Septembre 2017 / Cinéma

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3e film d'une trilogie écrite et, pour l'occasion, réalisée par Taylor Sheridan sur le rapport des États-Unis à ses origines amérindo-mexicaines, ce film d'action jouit d'une réalisation efficace au service du scénario. C'est du brutal !

Vu au Lumière Terreaux

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Se concentrant autour de la cellule du couple et la lassitude qui les traverse, Ozu déploie les relations qui unissent mais séparent aussi les hommes et les femmes. Sans grand souffle, toujours aussi fascinant par la justesse tendre du regard.

Vu en DVD

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Oeuvre paradoxale : réalisé en hommage à un ami du cinéaste disparu en Afrique, il définit également ce qu'est un "béni oui-oui" ou un "imbécile heureux" à travers le personnage antipathique de Gabriel, néo-colonialiste ravi-de-la-crèche.

Vu au Lumière Bellecour

Annotation :

Dans cette entrée en cinéma, Tarkovski divise son long-métrage en un film de guerre mis en scène façon Welles, Losey ou Siodmak et une oeuvre à l'onirisme expérimental (fabuleuses séquences du puits et des pommes).

Vu à l'Institut Lumière

Annotation :

Pas fan aveugle des japanimes, j'adore "Akira" mais goutte peu à "Ghost in the Shell". Satoshi Kon, dont j'avais aimé le "Tokyo Godfathers", signe là un très grand film psychédélique sur le cinéma comme usine à rêves, à l'ère d'Internet.

Vu en Blu-ray

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Zvyaguintsev m'intrigue. Auteur de grands films (Le Retour, Léviathan) comme de médiocre (Elena), il signe avec celui-ci une œuvre d'une ambition tragique mais qui sur-use de lents travellings avant trop graves pour être honnêtes.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Traitant du sort d'une famille japonaise par le prisme d'une jeune dessinatrice lors de la Seconde Guerre Mondiale, ce 3e long de Katabuchi loge son charme dans le contraste entre la joliesse des dessins et la terreur des événements.

Vu au Lumière Bellecour

Annotation :

Nanti-biopic (oeuvre biographique iconoclaste mais dotée de moyens), cette variation poétique et brisée autour de la "dame en noir" par Amalric & Balibar surprend, frustre parfois mais étonne joyeusement souvent.

Vu (pour la 2e fois) au Lumière Terreaux

Annotation :

Ce japanime souffre de sa suffisance à croire dans la puissance seule de son précepte : deux mondes aux gravitations inversées s'affrontent. La mise en scène et le scénario prennent trop peu en charge les fictions en puissance de cette idée.

Vu en Blu-ray

Annotation :

L'élégance de Rohmer est multiple et noble : couler dans la plus limpide simplicité le sentiment d'une présence, celle des personnages, tout en parant l'ensemble d'une théâtralité digne de Beaumarchais et de Marivaux.

Vu en DVD

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La réussite n'est pas totale. Elle est quand même enrichie par plusieurs éléments : la parole donnée aux jeunes agriculteurs (point aveugle injuste de la société française), Action Bronson, Swann Arlaud, les vaches comme un paysage de tension.

Vu au Ciné Dyke

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Foudroyé par la B.O. d'Oneohtrix Point Never (parce qu'à passer la moitié de la séance à embrasser une fille plutôt qu'à regarder l'écran, il reste surtout le son), l'énergie du film rendue brute par l'emploi de couleurs vives sidèrent.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Un des six contes moraux signés par le jeune Rohmer, l'histoire de ce jeune homme attiré par une femme et contraint d'en séduire une autre pour atteindre la première. Un jeu de chasse où le prédateur se trouve suivi par sa proie.

Vu sur YouTube

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Autour d'un scénario convenu, voir très prévisible, se greffe un désir fiévreux de mise en scène, indexé à toute la culture hip hop. Au risque parfois de singer le langage des clips. Mais avec un gain de coeur à la street cred.

Vu au Lumière Fourmi

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Une des productions Ghibli les moins célèbres. A raison. Travaillé de fond par un désir romanesque, manquent le souffle mystique d'un Miyazaki et plus encore l'humanité intestine d'un Takahata. Reste la pâte visuelle, désincarnée.

Vu en Blu-ray

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Ce chef-d'oeuvre d'Ôtomo tient sa réussite à ce que l'animation seule peut produire : la mutation des données physiques du réel par la floraison des formes. L'aventure du corps de Tetsuo comporte en grande partie le grand oeuvre du film.

Vu à l'Institut Lumière