Séries notées par saison, avec commentaires
Je regarde peu de séries, mais les avis détaillés sur celles que je regarde seront consignés ici !
29 séries
créée il y a plus de 11 ans · modifiée il y a 4 moisDexter (2006)
55 min. Date de première diffusion : 17 mai 2007 (France). 8 saisons. Policier, Drame, Thriller
Série Paramount Plus with Showtime
VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Saison 1 : 7.
Une bonne saison introductive, même si j'avais à peu près tout grillé à l'avance, dommage.
Saison 2 : 8+.
Une excellente saison, j'ai été pris dedans de bout en bout.
Saison 3 : 8.
Très bonne saison, même si peu être un peu moins inspirée.
Saison 4 : 8+.
Une des meilleures (à voir avec la 2), pas grand chose à lui reprocher.
Saison 5 : 7.
Beaucoup ne l'aiment pas, moi je l'ai trouvée cool, même si beaucoup de potentiel gâché effectivement.
Saison 6 : 8.
Originale tout en étant dans la continuité, et prenante de bout en bout.
Saison 7 : 7.
Final osé et situations des fois un peu répétitives, mais intéressantes.
Saison 8 : 6 en tant que saison "classique", 5 en tant que saison finale.
Encore une fois, énormément de bonnes idées, mais beaucoup de trucs foirés aussi, et pour une saison finale ça pardonne moins...
Lost : Les Disparus (2004)
Lost
44 min. Date de première diffusion : 25 juin 2005 (France). 6 saisons. Action, Aventure, Drame
Série ABC
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 8+.
Une introduction prenante et tip top.
Saison 2 : 8+.
Probablement la meilleure, elle est remplie de suspense et de très bons moments.
Saison 3 : me rappelle plus exactement, mais probablement 7.
Saison 4 : idem.
Saison 5 : 7.
Saison sympathique, mais pas mal de trucs m'avaient gênés (impossible de me rappeler quoi).
Saison 6 : 5.
J'ai pas du tout adhéré à cette saison et à sa fin :(
Sur écoute (2002)
The Wire
59 min. Date de première diffusion : 8 janvier 2004 (France). 5 saisons. Policier, Drame
Série HBO
VGM a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Saison 1 : 9+.
Profonde, viscérale et excellente de bout en bout malgré un final un peut rop rapide. Vivement la suite.
Saison 2 : 9+.
Garde les qualités de la première saison tout en effaçant le principal défaut, à savoir une fin un peu bâclée car trop rapide. Terrible, tragique et pas loin de la perfection.
Saison 3 : 10+.
Tout simplement parfait, rien à redire.
Saison 4 : 8.
Note sanction pour ce qui est vanté comme étant la meilleure saison, à égalité avec la 3. En l'occurrence, j'ai trouvé la 3 bien plus parfaite. Celle-ci comporte beaucoup de passages géniaux, comme toujours, et reste très maîtrisée. Mais certaines facilités sont impardonnables pour le standard qu'a établi The Wire, je trouve (Spoiler : le suicide inutile de Bodie, la mort de Sherod beaucoup beaucoup trop prévisible, le fait que quand Bubbs appelle Herc, c'est comme par hasard pile les deux fois où il est indispo, etc.). Des facilités et deus ex machina qui m'énervent vraiment quand j'y repense, car The Wire nous a habitué a justement parfaitement esquiver ce genre de choses. Mais bon, la note évoluera potentiellement vers 9 une fois la mini-déception passée, car ça reste quand même du très high level, pour le reste.
Saison 5 : 9.
Pas ma saison préférée, mais c'est purement subjectif. Sinon c'est toujours aussi excellent, et la conclusion est parfaite. Parfaitement adaptée du moins. Et puis merde quoi, j'ai fini The Wire. Comme une soudaine envie de pleurer.
True Detective (2014)
59 min. Date de première diffusion : 13 janvier 2014 (France). 4 saisons. Policier, Drame, Anthologique
Série HBO
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 7.
Une saison maîtrisée et à l'esthétique superbe, avec un duo d'acteurs assez formidables. La structure particulière de l'enquête donne vraiment un sel particulier en plus du reste. Les 8 épisodes passent vite et bien. En revanche, ma grosse déception concerne les personnages secondaires : autant le duo Harrelson/McConaughey est superbe, autant les personnages gravitant autour sont clichés au possible : les deux maîtresses juste trop bonnes, la femme trompée mais trop bonne aussi, les deux blacks trop cons, les policiers de la brigade également cons, la fille rebelle, la meuf/demi-sœur folle du méchant, etc. Quand on sort de The Wire, où tous les personnages sont en toutes circonstances parfaits, ça fait mal. Et puis y'a ces moments clichés qui flinguent l'immersion sans qu'on comprenne ce qu'ils foutent là, comme quand y'a un gros zoom sur le flingue de Marty à la fin de l'épisode 6 genre "OMG IL VA TUER RUST", sérieusement ? On sait très bien que ça arrivera pas, c'est juste cliché et naze, ça brise l'immersion. Et quand tout est aussi bien maîtrisé, ça fait toujours mal de briser l'immersion... Et puis ce dialogue final entre Rust et Marty, c'est vraiment pas possible, ça casse tout le personnage. Imparfait donc, mais maîtrisé et mémorable.
