Starkiller est dans ce jeu

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Galen Marek / Starkiller

Une belle pirouette Marketing orchestrée par Lucasfilm qui proposa à l'étonnement général la présence de Vador pour la version PS3 de Soulcalibur IV et celle de Yoda sur la version Xbox360 (les deux personnages deviendront plus tard réciproquement déblocables en DLC payant, une petite quenelle alors que les différentes versions du jeu mettaient bien en avant l'exclusivité de ces personnages). Le choix de cette collaboration étrange fut néanmoins bien plus compréhensible lorsqu'il s’avéra par la suite que Starkiller rejoindrait également les rangs des combattants de ce Soulcalibur IV, dans une logique promotionnelle parfaitement efficace puisque le jeu de combat sortirait peu de temps avant l'avènement de The Force Unleashed sur la sphère médiatique. Était-ce justement à cause de cette démarche mercantile que Starkiller s'avérait complètement surpuissant dans le cadre de ce jeu? Au point de déclencher son éviction de tous les tournois à haut niveau de ce SoulCalibur IV...

C'est fort possible en effet mais quoiqu'il en soit, il s'agit bien de la première apparition de Starkiller avant même la sortie de son jeu dédié; le comédien ne garde néanmoins pas beaucoup de souvenirs de cette collaboration avec Bandai Namco, ayant été seulement sollicité pour l'enregistrement des dialogues et non la performance capture.

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Galen Marek / Starkiller et l'Empereur Palpatine

Œuvre assez ambitieuse en son temps, The Force Unleashed devait préfigurer d'une incursion ravivée de la saga dans le domaine des AAA; le marketing fut indéniablement conséquent, avec l'approbation (quelque peu illusoire) de George Lucas pour le scénario de cet épisode 3.5; si la qualité du jeu prête encore à débat pour les gamers (et nul doute que le temps a dû faire son œuvre sur certaines mécaniques un peu obsolètes de ce Beat Them All aujourd'hui) et qu'il divisa également les fans de la licence par son scénario trop expéditif (et certaines révélations sur les origines de la rébellion), ce fut néanmoins la première reconnaissance massive pour Sam Witwer après avoir été coutumier des seconds rôles (notamment la série BattleStar Galactica où il retrouva par hasard le showrunner Ronald D.Moore dans les locaux de Lucasfilm à l'époque où ce dernier travaillait sur les scripts de la série Underworld, annulée depuis). L'acteur se souvient encore avec émotion de son entretien où il lui avait été demandé de jouer une scène de méditation, ce à quoi Witwer aurait rétorqué qu'un adepte du côté obscur n'aurait pas été élevé ainsi; une connaissance de l'univers qui aurait fait la différence avec les autres candidats selon le directeur créatif Haden Blackman.

Comme les autres personnages inédits introduits par le jeu, l'apparence de Starkiller est ainsi basée sur celle de Sam, à une époque où la pratique était beaucoup moins démocratisée qu'aujourd'hui, de telle sorte que le comédien devint également le visage du personnage dans tous les autres produits dérivés autour de Starkiller. A noter que si Thomas Roditi est la voix française de Sam Witwer dans la plupart de ses apparitions à l'écran, le comédien ne bénéficie d'aucune voix française régulière pour ses rôles en jeu vidéo; en l'occurence, Starkiller est ici incarné par Cyrille Monge en version française, comédien connu pour être aussi la voix de Joel dans The Last Of Us et des fans de Star Wars pour incarner (à nouveau) la classe du Chevalier Jedi dans The Old Republic.

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J'en profite également pour recopier ce lien que j'avais posté sur la fiche du jeu. Pour les nostalgiques de ce titre qui avait tout de même marqué l'actualité en son temps, le comédien Sam Witwer (Starkiller) et son comparse David Collins en proposent un chouette walkthrought commenté:

https://www.youtube.com/watch?v=gY-QDoVHhUk

(Commentaire en 4 parties).

David Collins qui incarne l'androide Proxy dans le jeu était également Sound Designer sur le projet et a donc beaucoup d'anecdotes de développement à évoquer (et également sur d'autres projets LucasArts de l'époque où il avait été impliqué). Ils sont également rejoints par d'autres membres de l'équipe par la suite, comme l'Art Director dans la deuxième partie.

