Survol Critique

Annotation :

Friedkin se rachète une conduite après le flop de son (pourtant excellent) Jade et revisite le film homonyme de 40 ans son ainé.

Parce que les mentalités ont (quand même) changés durant les quatre décennies précédentes, le jury est cette fois-ci ethniquement mixte, puisque outre les Caucasiens, nous y trouvons quatre Afro-américains et un Hispanique.
Et le rôle du raciste a été confié à l'un des Afro-américains car oui, le racisme existe dans chaque culture.
Ajouter à cela un excellent casting et hop, la magie opère à nouveau !

Annotation :

Alice Sweet Alice nous balade dans une efficace première partie, puis nous prend pour des idiots en nous refilant un twist lamentable et con comme la lune dans la seconde partie.

Aussi énervant que ses multiples titres from US (Communion, puis Alice Sweet Alice, puis Holy Terror selon les ressorties et/ou desiderata du réal) ou from France (Alice Sweet Alice, Alice Douce Alice, Communion Sanglante), ce retournement m'a gâché le reste du film !

Reste l'intrigante interprétation (et apparence) de la (pas si) jeune Paula Sheppard (19 ans en fait et jouant une gamine de 12 ans) qui écrase tout le monde dans le rôle de la fameuse Alice...

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Excellente surprise que cette variation de Rosemary's Baby Vs The Omen Vs Sixth Sense Vs...

Si le concept n'a rien d'original, l'exécution reste très réussie et le trio d'acteurs principaux est impeccable.

Annotation :

Well, voici un film qui ressemble trèèès fort à Body Snatchers (ceux de 78 et 93) avec cette invasion venue d'ailleurs (même si on ne sait pas d'où) avec des œufs à la Alien mâtinés des cosses des Body Snatchers, sans oublier le fameux cri de ralliement lorsque l'une des "copies" (private joke) tombe sur un "original".

Reste les atouts de poids (2, pour être exact) d'Andy Matichak et...ben sinon, ça se regarde distraitement, quoi.

Annotation :

Très beau film intimiste croisant dans les eaux de Close Encounter of the 3rd Kind, mais s'axant principalement sur le duo Theo Pellerin/Stefanie Scott.

Nimbé de mystères (qui ou que sont ces lumières?) sur fond de réalisme social (le background de Sean), At First Light fait partie de ces petits films indés misant tout sur le côté humain (cela dit, les discrets CGI sont réussis) et ça fait grand bien en cette époque des blockbusters de chez Mickey tout CGI et sans âme...

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Ben c'est l'histoire d'une bande de crétins qui martyrise une médium et qui sont maudits...

C'est l"histoire d'un scénario écrit par des idiots mettant en scène des personnages très cons qui font tout ce qu'il ne faut surtout pas faire.

C'est l'histoire de producteurs idiots engageant des actrices sans talent, mal fagottées et/ou pas très flatteuses qui plombent un scénario très con.
Seule la scène finale permet de rattraper le tout, avec une photo pas mal et un chouette décor.

Maigre, très maigre !

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-1
Avec un début minable (cette vilaine séquence en Spider mi-CGI mi-molette) et une fin pourrave, cette suite que l'on attendait sûrement pas (mais pourquoi faire une suite ?) laisse entrevoir quelques séquences pas inintéressantes ici et là.

Le cast est pas terrible, surtout concernant Morrissey, aussi hot qu'une tanche décomposée...

Annotation :

Comment peut-on démolir à ce point son propre travail ?

Fukusaku Jr est pourtant aussi le scénariste du premier film alors comment a t-il pu dynamiter son truc de la sorte (variation sur la première phrase, je sais).

Ici, les personnages sont tous caricaturaux et ridicules (excepté Kitano qui délivre - le temps d'une très courte scène, scène unique filmée par Fukasaku Sr avant sa mort, est-ce un indice ?) voire hystériques, ils prennent tous des décisions à la con (leurs sacrifices sont inutiles alors qu'ils auraient pu reformer leur guérilla ailleurs) et la fin est vraiment wtf avec les deux (z)héros qui ont réussi à s'en sortir (off-screen) histoire de t'enfoncer le clou profondément où tu veux...