Game of Thrones (2011)
52 min. Date de première diffusion : 5 juin 2011 (France). 8 saisons. Fantasy, Drame, Aventure
Série HBO
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 8+
Une très bonne adaptation. Si tout n'est pas parfait (scènes rajoutées souvent inutiles, la palme d'or revenant à la scène lesbienne de 10 minutes pendant que Littlefinger spoile son plan ; si je veux voir ce genre de scènes j'ai de meilleurs endroits que GoT ; celles avec Sansa ne sont pas mal non plus dans les genre useless), les acteurs ont été choisis avec soin et sont plus ou moins tous très bons. L'intrigue est bien amenée, bien racontée, et à part quelques raccourcis ennuyeux (Cat qui se téléporte à Port Réal, la bataille éclipsée par manque de budget), le rythme est soutenu, et cette saison 1 donne vraiment envie de voir/lire la suite. Globalement, j'ai adoré un épisode sur 2, et j'ai trouvé l'autre "bien sans plus" à chaque fois. Mais vu que ça se termine sur un épisode que j'ai trouvé très bon, avec une fin mieux gérée que dans le livre (on tease ce qui va arriver à Snow et à Arya, ce qui donne d'autant plus envie de la suite), j'en garde un souvenir très positif.
Saison 2 : 7
Une bonne saison, mais où c'est un peu le bordel. On y retrouve des éléments qui ne sont parfois dévoilés que tard dans le troisième bouquin, et qui sont ici amenés un peu n'importe comment. Si je comprends certaines idées (développer la meuf de Robb, c'est cool ; idem pour Sansa / Shae qui est plus utile là que dans le bouquin ou encore Arya / Tywin qui est un développement malin), il y a des choix vachement plus douteux (John et sa gonz #mdr, les modifications #osef de l'histoire de Daenerys), et c'est souvent un peu le bordel. De manière générale, la saison passionne peu, à l'inverse du livre. Reste le magistral épisode de la Bataille de la Néra, orchestrée avec brio, menée par un Stannis Baratheon qui pète la classe. Dommage que là encore ça se termine en queue de poisson, avec une fin expédiée en deux secondes. Je me demande comment on peut croire à cette victoire si on découvre avec la série. Enfin bon. À suivre.
Saison 3 : 7
Une bonne saison, bien meilleure que la 2. Mais on commence désormais à connaître la formule et, à l'image de la seconde saison, cette troisième itération fait pâle figure par rapport au livre dont elle est tirée. Les meilleurs moments sont clairement ceux qui sont repris tels quels de l'oeuvre de GRR Martin, mais certaines modification sont complètement wtf (genre Gendry qui se retrouve chez Stannis pour faire une économie de personnage).
(Suite ci-dessous)
Le Trône des Frogz (2016)
05 min. Date de première diffusion : 24 janvier 2016 (France). 2 saisons. Fantastique, Comédie
Websérie Dailymotion
Annotation :
(Suite de GoT normal)
Saison 6 : 7
J'ai eu du mal au début de cette saison. Tout le monde la vante, et pourtant je ne m'y retrouvais pas du tout. Tout était une fois de plus trop simple car simplifié à l'extrême, il n'y a aucun consistance. Dorne assassine Myrcella et tout le monde s'en bat la race ? Oké. Pareil avec Daenerys qui récupère le Khalasar ou encore l'échappée de Bran où tout le monde se sacrifie en mode Hollywood de manière parfaitement ridicule. Sans parler de la désertion de Jon de la Garde de Nuit. Bref, impossible d'y croire encore une fois, c'était de nouveau un non franc et massif.
Et pourtant, dans sa deuxième partie, cette 6ème saison s'est finalement laissée approcher. Si je ne supporte toujours pas les persos qui se téléportent dans tous les sens en mode yolo, il faut avouer qu'il y a plusieurs passages vraiment cool, une bataille qui de la gueule et surtout un passage au septuaire de Baelor peu ou prou digne des livres. Un mot sur la musique, véritablement excellente dans cette saison. L'épisode 10 est quant à lui un très bon épisode de conclusion et conclut donc sur une note d'espoir : la série télévisuelle a réussi a se rattraper de justesse et peut encore utiliser les deux saisons qu'il lui reste pour faire quelque chose d'honorable avec l'univers de GRR Martin.
Saison 7 : 6
Un blockbuster Hollywoodien, voilà ce qu'est cette pénultième saison de GoT. Téléportations à gogo, Deus Ex Machina en veux-tu en voilà, fan service à outrance (l'expédition au-delà du mur) et décisions débiles (la raison de cette expédition) sont ici monnaie courante. On est très loin de la profondeur des 4 premières saisons qui, si elles n'étaient pas parfaites, allaient au moins quelque part. Ici, les scénaristes nous confirment qu'ils sont perdus depuis qu'ils n'ont plus de livres sur lesquels s'appuyer. A avoir voulu simplifier l'intrigue à outrance en mixant des personnages, ils se retrouvent avec si peu de persos qu'ils ne peuvent plus les tuer sans tuer toute l'intrigue. On n'a plus peur pour eux. Blockbuster lambda. Le dernier épisode, vraiment bon, montre que tout ce qui s'est passé avant dans cette saison n'a été écrit que pour en arriver là. Et tant pis si cela n'avait aucun sens ou était stupide. Pas plus de 5 pour le contenu, mais un point bonus pour la réalisation Hollywoodienne globale, qui envoie quand même pas mal. C'est divertissant, à défaut d'être intelligent. Et il n'y a de toute évidence plus rien d'autre à attendre de GoT que cela.
