Stanley Kubrick

Annotation :

Chaque pièce du puzzle, différentes les unes des autres, s’imbriquent entre elles, dans un timing parfait.
À travers des personnages aux desseins et natures disparates, SK met en scène un braquage méticuleux où chacun se complète pour réussir le plan parfait.
De plus, SK utilise plusieurs temporalités, la thématique de la course (scène de fin++), un peu d’ironie et une voix off pour appuyer la narration.

Annotation :

Dans ce film, la guerre ne constitue que la scène contextuelle où évolue les manigances et machinations politiques et corrompues. SK pointe du doigt les injustices et les immoralités militaires des jeux de pouvoirs et d’autorité, qui salissent l’honneur et la noblesse du soldat et du drapeau.
Enfin la qualité de la mécanique cinématographique pour 1953 force le respect (travellings, scène du procès…)
7,5/10

Annotation :

Épopée héroïque, romance, affrontements sanglants, quête de liberté… Il y a tous les ingrédients du péplum classique et accompli.
SK met en place de nombreux plans larges capturant les mouvements de foule. On peut y reprocher la longueur du film et son scénario moins consistant que les autres films.
6,5/10

Annotation :

Mise en scène et esthétique travaillées avec des acteurs convaincants, mais la platitude du fond de l’oeuvre associée à sa longueur, n’a pas su se faire valoir (ou être comprise) à mes yeux.
5,5/10

Annotation :

La course effrénée et l’escalade démeusurée de la Guerre Froide tournent au burlesque et au comique en tout genre. C’est de là, que le film tire sa puissance dénonciatrice.
SK sait manier la satire avec des caricatures parodiques, des personnifications risibles et des scènes saugrenues. On notera une technique intéréssante avec les scènes utilisant un miroir, la war room très réussie, et la fameuse scène de fin où le commandant chevauche le missile nucléaire.

Annotation :

Trop de choses à penser de ce monument. Ce n'est pas juste un film des plus communs, c'est aussi une expérience subjective et sensorielle résonant jusque dans l'inconscient.
Sensation de grandeur et d'esthétisme encore inédite à mes yeux.

Annotation :

À travers le support d’une violence ignoble et choquante, SK montre dans quelle mesure l’impolitiquement correct et l’indécence peuvent s’inviter sur le grand écran. Bousculant par sa brutalité, le questionnement est politique et moral.
Enfin, des bonnes idées de mise en scène avec notamment une BO pertinente rendent cette dystopie efficace.

Annotation :

Le film est un tableau vivant. L’aspect « peinture » ou pictural se ressent notamment avec l’utilisation du zoom arrière révélant la profondeur de champ où les personnages se perdent dans un tableau dévoilé. Rythmé par une BO harmonieuse et un découpage au style du théatre classique.
Le récit retrace une ascension de classe (et ses conséquences) d’un personnage peu honorable soumis à des vices et défauts, mais chez qui une certaine attache se crée.

Annotation :

La réalisation est maîtrisée. On a une atmosphère d’espaces grands, à la fois vides et oppressants, ainsi que plusieurs scènes marquantes et mémorables. L’ambiance s’accentue avec de bonnes idées de mise en scène (plans brusques, travelling, musique…).
7.5/10

Annotation :

Première partie intéressante, marquée par des traits très tirés et un vacarme auditif. La deuxième partie laisse à désirer, avec une facticité et une approximation du conflit.

Annotation :

Flamme amoureuse mis à l’épreuve, perte de liberté propre et frustration au sein du couple. La tentation pernicieuse et l’appel du vice et de l’interdit exposent les deux personnages.
Certainement son film le plus effrayant, avec des plans terrifiants et un piano déconcertant.