Un ratage intégral (Tatsuya Fujiyara n'a aucunement l'étoffe d'un chef rebelle, il est en fait particulièrement ridicule dans ce rôle) où surnage (peut-être) les scènes d'actions...assez illisibles la plupart du temps.
Mais bon, comme c'est le seul truc le moins mauvais, faut pas faire la fine bouche !

Fuck it...

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=
Toujours le, même plaisir à plonger dans l'esprit torturé et obsessionnel de cette pauvre Nina !

A mes yeux le meilleur Aroonofsky et peut être le rôle le plus emblématique dans la carrière de Portman.

Excellent psychodrame teinté de fantastique, Black Swan passe très bien le cap des années.

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Découverte

Mmm...Ce film souffle le chaud et le froid.

Les inexactitudes se comptent à la pelle et peuvent faire enrager, mais Rami Malek, Joe Mazello, Gwilym Lee et Ben hardy compose un Queen plus vrai que nature (bon, surtout Lee/May).

Il y a certaines scènes très émouvantes (la déclaration de Mercury à son groupe, bien que mal placée dans le temps ce qui découle donc du "montage émotionnel" lors du concert Live Aid en écoutant les lyrics lourds de sens), mais la réalisation reste plate, consensuelle et anonyme.

Du coup, je vais me replonger dans la vraie Queen et remater les coulisses du concert au Wembley Stadium (démoli en 2003, putain !!!!) en 1986...

Annotation :

Moins polisson que son ainé, ce European Vacation reste quand même grinçant dans sa description de ces Ricains à l'assaut du Vieux Continent, où la France est croquée d'une manière, disons...assez réaliste dans le comportement de ce serveur qui profite de la non-connaissance de la langue par les touristes US (déjà vu et entendu en live, so...).

Concernant le duo des gamins Griswald, vius avez bien vu que Anthony M.Hall et Dana Barron en sont absent, puisque le premier a décidé de chosir le projet Weird Science au lieu de la séquelle de Vacation et donc, la prod a préféré remplacer Barron parce que...^parce que...well, c'est con comme décision, en fait !

La pauvre Dana Hill (décédée à 32 ans) n'a aucunement le charisme de Barron et ça influe sur le film et la dynamique avec les autres membres du cast...
Bref, moins fun que le rpécédent, malgré quelque séquences bien enlevée et la présence d'Alice Sapritch, de Didier Pain et de Victor Lanoux (oui, tout ça !).

Annotation :

Énième variation sur le concept créée en 1973 par Richard A.Lupoff dans sa nouvelle "12:01 PM" (soit le gimmick de la boucle temporelle), Harro (le prénom d'un enfant, personnage central du film) est en fait un drame humain assez raide.

Les implications de chacun des protagonistes ont influé sur la vie des deux autres, entrainant une réaction en chaine qui se répète inlassablement.

Le trio d'acteur principaux (le médecin, l'ambulancier et le chauffeur de taxi) est remarquable de par leur implications émotionnelles de leurs interprétations.
Émouvant et tendu, donc une réussite.

Annotation :

Découverte.

Mmm...6 est peut-être un peu excessif mais hey, les Crits sont de retour et pas en foutus CGI !
Et rien que pour ça, j'applaudis des deux pattes (griffues) !

Bon après, ça ressemble à ce que c'est, soit un téléfilm.
Visuellement pas terrible (exceptés les Crits), le récit ne vas pas gagner l'Oscar l'an prochain, en vérité je vous le dit !

C'est lent et la réal est pas terrible. Mais les Crits ont toujours la dalle, ils sont hilares quand les humains ratent le coche et on a même droit à une version Crit très...girly.

Fait à l'ancienne (avec un cameo sympa mais traité par-dessus la jambe), ce revival reste agréable et attise la nostalgie d'un temps révolu...

Annotation :

J'ai plus apprécié le côté psychologique de cette famille Crumb bien étrange (Charles le suicidaire rabroué par Robert, Max et son passé d'exhibo devenu un fakir/hippie effrayant) que l'art de Crum lui-même.