School of Thrones (2013)
05 min. Date de première diffusion : 10 mars 2013 (États-Unis). 1 saison. Comédie
Émission Web YouTube
Annotation :
(Fin de GoT)
Saison 8 : 5
Un bon gros gâchis, comme le laissait voir les dernières saisons précédentes. Ils n'osent plus rien, tout est prévisible. Cela reste sympathique à regarder, un bon divertissement. Mais vraiment, vraiment rien de plus. Les showrunners n'auront jamais réussi à écrire quoi que ce soit d'intéressant une fois l'oeuvre de George RR Martin dépassée chronologiquement. Et c'est bien dommage.
Downton Abbey (2010)
49 min. Date de première diffusion : 10 décembre 2011 (France). 6 saisons. Drame
Série ITV
VGM la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 7+
Une super découverte : Downton Abbey c'est une série humble mais belle, au cœur d'un contexte historique des plus intéressants (du Titanic au début de la guerre pour cette saison 1). Dommage que les personnages soient parfois manichéens jusqu'à l'extrême. Autant O'brien on peut comprendre ses motivations, même si ça reste limite, autant Thomas c'est le mal incarné, le mec s'en ballec de tout, ce n'est pas crédible et ça dessert le récit. Bref, c'est imparfait mais c'est une chouette saison, qui met de bonne humeur !
Revisioned: Tomb Raider Animated Series (2007)
06 min. Date de première diffusion : 10 juillet 2007 (États-Unis). 1 saison. Animation, Aventure, Action
Dessin animé (cartoons) GameTap
VGM a mis 5/10.
Annotation :
Saison unique : 5.
Une série promotionnelle très inégale. S'il y a quelques épisodes sympas, on ne peut pas vraiment dire que le niveau global soit super élevé... Ça se regarde, mais ça ne restera pas dans les esprits bien longtemps.
Keys to the Kingdom : 7. Probablement le meilleur épisode, et vu qu'il ouvrait la série j'avais bon espoir... On y retrouve une Lara old school plutôt stylée, un dessin plutôt joli et une histoire délirante mais pas dégueux. Sympa, en somme.
Revenge of the Aztec Mummy : 2. Dessin dégueulasse et mauvais goût ambiant pour un épisode exécrable.
Angel Spit : 6. Ne raconte pas grand chose, mais style artistique et univers sympa.
Lara Croft: Legacy : 5. Se regarde, sympa, mais pas grand intérêt.
Pre-Teen Raider : 5. Tout comme Legacy.
Raising Thaumopolis : 6. Tout comme Angel Spit, en un peu mieux toutefois.
A Complicated Woman : 6.Comme Raising Thaumopolis, mais avec un style graphique parfois vraiment cool.
Art Of Gaming (2017)
Art of gaming
Date de première diffusion : 1 mars 2017 (France). 1 saison.
Emission Web
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Saison unique : 6.
Une série qui souffle le chaud et le froid. La plupart des épisodes allemands sont intéressants. L'interlocutrice est pertinente et expose ses thématiques en les mixant intelligemment avec des sujets de société plus généraux. Ses invités sont également pertinents. Si les invités français le sont aussi relativement (pas toujours), on ne peut en revanche pas en dire autant de Trinity, l'host française, qui surjoue absolument toutes ses scènes et expose des banalités sans jamais réussir à éveiller un quelconque intérêt. Difficile de savoir si Arte a mal choisi en pariant sur elle ou bien simplement si ses textes étaient mal écrits. Peut-être un mix des 2. Pas une mauvaise série donc, mais dispensable. Pas à la hauteur de son nom, mais peut-être utile pour le grand public.
Rome (2005)
1 h. Date de première diffusion : 29 juin 2006 (France). 2 saisons. Action, Aventure, Drame
Série HBO
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Saison 1 : 7
Une première saison intéressante à bien des égards, et qui pourtant souffle le chaud et le froid. Derrière sa superbe reconstitution historique et une intrigue politique bien ficelée, Rome se prend parfois les pieds dans les mêmes ficelles que GoT quelques années plus tard : scènes de cul à gogo pour appâter le chaland et sous-intrigues peu intéressantes faites pour émoustiller les ménagères sont monnaie courante. Alors que la vraie force de cette saison, c'est de proposer de magnifiques moments politico-historiques. Au niveau des griefs, je n'ai pas vraiment aimé la fin non plus. Les événements qui la constituent n'étaient pas spécialement nécessaires. Transformer une série polico-historique en drame familial, ce n'était pas spécialement une bonne idée. M'est avis.
Saison 2 : 4
Malaise. Un gigantesque malaise. C'est ce qui qualifie pour moi le mieux cette saison 2 de Rome. A croire qu'ils n'ont rien compris à ce qui fait la force de leur série : l'histoire et la politique. A ce niveau, Rome Saison 2 assure toujours autant et passionne même régulièrement. Mais tout le reste n'est qu'une immense suite de malaises familiaux tous plus glauques / dans la surenchère / inutiles les uns que les autres. Et cet aspect gangrène tout le reste, réduisant petit à petit le plaisir de visionnage à néant. Et quand on en vient à terminer la série, un soupir de soulagement.
