Séries vues en 2024

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Je me suis refait l'intégrale. Moins gênée par le personnage d'Hicham en sachant à quoi m'attendre, même si l'arc avec Andréa n'est pas crédible pour un sou et révèle une écriture problématique. Par contre la saison 4 par Netflix est ultra dispensable, à partir du moment où on éparpille les personnages, on les rend moins attachants et où les acteurs gérés par les agents sont relégués à une vague toile de fond, ça ne fonctionne plus.

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J'ai bien accroché à la première saison, je ne m'attendais pas à ce curieux mélange entre série policière, soap opéra, teenage movie, humour absurde et touche de fantastique, mais cela fonctionne, on se fait happer. La musique omniprésente agace au début, et puis on s'y fait. Je craignais que la série n'ait pas très bien vieillie, mais son ancrage au début des années 90 (format 4/3, bonjour !) lui confère beaucoup de charme, auquel je suis forcément un peu plus sensible en ayant grandi à cette époque. Et Dale Cooper et Audrey Horne, mais quels personnages chouchous ! (Je ne comprenais pas ce que les gens trouvaient à Audrey au début, et puis j'ai succombé !)

La 2e saison commence un peu plus faiblement mais atteint des sommets you-know-when si vous avez vu la série avec un épisode qui va me hanter longtemps et qui est assurément un jalon dans l'histoire de la télé. Le côté soapie prend ensuite le pas et une bonne moitié de la saison 2 est un enfer à regarder, j'ai visionné certains épisodes en accéléré, et c'est vraiment parce que je voulais aller au bout sans risquer de rien rater, mais ils auraient tout aussi bien pu être zappés purement et simplement. On oubliera ces épisodes inutiles qui n'avaient pas de raison d'être, le choix de commander 22 épisodes pour la 2e saison restera un mystère, surtout si c'est pour ensuite forcer la révélation centrale de la série bien en amont...

Pour paraphraser une critique publiée sur Sens Critique, la série est capable du meilleur comme du pire. Quand elle se plante (qu'elle est en roue libre sans Lynch à la manoeuvre donc), c'est une catastrophe comme on en voit rarement. Quand elle atteint des sommets, elle le fait avec un brio et une inventivité remarquables, quelle claque ça a dû être à l'époque ! Regarder Twin Peaks aujourd'hui, c'est voir à quel point la série a infusée toute la pop-culture et a su se montrer moderne et audacieuse dans son traitement, dans les sujets abordés... Je sais que cela va me marquer durablement, nonobstant de gros ratés qui ne peuvent être passés sous silence. Heureusement le dernier épisode voit David Lynch revenir à la réalisation, ce qui permet d'apporter une conclusion en bonne et due forme à Twin Peaks. Comme je savais ce qui s'y passait, je dois avouer avoir apprécié ce qui était proposé, mais avoir été moins impactée qu'un spectateur vierge de tout spoiler.

J'ai voulu me lancer dans The Return, je n'ai réussi à voir que le premier épisode pour l'instant, c'est d'une violence.

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Pas envie de continuer après le premier épisode, on sent que c'est malsain, mais je ne parviens pas à compatir avec le personnage principal...

Bon, continué jusqu'au fameux épisode, mais désolée à un moment le héros qui se met dans des situations problématiques et qui y retourne parce qu'il est trop ambitieux, je ne peux pas avoir d'empathie.

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Vu 2 épisodes, j'en resterai là, je ne prends pas plaisir à suivre cette série. Dommage la première saison m'avait emballée, mais là les enjeux me semblent trop faibles (pauvres riches new-yorkaises) et le personnage de Truman Capote est insupportable à regarder...

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Il faut s'accrocher au début parce que c'est un peu "Wokisme - la série" et que ce n'est clairement pas très fin, et puis il y a du mieux. On n'atteint jamais le charme de L'auberge espagnole, mais Mia devient plus tolérable (Tom aussi, même si dès le début il bénéficiait d'un regard plus positif alors que ce qu'il représente ne devrait pas forcément le faire bénéficier d'une telle indulgence). Ce n'est pas fou (comment aborder un maximum de sujets de société avec ses gros sabots) mais je suis toujours cliente de ces petites tranches de vie et la découverte d'Athènes n'est pas désagréable. J'aurais apprécié un peu plus d'inventivité dans la réalisation (à l'image des quelques petites touches dans le premier épisode réalisé par Klapisch), dommage qu'on perde cela ensuite.

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Prise en cours de route parce que l'épisode 1 c'était au-dessus de mes forces (j'étais dans la pièce, le sound design me hérissait l'échine), vu le sujet, je ne voulais pas y aller...

Je me suis faite happer et j'ai regardé à partir de l'épisode 2. La reconstitution, la photographie, la construction en tant qu'objet sériel, je n'ai rien à redire. En revanche je suis gênée par la fictionnalisation d'éléments qui n'en avaient pas besoin : j'aurais préféré qu'on s'attarde davantage sur certains évènements plutôt que de vouloir rajouter du drama par les personnages. Par exemple les mineurs doivent creuser pour qu'un dispositif pour réguler la chaleur soit installé, on en reste là et on fait un bond dans le temps, sans nous dire qu'au final la machine n'a jamais été installée et que les gestionnaires de la crise ont finalement préféré tout bétonner. Mais dans le même temps on nous montre la veuve du pompier qui va accoucher (et on sent dès à présent que ce sera dramatique) puis on apprend que le bébé est mort d'avoir absorbé les radiations et a permis de sauver la mère. Ce qui n'est pas avéré en réalité... De même, les personnes soumises à de très forts niveaux de radiations sont traités comme des zombies, ceux en contact avec eux risquent à leur tour d'être irradiés. Ca sonne faux et effectivement quand on se renseigne, c'est plus compliqué que ça.

Ces quelques faux pas sont dommageables, quand on traite d'une catastrophe qui s'est déroulée de manière relativement récente (et qui continue à peser sur les pays concernés et au-delà), la rigueur et la véracité sont essentiels, c'est un respect à avoir pour ceux qui en ont été les victimes. Les faits réels sont tellement dramatiques qu'il n'y a pas besoin en plus de prendre ces quelques libertés créatives qui sonnent faux, le drame est d'autant plus fort si l'on peut tout considérer en imaginant que les évènements se sont déroulés ainsi et ont été vécus de cette manière.

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Je sens que ça va être un peu cliché...

Bon et bien je n'ai pas dépassé le premier épisode...

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Alors c'est bien fait, mais le sujet est un peu ardu, et j'avoue ne pas trop savoir comment ils vont pouvoir tenir toute une saison...

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Vu comment elle m'avait été vendue, j'attendais plus d'humour noir et de décalage, et la fin est tellement classique et cliché... Encore une fois, Marvel c'est donc bien lisse, et il faut chercher des excuses pour expliquer que la méchante sorcière a ses raisons... La méchante sorcière est juste une connasse finie et c'est pour ça qu'elle est divertissante, assumez !

Par contre la chanson titre est très réussie, quel banger !