Septembre 2018 / Musique

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Passenger est le chantre d'une folk douce. Inoffensive en terme de révolution musicale, sa musique n'en reste pas moins du baume aux oreilles, une sucrerie douce et qui réchauffe le coeur à son écoute. Une fois de plus avec cet LP.

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Passé l'image d'Epinal qui sert de pochette à ce canon du rock US classique, ce "date" continent des incunables du genre, repris par des figures comme Hallyday. Une excellente galette pour les ambiances lounge.

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Le pluarlisme musical qu'exprime avec bonheur cet album lui donne une tonalité multicolore. Si bien qu'on l'écoute avec une attention renouvelée à chaque track. Mais aussi avec un sentiment qu'il manque une identité propre.

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1e LP de N.O.S. et Ademo et déjà tout le talent et les tonalités de cloud rap du groupe est présente. Les gimmicks verbaux (DBZ & Jungle Book-a-like) sont déjà posés, fermes et authentiques, avant d'être déclinés par les albums suivants.

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Un des albums qu'il faut avoir écouté, d'après la fameuse collection des "1001". Et effectivement, pas seulement grâce à son charme fané, ce retour au jazz des 60s, cuivrés, joyeux, vivants et authentiques, est un plaisir.

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EMINƎM revient de loin. Après le désastre "Revival", je le pensai fini. Il nous fait pourtant une "Dr. Dre" (tendance "Compton"). Habité, au flow impeccable, avec des instru produites digne de ses meilleurs, "guess whos back ?"

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Après avoir écouté "Kamikaze" d'Eminem, qui en reprend la pochette, j'ai lancé l'écoute de cet album des Beastie Boys. Nerveux, fiévreux, très smurf aussi dans son flow très 80s. Une influence certaine pour Slim Shady.

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Il y a des albums de rap dont on suspecte d'avoir pour projet d'être absolument médiocre. C'est-à-dire moyen, inexistant de tiédeur, tenu à leur propre fadeur. C'est le cas de cet album qui, dans son titre, appelle pourtant au soin.

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Muddy Waters alterne entre good mood et bad mood dans cet album live, habité, peuplé par une énergie blues. On en ressort véritablement traversé, désireux de bondir jusque dans les 60s pour vivre cet instant de musique.

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Grâce à un membre SensCritique, j'ai découvert les clips de The Blaze. Qui donnent une ampleur à la musique. C'est le cas aussi avec ce "Dancehall". Et une musique qui est amputé si elle n'existe pleinement qu'en vidéo, ça boite un peu.

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Pour accompagner une atmosphère chill, pour donner de la densité à une ambiance lounge, cet album de Crayon, dans sa douceur et son expression inoffensive, est un outil idoine. Mais guère davantage.

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Soul, parfois rap, blues, souvent jazzy, cet album qui élit la Lune comme figure tutélaire, n'hurle pas une fièvre musicale mais dégage un spleen enjoué, une bonté lyrique, pas désagréable. Mais loin d'être inoubliable.

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Certainement éminent et représentatif de la révolution jazz à son époque, aujourd'hui cet album résonne comme le parangon de ce qu'une partie du jazz institutionnel (pas le free jazz, donc) est devenue : de la musique d'ascenseur.

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Après "The Genius of Ray Charles", coup d'éclat duquel est naît aux grandes oreilles du monde la grandeur du roi du R&B, cet album, moins électrique, plus gazeux, presque aussi grandiose, signe sa marque et son empreinte.

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Lykke Li, en intitulant son 4e album ainsi, mesure la nature de sa musique : à la fois teinté d'une mélancolie en surface, à la fois bordé d'un charme sensuel. Et tous les morceaux de cet album en décline la recette.

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Quelque chose de félin bondit de cet album pour venir feuler à l'oreille de qui l'écoute. Sa place n'est pas imméritée dans la liste des "1001 albums à écouter absolument". Même s'il ne marque pas les écoutes comme on pourrait l'attendre.

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Clairement ce que j'assimile à de la musique d'ascenseur. Heureusement, l'album est court. Mais on peut s'en servir pour boucher un espace trop silencieux. L'avantage : personne ne risque de s'ambiancer dessus.

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Pointure de la scène rap lyonnaise, le premier LP de Bavoog Avers signe un talent généreux pour les sons de différents horizons, sans imposer une pâte ou apposer une empreinte unique. Au profit de la générosité. Au dépens du style.

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Zazie occupe une place à part dans la variété française : à la fois membre éminente du show biz dans ses plus plates mondanités (The Voice) et auteure-interprète remarquable de texte aux mélodies entêtantes. Encore une fois, ici.

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Angélique Kidjo donne un ton et une épaisseur à cet album qui s'écoute avec plaisir. Mais vraiment, rien ne se détache du lot commun du genre, si bien qu'aussitôt le court album terminé, il semble que tout se soit déjà évaporé.

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On pourrait facilement, par snobisme, épingler l'album en prétendant que ce n'est que de la pop et le mépriser trop facilement. Pourtant si cet album est si mauvais c'est parce qu'il cède toute création à la mode et au diktat des bandes FM.

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De la musique en charantaise-coin-du-feu. Qui s'écoute avec un plaisir certain. Mais certainement pas avec un plaisir impérissable. Etonnamment, tandis que le titre appelle aux fièvres nocturnes, il en résulte quelque chose de tiède.

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Rencontre de Kid Cudi et de Kanye West, cet album concept prend surtout du côté de Kid Cudi, tout en empruntant la ferveur expérimentale de West. En résulte, nécessairement, un album bâtard, émaillé d'audaces mais souvent trop maigres.

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Avec des accents funk, ce nouveau Gorillaz témoigne de la faculté du groupe à investir différents genres musicaux. Mais qui prétendra faire de cet LP son disque culte, sa galette saisonnière ou son chouchou du moment ? Personne, sérieux !

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La grande qualité d'un album peut tenir, comme ce second des Fab 4, au fait qu'il soit quasi intégralement composé de morceaux qui, 50 ans après, font partie du meilleur de la culture populaire. Et, ici, ils sont légions.

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La joliesse de cet album tient à la délicatesse de ses compositions, à l'énergie aussi qui s'en dégage. Mais il manque ce surplus impondérable, cette chose en plus qui donne non seulement envie de le réécouter mais, avant, de l'aimer.

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Un des albums idéaux pour les fêtes de fin d'année, incarnant la joliesse (et parfois, aussi, la niaiserie de Noël). Avec un fond gospel, et parfois des élans proto-funk. En tous cas, un bel ensemble choral pour de la chaleur à peu de frais.