Stranger Things (2016)
53 min. Date de première diffusion : 15 juillet 2016 (France). 4 saisons. Fantastique, Épouvante-horreur, Drame
Série Netflix
VGM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Saison 1 : 7+ / 8
Très chouette découverte que cette première saison de Stranger Things. Il est facile maintenant de comprendre pourquoi cette série plait à tant de monde : des personnages attachants, une histoire inventive bien écrite et bien menée, ainsi que tout ce qu'il faut de mystère et de suspense pour accrocher. L'esthétique visuelle et sonore 80's est également superbe, et participe grandement au charme global de la saison. Savoureux.
Saison 2 : 6
Je me demandais comment Netflix allait pouvoir doubler le coup d'éclat de la première saison de Stranger Things, tant le pari semblait risqué. Trêve de suspense, ce n'est pas le cas. Cette suite n'est pourtant pas sans qualité : toujours impeccable au niveau de la réalisation, et introduisant de nouveaux personnages très attachants (Bob, Max), elle perpétue le lore de la saga de la plus belle des manières. Malheureusement, c'est aussi une saison qui, un peu à la manière d'Aliens, souhaite en faire trop sans arriver à se renouveler suffisamment : avec des centaines d'ennemis, des mercenaires et des punks à chien, c'est la fin du côté intimiste si réussi de la première saison. L'avant-dernier épisode (l'escapade de Elfe), qui se pointe en plein milieu du suspense final, est d'ailleurs totalement absurde et hors sujet. Il y a également la mort d'un des personnages, vraiment pas nécessaire et ultra violente. Stranger Things, c'est assez sombre mais au final très feel good. Cet événement, que je n'ai pas aimé, ne feet donc en sus pas bien dans l'univers de la série. En somme, efficace mais imparfaite, et sans la fraîcheur de l'originale.
Saison 3 : 7
Après une seconde saison en demi-teinte, la troisième itération de Stranger Things remonte le niveau, avec une saison riche en inventivité, en humour et en personnages charismatiques. Encore une fois, c'est incroyable comment chaque nouveau personnage de cette série est immédiatement attachant et réussi. L'écriture est également toujours très bonne. Le seul soucis, c'est que cette saison, aussi bien et prenante soit-elle, souffre d'un énorme problème de crédibilité : si on s'attarde deux secondes sur tout ce qui se passe, alors on se rend compte qu'il n'y a rien qui va. Mention spéciale à l'infiltration dans le complexe Russe. Mais cela n'a au final pas beaucoup d'importance. Vivement la quatrième saison, en espérant du moins qu'elle sache suffisamment se renouveler. Ce qui n'est pas gagné d'avance.
Stranger Things (2008)
30 min. Date de première diffusion : 1 juin 2008 (États-Unis). Science-fiction
Série
Annotation :
(Suite de Stranger Things)
Saison 4 : 6
J’ai trouvé la première moitié de cette saison excellente. Forte d’un budget hallucinant, elle propose tout ce qu’on peut attendre d’une saison de Stranger Things : du mystère, de l’aventure, de l’humour, de l’émotion. J’ai malheureusement décroché petit à petit sur les derniers épisodes, notamment car je n’y croyais plus du tout. Le réalisme n’est certes pas ce à quoi aspire cette série, mais de là à croire qu’une bande d’ados ferait tout ce qu’ils font TOUT SEULS pendant que les autorités ne font basiquement rien, c’est difficile. Dans les 3 premières saisons, les scénaristes s’étaient toujours arrangés pour que ça passe bien, mais je trouve qu’ils négligent ici trop cet aspect. Je veux dire, tout le monde trouve Eddie super facilement mais la police n’y arrive pas en 9 épisodes alors qu’il est le suspect numéro 1 de crimes hyper violents ? Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Et puis toute l’épopée en Russie… mouif. J’ai tout de même apprécié cette S4, mais j’espère vraiment qu’ils corrigeront cela dans la saison finale, afin qu’on ne se retrouve pas avec un feu d’artifice yolo pour conclure cette belle série.
His Dark Materials : À la croisée des mondes (2019)
His Dark Materials
57 min. Date de première diffusion : 5 novembre 2019 (France). 3 saisons. Action, Aventure, Fantasy
Série BBC One
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 7
L'adaptation d'une oeuvre littéraire qu'on aime beaucoup, c'est toujours risqué. D'autant plus lorsqu'elle est réalisée par la personne qui a écrit une des pires oeuvres de la décennie (Harry Potter et l'Enfant Maudit, c'est à toi que je pense). C'est donc un immense soulagement que m'ont procuré les premiers épisodes : cette saison est belle est bien une adaptation réussie du roman de Philipp Pullman. Portée par une réalisation de qualité, une OST souvent fantastique et de superbes acteurs (Lee <3), l'aventure de Lyra est prenante et rarement décevante. Il y a quelques choix d'adaptation amusants au niveau du casting : Lyra et Mme Coulter ne sont plus blondes mais brunes, Lord Boréal passe du sexagénaire blanc aristocrate au trentaine musclé, bel homme et afro-américain. Des choix qui fonctionnent heureusement, mais qui témoignent surtout de la volonté de cette adaptation de s'ancrer notre réalité, en 2019-2020, et non plus dans les années 90, l'époque du livre. Au niveau des déceptions, je citerais là aussi des choix d'adaptation étrange (Bolvangar est moins intéressant, changer le sort de Bill Costa ainsi que les scènes associées fonctionne moins bien, le combat de Iorek et Iofur également, etc.). En fait, la quasi-totalité des différences scénaristiques est à la défaveur de la série, et c'est donc un peu dommage. A cela on peut ajouter que l'on ne voit quasiment jamais les démons des personnages non principaux, ce qui brise parfois l'immersion au sein de l'univers. Du reste, c'était quand même vraiment pas mal, et j'ai donc hâte de voir la suite!
