Séries vues en 2017
Dans cette liste je répertorie tous les séries que j'ai regardé en 2017.
C'est donc un pur mémo personnel qui n'a donc aucun intérêt à être rendu public et devrait mieux figuré en liste privée. Mais que voulez vous, j'adore étaler ma vie culturelle aux yeux de tous. Puis chais pas, au ...
15 séries
créée il y a presque 8 ans · modifiée il y a 12 moisMad Men (2007)
50 min. Date de première diffusion : 16 mars 2008 (France). 7 saisons. Drame
Série AMC
Alfred Tordu a mis 9/10.
Annotation :
Saison 5 : 9/10
Saison 6 : 8/10
Saison 7 : 9/10
PS: Quand une série forme un tout aussi uni et cohérent dans ses thématiques et s vision du monde qu'elle transmet grâce à l'évolution de ses personnages, y a presque rien à rajouter. A part pour se lancer dans une thèse universitaire.
Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (2017)
A Series of Unfortunate Events
48 min. Date de première diffusion : 13 janvier 2017 (France). 3 saisons. Drame, Action
Série Netflix
Alfred Tordu a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 6/10
Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/126069158
La Forêt de l'Étrange (2014)
Over The Garden Wall
11 min. Date de première diffusion : 26 octobre 2015 (France). 1 saison. Fantastique, Animation, Aventure
Dessin animé (cartoons) Cartoon Network
Alfred Tordu a mis 8/10.
Annotation :
Avis Complet :
https://www.senscritique.com/activity/130199/12646050
Cowboy Bebop (1998)
25 min. Date de première diffusion : 4 octobre 2000 (France). 1 saison. Romance, Science-fiction, Seinen
Anime (mangas) TV Tokyo
Annotation :
Arrêté au bout de 6 épisodes.
PS: Visuellement c'est très joli, l'animation est très réussit et les scènes d'action sont sympas mais j'accroche vraiment pas. L'univers semble très riche mais je n'y trouve aucun attrait, pas plus que les personnages qui se contentent de vivre leur vie de chasseurs de prime sans que se ne soit un problème pour eux. Chais pas, y a aucun enjeux dans cette série pour le moment, je ne vois pas pourquoi je suivrais un perso aussi peu intéressant chasser des méchants qui le sont encore moins. Surtout que c'est évidemment le cliché du héros invisible capable de survire aux situations les plus improbables et ceux dès le 3ème épisode.
Du coup ça m'a rapidement gavé et je préfère pas continuer. Mais dites moi dans les commentaires si je passe vraiment à côté de quelque chose.
Kaamelott (2005)
05 min. Date de première diffusion : 3 janvier 2005 (France). 6 saisons. Aventure, Comédie, Fantasy
Série M6
Alfred Tordu a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 8/10
En me replongeant dans la série d'Alexandre Astier je comprend encore mieux pourquoi ce dernier s'est retrouvé à la tête d'un film Astérix. Les deux œuvres sont très similaires :
-Deux récits ancrés dans un contexte historique précis
-Une manière commune de détourner l'imagerie de leur sujet pour mieux le tourner en dérision
-Une galerie de personnages hauts en couleur mis en scène dans des situations cocasses où ils sont ridiculisés
-L'utilisation de gags référencés, d'anachronisme et d'un langage courant pour rendre plus accessible l'univers dépeint ou créer un décalage comique.
Une formule gagnante qu'il ne suffit pas de reprendre à la lettre pour produire de la qualité, en témoigne les résultats désastreux d'Aladin ou de Péplum. C'est pour cela qu'Astier de par la qualité de son écriture se démarque du lot est devient à mes yeux le digne descendant de St Goscinny.
La centaine d'épisode de cette première saison passe à une vitesse folle. Tous les acteurs sont extraordinaires mêmes les plus improbables, les épisodes vous filent au pire le sourire au mieux le fou rire, c'est d'une fraicheur et d'une qualité rarement vu à la TV avant et après la diffusion de Kaamelott. Et pourtant, y a rien d'extravagant là dedans. Pas de mise en scène éblouissante, pas de scènes de combat, peu de décors, la majeur partie de l'action se déroule hors champ ou hors cadre... La série ne repose que sur ses personnages et sur leurs interactions. Comme quoi, il faut parfois peu pour produire quelque chose de bien.