A ce titre, l'artiste m'est quelque peu antipathique (un peu misogyne, un peu raciste, un peu sadique envers Charles...) bien que je le trouve tout du moins honnête envers lui-même et les autres. Un être complexe difficile à saisir venu d'une famille somme toute un peu flippante (père violent, mère shootée, un frère reclus dans la demeure familiale, un autre vivant en solitaire au sein de la ville de San Francisco).

Fort dommage qu'aucune des deux sœurs de Robert n'aient voulues participer au tournage.

Annotation :

Efficace et carré (fallait bien...), ce Cube est un peu un Rubik's Cube géant où la solution pour en finir reste aussi difficile que le dit jeu (oui, c'est cryptique, je sais.., comme le film !).

Le ton pessimiste général apporte une plus-valu certaine à l'ensemble et - exceptés les CGI pas terribles à cause du micro-budget - le film est un huis-clos mobile très satisfaisant.

Annotation :

Hyperdécevant, j'ai envie de dire ! 2/3 bonnes idées noyées dans un fatras d'effets visuels hideux (plus encore que dans le film original, c'est dire), un script qui part dans tous les sens et une fin stupide et incompréhensible.

Si l'on excepte le concept du Cube, rien d'autre ne le rattache à sa matrice et les mécanismes meurtriers + les décors colorés et bien pensés sont remplacés par un gloubi-boulga de réalités parallèles et de n'importe quoi...

Annotation :

L'excellent Danny Glover (le meilleur atout du film) remplace Depardieu et le ni charismatique ni marrant Martin Short tente de refaire du Pierre Richard...
Francis Veber a toujours aimé transposé ses films aux USA, mais toujours pour le pire.

Après The Three Fugitives en 1989 (remake de Les Fugitifs), Veber adapte donc encore une fois son film La Chèvre et s'empêtre dans le tapis.
Remake appliqué et reprenant la majorité des scènes de son modèle, mais avec la dynamique Depardieu/Richard en moins.

Annotation :

Pour moi, Delta Force est le meilleur film en tant qu'acteur pour le regretté Billy Drago, puisqu'il y est la co-star avec Chucky.

Il y incarne en effet un suave et élégant baron de la drogue avec une cruauté sous-jacente.

Son regard moqueur et son rictus arrogant font de lui un des meilleurs bad guys de sa catégorie (sinon, LE meilleur).

Volant littéralement l'écran à chacune de ses apparitions, Billy est celui qui porte le film sur ses épaules.

Annotation :

Sûrement l'un des meilleurs Seagal:

1.Il plane comme une certaine ambiance fantastique, de par le personnage de Screwface,

2.Basil Wallace (l'antagoniste principal) en jette avec son look, son charisme et ses lentilles de contact bleus,

3.Le récit -même si pas extra- est assez prenant et reste agréable à suivre.

4.La réal musclée de Little fait bien passer la pilule.

Annotation :

Mmm...

Je n'ai cessé de penser (en voyant la métamorphose de Kidman) à l'effet que fit Monster dans la carrière de Charlize Theron.
Cet enlaidissement - courageux - de Dame Nicole et cette recherche de l'échec dans la vie de son personnage n'emmène pourtant pas le film dans les sommets espérés (et vantés par l'affiche française).

Kidman est évidemment excellente mais il est fort dommage que Kebell ne soit qu'un personnage de fond alors qu'il aurait pu (dû) avoir bien plus de temps de présence à l'écran, au lieu de faire office d'épouvantail/marionnette servant de moteur pour les états d'âmes de son héroïne...

Annotation :

Après avoir vu l'excellent Dolemite Is My Name avec l'ami Eddy, j'ai donc décidé de voir ce fameux film tourné par Rudy Moore et...
...et autant le biopic est plein de tendresse et est abouti, autant le fameux Dolemite's movie est mauvais.

-le montage est mauvais (on passe du passé au présent sans aucune transition),

-le cadrage est mauvais (on voit cette foutue perche du son pendant 3 minutes à la 21ème minute, puis rebelote plus tard, tant et si bien que voir la perche devient un but essentiel),

-les acteurs sont très mauvais (Lady Reed et Moore sont redoutables, alors que D'Urville est transparent),

-le récit est inexistant (mais ce qui existe est con comme un manche de pioche).