Saison : 7
Une saison qui démarre vraiment très bien : fidèle au bouquin, elle arrive à le dynamiser en multipliant les points de vue. Lyra et Will sont toujours aussi attachants, de même que d’autres personnages principaux, comme Lee. Quel plaisir de voir une adaptation aussi réussie de cette saga !
Malheureusement, elle aurait facilement pu l’être encore plus. En évitant de s’éloigner du bouquin dans la seconde moitié de la saison, par exemple. Modifier l’histoire pour améliorer l’adaptation est un processus presque normal, mais la simplification de la backstory autour du père de Will est vraiment très dommageable. Tout le côté tragique de la fin en est amoindri, et elle passe un peu à côté de son sujet, ce qui est fort dommage. La saison se termine donc sur un petit goût amer, mais j’ai quand même hâte de voir ce qu’ils arriveront à faire avec le 3è volume. La tâche ne s’annonce pas simple.
La Casa de Papel (2017)
1 h 05 min. Date de première diffusion : 20 décembre 2017 (France). 3 saisons. Thriller, Action
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Saison 1 : 7
Beaucoup de bonnes choses dans cette saison de la Casa de Papel : un certain nombre de personnages attachants, une écriture globalement bonne, des valeurs féministes et progressistes distillées au bon moment et, surtout, le côté jouissif d'un plan parfait exécuté par des gens imparfaits.
Pour autant, la Casa de Papel est aussi coutumière des scènes inutiles et malaisantes (feat. Berlin), des péripéties parfois allongées sans but précis, ou bien encore des crises d'hystérie fatigantes (feat. Tokyo).
Très imparfaite et peu avare en clichés, cette première saison reste pourtant diablement bien exécutée, et j'en garde finalement un plutôt bon souvenir. Divertissant.
Twin Peaks (1990)
47 min. Date de première diffusion : 15 avril 1991 (France). 3 saisons. Policier, Drame, Thriller
Série Paramount Plus with Showtime, ABC
VGM la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 7
J’ai beaucoup aimé cette première saison de Twin Peaks, et elle aurait aisément pu taper dans le 8 si elle ne s’arrêtait pas au milieu de rien. Ce problème de découpage sera d’ailleurs l’un des plus gros problèmes de la saga, saison 2 comprise. De ce 1er jet, j’ai aimé l’ambiance, les personnages et leurs histoires. L’enquête est passionnante semble nous amener vers un final marquant.
Saison 2: 4
Marquant, le final l’est assurément. L’enquête surprend et se termine sur un final de haute volée. Le souci, c’est que nous sommes alors seulement au tiers de la saison. S’ensuit une série de péripéties peu passionnantes mais globalement assez efficaces si on a de l’affect pour les personnages. Alors que la saison semble vouloir se terminer sans éclat, Lynch revient soudainement aux commandes et décide de tout balancer : 15 épisodes de WTF en un seul, pour un résultat que je ne pourrai qualifier autrement qu’avec des synonymes d’onanisme artistique / intellectuel. Très peu pour moi. Pire que ça, cette saison 2 se permet une nouvelle fois de s’achever au milieu de nulle part. En attendant la saison 3, c’est donc sur une très mauvaise impression que cette partie-là de l’univers de Twin Peaks se sera terminée pour moi.
Star Wars: The Clone Wars (2008)
22 min. Date de première diffusion : 23 décembre 2008 (France). 7 saisons. Animation, Action, Aventure
Dessin animé (cartoons) Disney+
VGM la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 6
Sans aucune prétention, cette 1ère saison est une suite de petites histoires dans l'univers de la guerre des clones oscillant entre le très moyen et le très sympa. Une fois qu'on arrive à passer outre la direction artistique (mais qui au sein de la prod a pu croire que c'était beau ?!), il y a moyen de passer un moment divertissant.
Saison 2 : 5
Dans la droite lignée de la 1ère saison, sans amélioration ni dégradation notable. La perte de point vient du fait qu’une saison 1 « sympa mais pas très intéressante », ça passait, là où ça passe déjà moins bien pour une saison 2. J’espère vraiment que la saison 3 saura s’extraire de la léthargie pour rehausser la série, car il y a du potentiel.
The Mandalorian (2019)
39 min. Date de première diffusion : 3 mars 2020 (France). 3 saisons. Action, Aventure, Science-fiction
Série Disney+
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 6
Le 1er truc qui m’a frappé dans The Mandalorian, c’est son budget : on est face à une véritable production Star Wars, sans aucune concession de moyen. Quant à cette 1ère saison, le manque de fil conducteur est évidemment son principal problème. Chaque épisode est une histoire indépendante sans quasiment aucun lien avec l’épisode précédent, si ce n’est à la fin. Les épisodes en eux-mêmes sont toujours sympas sans être exceptionnels, à deux exceptions près : le chapitre 6, que j’ai détesté (l’impression d’être dans un mauvais film de super héros, quelle horreur) et la fin, que j’ai trouvé vraiment très bien.
Saison 2 : 7+
The Mandalorian grimpe d’un grand avec cette 2nde saison particulièrement appréciable. Au-delà d’un fan service de plus en plus appuyé (souvent avec justesse), c’est une histoire plus consistante qu’on commence à percevoir. D’une série sans but n’allant nulle part, on sent la volonté de John Favreau de prendre une vraie direction à l’avenir. Ce n’est pas encore vraiment le cas ici, mais l’amorce est réelle. Et puis ce final, quel plaisir. J’ai maintenant hâte de la suite, ce qui vaut finalement mille mots.