Si vous n'avez pas beaucoup de temps à consacrer à ces visionnages, je vous recommanderais principalement la dernière partie de ce Walkthrought où intervient le scénariste et Lead du projet, Haden Blackman, qui a également œuvré à l'écriture de nombreux jeux vidéos et comics Star Wars de cette époque. ;) (la bataille de Jabiim de la série de bande dessinées Clone Wars notamment et le volume Vader : Ghost Prison qui brille d'une petite notoriété auprès des fans initiés) :

https://www.youtube.com/watch?v=-ReeBeFB7rw

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Galen Marek / Starkiller et l'Empereur Palpatine

Une suite tristement célèbre pour son développement précipité et sa durée de vie rachitique qui aura étonné plus d'un joueur à l'époque. Je me souviens personnellement de la pire déformation marketing jamais vue sur une maquette de jeu avec le fameux "un joyau inestimable" de jvc, tiré d'un test lui attribuant la note de 10/20 (je vous laisse en déduire comment la jaquette détournait ainsi une phrase du test). Dommage car le jeu offrait néanmoins une composition intéressante pour Witwer en incarnant ici un clone de Starkiller à la mémoire forcément troublée par les réminiscences de son prédécesseur; le comédien ne lève pas le pied dans l'interprétation malgré la piètre qualité du scénario, même si la beauté de certains décors inquiétants et une certaine violence sont restés aussi dans les mémoires. Ce fut néanmoins un échec cuisant (et mérité) signifiant immédiatement la fin de la licence alors qu'un troisième opus était déjà envisagé (un mode coopératif avec Vador était également à l'étude); The Force Unleashed 2 incarna ainsi la dernière apparition de Starkiller dans une production majeure Star Wars, le personnage n'étant plus cantonné ensuite qu'à un caméo dans un jeu mentionné ci dessous.

Une fin regrettable d'autant que l'intrigue de ce second volet ne mène finalement nulle part et que nombreux étaient les fans à espérer un retour du personnage dans un autre médium que le jeu vidéo; depuis le rachat de Lucasfilm par Disney (tristesse infinie), les évènements des jeux Pouvoir de la Force ont rejoint l'Univers Légendes et Starkiller a ainsi disparu de la continuité officielle. David Filoni avait envisagé pendant un temps d'inclure l'apprenti secret de Vador en tant qu'Inquisiteur dans la série Star Wars : Rebels mais l'idée a finalement été abandonnée en cours de route; ce n'était que partie remise pour Witwer qui rejoindrait malgré tout la série en tant que voix de Dark Maul (il aura bien eu sa revanche au bout du compte mais nous en parlerons plus en détail ci dessous).

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Galen Marek / Starkiller et l'Empereur Palpatine

Pour finir sur The Force Unleashed, les DLC des deux jeux permettaient d'incarner une version machiavélique de Starkiller dans des What If sympathiques qui s'amusaient à illustrer la victoire de l'Empire sur la rébellion; de quoi réjouir le comédien en tant que fanboy de la licence même si sa voix est à peine reconnaissable dans ces variantes défigurées de Starkiller.

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Galen Marek / Starkiller

Personnage déblocable en tant qu'apprenti secret de Vador; un juste retour des choses alors que The Force Unleashed avait fini par proposer une tenue alternative de Starkiller singeant le style visuel de la série animée Clone Wars. C'est ainsi la dernière apparition du personnage dans un jeu vidéo estampillé Star Wars.

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L'Empereur Palpatine

C'est une anecdote moins connue à l'égard de son travail sur The Force Unleashed mais Sam Witwer incarnait également l'empereur Palpatine dans le cadre du jeu, ayant parvenu à convaincre Haden Blackman de son imitation de la voix de Ian Mcdiarmid et à l'entendre, même l'acteur Jimmy Smith qui incarnait à nouveau Bail Organa pour les besoins de cet Episode 3.5. L'histoire aurait pu en rester là mais Witwer fut ainsi convié à incarner à nouveau l'empereur dans d'autres productions de la licence; il était d'ailleurs la première voix de Palpatine dans la série Rebels avant que l’interprète originel de l'empereur ne revienne également prêter sa voix pour l'occasion.

Pour la petite anecdote, il fut dirigé pour ce Battlefront à nouveau par son comparse David Collins, ce dernier poursuivant son travail de Sound Designer encore aujourd'hui (notamment sur la série animée Bad Batch).

