"Seau Nique Kyuss"

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Glenn Branca est un compositeur d'avant-garde. Son orchestre aura permis la rencontre de deux de ces musiciens, Thurston Moore et Lee Ranaldo. Ce dernier fait d'ailleurs parti des quatre guitaristes qu'on peut entendre sur ce disque culte de No-Wave. Glenn Branca utilise des guitares préparés aux accordages surréalistes (FFFFFF par ex) et nos petits clampins (Thurston et Lee) ré-utilisèrent cette technique tout le long de leur carrière.

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Avant A Place To Bury Strangers, c'était Sonic Youth le groupe le plus bruyant de New York, notamment en écumant des clubs comme le CBCG. Ici marque le début de leur carrière. Toute l'équipe est là sauf Steve Shelley qui n'arrivera que sur Bad Moon Rising, en attendant Sonic Youth vont faire défiler les batteurs. Sur son premier EP, Sonic Youth est néanmoins assez loin de cette idée de furie. On a du post-punk/no-wave intéressant pour la tension qu'il développe mais bien loin d'être indispensable au sein de la carrière du groupe.

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Le son est dégueu parce qu'une cannette de coca a été renversé sur la bande apparemment. Enfin autant Sonic Youth EP était calme, autant Confusion Is Sex sera le disque le plus sale, furieux, désaxé, sombre, malsain, décharné,... de tout l'ensemble de la carrière du groupe mais même d'énormément de ces contemporains. Bref, il s'agit d'un des disques les plus importants du groupe et la scène No-wave et du monde aussi pendant qu'on y est putain.

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Paru en même temps que Confusion Is Sex, les deux sont souvent regroupés dans un seul même disque.

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1 heure de Jam instrumental de la période 81-83 de Sonic Youth avec un son Lo-fi. Ça donne envie !

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L'arrivée du grand et du majestueux Steve Shelley, la dream team est maintenant au complet ! Il s'agit d'après moi de l'album le plus bizarre du groupe: il a un climat malsain et le ton est pesant "I looooove heeeeeer all the tiiiiiime" ! Ambiance industrielle et puis cette sample de "Not Right" des Stooges est tellement maltraitée....

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Encore un témoignage live de Sonic Youth, cette fois-ci la qualité audio est plutôt de bonne facture. On retrouve déjà des morceaux de Evol pas tout à fait finalisé, notamment "Express to Yr Skull".

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Après Confusion Is Sex le deuxième Chef d'oeuvre - et mon album préféré - de SY. Le groupe expérimente moins et les chansons s'apparente aux formats pop. Mais ne croyez pas écouter un album des Beatles ! EVOL est le dosage parfait entre furie sous-tension, climat apaisant et toute cette complexité qu'entraîne les sentiments. Dans l'esprit, l'album qui lui ressemble le plus ça doit être Spiderland de Slint. Puis il y a même les prémices du Shoegaze ici "Shadow Of A Doubt", "Marylin Moore". Cet album doit juste être écouté dans une vie, c'est d'ailleurs un crime de ne pas l'avoir encore fait. Petites anecdotes : "Expressway To Yr Skull" est le morceau préféré de Neil Young. EVOL c'est en fait Love à l'envers. Ce n'est pas Lydia Lunch sur la pochette mais ça aurait po

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Les fans de Sonic Youth ont bien du mal à départager Evol, Sister et Daydream Nation tant ils sont tous les trois incroyablement géniaux. On regroupe souvent ces trois albums puisqu'ils représentent mieux la "première phase" du groupe, dite aussi de "phase expérimentale", qui est aussi la plus chérie des fans. Bref, Sister commence par "Schyzophrenia" et "Catholic Block" soit la meilleure ouverture et enchaînement possible pour un album. Le ton est globalement bien plus joyeux que sur Evol qui était à fleur de peau. Pour moi il s'agit de l'album le plus punk de Sonic Youth !

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Daydream Nation est un tournant dans la carrière de Sonic Youth. Il marque le passage de la première phase ("expérimentale", à prendre avec des pincettes) à la deuxième: la signature sur une major Greffen, appartenant à Universal. Ici on a l'un des albums majeurs du rock indépendant, c'est pas moi mais l'histoire qui le dit. C'est par cet album que j'ai découvert Sonic Youth et c'est d'ailleurs celui qui me semble le mieux pour commencer. Autant on a des hits parfaits "Teen Age Riot", "Hey Joni" autant on a des morceaux plus alambiquées " 'Cross The Breeze, Total Trash" qui laissent entrevoir une synthèse des différentes facettes explorées auparavant par la jeunesse sonique. Puis comment peut-on mieux clôturer un disque avec une pièce de génie comme "Trilogy" ?

Ah et puis pour ceux qui ne seraient pas convaincus, Héliogabale a fait une bien belle critique de la chose : http://www.senscritique.com/album/Daydream_Nation/critique/31617941

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Pendant l'enregistrement de Daydream, ces petits fifous de Sonic Youth s'amusait à dire qu'ils allaient refaire un remake entier du White Album des Beatles à leur sauce. Sauf que ces cons s'y collèrent vraiment, ils expérimentèrent avec des boites à rythmes, pleins d'effets électroniques, le tout en jouant des chansons de Madonna. Ils utilisèrent le surnom de cette dernière et Mike Watt des Minutemen vint les rejoindre à la basse pour ce Whitey Album. Cet album est juste un gros délire, mais comme Sonic Youth fait bien les choses, on s'enivre de leur private jokes.

