Sériphilie de 2025

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Janvier 2025.
Je ne comprends pas pourquoi les gens, en voyant cette série décréte que la pensée de l'auteur est "l'Homme est un loup pour l'homme". C'est carrément explicité que c'est dans le contexte de jeu, parce que l'argent est maître roi, que l'Homme devient un effroyable connard (Etage 8 et 6, avec la complaisance de 7 et 4 / mais aussi etage 1 qui fait des conneries). Cette série est dérangeante, comme savent le faire les productions coréennes, dans la torture et le cérébrale, ce qui tient cela captivant jusqu'à la fin. Mais il ne faut pas oublier le fond (certes assez simple, mais le monde capitaliste, par son absurdité n'est pas plus complexe) : la bourgeoisie domine grâce à sa capacité économique (là numéro 8 pouvant contrôler la bouffe et l'eau, la privatisant contre de "l'argent" représenté par des pièces), mais aussi grâce aux soutiens des politiques (étage 7), de la flicaille (étage 6), de la classe moyenne supérieure et de la petite bourgeoisie servante (étage 4), et surtout grâce à la domination absolue de la bourgeoisie sur des travailleurs enfermés dans un cercle vicieux pour survivre (étages 1,2,3 et 5). C'est un schéma simpliste de notre réalité, certes, où certaines nuances sont oubliées, mais faut pas trop en demander à Netflix non plus ! Comme toutes ses réalisations, les révolutions sont vouées à l'échec, comme les plusieurs présentes dans le jeu. Bref, ça a ses limites, c'est indéniable, mais c'est une bonne série, nous offrant tout une histoire qui nous tient en haleine, qui nous offre des moments d'émotions effroyables et qui change des productions américaines lisses et lentes (par exemple, aucune histoire de romance tout le long de cette série : inimaginable pour un producteur américain ou européen dont le schéma amoureux est indispensable, selon lui, pour une bonne série. The 8 show démontre le contraire.).

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Janvier 2025.
J'ai donc regardé cette deuxième saison dont tout le monde m'avait pourtant dit du mal. Beh je trouve pas. J'ai trouvé cette deuxième saison très prenante, plus que la première. Même si ce n'est pas un pamphlet philosophique révolutionnaire, on voit que cette série a des limites (c'est produit par Netflix quand même, faut pas s'imaginer un truc de fou), elle nous montre les dêgats que peuvent nous offrir un système décrit durant la série, très similaire au capitalisme. Le moment de guérilla est bien trouvé, même si la fin est la défaite, comme la plupart des séries Netflix quand une guérilla arrive, parce qu'il faut bien faire comprendre aux gens que la révolution mène à rien, hein ! Bref, je trouve malgré la philosophie prônée, très prenant et bien développée.

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Janvier 2025.
Dernière saison vue car enfin disponible sur Prime Video... Bon beh ça confirme bien ce que je pensais de cette série : une merde profitant du succès de la marque Walking Dead. Tout le monde se retrouve "par hasard", tous travaille pour Padre, peu et mal développé dans les autres saisons. Morgan voit du sang, sa fille change d'avis toute les 5 secondes. Bref, juste déplaisant à regarder, j'ai mis 2 mais ça flirt vers le 1 sérieusement. Filmé avec le cul, joué comme des brêles. Cette série est a déposé définitivement dans les poubelles cinématographiques.

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Février 2025.
Je l'ai vu avec mon nouveau abonnement Disney+. On m'en a dit que du mal, alors oui c'est vraiment pas ouf du tout. Mais ça apporte une vision très différente de ce qu'est Star Wars, bon certaines règles de base ne sont pas respecté, ce qui fait indéniablement baisser la note, l'histoire n'est pas folle. Mais certaine choses intégrées méritent d'être là : la modération du "bon côté", très binaire dans Star Wars, avec des nuances, et des Jedis qui peuvent être des connards pour maintenir l'ordre et la loi. Bref, cette série est très moyenne, nous sommes d'accord, mais apporte certaines réflexions intéressantes.

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Janvier 2025
Mon avis en une seule critique, franchement, je sais pas comment des gens peuvent trouver cette série révolutionnaire ou transcendante, elle n'est rien :
https://www.senscritique.com/serie/the_idol/critique/315939728