Le Jeu de la dame (2020)
The Queen’s Gambit
48 min. Date de première diffusion : 23 octobre 2020 (France). 1 saison. Mini-série, Drame
Série Netflix
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Fantastique série qui m’a porté du premier épisode jusqu’au dernier. Si le Jeu de la Dame semble parfois s’appuyer sur des schémas narratifs bien connus, il les transcende toujours. Que cela soit par sa réalisation, son intensité, ses surprises disséminées de-ci de-là ; mais aussi et surtout par le jeu d’actrice extraordinaire de Anya Taylor-Joy. Poignante de bout en bout, elle transperce l’écran et porte à elle seule une série à la trame classique mais tissée de main de maître pour qui sera sensible à son charme. Difficile de quitter Beth Harmon après une semaine passée en sa compagnie. Et pourtant, la saison unique était le bon choix, sans aucun doute. Cela donne à cette histoire une saveur encore un peu plus particulière. Unique.
Le Livre de Boba Fett (2021)
The Book of Boba Fett
40 min. Date de première diffusion : 29 décembre 2021 (France). 1 saison. Action, Aventure, Science-fiction
Série Disney+
VGM a mis 5/10.
Annotation :
Saison 1 : 5
Vu en tant que simple divertissement sans attente et… même comme ça, c’est assez faible. C’est l’histoire d’un mec assez cool avec son casque, mais qui manque cruellement de charisme sans et qu’on va donc tout le temps montrer sans. C’est l’histoire d’un seigneur du crime que personne ne respecte car il ne se fait boloss par tout le monde (incluant des droïdes cuisto), se fait manipuler avec une facilité déconcertante et ne tue jamais ses ennemis. C’est l’histoire d’un show qui ne devient intéressant que lorsque les gars d’un autre show font leur apparition et qui, même avec ça, ne fera rien du tout.
Après, ça reste un divertissement honnête, qui se regarde sans déplaisir, mais difficile pour autant de recommander ce Boba Fett, qui sonne plus comme un Boba Fail. En espérant qu’Obi Wan soit bien mieux.
The Walking Dead (2010)
43 min. Date de première diffusion : 20 mars 2011 (France). 11 saisons. Épouvante-horreur, Drame, Fantastique
Série AMC
VGM la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 6-7
Une première saison assez divertissante. Sans être folle, elle a le mérite d’être courte et donc condensée : chaque épisode est en conséquence assez prenant et efficace. Le crew de héros est plutôt attachant, ce qui donne envie de les suivre et de les voir survivre. Après, de nos jours, l’apocalypse zombie on connait. Ainsi, même sans avoir retourné le genre, il est facile de se rendre compte qu’on reste dans quelque chose d’hyper classique. Un 6 qui a parfois des allures de 7, à l’image d’une saison sympa et bien foutue, mais peu mémorable.
Saison 2 : 7
Après une première saison sympathique mais somme toute assez sage dans son genre, j’étais curieux de voir ce que donnerait la suite. Sans avoir pour objectif de terminer la série un jour, pourquoi pas continuer tant que c’est bien. Et passé un premier épisode très ennuyeux, j’ai trouvé cette nouvelle saison très intéressante.
Se reposant essentiellement sur la psyché de ses différents protagonistes et leurs différences, elle se refuse au manichéisme, évite la plupart des facilités attendues et monte en intensité jusqu’à un final assez surprenant et réussi. Les nouveaux personnages sont également vraiment bien, et ils sont pour la plupart très bien exploités.
Agréable surprise donc que cette saison, que j’ai au final préféré à la première. J’espère que la série continuera sur cette voie pour encore quelques temps avant de s’épuiser.
Obi-Wan Kenobi (2022)
56 min. Date de première diffusion : 27 mai 2022 (France). 1 saison. Mini-série, Action, Aventure
Série Disney+
VGM a mis 6/10.
Annotation :
Saison 1 : 6
Le principal problème de la série Obi-Wan Kenobi, c’est d’être affreusement prétexte. Elle n’est pas dénuée de choses intéressantes à raconter (contrairement à Boba Fett), mais il est difficile de se défaire de cette impression tenace qu’on aurait pu faire beaucoup mieux, avec les mêmes bases. Sans parler du manque d’inspiration global inhérent à la plupart des épisodes de la saga de l’ère Disney : la série reprend même des scènes du jeu Fallen Order quasiment à l’identique ! C’est ce qui m’empêche de monter plus haut.
Car pour le reste, Ewan McGregor campe un retour parfait. Il donne tout, et on y croit. Vador est aussi diablement réussi. Et j’ai beaucoup aimé Vivien Lyra Blair dans son rôle de Leia : à la fois touchante et badass, j’y ai sans problème vu la genèse du personnage mythique de Carrie Fisher. Le budget indécent fait le reste, et chaque épisode est en lui-même intense et réussi. L’histoire se tient même globalement plutôt bien, si ce n’est un choix difficilement compréhensible d’Obi-Wan dans le dernier épisode. Une bonne saison donc, mais qui loupe l’occasion de marquer durablement la saga, car la même histoire sans Obi-Wan et Vador, elle ne valait pas grand-chose, malgré sa réalisation.
Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir (2022)
The Lord of the Rings: The Rings of Power
1 h 12 min. Date de première diffusion : 2 septembre 2022 (France). 1 saison. Fantasy, Aventure, Drame
Série Prime Video
VGM a mis 6/10 et la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 6
J’avais les pires craintes possibles en me lançant dans les Anneaux de Pouvoir, en tant qu’immense fan de la trilogie de Peter Jackson. Je m’attendais à un ratage total, un projet sans âme à l’image des séries Star Wars, une CGI bien sale et une écriture bancale.
La vraie surprise de cette première saison vient du fait que… j’avais tort. Partiellement, mais quand même. Les Anneaux de Pouvoir n’est pas un projet sans âme. Dans chaque épisode ou presque, on sent qu’ils ont essayé. Il y a des personnages qui fonctionnent très bien (Elrond et Durin notamment, ou encore les Brandyfoot). Il y a de belles scènes, et visuellement il se défend bien malgré son choix presque suicidaire de ne pas filmer en extérieur en Nouvelle-Zélande. L’histoire prend le temps de se dérouler, et c’est très appréciable. Certains diront que c’était le minimum à faire quand on s’attaque au Seigneur des Anneaux, et ils auront raison ; mais les GAFA nous ayant habitué au pire, ce minimum n’était en rien garanti.
A côté de ça, Rings of Power souffre surtout d’une écriture moyenne. Pas franchement mauvaise, mais peu convaincante dans l’ensemble. L’exemple le plus frappant est Galadriel : l’actrice est parfaitement castée, mais son écriture se révèle très rapidement décevante. Les péripéties sont également remplies de facilités qui mettent à mal l’histoire, et à ce titre un des derniers twists m’a particulièrement peu convaincu.
Un bon point enfin pour l’OST de Bear McCreary, qui arrive à trouver son propre style (exercice au combien difficile après Howard Shore) et propose de nombreux thèmes très beaux.
Bilan mitigé donc, pour une saison qui n’est pourtant pas dénuée de qualités, et qui laisse à penser qu’une suite pourrait facilement élever le niveau, si tant est que cela soit ce qu’ils souhaitent.
Battlestar Galactica : La Mini-série (2003)
Battlestar Galactica: The Miniseries
1 h 30 min. Date de première diffusion : 15 janvier 2005 (France). 1 saison. Science-fiction, Mini-série
Série SyFy
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Saison unique : 8
Très chouette pilote que cette mini-série Battlestar Galactica en 2 épisodes. En 1h30, on plonge dans l’univers, on rencontre des personnages charismatiques et parfois déjà attachants, on vibre et on remarque d’ores et déjà les prémices de futures intrigues qui s’annoncent potentiellement passionnantes. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que ce ne soit pas vraiment manichéen, il y a de la subtilité à tous les niveaux. En un mot comme en cent, j’ai très envie de voir la suite !
Battlestar Galactica (2004)
44 min. Date de première diffusion : 2 décembre 2005 (France). 4 saisons. Science-fiction, Drame
Série SyFy
VGM la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 7
Une globalement très bonne première saison. J’ai adoré la première moitié, avec ses personnages excellents et ses enjeux diversifiés et prenants. Les histoires, le rythme, les héros, tout est presque parfait. Mais passé la moitié, il y a quand même un vilain coup de mou je trouve : on dirait que l’on fait exprès de rallonger la saison avec des épisodes moins intéressants, des mini-intrigues qui sortent de nulle part et ne tiennent que pendant 40min, tout en mettant totalement en pause l’intrigue principale. C’est dommage, et je me suis mis à espérer que la fin en vaille la peine. Heureusement, c’est le cas : j’ai beaucoup aimé les deux derniers épisodes, qui permettent de finir la saison sur une note très positive et me rendent très curieux de la suite.
Saison 2 : 5 (pas loin de 6)
Déception que cette deuxième saison. Elle commence pourtant très fort, reprenant l’intrigue de la Terre et la développant de manière passionnante. Malheureusement, arrivé autour du dixième épisode, cette histoire est mise en pause, et on embarque pour une petite dizaine d’épisodes totalement anecdotiques. Alors certes, ils développent un peu certains personnages et ce qui se passe dans la flotte à ce moment-là, ce qui n’est pas inintéressant, mais le rythme finit quand même par sérieusement en pâtir. On a l’impression qu’ils étaient obligés de faire 20 épisodes, mais qu’il n’avait pas trop le contenu pour. Encore plus bizarre, certains “previously” comportent des scènes qu’on n’a jamais vu auparavant. Et puis, dans les 2 derniers épisodes, tout s’accélère soudain, et il s’y passe des tonnes de trucs qui auraient vraiment bénéficié d’être échelonnés tout au long des épisodes précédents. Quant aux meilleurs moments, ils sont parfois un peu gâchés par des facilités (le Pegasus) ou des Deus Ex Machina un peu grossier (Laura Roslin). J’ai quand même régulièrement pris plaisir sur cette saison, mais elle a fini par me lasser, et à la fin seul reste le goût amer de la déception.
The Last of Us (2023)
59 min. Date de première diffusion : 16 janvier 2023 (France). 1 saison. Drame, Aventure, Épouvante-horreur
Série HBO, Prime Video
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Saison 1 : 8+
Bien qu’ayant un degré d’attente assez élevé pour cette adaptation d’un jeu culte, j’ai trouvé les trois premiers épisodes parfaits. Avec d'excellents acteurs, ils ne se contentent pas d’adapter brillamment le jeu, mais se permettent d’étoffer l’univers et les personnages, le tout via de légères modifications qui fonctionnent à merveille.
