Series et slimeries (2025)
17 séries
créée il y a 2 mois · modifiée il y a environ 5 heuresOne Piece (2023)
58 min. Date de première diffusion : 31 août 2023 (France). 1 saison. Aventure, Action, Fantastique
Série Netflix
Lucindrum a mis 6/10.
Kaiji: Ultimate Survivor (2007)
Gyakkyou Burai Kaiji: Ultimate Survivor
25 min. Date de première diffusion : 3 octobre 2007 (Japon). 1 saison. Animation, Thriller, Seinen
Anime (mangas) NTV
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Sonny Boy (2021)
25 min. Date de première diffusion : 15 juillet 2021 (France). 1 saison. Science-fiction, Action, Animation
Anime (mangas) Tokyo MX
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Ultraman (1966)
30 min. Date de première diffusion : 1966 (France). Action, Aventure, Science-fiction
Drama TBS
Lucindrum a mis 8/10 et la regarde actuellement.
Annotation :
- Ultraman Arc
- Ultraman Tiga
10 ans avec Hayao Miyazaki (2019)
10 Years with Hayao Miyazaki
50 min. Date de première diffusion : 24 février 2019 (Japon). 1 saison. Documentaire
Émission TV NHK
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Ce Lac a du Succès (2023)
10 min. Date de première diffusion : 22 décembre 2023 (France). 1 saison. Drame
Websérie YouTube
Lucindrum a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vibe un peu lynchienne funky j'aime beaucoup, évidemment la musique de Varnish en fond est délicieuse, quel plaisir à regarder, ça joue pas mal avec le temps et le 4e mur, le duo de flic est trop funky et les bagnoles sont jolies, chouette petite série.
Thunderbolt Fantasy (2016)
Thunderbolt Fantasy: Tōriken Kōki
25 min. Date de première diffusion : 8 juillet 2016 (Taïwan). 1 saison. Fantastique, Action, Animation
Anime (mangas) Tokyo MX
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
L'enfant parfait du toku, du wuxia et de l'animation japonaise dans tout son esprit chuuni à fond. De loin le meilleur truc d'Urobuchi.
Les designs sont tellement beaux ça en devient criminel, on dirait un mélange du style d'Amano, d'Amemiya, donc littéralement mes artistes préférés. Puis les vêtements des personnages qui volent au vent, qui ont une vraie présence physique, je pourrais en pleure tellement c'est beau frr.... Le twink aux cheveux blancs on dirait trop Cécile de FF4.
Le début est un petit peu imbitable mais venant d'Urobuchi, c'est logique.
La série est étonnamment gore d'ailleurs, même si c'est des marionnettes.
La production value est transcendantale, tout est trop beau, les décors sont beaux, les persos, les armes, tout est beau dans cette foutue série.
La réal fait vraiment très toku, je me demande si c'est du à la participation d'Urobuchi sur Kamen Rider.
La mythologie et l’esthétique générale sont trop prenantes au dela du lore dump, baise le world building de One Piece.
le côté voyage à travers l'Asie médiévale est trop délicieux purée aussi...
Tous les persos sont là pour farmer l'aura et ça me va, les chorégraphies de combat sont vraiment impressionnantes pour une série avec des marionnettes.
Dans sa première moitié la série introduit 12 000 persos et concepts mais qu'est ce que c'est bon n'empêche. Y a un peu un côté méchant de la semaine aussi au début que j'aime beaucoup.
C'est marrant on peu voir les jambes lors des scènes de marche, crop lors des dialogues.
Par contre c'est pire que le crack, une fois commencé ont peut jamais s'arrêter.
Les dialogues sont hyper musicaux, joués comme des musiques, dialogues particulièrement bien écrits, la trad française joue pas mal, les tournures de phrases sont délicieuses.
Sawano est un peu hors sujet au début mais après j'ai eu la vision. Le thème principal on dirait une chute de studio de Xeno X mais on stream c'était son prime. Les ptis leitmotive dans l'ost aussi quel délice, les ptits sax et la flute, trop une musique de méditation huilée de branleur fou. Y a une petite mélodie au piano qui me fait trop penser à l'écran titre de Shadow Hearts.