Le Monde Incroyable de Gumball (2011)
The Amazing World of Gumball
10 min. Date de première diffusion : 12 juin 2011 (France). 6 saisons. Animation, Jeunesse, Comédie
Dessin animé (cartoons) Cartoon Network
Alfred Tordu a mis 7/10.
Annotation :
Série d'animation hilarante comme Cartoonetwork sait en concocter, avec des personnages très archétypaux mais dont les caractéristiques sont pleinement exploitées dans des situations aussi délirantes que grotesques. Jusque là rien de très novateur sauf que Gumball va très loin dans son délire, avec un sens du tempo qui fait mouche et un univers graphique très original que les auteurs savent utiliser avec finesse.
Je prend beaucoup de plaisir à regarder occasionnellement quelques épisodes, mais à l'heure d'aujourd'hui je ne me vois pas regarder la série sérieusement en regardant tous les épisodes. Plus jeune ça aurait sûrement étais le cas, mais maintenant ce n'est pas à l'ordre du jour.
Unknown Movies (2014)
35 min. Date de première diffusion : janvier 2014 (France). 3 saisons. Mini-série, Thriller
Websérie YouTube
Alfred Tordu a mis 6/10.
Annotation :
Saison 3 : 5/10
Avis Complet : https://www.senscritique.com/activity/130199/16171300
Better Call Saul (2015)
47 min. Date de première diffusion : 9 février 2015 (France). 6 saisons. Policier, Drame, Judiciaire
Série AMC
Alfred Tordu a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Saison 3 : 7/10
Lire mon avis dans la critique que j'ai mis à jour.
Sherlock (2010)
1 h 28 min. Date de première diffusion : 1 janvier 2011 (France). 4 saisons. Policier, Drame, Thriller
Série BBC One
Alfred Tordu a mis 9/10.
Annotation :
Saison 4 : 9/10
Il est indéniable que les auteurs ne savaient pas très bien où ils allaient avec leur intrigue, se retrouvant parfois bien embêtés pour résoudre des cliffhangers impossibles dans lesquels ils s'étaient eux-mêmes fourrés. Néanmoins, on peut leur reconnaître une certaine rigueur qualitative au fil des années, ainsi qu'une capacité à renouveler la série en la dotant de nouvelles menaces toujours plus dangereuses pour notre génie détective; de nouvelles énigmes toujours alambiquées à résoudre et toujours plus de développement dans les relations entre Sherlock et son entourage.
Cette session de trois épisodes reste dans cette même continuité, contenant son lot de rire et d'émotion sur fond d'aventure palpitante riche en suspens et rebondissements. On exploite parfaitement les différents protagonistes et on développe la relation qu'ils sont parvenus à tisser entre eux durant toutes ses années.
Toutefois, j'ai le sentiment qu'avec cette quatrième saison, les auteurs ont atteint une sorte d'apogée créative. Offrant à leur anti-héros l'ennemi ultime et l'aboutissement de sa ré-humanisation qui constituait le fil rouge de son évolution. Aussi, je ne pense pas qu'ils pourront poursuivre la série et raconter quelque chose d'autre avec ces protagonistes sans tomber dans la répétitivité. Mais ça les scénaristes le savent bien et c'est sûrement pour cette raison que la saison ne se conclut pas sur un énième cliffhanger putassier mais sur une vraie fin fermée qui sonne également comme une conclusion à la série dans son entièreté. Ce n'est peut-être pas la fin que j'aurais espéré pour Sherlock, mais elle me convient, je suis heureux que la série finisse sur une note aussi positive et je serais triste de voir Moffat et Gatiss rempilaient pour une 5ème saison au risque de les voir sombrer peu à peu dans la médiocrité.
Sense8 (2015)
55 min. Date de première diffusion : 5 juin 2015 (France). 2 saisons. Science-fiction, Drame
Série Netflix
Alfred Tordu a mis 5/10.
Annotation :
Saison 1 : 5/10
Sense8 met en scène huit personnages répartis au quatre coins du globe qui sont liés mentalement les un aux autres et qui peuvent se venir mutuellement en aide en s'apportant leurs compétences respectives.
Le concept a de quoi séduire et lorsqu'il est mit en exécution, il en est jubilatoire. On prend un vrai plaisir à voir tous ses personnages complémentaires coopérer entre eux pour se venir en aide à la fois physiquement et mentalement. C'est dans ces moments là que la série prend tout son sens et les rares épisodes à pleinement exploiter cet aspect sont de loin les plus mémorables.
