Séries 2023

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J'attendais davantage de cette série encensée par le public, sans doute parce qu'il s'agit de la première série SW Disney à ne pas tomber dans les écueils du fan service à gogo (ObiWan) ou du merchandising outrancier (bébé Yoda). C'est somme toute ce à quoi devrait ressembler le produit SW de base : développement d'univers, de personnages, scénario simple mais efficace, critique de la société autoritaire et capitaliste... C'est rondement mené, correctement interprété mais c'est un peu long et ça manque, sur 12 épisodes, de moments marquants. On s'attache aux personnages, on est contents d'avancer dans l'intrigue et franchement, c'est déjà pas mal après la purge ObiWan...

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Sans doute pas le sommet de la carrière de Konchalovsky mais c'est quand même un projet sur lequel il a personnellement travaillé pour réécrire le scénario et dans lequel il a su injecter un peu de sa personnalité. En 2023, les effets spéciaux piquent un peu les yeux mais c'est compensé par une direction artistique pas dégueu ; l'histoire reprend de façon simplifiée le texte d'Homère ; c'est loin d'être honteux et plutôt plaisant à regarder malgré quelques lourdeurs.

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Saison 1 : Points positifs : enfin, on a arrêté de prendre les joueurs pour des cons et on leur propose une adaptation digne de ce nom. Les acteurs sont très bons, la DA plutôt belle, la réalisation soignée à défaut d'être exceptionnelle, le scénario bien travaillé même si les ajouts périphériques ne sont pas toujours justifiés. Le monde post-apocalyptique et le retour à l'état sauvage sont bien mis en scène, les scènes d'action sont réussies, etc. etc.
Point négatif : en l'état, ça pourra jamais monter au dessus de 7 à mes yeux parce que ça reste en pilotage automatique : ça n'est pas vraiment une adaptation mais une reprise du jeu en format série, dans son scénario, sa structure, etc. Pas d'audace, pas d'utilisation des capacités du média (si ce n'est avec les flash backs et side stories souvent dispensables à l'exception de l'épisode 3). Bref, il n'y a pas de prise de risque donc pas de surprise possible.

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Saison 10 : La série a vraiment sombré dans une forme de totale vacuité qui en devient presque fascinante. Plus qu'une et le calvaire sera terminé

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Saison 1 : J'ai toujours défendu NWR : The Neon Demon était l'un de mes films préférés l'année de sa sortie et j'ai beaucoup apprécié sa proposition radicale dans Too Old to Die Young. Mais là, j'ai quand même la sensation qu'il prend une posture de plus en plus désincarnée, qu'il s'auto-cite en permanence et ne raconte plus rien. Alors oui, c'est agréable à l'oeil, oui c'est marrant de voir ces personnages statufiés dans de longs travellings, oui les scènes de baston sont plutôt bien branlées, mais on se fait chier pour pas grand chose, au final.

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Saison 1 : Enfin une grosse série ET une fiction sur le travail qui ne me déçoit pas ! A titre personnel, je regrette un peu, même si c'est efficace, que le format série pousse vers le twist, la révélation, le sensationnel, alors que ce que cette série montre du travail est extrêmement riche et auto-suffisant. Derrière le pitch SF, il y a une vision assez fine de l'activité professionnelle contemporaine, de ce qui est demandé aux salariés, des méthodes de management, des questions de sens au travail, etc. Passionnant

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Cette série a les qualités et les défauts d'un film de Xavier Dolan qui aurait été étiré sur 5 heures. Emballé par le premier épisode, tenu en haleine un temps ensuite avant d'éprouver une certaine lassitude et une déception sur le segment final tant teasé pendant plus de 4h. Reste une œuvre avec des excès mais globalement bien écrite, bien réalisée (sans tout le côté pop qu'on a pu voir un temps chez Dolan) et bien interprétée.

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Saison 2 : Vu en grignotant un épisode de temps en temps. C'est toujours sympa, assez homogène en qualité, drôle, bien écrit, plein de références, mais je n'ai pas ce coup de coeur que j'ai pu avoir pour d'autres séries du même type (les Simpson en tête, évidemment)

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J'ai enfin terminé cette série de Fassbinder et je dois dire qu'avec toutes les louanges que j'avais lues et entendues à son sujet, je m'attendais à (encore) mieux. C'est certes une oeuvre totale de Fassbinder avec des thèemes et personnages forts, une esthétique marquée, etc. mais l'ensemble met du temps à démarrer, est un peu redondant tant sur le fond que sur la forme et m'a donc laissé un peu froid pendant quelques heures. L'avantage, c'est que ça monte en crescendo jusqu'à un dernier épisode (de près de 2h, quand même) parfaitement maîtrisé