Que ça jacte, mais j'aime trop trop ça, même en dialogue ça farme l'aura.
Le twist final sur le prota, jsp si c'est possible de faire un truc plus "litteraly cololest thing ever". Ca sort du cul mais qu'est ce que c'est bon.
Hâte de voir la suite.
Kamen Rider (1971)
Kamen Raidā
25 min. Date de première diffusion : 3 avril 1971. Action, Aventure, Science-fiction
Drama TV Asahi
Lucindrum a mis 8/10 et la regarde actuellement.
Annotation :
- Kamen Rider Saber
Kamen Rider Saber (2020)
23 min. Date de première diffusion : 6 septembre 2020 (Japon). Jeunesse, Action, Drame
Drama TV Asahi
Lucindrum a mis 7/10.
Annotation :
Dans l'ensemble la série est vraiment sympa mais ça manque vraiment de sel sur pas mal d'aspect, la série essaye de développer des thèmes un peu intéressants comme le rapport de l'homme à la fiction ou de l'importance de l'art dans l'existence humaine.
Esthétiquement ça alterne entre du sous Game of thrones, au point que ça en reprend un peu les sous intrigues incestueuses. Y a un peu de Sf mélangé à des p'tits éléments de fantasy en mode Fullmetal Alchemist avec les cercles.
La série passe son temps à récap des trucs ça devient imbuvable au bout d'un moment, ça devait étre un calvaire à suivre en hebdo. Au point où dans pas mal d'épaisseur y a 10 minutes de récap pour 10 min de plot. Je comprends que c'est justifié par le COVID qui a un peu Impacté la prod mais bon.
D'ailleurs y a pas mal de scènes en extérieur et les effets spéciaux sont vraiment pas archi dégueux vu le contexte de prod. Bon à part la scène du pont de lumière où le fond vert se voit vraiment. D'ailleurs je pense que c'est la reiwa avec le plus d'effets pratiques genre pyrotechniques, qui sont vraiment trop cools d'ailleurs.
L'intrigue est intéressante, la sous intrigue de la guilde est vraiment chouette aussi, le côté Rider vs organisation fait plaisir, ça ressemble un peu à ce que fait Blade ou Kabuto.
J'aime bien l'idée de Touma qui est un auteur mais c'est vraiment sous exploité jusqu'à l'épisode final, j'aurais trop aimé le voir un peu plus exploité comme les scènes de Kuuga avec des enfants, qui leur file des conseils et des coups de main.
D'ailleurs en parlant de rapport aux autres séries, en terme d'esthétique, de symbolique elle pique beaucoup à Blade et à Kuuga, mais sans avoir l'impact du traitement de ces dernières.
En terme de scène d'action, c'est peut être la plus originale, surtout basée sur l'escrime et les duels à l'épée, j'aurais aimé un peu la folie ou l'originalité characterisé par le genre Wuxia.
Les riders sont cools d'ailleurs, j'aime bien les costumes, assez liés thématiquement, similaires mais reconnaissables. Heureusement d'ailleurs parce que y en a putain de 10 dans la série.
J'aime bien leur écriture, surtout les jobbers de l'équipe, genre Ren qui a trop aucun ennemi, pépère le ninja branleur avec son pote le monstre fan de nouilles. Rintaro est très homosexuel, basé. L'idée derrière Kento de gars résigné persuadé que le futur qu'il a vu est le seul possible et qui du coup par lâcheté pousse ce futur à arriver.
Touma est un bon main character de Rider mais bo
Thunderbolt Fantasy: Sword Seekers 2 (2018)
Thunderbolt Fantasy: Touri-ken Yuuki 2
Date de première diffusion : 1 octobre 2018 (Japon). Fantasy, Drame, Action
Anime (mangas)
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
On sent un vrai step up en terme de prod, toutes les marionnettes sont plus belles, les décors sont encore plus cool, les chorégraphies de combat sont encore plus impactantes et le sound design impeccable est tout aussi kino. Par contre ça fait trop peur de voir des marionnettes avec des dents, surtout le personnages de l'inspecteur qui est terrifiant.
