Supertramp (Morceaux)

Annotation :

Alors, attention, là on a du lourd !
L'introduction est magique.
Puis viennent Big Ben et Churchill.
La suite me plaît moins. Le côté électronique met un peu de temps à être vraiment apprécié (ça peut dépendre de l'humeur aussi !). Mais ça finit par gagner en intensité et en émotion.
Vient ensuite le chant, LA voix, posée, littéralement sur le piano. A partir de lui, rigide, elle s'envole.
Oui ce morceau est trop riche pour être dédaigné.
A partir de la 8ème minute, dernier sursaut (venteux), retour au deuxième thème, avec encore plus d'entrain. La nouvelle énergie déployée (celle produite par le chant) est remarquable.
Malgré tout, sur l'ensemble, l'impression d'aller dans des directions très différentes peut être désagréable...

Annotation :

Je suis tombée amoureuse de cette chanson toute seule, par hasard.
Je ne peux rien dire de plus. Je l'écoute, et j'ai seulement envie de chanter !

Annotation :

Voilà le fond de l'océan, aussi étrange et sympathique que le jardin de la pieuvre comme décrit par les Beatles.
Mais on va plus loin avec la montée en puissance sur l'ensemble du morceau, et les ruptures entre couplets et refrains.
Beaucoup d'émotions, car la chanson change complètement d'univers à plusieurs reprises et gagne en intensité.
[Aussi beaucoup de souvenirs, une des chansons que j'ai préférées travailler !]
J'adore cette chanson !!

Annotation :

J'adore ces accords, l'intro est vraiment forte.
Ensuite, ça fait un tout petit cheap au niveau de l'instrument principal.
Là encore, ce morceau marque pour moi des heures d'entraînement au piano et au chant, difficile à oublier !
Un poil répétitif. Ce défaut est cependant largement compensé par la particularité du refrain d'une part, et par la conclusion instrumentale d'autre part, d'autant plus que je trouve ce piano strident puis jazzy, bien préférable aux sons synthétiques qu'on retrouve plus souvent chez Supertramp.

Annotation :

Premier essai des samples de discours radiophoniques (qu'on retrouvera dans l'album Even in the quietest moments). La voix de Roger Hodson est une merveille, surtout sur sa musique.
Rupture à la troisième minute (voix angéliques) n'est pas vraiment ce qui m'enthousiasme le plus, mais pourquoi pas. Ca ne fait qu'appuyer le chant d'Hodson.
Je suis aussi très sensible aux rythmes en contre temps qui répondent à la voix (même si ce sont des violons).

Annotation :

Un rock jazzy et blusy plein d'énergie. Mélange des genres très réussi pour aboutir à quelque chose d'un peu psyché, très moderne. Le rock reprend le dessus avec le chant.
Cette chanson vaut donc surtout pour l'intro.
Le refrain est aussi rafraîchissant que les couplets d'Hide in Your Shell.
Les interludes instrumentaux reprennent la recherche dans le style (cuivres), avec des accents des Beatles (ceux de la période géniale).
Tout cela est bien ficelé.

Annotation :

Voix intéressante après l'introduction instrumentale flûtée. Assez moderne, un petit accent folk appréciable, qui va bien avec le "beggar". Le contraste entre les deux voix (Richard Palmer s'invite au micro sur cette chanson) produit son effet ! Le solo de guitare change le ton.

Annotation :

Un de ces grands morceaux, pas juste une chansonnette. Mais revers de la médaille, peut être un peu trop hétéroclite, pas assez cohérent, on passe par beaucoup d'étapes différentes. Le très beau thème qui m'était resté dans la tête (mélodie chantée) est ainsi noyé. Bien sûr les différents mouvements servent le développement et l'éclosion de ce thème, mais à l'écoute, on est un peu frustré. Des ruptures trop franches pour satisfaire une recherche de l'harmonie (comme du pink floyd ou du king crimson (8ème minute), ça ne s'écoute pas tous les jours, surtout quand c'est moins bien maîtrisé...).

Annotation :

Evoque pour moi la douceur d'une plainte esthétique. Une jolie ballade, non exempte de ses peines. un vrai poème musical (mélodies répétitives pour les couplets, rupture avec un refrain). L'harmonie dans la mélodie et dans la construction en fait une chanson très agréable et pleine d'émotions subtiles. Peut-être un peu trop subtiles : cette perfection formelle a du mal à combattre une certaine monotonie et contribue à faire de ce morceau une chanson trop lisse.

Annotation :

Là encore, un thème chanté qui reste dans la tête. J'ai du mal à expliquer pourquoi cette chanson m'a marquée. J'aime beaucoup le refrain. Je trouve que les parties de saxo (soprano) et clarinettes (qui envoient le refrain) est pas mal aussi. (En revanche, bien sûr j'ai du mal avec les violons qui s'invitent à la fin !!!).

Annotation :

Parmi les plus connues, voilà ma préférée.
J'allais la classer, juste comme ça, pour l'évoquer, mais là j'entends le solo de saxo, qui vaut quand même vachement le coup ! Mais bon, il n'est pas tant développé que ça....dommage. Quoique, il y a du bon groove, mais bon...

Annotation :

Pour moi, c'est la jeunesse de Supertramp. Une candeur est en train de s'observer et de se remettre en question. Cela produit comme une facilité déchirante. Le son type accordéon est un peu étrange, marque comme un essai de jeunesse. Un adolescent découvre la vie, un soir, au bord d'un lac.