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Star Wars a toujours été pensé comme un objet commercial plus qu'artistique mais au moins, Lucas avait la décence de prendre son temps et de chercher à diversifier son oeuvre. Depuis le rachat par Disney, le spectateur subi un tsunami de fan service et de mini séries visant à raconter l'histoire de tous les personnages possibles et imaginables de la franchise, pour enlever toute place à l'imagination.
Cette fois, c'est Boba Fett qui a droit à ses 7 épisodes mais les scénaristes n'ont tellement rien à raconter qu'ils bifurquent en cours de route pour commencer la saison 3 du Mandalorian. Après 4 épisodes soporifiques, marqués par une réalisation générique et des personnages sans charisme, on a donc un épisode centré sur le Mandalorien, avant un épisode qui est symptomatique que ce qu'est devenu Star Wars : pour illustrer quelque chose qui aurait pu être dit en une scène de 1 à 2 minutes (Le Mandalorien arrive sur une planète où Grogu s'entraîne avec Luke, il les voit au loin, laisse son cadeau à Ahsoka et s'en va), on a droit à 35 minutes de fan service pathétique où un Luke en CGI entraîne une peluche à devenir un Jedi. Le vide intersidéral.
Et pour clore le spectacle, un épisode de "guerre" (à 6 contre 6 dans une ville géante) interminable réalisé par un Robert Rodriguez qui a cru faire un remake de Godzilla et King Kong.
Il n'y a rien dans Boba Fett, c'est du contenu pour du contenu, prêt à consommer pour un fan qui veut juste revoir quelques figures familières et des trucs cools ou mignons.

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Quelle déception compte tenu du bouche à oreille très flatteur de cette série. Le concept est formidable (placer un piégé au milieu d'acteurs en lui faisant croire qu'il est juré pour un procès). Parmi les acteurs, on a notamment James Marsden qui joue son propre rôle, ce qui donne quelques séquences bien senties. Mais globalement : 1/ La série ne tient pas ses promesses. Sur 8 épisodes de 30 minutes, je ne suis même sûr qu'on ait 30 minutes de procès. Tout est un prétexte pour montrer les personnages à l'hôtel, au restaurant, au parc, etc. Dommage, parce que les meilleures scènes, ce sont celles dans la salle d'audience.
2/ C'est piètrement écrit, à base de pipi-caca-sexe. On passe plus de temps sur une vanne sur le gros étron de James Marsden que sur le procès, c'est dire. J'ai vu certains comparer Jury Duty avec The Office, mais il n'en a pas pas 1/10e de la finesse de l'écriture. The Office était entièrement une fiction, mais malgré son côté over the top, c'était tellement bien écrit que tout me paraissant plus crédible que ça.
3/ C'est tellement américain : tout le monde en fait des caisses à coup de grosses réactions surjouées, qu'est-ce que c'est énervant. Dans le dernier épisode en sorte de making of, on voit un mec (ou une femme, je ne sais plus) de la prod littéralement se rouler par terre pendant que les autres hurlent de rire en se tenant la tête parce que Ronald a dit un truc un peu drôle.
Au final, le prank est assez pauvre, et la fiction cousue autour médiocre.

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Saison 1 : Découverte de l'anime après un visionnage assez tiède du dernier film issu de la franchise au cinéma. Et c'est beaucoup mieux ici. 22 épisodes ultra efficaces racontant l'histoire d'un japon futuriste dans lequel la criminalité est encadrée par une forme d'intelligence artificielle déterminant le score de criminalité de chaque individu et où une police expéditive interne ou tue les criminels selon le "score" de chacun.
Ce synopsis permet évidemment de développer des choses intéressantes sur la justice, sur le libre arbitre, sur l'ordre, le repli sur soi, la société & l'individualité, et même le bonheur, ici complètement fabriqué par IA (avec déjà une sorte de Parcours Sup qui laisse peu de choix d'orientation aux jeunes).
Et puis surtout, c'est rondement mené : quelques épisodes d'exposition, une intrigue qui se lance et qui est parfaitement tenue jusqu'au terme de la saison. Une animation classique mais agréable et efficace. Des personnages intéressants et attachants.

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Pas fan de la narration éclatée qui permet surtout ici de générer artificiellement de l'attente et d'enchaîner twist sur twist, mais ça reste une superbe série, tant sur la forme que sur le fond. L'univers uchronique dépeint est passionnant et cohérent, les personnages intéressants et attachants, le lien avec certains événements réels (le massacre de Tulsa) pertinent. Et en plus, c'est vraiment beau avec une direction artistique homogène sur l'ensemble de la série, des acteurs qui font le boulot et une BO parfaitement adaptée.

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Saison 3 : Une dernière saison bien menée, qui fait le job sans jamais vraiment surprendre. Tout s'enchaine de façon un peu trop mécanique pour être vraiment prenant mais ça reste un visionnage assez agréable dans l'ensemble.

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Saison 5 & 6 : Quelques épisodes vraiment excellents qui en cotoient hélas d'autres plus oubliables. Ça reste quand même une série très addictive bourrée d'idées. Saison 6 peut-être un peu plus homogène que la 5