Ça se sent aussi que la série voulait amorcer une transition vers une épopée beaucoup plus épique sur le temps long, au point où la saison sert surtout à set up pleins de petits trucs pour la suite, genre les stèles qui parlent en mode NERV de Evangelion.
Sawano était toujours aussi réveillé sur cette saison ça fait aussi plaisir.
Ca me fait trop rire de me dire que le même village s'est fait raid 13 fois, la même semaine.
J'aime beaucoup les nouveaux personnages et leur écriture, surtout les antagonistes, la meuf avec la coupe de Manon de street fighter notamment, par contre c'est aberrant de se dire que le meilleur personnage d'Urobuchi c'est une putain d'épée qui parle.
La fin m'a fait tombé de ma chaise par contre qu'est ce qu'il se cook putain de merde.
Peut être un petit peu préférée la première saison car les hauts sont plus hauts mais ouais quand même une sacrée dinguerie, bien hâte de voir le film sur le roux funky au pipa qui parle. Tout ça avec son écriture tout en malice, c'est tellement savoureux de voir chaque putain de trahison de l'oiseau dans la série.
.Hack//Liminality (2002)
30 min. Date de première diffusion : 20 juin 2002 (Japon). 1 saison. Drame, Science-fiction, Aventure
OAV
Lucindrum a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
A jamais une petite curiosité intéressante figée dans son époque mais est un peu trop dépendante du jeu à mon gout pour être totalement appréciée, logique par son statut de dvd bonus de jeu ps2 mais bon, je trouve que SIGN, dans le même genre n'avait pas ce problème. En soit ça me dérange pas parce que normalement c'est quasi impossible de pouvoir le voir sans avoir joué au jeu ou d'avoir au moins la boite, fin ça c'est dans le cas du cadre full légal patati patata.
J'aime bien quand même cette idée d'avoir des images du jeu entremêlée de silhouettes de personnages de l'animé, histoire d'assumer à fond de faire du transmedia.
Le premier OAV fait 2 fois la longueur des 3 autres c'est très rigolo, d'autant plus que c'est vraiment le plus solide visuellement, y a un ptit drop pendant le 2 et 3, le 4 c'est presque aussi bon.
La scène de l’hôpital et en général pas mal de petits détails me font beaucoup penser à Digimon Tamers, qu'en vrai je préfère à Lain qui est souvent comparé aux OAV, ce que je trouve pas pertinent, c'est beaucoup plus une vibe Ring d'Hideo Nakata, dans son rapport au jeu traité un peu comme la cassette de Sadako, qui est d'ailleurs namedrop dans l'OAV 3. Et en général la parano constante de certains perso m'a beaucoup fait penser à Black Water.
Le studio et le réal ont vraiment pas l'air d'avoir fait grand chose après et c'est trop dommage car y a vraiment une pure vibe.
Y a un taff sur le son que je trouve vraiment monumental, sur l'espèce de bruit de cloche qui retentit dans la tête des persos qui ont pu rencontrer Skeith ça rajoute un vibe occulte au truc délicieuse. On dirait presque un épisode coupé de Kowasugi ou un truc de Shiraishi en général, le perso de l'informaticien lunettes du 3 on dirait trop le mec chapeau aluminium de Noroi.
Le vieux man chemise violette est trop funky.
Y a un screamer de l'ost de SIGN à un moment, quelque soit l'oeuvre .hack, Yuki Kajiura est surpuissante.
J'aime bien le traitement de tout ce qui est fait comme particulièrement vain, c'est très pessimiste, sur le fait qu'une bande de geeks peut pas faire grand chose face à un système géant comme ça. Notamment sur les nombreux longs plans sur des villes et endroits paisibles sur le fait qu'au fond ce qu'il se passe est bien loin du monde normal sauf pour le super épisode en mode survival horror dans le centre commercial fermé.