La seule chose correcte dans ce grand foutoir, ce sont les cascades en voitures (des poursuites pleines de peps, donc, pas en rapport avec tout le reste).

Annotation :

Avec une note de 4 et des brouettes sur IMDB, je me disais que ce film devait être très nul.
Mais vu la côte de certains films sur ce site, je me dis que ce n'est pas plus fiable que SC ou autres sites dans le monde...

Puis j'ai vu le trailer et à la moitié de celui-ci, j'ai été conquis par le côté étrange de la chose.

Je l'ai vu et en fin de compte, j'ai trouvé ce Don't Turn... très intriguant et même intéressant.

On passe par beaucoup de choses:

- un poil de Duel (le camion rouge),

-puis de redneck movie (le bar tendance Confederate mou du bulbe),

-de surréalisme (le destin d'Olivia),

-de moment WTF (la théorie de la blague),

- de trucs étranges (les yeux luisant derrière la fenêtre, la double-réalité...), font de ce film injustement noté un moment assez chouette où ce groupe d'amis clichsé glissent lentement dans quelque chose d'autre...

Pas parfait (interprétation de certains un peu inégale) mais pas honteux non plus, ce petit film mérite le détour et nous savons donc ce qui est arrivé aux occupants de la Camaro, garée sur le bas-côté...

Annotation :

Seconde vision (la précédente datant d'il y a 25 ans) de cette série B traitant de...ben, d'un Doppelganger (double négatif fantômatique) mais aussi d'un tueur caméléon...

Bref, on s'en fout un peu puisque le seul véritable intérêt est cette diaboliquement sexy Drew Barrymore.
Une Barrymore qui tient à s'éloigner de son rôle-prison de Gertie dans E.T et s'expose dans des séries B sexy comme ce Doppelganger, mais aussi de Gun Crazy et du fameux Poison Ivy.
La scène de sa dance incendiaire reste dans toutes les mémoires, tout comme le climax très The Thing lorsque Holly et son double fusionne et "dé-fusionne" aux moyens de SFX de plateau très organiques dû à KNB.

Pour le reste, c'est confus comme pas possible..

Annotation :

Diantre ! C'est rafraichissant de retourner vers la simplicité, sometimes.

Ici, nous avons 12 hommes et une décision vitale à prendre. Point.

C'est en fait un exercice fabuleux puisque une seule unité de lieu pour 90 % du film et des dialogues, c'est tout.

Remarquable grâce à ces acteurs impliqués dans leurs rôles.

Annotation :

=
Toujours autant puissant, je revis donc ce film pour la énième fois et ce...je ne sais pas si je peux appeler ça du plaisir puisque c'est plutôt...brut.
Carmet tient là un de ses meilleurs rôles (le meilleur ?) où il est proprement dégoulinant de veulerie, de xénophobie, de lâcheté et de pervers sexuel.
A ce titre, je ne me rappelais même plus qu'il y était question de viol et donc, ça me claqua à nouveau à la gueule...

Même si l'on pourrait dire que ce film est un poil excessif dans sa représentation des Français, il n'empêche que c'est durant ces années-là que les "ratonnades" étaient des "lieux communs" (dont celle de 1973 plus ou moins "soutenues" par les propos incroyables du maire de Grasse, entre autres).

C'est assez horrible à voir de par ces putains de dégénérés xénophobes (Victor Lanoux mérite aussi d'être félicité pour sa composition) faire ce qui existent toujours de nos jours.

Annotation :

-2

Sûrement l'un des plus mauvais Seagal (période cinéma, car je n'ai vu aucun de ses DTV).

1.Kelly LeBrock est vraiment une piètre actrice et ses coupes de cheveux sont immondes,

2.On y trouve une sempiternelle scène où le "héros" se retrouve au milieu d'un braquage/chahutage, fera montre de sa bad-ass attitude,

3.Le happy-end de rigueur (style catho-familial) est absurde.