Pour la suite, on garde un niveau de production assez exceptionnel, mais j’ai trouvé qu’on sentait parfois que certaines phases / certains dialogues ou encore certaines péripéties avaient été pensés pour être joués, à l’image de l’épisode Left Behind par exemple. De plus, la deuxième moitié se contente d’aller à l’essentiel, peut-être un peu rapidement, et ne prend plus le temps d’étoffer l’univers comme au début. Ceci dit, c’est vraiment chipoter, car le fait est que The Last of Us est une série incroyable, adaptation inespérée d’un jeu tout aussi incroyable. Pour ceux qui ne connaissaient pas du tout l'œuvre de Naughty Dog, la claque doit être totale, et c’est tant mieux. Des adaptations de ce calibre, on en veut d’autres.
Godless (2017)
1 h 10 min. Date de première diffusion : 22 novembre 2017 (France). 1 saison. Western
Série Netflix
VGM a mis 7/10.
Annotation :
Saison unique : 7
Bien que j’en regarde assez peu, j’aime beaucoup les westerns. J’aime cet univers violent et tragique, à l’ambiance si particulière, représentation d’une époque malade qui continue encore de hanter certaines parties de l’Amérique de nos jours. Le pitch de Godless possède certains aspects originaux et a donc attiré mon attention : un membre de gang repenti, des héroïnes badass, une ville entièrement peuplée de femmes, le tout entouré d’une histoire de vengeance. Résolument féministe dans les grandes lignes, il n’en oublie pas pour autant le côté très machiste de l’époque, et la confrontation de ces 2 visions d’un même monde est plutôt réussie. Les personnages sont charismatiques, et je m’y suis attaché au cours des 7 épisodes de cette saison unique. La réalisation est également très propre, et m’a sans problème plongé dans l’ambiance de la série. Le propos sur la religion, très présente, est intéressant.
Qu'est-ce qui pêche alors ? Des personnages parfois abusivement maquillés, qui tranchent alors avec l’univers. Mais surtout, des facilités. Pas beaucoup, mais suffisamment quand même pour parfois ternir un scénario sinon assez solide. C’est d’autant plus dommage qu’elles sont parfois assez grossières, loin de la qualité générale de l’écriture. Il y a également ce méchant, Frank Griffin, qui est à la fois réussi et à la fois beaucoup trop caricatural sur beaucoup d’aspects. Adepte des longs monologues à la Tarantino, mais sans en avoir l’étoffe, il en fait souvent trop. Surtout que rien ne vient jamais le faire sortir du lot des méchants très (très) méchants avec un passé tragique. Dommage.
Andor (2022)
50 min. Date de première diffusion : 21 septembre 2022 (France). 1 saison. Aventure, Drame, Science-fiction
Série Disney+
VGM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Saison 1 : 8+
De part sa volonté de décrire un univers plus terre à terre, tourné vers la rébellion, ses difficultés et ses espoirs, Rogue One est un de mes Star Wars préférés. Qu’on ne s’y méprenne pas, j’aime les jedi. Mais j’aime également qu’on me raconte autre chose que l’histoire des jedi dans cet univers. Aussi, même si j’avais perdu foi en toute production Star Wars x Disney, je ne pouvais m’empêcher de garder un œil sur Andor, la série prélude à Rogue One.
Celle-ci commence assez doucement. Dès le premier épisode, la qualité est là, sans aucun doute, mais j’avais peur que l’on se dirige vers quelque chose d’assez classique et convenu. Trois épisodes plus tard, tout a déjà bien changé, et on se demande où nous emmène exactement cette série, ce qu’elle souhaite nous raconter. Et puis, petit à petit, on comprend. Et, sans rien en dire, j’ai beaucoup aimé ce qu’elle raconte. Une fois de plus centrée autour de la rébellion, l’histoire fait la part belle à des personnages hyper intéressants et contrastés, tant du côté des héros que des antagonistes. Il y a plus d’idées dans Andor que dans toute la postlogie. Et au-delà de l’histoire en elle-même, la réalisation est fabuleuse. Si j’ai passé un bon moment devant les premiers épisodes, j’ai vraiment adoré la deuxième partie de cette première saison. Vivement la suite.
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate (2017)
The Handmaid’s Tale
55 min. Date de première diffusion : 27 juin 2017 (France). 4 saisons. Drame, Thriller, Science-fiction
Série Hulu
VGM a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.
Annotation :
Saison 1 : 7+
J’aime beaucoup les univers dystopiques, et la Servante Écarlate m’intéressait donc naturellement. A ce niveau-là, difficile d’être déçu : la reconstitution de l’univers est terrible, mais fonctionne à merveille. Bien que chaque épisode soit plus hardcore que le précédent, rien n’est jamais gratuit : chaque violence sert un propos, une explication propre à l’univers. C’est loin d’être toujours le cas dans les médias, aussi cela mérite-t-il d’être signalé. Cette première saison est donc aussi glaçante qu’elle est fascinante. Et, malgré quelques facilités sur la fin, elle s’en sort plus que bien. L’histoire m’a rapidement emporté, et j’avais toujours envie de voir la suite. Très curieux de voir la saison 2 d’ailleurs, même si je ne sais pas si j’irai au bout des 5 (?!) saisons.