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C'est à cette époque que le groupe explosa médiatiquement parlant. Il n'y qu'à voir combien de fois cette pochette a été reprise et est devenu une icône de la pop-culture (et de tumblr aussi) un peu comme le "Unknown Pleasure" de Joy Division. Sinon le groupe passe dans sa deuxième phase avec la signature sur la major Greffen. Bon, j'aime un peu moins cet album parce que je le trouve moins inspiré que les autres. Il reste néanmoins le plus accessible de Sonic Youth. D'ailleurs le single "Kool Thing" marque une collaboration importante entre le "rock alternatif" et le rap avec la présence de Chuck D de Public Enemy. Sinon niveau anecdote, Le groupe voulait appeler cet album "Blowjob" pour tester le sens de l'humour de leur nouvel label. Au final l'idée a été abandonné. Apparemment J. Mascis les as bien aidé durant l'enregistrement qui était assez galère si on croit les interviews. La production est d'ailleurs bien plus polît qu'auparavant.

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Dans la même veine que Goo mais en plus "brut" je dirais. Goo et Dirty constituent d'ailleurs les albums vraiment "grunge" du groupe ou du tout moins surfant sur cette vague. Les tensions comment à apparaître dans le groupe, Lee Ranaldo s'est barré quelques semaines parce qu'il était pas très satisfait qu'une de ses chansons fut retiré du disque afin de ne pas trop alourdir la tracklist. Le single "100%" est pas terrible je trouve mais malgré le côté rentre-dedans du disque, il y a deux morceaux chantés par Kim "On The Strip" et "JC" qui relèvent du pure génie, une sensibilité qui m'évoque Evol bien qu'avec une esthétique totalement différente. A mon sens, il est aussi accessible que Goo mais je le trouve plus inspiré dans l'ensemble.

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Couple Gordon/Moore attendant un enfant et pas de tournées pour promouvoir l'album. Cela explique peut-être qu'il soit beaucoup plus assagi que ses prédécesseurs, "Bull In The Heather" est une très bonne chanson mais le reste ? C'est assez ennuyeux et pompeux. Une sorte d'auto-parodie de tout ce que Sonic Youth a déjà fait dans le passé, la différence c'est que par le passé ils proposaient une esthétique intéressante et inédite. Ici elle semble, forcée, dérisoire et plutôt hors de propos. À noter que Kim chante sur une bonne moitié de morceaux et que Lee Ranaldo ne fait pas grand chose à part gratter. Le groupe fera un petit hiatus pour se consacrer à d'autres projets musicaux.

EDIT : Il n'est pas si mal, la production est plus légère.

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Compilation de Sonic Youth couvrant la période 1981-1988 soit de leur début à Daydream Nation. Une sorte de best-of quoi.

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Aaaaah par où commencer ? Déjà je pense qu'il y a 4 albums totalement indispensable et à placer sur un même pied d'égalité pour Sonic Youth. Non pas qu'ils soient forcément de qualité égales, mais qu'ils représentent chacun à leur manière une facette essentielle du groupe: Confusion Is Sex - Evol - Daydream Nation - et...........Washing Machine !!!!!
Sonic Youth rentre dans une nouvelle phase. Cobain est mort, les Melvins se sont calmés, Experimental Jet Set and No Trash était ennuyeux: oui le grunge est bien mort. Ici et jusqu'à la fin de leur carrière, Sonic Youth amorce un besoin irrépressible de mélodies et de plages de plus en plus alambiquées. La saturation se fait moins présente dans l'ensemble et on parlerait presque de "post-rock". Bref, c'est vraiment un de leur meilleur albums. "Unwind" est géniale, "Becuz" est un single efficace. "Panty Lies" fait office de réponse à "Kim Gordon Panties" de Rapeman qui narre comment une Kim Gordon manifestement soûle aurait balancé ses dessous en pleine poire de Steve Albini. "The Diamond Sea" se démarque comment étant le morceau le plus long de Sonic Youth (depuis leur début) mais il s'agit surtout de l'un des plus marquants et magnifique de toute sa carrière.

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En 1996 Sonic Youth, qui pèse beaucoup parvient à monter son propre label: Sonic Youth Recordings. Pourquoi ce label ? Pour pouvoir s'enregistrer et sortir des disques du groupes et de leurs potos sans aucunes pressions commerciales comme ils connaissent depuis Greffen. Sur les SYR, ce sera donc la facette la plus expérimentale, arty pourrait-on dire parfois qui sera dévoilé. À noter que chaque disque sort dans un langage différent. Ici, le français. Sur ce premier volume donc on a des jams instrumentaux plutôt très bien fichus qui préfigureront ce qu'on entendra sur A Thousand Leaves (successeur de Washing Machine, à paraître en 1998). Seul "Mieux: de Corrosions" ici me semble totalement dispensable. Mais le reste est de très bonne facture.

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Je ne l'ai pas écouté, mais c'est prévu. Apparemment il serait dans la veine du premier SYR2 c'est à dire toujours des jams instrumentaux un brin expérimental. Ici le langage est l'allemand

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Je ne l'ai pas écouté non plus mais c'est prévu. Ici le titre est en espagnol et signifie "Invitation To Heaven" enfin on s'en fout mais ce SYR marque surtout la première collaboration de Sonic Youth avec le musicien Jim O' Rourke qui viendra rejoindre le groupe 4 ans plus tard sur Murray Street. Néanmoins cet EP dure 56 min pour 3 titres dont un faisant 29 min, ils font pas les choses à moitié chez SY !