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L'Empereur Palpatine et Dark Maul

Outre l'Empereur, Sam Witwer était également identifié comme la voix de Dark Maul après le retour inattendu du comédien dans la galaxie Star Wars durant la production de la série Clone Wars; l'acteur y donnait notamment la réplique au comédien Clancy Brown et ne cachait pas son enthousiasme à l'idée d'incarner l'antagoniste emblématique de la Menace Fantôme; un choix qui s’avéra particulièrement lucratif pour l'acteur puisqu'il continua d'incarner vocalement le personnage même après le rachat de la société par Disney.

Nul doute que Dave Filoni avait dû apprécier sa partie de Force Unleashed à l'époque.

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L'Empereur Palpatine

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L'Empereur Palpatine et Dark Maul

Si les personnages issus de la Prélogie reprennent logiquement l'apparence des comédiens des longs métrages, ils sont tous interprétés par les comédiens de la série Clone Wars, Witwer revenant ainsi logiquement pour incarner un Dark Maul particulièrement redoutable sur le champ de bataille.

L'acteur proposa également quelques parties en streaming du jeu, rejoint par d'autres collègues de l'univers Star Wars comme sa comparse Starbuck (Bo-Katan) de BattleStar Galactica.

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Deacon St. John

Si le personnage arborait davantage des traits proches de l'acteur James Franco dans les premiers trailers de Days Gone, c'est bien Sam Witwer qui prête à nouveau sa voix et son visage pour interpréter le biker anxieux de cette production AAA, incarnant ainsi le retour du comédien dans un rôle de premier plan; ce dernier est par ailleurs beaucoup plus reconnaissable dans les quelques flash-backs qui parsèment l'aventure où il apparaît sans barbe et avec une attitude bien plus joviale.

A bien des égards, le jeu est à l'image de la carrière contrastée du comédien : il ne peut rivaliser avec les productions imposantes de l’égérie Sony (dont la comparaison lui est souvent défavorable) mais cette œuvre imparfaite a pourtant fini par susciter la sympathie du public au fil du temps, notamment grâce à une version PC ayant offert au titre apocalyptique une seconde jeunesse, à l'heure où la confrontation avec The Last Of Us devenait moins systématique.

Il s'agit sans nul doute du rôle le plus conséquent de Sam Witwer dans le jeu vidéo, et probablement dans toute sa carrière, et le comédien en reste très attaché; il proposa par ailleurs un Walkthrought commenté du titre sur sa chaine Twitch, parsemé d'anecdotes de production. S'il était évident que le jeu appelait une suite, de part ses enjeux irrésolus et un teasing quelque peu maladroit d'une nouvelle menace à venir, sa concrétisation reste peu probable à l'heure où l'ancien Game Director s'est fait remarquer pour sa franche hostilité envers Sony, accusé d'avoir quelque peu sabordé son projet. Qu'importe ses diatribes car Days Gone reste en tout cas un projet attachant et une certaine revanche créative pour le comédien après avoir été cantonné à la galaxie Star Wars pendant bien longtemps dans l'appréciation du public.

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L'Empereur Palpatine et Dark Maul

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Capitaine Ferris

Witwer incarne ici l'antagoniste principal, en lui prêtant à nouveau son visage; si le tortionnaire ne fait que quelques apparitions durant les cinématiques, il revient à la charge en tant que boss final dans un design assez hilarant et un affrontement qui n'est pas forcément resté dans les annales pour les bonnes raisons.

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Walter Londra

A nouveau le rôle d'un antagoniste, ce que le comédien semble apprécier en s'autorisant plus d'excentricité que dans ses rôles de héros sérieux. Si Londra est la raison même de la venue d'Aloy sur les contrées dévastées de l'ancienne Los Angeles, le personnage n'apparaît que rarement en chair et en os au cours du récit mais le scénario de l'extension développe néanmoins le portrait de l'antagoniste à travers de nombreux enregistrements audios et holographiques. Si l'écriture n'est pas spécialement finaude en illustrant la énième manipulation d'une tribu crédule au profit d'un despote mégalomane, Witwer arrive quand même à tirer son épingle du jeu par une certaine désinvolture et un côté Dandy qui tranche plutôt efficacement avec le reste de cet univers post-apocalyptique.