Mais pour en arriver là, il faut se taper une multitudes d'intrigues qui, racontées simultanément perdent de leur impact et de leur intérêt. La narration éclatée qui marchait tellement bien dans Cloud Atlas ne peut donner un résultat similaire dans une série de 12 épisodes. Résultat, on passe énormément de temps à faire de l'exposition, à sur-développer les personnages à coup de dialogues à rallonge et à couper toute tension dramatique par un switch incessant entre différents récits qui n'ont pas tous la même teneur au même moment. En d'autres termes, regardez Sense8 équivaut à un immense Zapping de plusieurs heures qui nous rend progressivement indifférent à tout ce qui se passe à l'écran.
Et si encore tout cela n'était dû qu'à la structure même de la série, mais l'écriture souffre aussi de nombreuses lourdeurs, autant dans les dialogues que dans l'étoffement des protagonistes. Il s'en dégage un sentiment de surplus indigeste qui n'aide pas à dissimuler la niaiserie apparente de certaines séquences. Et ne parlons pas de certains moments complètement timbrés, comme lors de cette embarrassante orgie qui, sans être vide de sens, reste tout de même parfaitement dispensable et au combien malaisante.
Aussi, même si le final rehausse la qualité globale de la saison et que la série a un fort potentiel qui peut prendre forme dans la deuxième, elle est pour le moment à des années lumières du chef d’œuvre qu'on m'a tant vendu.
Certes le pari est audacieux et les Wachowski y abordent mille thématiques au travers de leurs personnages, mais le tout est si lourd, maladroit, bordélique et pas suffisamment exploité pour que l'aventure ne parvienne à m'emporter.
Legion (2017)
45 min. Date de première diffusion : 25 avril 2017 (France). 3 saisons. Science-fiction, Drame, Action
Série FX
Alfred Tordu a mis 5/10.
Annotation :
Saison 1 : 5/10
Le principal intérêt de la série réside dans sa mise en abyme rudement maitrisée, Legion nous proposant en effet de suivre la thérapie musclée d'un télépathe abritant un démon dans un coin de son esprit.
Aussi, partant de leur concept très prometteur, les auteurs construisent un voyage mouvementé dans les limbes cérébrales qui va bien plus loin qu'Inception en la matière, autant en terme de réal que de scénario, ce qui donne lieu à des séquences complètements tarées durant lesquelles on sent que les responsables du projet se font extrêmement plaisir et qu'ils ne se refusent rien.
Legion est donc un objet filmique aussi magnifique que fascinant à observer. Mais cet esthétisme jusqu'au boutisme ne suffit pas à cacher les maladresses d'un scénario peu intéressant.
Car en dehors du visuel, rien ne nous captive dans cette série. Toute l'histoire de la saison est présumable en 2 lignes. Les auteurs remplissent leurs épisodes avec toujours plus de séquences psychés, contemplatives et incompréhensibles afin d'augmenter le mystère, nous obligeant à attendre pour que les véritables enjeux nous soient pleinement révélés à la toute fin. Ainsi, cela donne un sentiment de stagnation à l'intrigue, tout en nous détachant du scénar pour mieux se laisser porter par les images sans trop réfléchir à autre chose.
Et ce n'est pas la galerie de personnages creux sans évolution apparente qui parviendra à nous plongé dans le récit.
Ce qui nous pousse à regarder Legion jusqu'au bout c'est avant tout sa mise en scène et le mystère qu'elle entretient autour de son intrigue. Mais une fois la fin arrivée, on se rend vite compte de la vacuité du programme qui n'avait finalement pas grand chose à raconter.
L'Épopée temporelle (2017)
08 min. Date de première diffusion : 13 juillet 2017 (France). 2 saisons. Drame, Action
Série audio YouTube
Alfred Tordu a mis 3/10.
Annotation :
La preuve qu'il ne suffit pas d'avoir de gros moyens pour faire quelque chose de bien. Cyprien a beau s'être entouré d'une équipe de pros, quand on a aucun talent c'est difficile de faire autre chose que de la merde pas drôle et gênante.
Le concept était pourtant cool et y a quelques bonnes idées dans certains épisodes dû certainement à l'apport des trois scénaristes embauchés pour l'occasion. Mais le potentiel n'est pas assez exploité et l'humour reste extrêmement lourd, tournant toujours autour des mêmes ressorts pas drôles.
Aussi, Cyprien fait vraiment tâche à côté de son casting 3 étoiles.