Pourtant, la première partie du film (exceptée la scène "bad-ass") n'est pas si mauvaise que ça (la femme du héros meurt d'une façon brutale, le post-coma de Mason Storm reste "réaliste", dans le sens où il ne peut immédiatement aller casser du bras de bad guys, puisque 7 ans sans bouger...).

Annotation :

=

Au vu des notes sur SC, je dirai donc que pour apprécier pleinement ce film, il faut surtout avoir connu un événement qui a séparé le "nous" de la cellule familiale.
Car Elisa est avant tout le récit d'une enfant à la recherche de ses racines, elle qui a grandi hors foyer familial (anciennement DDASS).
Il faut avoir vécu ce genre de situation (sans aller dans le dramatique pour autant) pour s'attacher au trio de jeunes personnages et au cheminement chaotique de Marie...

Annotation :

Aylmer(orthographe indiqué dans le film) aimer Brian (dont l'anagramme est Brain...).
Trip filmique dû au cinéaste underground Frank Henenlotter, Brain Damage est sûrement son œuvre la plus fameuse.

Ce film est clairement homoérotique:

-la forme phallique d'Aylmer,

-le besoin de Brian d'avoir une giclée du jus de la créature,

-la manière dont est cadré le culturiste dans la douche,

- le biker qui traîne avec lui un junkie (qu'on devine aisément être un prostitué...

Brain Damage est aussi une charge contre les stupéfiants en général et l'humour noir copine avec quelques scènes malsaines (le manque de Brian, la simili-fellation où Aylmer joue le rôle du pénis...).

Bref, un bijou underground à poser sur la même étagère que son contemporain Street Trash !

Annotation :

Sûrement le meilleur film "horrificomique" jamais fait (à égal avec le Braindead de Peter Jackson), voilà !

Les SFX sont géniaux (en regard du budget) et surtout, follement inventifs (je pense notamment à la tête de cerf rigolarde et à Evil Ed).

Bruce Campbell...well, il fait son show incroyable (mention spéciale à la scène dans la cuisine avec sa main possédée + celle où il rit comme un dément avec la maison). Comme Robert Englund sera Freddy Krueger à tout jamais, Campbell est le seul et unique Ash pour l'éternité !

Quant à Raimi, il est à son top de sa réal folle et inventive en diable. Fort dommage qu'après (l'excellent) The Qick and The Dead, il se soit progressivement assagi, voire consensualisé...

Annotation :

Ersatz pitoyable de Death Wish (faisant passer Death Wish 3 pour un excellent film d'action et le premier Death Wish pour un chef d’œuvre incontestable), ce premier film de Glickenhaus sent l'amateurisme à plein nez...
Non content d'immobiliser très rapidement Steve James dans un lit, James (l'autre soit le réal) nous balance Robert Ginty (un acteur à face de poulpe déjà vu dans...euh...me rappelle plus, là) en vigilante mou du genou et insère de plus un deuxième arc narratif inintéressant au possible (une love story bidon entre Samantha Eggar et Christopher George), ralentissant de fait l'action principale (déjà passablement arthritique).

Et pour justifier le vigilantisme de notre traumatisé du 'Nam, le réal (aussi coupable du scénario) nous jette d'immondes scènes en pleine face:

-une jeune prostituée se fait enlever par un gros pervers qui la prête à son pote et celui-ci lui brûle le corps avec un fer à souder, juste comme ça pour passer le temps,

-Ginty enlève à son tour un mafieux, le suspend au-dessus d'un broyeur à viande et lui dit qu'il veut l'argent que le-dit mafioso a racketté à son tendre patron...

Bref, du grand n'importe quoi qui laisse vite place à un ennui ferme et définitif.

Est aussi ajouté un agent de la CIA qui veut tuer le vigilante parce que les élections arrivent, un braquage d'entrepôt (où se trouve des tonnes de bières) en plein jour et à deux mètres des ouvriers (littéralement)...

Pourtant, en voyant le prologue on se dit "chouette", ça va grave charcler dans les chaumières et puis...non !

L'affiche promettant un vigilante masqué avec un lance-flamme (donc un film brutal qui déménage), n'est que poudre aux yeux.

Un ratage dans tous les sens...

Vais peut-être me remater Death Wish, tiens...