Séries

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Le monument narratif de cette décennie. Le flash forward et la gestion du flash back devenus aussi banals que le montage alterné. Le mode « multi » adapté à la fiction : multi personnages, chacun une histoire unique, une histoire tous ensemble. Bienvenue au XXIème siècle.

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Fin des années 90, David Lynch révolutionne le genre en faisant... Une critique du genre (le soap). La première meta-série.

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Série culte, politique, métaphysique et visionnaire à la hauteur de ce qu'on pouvait faire de mieux dans les années 70 au cinéma.

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Une des plus belles séries de la décennie 2000. Visuellement magnifique, à commencer par le générique, et psychologiquement très poussée. On s'amuse, on réfléchit, on est embarqué par l'ambiance, l'originalité du thème et des personnages et il est impossible de décrocher. Une révolution stylistique dans le domaine du soap.

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Un monument absolument incontournable de la science-fiction moderne, cinéma et livres confondus.

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Ça commence comme un « formula show », c'est-à-dire une suite d'enquêtes unitaires, à la frontière du réel, fortement inspiré par ses aïeux (La 4ème dimension, X-Files)... On accroche à cause des personnages, tous un peu boiteux, très vite attachants, ce qui n'est pas donné à toute série... Et puis soudain, ça bascule dans la boîte de Pandore : univers parallèle, arcs narratifs complexes, etc... J.J Abrams remue et explore habilement ses démons, en mode face B de Lost. Un peu plus sobre donc, et éminement jouissif. Profitez-en, il veut faire du cinéma maintenant, donc adieu les délires...

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Pour ne pas aimer Columbo, il faut avoir de sérieux problèmes psychiatriques... A relever : le nombre de prestigieux réalisateurs qui se sont fait la main avec la série... Notamment Spielberg, qui a réalisé l'un des tous premiers épisodes. Cassavetes, Ben Gazzara, le père de Sean Penn, des grands quoi.

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Parmi les séries les plus « généralistes », Desperate Housewives remporte haut la main dans tous les palmarès le record de la qualité et de la longévité de cette décennie. Loin d'être une série « pour filles » (pour ma part, c'est un pote qui m'en avait parlé au début des années 2000, il regardait ça sur une chaine cablée) DHW c'est le plus créatif, le plus déjanté, le plus drôle et le plus rythmé des « SOAP » de tous les temps.

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Un must. Grâce à David Duchovny, qui chie sur la société normative californienne à longueur d'épisodes avec une justesse et une mélancolie toujours désarmante, on se sent moins seul.

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J'ai fait tout ce que j'ai pu, je me suis accrochée une saison entière, vu comme cette série est encensée par les critiques et le public. Mais je déclare forfait : je m'y emmerde en continu.

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Y a pas à dire, c'est puissant. La série américaine, dont on pourrait craindre un essouflement créatif, continue d'être championne sur le podium. Cette série... Va plus loin. Je dirais même plus, dans sa qualité et son art de taper à l'essentiel sur le plan dramaturgique, elle va clairement vers... Le cinéma. Voir la scène climax de retournement entre les 2 personnages principaux.
Inspirée de la série israélienne Hatu.

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Culte. Peut-être la série, avec 24h, qui a déclenché fin des années 90 ce que les chercheurs appellent « le second âge d'or de la série ».

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Absolument hilarant les 4 premières saisons. On en est à la 9. Ça commence à sentir vraiment le réchauffé... voir le brûlé.

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Inspiré d'une tele-novela colombienne et adaptée aussi en Allemagne, voici un outsider qui mérite le détour et dont le succès mondial est largement mérité. La version US est très drôle, surtout en VO. Les acteurs sont épatants, du personnage central à la méchante diva de la mode en passant par l'assistant homo, une plongée dans le monde de la mode des plus décapantes.

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Très pro sans jamais être chiant, à suivre au long cours.

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Simplement la seule série française qui vaille le coup de rester dans les annales depuis 30 ans. Quand on sait qu'elle est produite presque de A à Z par un seul homme (et sa famille) c'est pathétique. Merci Alexandre Astier.

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Un monument du début des années 2000 qui a déclenché tout le reste....

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Je mets 6 car je suis sûre que c'est très bien, mais ça a dû vieillir, j'ai jamais réussi à m'y accrocher plus de 5 épisodes, en le regardant « hors contexte politique ».

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Culte. Si vous êtes vous mêmes enfermé plusieurs jours, ou si vous envisagez un régime, ou si vous êtes à l'hôpital, emmenez cette série, vous ne verrez plus le temps passer.

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Intéressant. J'ai pas poursuivi au delà de la première saison mais j'en garde un souvenir assez frais.

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Concept intéressant mais vite lassant voir anxiogène (le divan du psy).

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L'anti-héros du XXIème siècle porté à sa quintescence. Une oeuvre phare.

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Une révélation. D'après les romans de « la star » du polar scandinave (Stieg Larsson) mort juste avant de connaître la célébrité. Bien meilleure que les remakes cinématographiques de Fincher.

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Envoûtant (notamment de part le magnétisme de ses acteurs) et très esthétique. Un peu vide.

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20h d'enquête lancinante pour un seul meurtre (saison 1) avec des virages à 180 degrés tous les 4 épisodes, portées par des personnages dignes des meilleurs romans noirs et une atmosphère nocturne et polaire dont on sort complétement envoûté. Sarah Lund n'en finit pas de se tromper, mais ne lâche jamais l'affaire, pour notre plus grand bonheur.

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La série politique danoise. Un must.

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A voir. Une série initiée par Laura Dern, l'actrice fétiche de Lynch. Très original et très frais.

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Non ce n'est pas un « copié collé » de « The Killing » (Forbrydelsen), la célèbre série policière danoise... Coproduction suédo-danoise dans laquelle on parle 2 langues consanguines, « Bron » commence déjà, avec un flic danois qui ne peut pas s'asseoir sur une chaise parce qu'il vient de subir une vasectomie, et qui doit faire équipe avec une fliquette suédoise (pas facile vu la rivalité entre les deux pays) qui elle, est à la limite de l'autisme psycho-rigide (Voyez déjà le clin d'oeil à la critique post-féministe et au problème de communication entre cultures soi-disant proches...). Ça tombe bien : le tueur a coupé le corps en deux, au milieu du pont qui relie les 2 pays. Pour toutes ces raisons, « Bron » nous transporte magistralement ailleurs, loin des bimbos et des flics américains. Peu sûre que les 2 remakes qui sont prévus (un aux USA à la frontière du Mexique et un produit par Canal+ qui devrait se passer le long du tunnel sous la manche) soient à la hauteur de cet ovni d'une subtilité et d'une modernité totalement rafraîchissantes.

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Culte. A suivre au long cours, comme un bon copain.

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Très esthétique mais très creux. Voir un peu... catho. Pas sans rappeler ce remarquable film des années 90 : « L'échelle de Jacob », l'esprit subversif en moins.