Rick et Morty (2013)
Rick and Morty
23 min. Date de première diffusion : 9 octobre 2015 (France). 7 saisons. Aventure, Animation, Comédie
Dessin animé (cartoons) Adult Swim
Alfred Tordu a mis 7/10.
Annotation :
Saison 1 : 8/10
Saison 2 : 8/10
Saison 3 : 8/10
Des dessins-animés trashs et vulgaires pour adulte, il commence à en avoir pas mal et avec cette multiplicité des contenus s'ajoute une certaine lassitude face à des séries qui reposent toujours sur les mêmes ficelles et où seul le cadre évolue.
Or Rick et Morty se démarque clairement du lot et ce par la nature même de son concept. A l'instar de Doctor Who, les capacités hors du commun de Rick font qu'il est en mesure d'arriver n'importe quoi dans cette série ce qui de fait, permet de la renouveler constamment d'épisode en épisode. Mais les auteurs vont encore plus loin de leur modèle en proposant des concepts sacrément perchées qui sont exploités à leur maximum pour nous faire mourrir de rire. Ajouté à ça des personnages très archétypaux mais bien étoffés et parfaitement campés par leurs interprètes (autant en VO qu'en VF je tiens à le préciser) et vous vous retrouver devant l'une des séries d'animation les plus originales et les plus réussies des années 2010. J'ai hâte de voir la suite.
BoJack Horseman (2014)
26 min. Date de première diffusion : 22 août 2014 (France). 6 saisons. Animation, Comédie, Drame
Dessin animé (cartoons) Netflix
Alfred Tordu a mis 8/10.
Annotation :
Saison 1 : 7/10
Saison 2 : 6/10
Saison 3 : 7/10
Saison 4 : 8/10
Enfin une série Netflix qui trouve grâce à mes yeux !
Bojack Horseman n'est rien de plus qu'une sitcom animée réutilisant efficacement tous les codes du genre mais profitant de son format pour pousser ses délires bien plus loin que la majorité de ses prédécesseurs. L'humour repose donc non seulement sur les caractéristiques des personnages et le rythme dynamique avec lequel ils s'envoient leurs cinglantes répliques, mais aussi sur tout un tas de situation ubesques voire carrément absurdes qu'ils sont amenés à vivre. Et ça c'est grandement dû à l'univers de la série, sorte de parodie d'Hollywood avec des animaux antropormrophes.
Bon la satire sur le monde du cinéma ne vole pas forcément très haut, mais elle est bien présente et sait taper juste même avec son propos un peu simpliste.
C'est une série unique pour tout un tas de raison à commencer par sa nature même puisque, même si chaque épisode raconte une histoire indépendante, tous sont reliés entre eux par une intrigue commune au cours de laquelle nos personnages évoluent. Ainsi, si ce qui n'était qu'une sitcom décalée au premier, la série se révèle être plus profonde qu'il n'y paraît, livrant la détresse d'un acteur à la gloire passée qui doit apprendre à s'accepter tel qu'il est pour faire table rase du passé et se donner une nouvelle chance dans le monde impitoyable d'Hollywood.
Bojack Horseman est donc pour moi une agréable surprise et je suis un peu étonné de voir qu'elle en est déjà à sa quatrième saison. Pour moi la S1 forme déjà un tout cohérent qui suffit presque à lui-même et j'ai peur que les scénaristes finissent par se répéter à la longue. Mais j'ai hâte de voir ce que la suite me réserve.
South Park (1997)
22 min. Date de première diffusion : 17 juillet 1998 (France). 25 saisons. Animation, Comédie
Dessin animé (cartoons) Comedy Central (US)
Alfred Tordu a mis 10/10.
Annotation :
Saison 18 : 4/10
La saison 18 étant enfin doublé en français, j'ai donc profiter de l'occasion pour la découvrir étant donné que je suis directement passé de la Saison 15 à la Saison 20.
Oui je ne suis pas un grand fan des dernières saisons de South Park, c'est pour cela que j'ai légèrement décroché ces dernières années. Mais honnêtement quand je vois le niveau, je me dis que j'avais finalement pas raté grand chose.
Quelques bons moments subsistent malgré tout notamment ce très bonne épisode sur la VR digne d'un Rick et Morty, ou le retour de Satan (doublé par sa voix française historique) mais une chose est sûre, cette saison ne brille pas par ses scénarios ou la pertinence de son propos sur la société de son temps.
Depuis la Saison 11 j'ai quand même observé une grosse baisse de qualité et ça ne cesse de se confirmer.