saga Transformers

Annotation :

Le premier Transformers sans être un "chef-d'œuvre" parvient à délivrer un divertissement fun et pas prise de tête. Le fait de confier l'écriture à Alex Kurztman et à Roberto Orci, lesquels avait déjà bossé avec Michael Bay sur The Island, permet au film de trouver un rythme et une tonalité qui finissent par faire accepter au spectateur le déluge d'invraisemblances et de clichés qui lui est donné de voir! De même, le cinéaste, dans le style "bourrin" qu'on lui connait, fait du premier opus un laboratoire pour ses expérimentations futures: sa réalisation se veut nerveuse, mêlant caméra à l'épaule, panoramas en 380°, plans rapprochés, gros plans et inserts. Le montage agressif épouse parfaitement le regard du cinéaste, qui cherche à transmettre le point de vue d'un enfant prépubère sur l'action gargantuesque et le gigantisme des aliens de métal, et offrant des séquences mémorables comme la confrontation dans le désert du Quatar et le final dantesque dans la ville de Mission City. Enfin, ce qui vend le film est le choix de Shia Leboeuf dont le jeu à la fois hystérique et naturel donne corps à son personnage, lui permettant d'exister malgré son coté "fonction" dans le récit.

Annotation :

Est-ce possible?! Un film de Transformers parlant des... Transformers?! Il aura donc fallu attendre 7 films mais ça y est: on s'épanche sur leur présence sur Terre, sur leurs personnalités, leurs conflits et leurs capacités individuelles. Le film est loin d'être parfait mais enfin, dieu merci, on développe une mythologie avec un semblant de cohérence interne, des personnages et un développement entre les humains et les autobots ... Et surtout, on renouvelle la mise en scène, en exploitant les possibilités offertes par les nouveaux venus, tels que Mirage ou Airazor... C'était pas si compliqué!

Annotation :

Démesure à tous les niveaux, Transformers 4 est une course-poursuite quasi ininterrompu, autant qu'une vraie volonté de faire du cinéma de la part de Bay. On sent qu'il règle ses comptes avec toutes les frustrations qu'il avait ressenti sur le troisième opus, notamment l'usage de la 3D relief, encore balbutiante après le succès d'Avatar. Cette fois, le cinéaste ne se prive de rien. Plus long, plus dense en thématiques abordées (notamment de vrais questions comme la bioéthique, la politique interventionniste et l'origine de la vie dans l'Univers) et plus riche en personnages, avec l'apparition de Joshua Joyce, sorte de patron de multinationale ambigu prêt à marcher sur des cadavres pour réaliser ses rêves en pensant œuvrer pour l'Avenir de l'humanité. Enfin, les dinobots amènent une vraie nouveauté, même si on retient plus leur chef Grimlock, parce qu'il est le seul à servir de monture à Optimus Prime, en crachant des flammes!!!

Annotation :

Tentative honnête de revenir à la base de la saga: dommage que ce soit filmé comme un téléfilm. On sent que Travis Knight est plus à l'aise pour montrer Bumblebee évoluer dans une bourgade et interagir avec son environnement qu'à créer des plans iconiques, avec leur propre identité.

Annotation :

Vraie déception à sa sortie; cet opus tente d'avoir une histoire mais la sauce ne prend tout simplement pas. Comment être investi dans le récit si on l'interrompt par une action "tape à l'œil" toutes les trois minutes? De plus, techniquement, on sent que le film a eu des problèmes, notamment car en 2011, on était encore frileux à faire se dérouler une grosse partie de l'action au cœur de plusieurs villes des USA, ce qui fait que pas mal de scènes dantesques sur le papier font "cheap" à l'écran. Le fait est qu'on voit les passages tournés sur fonds verts, que le montage achève de rendre artificiel par des fondus au noir et des plans à la première personne dignes de "Call of duty". Enfin, les personnages "humains" sont complètement loupés et irritants- comme quoi, faire trois fois un film du point de vue humain était peut-être le vrai problème!

Malgré tout ça, il y a des qualités dans ce film: certains nouveaux Transformers sont réussis à l'instar de Laserbeak, assassin coriace et sadique; Sentinel Prime, qui a parmi les motivations les plus intéressante pour un antagoniste ou Shockwave qui parvient à être plus intimidant que les autres "méchants " Transformers sans aucune réplique. Le design et son arsenal (notamment son "driller") suffisent.

Par ailleurs, le film propose quand même des moments épiques réussis, surtout l'atterrissage en parachute à Chicago, et une phase d'enquête pas trop mal, dans sa première partie.

Aussi, même si le film n'est pas le meilleur de la "trilogie", il a au moins le mérite de servir de conclusion à l'ère "Shia Leboeuf".

Annotation :

ARRETEZ DE CHANGER SANS CESSE DE FORMAT!!

Annotation :

Voyons voir ça: y'a un quiproquo entre Sam et Michaela, après que celui-ci ait reçu un message mystique du cube, et le duo doit se la jouer Benjamin Gates. Pendant ce temps, Megatron est revenu à la vie, a kidnappé les parents de Sam et déclaré l'existence des Transformers au monde. Michaela écrase un décepticon infiltré dans le lycée d'American Pie, et Sam arrive au paradis des Transformers...

OK, C'EST MORT!!!