J'aime bien le fait qu'il y ait 4 op différents avec des extraits du jeu à chaque fois avec lequel c'était livré. Ca souligne encor
L'Enfant et le Maudit (2019)
Totsukuni no Shoujo
10 min. Date de première diffusion : 10 septembre 2019 (Japon). Animation, Fantastique, Shōnen
OAV
Lucindrum a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Pur délice court-métrage pour enfant, en mode un peu craie pastel comme de l'animation sur sable.
Je comprends d'autant plus pourquoi c'est WIT qui s'est occupé de Ranking of Kings.
Vraiment joli et onirique, pure vibe la fin et le sakuga sur le couloir
L'Enfant et le Maudit (2022)
Totsukuni no Shoujo
1 h 10 min. Date de première diffusion : 10 mars 2022 (Japon). Drame, Fantastique, Animation
OAV
Lucindrum a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vraiment un pur délire onirique pesant surpuissant, le genre de bail que j'aurais trop aimé voir enfant. Sacré délice visuel poh poh poh le repas 2 étoiles, le kebab sauce biggie algérienne. Un petit conte de fée hyper pesant dans la seconde partie, trop le truc qui faut montrer à des gamins si y avait eu une VF.
Visuellement ça m'a beaucoup fait pensé au film "Brendan et le secret de Kells" qui m'avait trix dans son côté vachement lourd psychologiquement pour un truc pour gosse, faut s'accrocher quoi.
Y a un côté très obsédant dans les décors et les personnages sont les couleurs et le côté crayonné bougent en permanence.
Sacrée évolution visuelle par rapport au premier petit court, notamment du à un espèce de patchwork d'animation différente à pas mal de moments, sacré voyage, je pense que ça va me trix pendant des années.
Vraiment un bête de CD le professeur, encore plus impressionnant et expressif en mouvement.
Le début qui commence en mode relation mignonne entre gamine funky et grande créature taciturne pour devenir le plus grand crève cœur jamais fait à la fin, ça c'est du ciné...
J'aime beaucoup les idées dans les transformations et les représentation de la malédiction, en mode être hybride.
Maxi délice prenant à voir après une heure du matin pour être vraiment transporté par le bail, notamment par la musique toute onirique.
Bien pesant bien mystique bien délicieux.
Bref.2 (2025)
35 min. Date de première diffusion : 14 février 2025 (France). 1 saison. Comédie, Comédie dramatique
Série Disney+
Lucindrum a mis 5/10.
Annotation :
Trop long pour SC visiblement
https://pastebin.com/CFbJ61wP
Thunderbolt Fantasy: Sword Seekers 3 (2021)
Thunderbolt Fantasy: Touri-ken Yuuki 3
25 min. Date de première diffusion : 3 avril 2021 (Japon). 1 saison. Arts martiaux, Action, Fantasy
Anime (mangas) AT-X
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vraiment surtout une grosse saison de setup mais de manière tellement bordélique que ça en devient juste archi kino avec ses 40 000 concepts à la seconde. Genre entre voyage dans le temps, téléportation cyborg, clones et autres déguisements.
Les décors et les idées visuelles sont de plus en plus chouettes, lachant un peu les décors réalistes de la saison 1 et 2 pour des bails oniriques avec des trucs de SF omega kino à base de cyborg et tout.
Les poupées sont plus belles à chaque saison c'est top grave, pareil pour les chorégraphies même si ça s'est pas battu des masses cette saison.
Y a juste eu un peu trop de persos, mais bon heureusement qu'une bonne partie clamse, ça aurait été un enfer de s'en souvenir de tous pour la S4.
Ça fait plaisir de voir les persos principaux plus développés avec de longues séquences introspectives trop délicieuses.
La série se lance vraiment dans une grande épopée épique dans la longueur, du coup un peu dur de juger sans savoir comment ça se fini, du coup bien hâte de la suite et en espérant que le film prenne pas 1000 ans à sortir.
