(s)cannes : édition 2022

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17/05 - Cinéma de la plage :)

Du mal à être objectif, surtout après un long trajet la veille et des transats qui conduisent tout droit vers les bras de Morphée. Du peu que j'en ai vu, c'était pas mal. Un film à revoir donc.

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18/05 - Quinzaine des réalisateurs

Beau visuellement, à défaut d'un intérêt. Du mal avec les tournures "eau-de-rosesques" que prend le film, surtout quand Juliette Jouan - totalement éblouissante - se met à réciter ses poèmes.

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18/05 - Hors compétition, film d'ouverture

Une déconstruction d'un tournage d'un film de zombies, inspiré d'une sortie japonaise de 2019. Quelques répétitions. Toutefois plaisant à regarder.

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18/05 - En compétition officielle

Ce film, grand, majestueux et sombre, fait défiler devant nos yeux une série de tableaux, à l'image des peintures de Rembrandt ou du Caravage (scènes sombres éclairées à la bougie, au feu rouge vif, en intérieur par exemple). Un plan-séquence final mémorable. Véritable tourbillon de passions et de sentiments.

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18/05 - En compétition officielle

Déjà, pourquoi ce format 4:3 pour un film en haute montagne ?
Après que retient-on du film ? Une histoire moralisante, niaise au possible, fausse et lente, sans intérêt. En phase avec Le Monde : "on a du mal à distinguer [le film] d’un manuel de développement personnel". À fuir donc.

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19/05 - Quinzaine des réalisateurs

Un film sur l'enrôlement d'algériens dans l'armée française lors de la guerre d'Algérie. Quelques soucis chronologiques au début (les dates s'enchaînent assez vite, on est un peu perdu dans le temps), mais on est facilement fasciné par la superbe réalisation et par l'histoire. Rien à dire de plus, à part que c'est un très bon film.

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19/05 - Un certain regard

Film de historique, de guerre, encore. Cette fois-ci au Sénégal. Le film est un crescendo d'émotions, jusqu'à la scène finale du soldat inconnu à Paris. Beau moment.

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20/05 - En compétition officielle

En 1980, au moment des élections présidentielles américaines, qui élisaient Ronald Reagan, le jeune Paul, juif d'origine, rêve d'être artiste. Issu d'un milieu relativement modeste, épaulé par son grand-père (Anthony Hopkins), son seul lien fort, son confident, son mentor, Paul est contraint de quitter son collège, public, après de nombreuses bêtises. Sauf que voilà, il lui faut un cadre. Et ce cadre c'est l'enseignement privé, un nouveau collège entouré de grilles et de barbelés, qui lui apprend à devenir un "grand homme", à savoir un dirigeant d'entreprise, un diplomate, ou un avocat célèbre... le dogme est clair : il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. Mais lui, c'est un artiste, un rêveur, une âme qui fuit une morne réalité où l'art n'est qu'un passe-temps, un "truc pas sérieux".

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20/05 - En compétition officielle

Chef d'oeuvre, à la fois esthétique mais aussi parce qu'il recèle de métaphores et de symboles forts. Un ovni. Future palme d'or ?

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20/05 - Quinzaines des réalisateurs

Région de Valence, décennie 2010. El Agua, premier film (!) de la réalisatrice espagnole Elena Lopez Riera est tourné au coeur de ses terres. Le film s'ouvre, des jeunes s'ennuient sous le soleil brûlant de l'été, alors on fume, on se drague, on papote de tout et de rien au bord des rives du fleuve. L'eau n'est pas loin. Formidables effets de réel, de naturel, aussi bien dans la mise en scène que dans le jeu des acteurices, quasiement pas professionnels. Hypnotisés par la force de caractère, la beauté farouche de notre héroïne principale, le film pêche cependant dans la clarté, la compréhension de ces histoires mythiques, ces légendes liées à l'eau du fleuve. Certains passages nous rappellent la chaleur d'Alcarràs. Une belle première, toutefois pas indélébile.

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20/05 - Semaine de la critique

Paris, XVIIIè arrondissement, porte de la Chapelle, Barbès-Rochechouart. Le film met en scène un mage ayant la faculté - au moyen de supercheries et de mensonges - de dialoguer avec les morts, ceux des clients qui lui rendent visite. Le métrage met en perspective le réseau de charlatans, qui se disputent les clients, "leur business", car oui, la croyance et l'ésotérisme ça rapporte gros.

Que dire ? Je trouve que la réalisation de Cogitore manque de rythme pour nous emporter et nous convaincre de suivre pleinement cette histoire. Elle s'emmêle les pinceaux avec l'arrivée des gamins vagabonds, proche du mage, qui eux aussi tentent de flairer leur filon d'or. Les 1h40 semblaient à la fin interminables. Bref, pas convaincu.