais là où le bât blesse c'est vraiment niveau gameplay. Si sur le papier il se résume à de bêtes séquences de touches à répéter, dans la pratique c'est autre chose car l'interface et la rythmique imposée sur les morceaux est vraiment particulière (pour ne pas assez mal foutue et difficilement compréhensible) ce qui fait que c'est imprécis, que tout est basé sur le rythme et que celui-ci est extrêmement difficile à jauger la faute à une interface sur les morceaux prêtant à confusion.
À la sortie, on reste sur un sentiment d'inachevé voire la sensation d'avoir joué à un proto. La petite histoire qui habille tout ça fait sourire, le style visuel est très charmant et en eux mêmes les morceaux sont cools mais ça ne suffit pas à masquer les problèmes mécaniques qui rendent tout passage de gameplay aussi laborieux qu'hasardeux.