Ultraman Tiga (1996)
Urotoraman Tiga
30 min. Date de première diffusion : 7 septembre 1996 (Japon). 1 saison. Fantastique, Action
Série TBS
Lucindrum a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Je comprends vraiment l'aura légendaire colossale que se tape la série, c'est une folie de commencer ton ère Heisei comme ça.
Toute la série a ce côté pur kitsch vibe de vieux film de SF bien 90s avec cet esprit rétro-futuriste bien héritée des séries des années 60 de la Tsuburaya.
Colossaux concepts d'épisodes d'ailleurs, que ce soit celui avec le petit xorblux clown mignon ou ceux en mode full ésotérisme vampire transhumanistes de l'espace oméga kino.
Vraiment une série qui prend tout ce qui a été fait depuis le début de la SF pour essayer de proposer un mélange en même temps omega chelou et bizarrement cohérent avec son principe.
Puis bon, sacrément fan de la colo surchargée de la série avec ses paysages et ses vieux effets en CG crado.
Pur délice Heisei, qui taff encore plus le symbolisme christique d'Ultraman avec son propre anté christ et l'imagerie totalement eschatologique des derniers épisodes.
Puis bon sacrées larmes lors de l'épisode où il rencontre Eiji Tsuburaya.
En fait c'est la saison la plus intéressante à analyser en pleine décennie perdue tellement elle est porteuse d'espoir mais toujours avec ce ton amer parfois froidement réaliste.
Mon final préféré de tout Ultraman.
Difficile d'égaler ça je pense.
.hack//SIGN (2002)
25 min. Date de première diffusion : 26 février 2004 (France). 1 saison. Animation, Seinen, Action
Anime (mangas) TV Tokyo
Lucindrum a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Revu cette année parce que j'avais pas beaucoup de souvenirs et que je voulais me refaire la licence et la faire découvrir à une amie.
Vraiment une anomalie maxi cheap, qui profite de son manque de budget et de temps pour être assez inventif dans son montage et ses décors, qui sont vraiment magnifiques. Ils ont vraiment ce pur côté abstrait Y2K semi fantasy avec des inspis SF de cette époque à peine cachées.
Ce côté débrouillard ça se voit carrément dans l'épisode recap de la série, sans aucune narration qui remonte et redonne aux images de la série d'épisodes pas liés entre eux une toute nouvelle signification.
C'est vraiment un animé qui prend son temps, mais vraiment à fond, au point que la série cite En attendant Godot, ce qui est pertinent vu toute la structure du premier acte qu'on pourrait carrément appeler "En attendant Tsukasa".
A partir de la deuxième moitié, la série décide de prendre un tournant assez radical, abandonnant les errances de son personnage principal pour se concentrer sur les relations naissantes de cet internet balbutiant des années 2000 et de comment les espaces virtuels ont pour beaucoup été des havres de paix pour des marginaux, limités par leur existence réelle. L'animé s’avère particulièrement avant-gardiste là-dessus mais pas que, notamment sur tout son rapport à l'identité de genre et comment, même hors de l'espace physique, les normes sont violemment enfoncées par des entités de contrôle et par les pairs d'internet.
Je me souvenais par contre beaucoup moins bien de l'écriture de ses personnages, hormis le trio principal, qui sont tous des faces différents de ces gens peuplant les espaces virtuels, du salaryman blasé à l’intérimaire de 23 ans un peu paumé. Tous sont écrits avec un réalisme assez puissant, comme si les auteurs connaissaient ces profils, voir même s'était représentés eux-mêmes dedans, leur craintes et espoirs de petits geeks à l'aube de cette technologie fascinante.
.Hack//Sign est un animé fascinant et passionnant qui questionne ces notions d'échappatoires virtuels et mets au centre le besoin pour les marginaux du monde entier de s'allier pour créer un monde plus tolérant et laissant libre court à l'expression de genre de chacun.
Dans un monde en pleine résurgence du gamergate et la manière dont internet a grandi en plus de 20 ans, ça laisse un gout sacrément amer en bouche mais en même temps la série a encore continué et on se rend compte que même là-dessus bah .hack a un peu su prévoir la suite.