Terminés (ou abandonnés) en 2024

Annotation :

Avec à sa tête l'un des créateurs de Limbo et d'Inside, en l'occurrence Jeppe Carlsen, Geometric Interactive livre avec Cocoon sa première production. Et la peur d'une déception s'envole bien vite, tant le jeu éclabousse de classe et d'intelligence. Sans jamais afficher une ligne de texte, le jeu sait intuitivement faire comprendre ses mécaniques. C'est organique voire orgasmique, c'est souvent limpide et ça soulage de voir des jeux aussi réfléchis et confiants en leurs forces. Quelques combats de boss émaillent l'aventure, n'opposant jamais une grande difficulté, mais avec des patterns intéressants. La DA peut déplaire, avec cette rencontre parfois malaisante entre organique et mécanique, et avec ces couleurs qui tirent de plus en plus vers le sombre à mesure de l'avancée. Mais Cocoon vaut surtout pour ses énigmes, jamais trop complexes, mais toujours malines et satisfaisantes pour le joueur qui ne bloque jamais très longtemps. Et il y a quelques moments vraiment cools lorsqu'on comprend une nouvelle mécanique, en particulier dans le dernier segment. A noter toutefois que le level design y devient de plus en plus dirigiste pour faciliter la progression du joueur et le "forcer" à trouver la bonne solution. Au final, c'est sur son univers et sa narration que le jeu pèche le plus, tant l'on peine à s'impliquer. Rien ne nous est dit de manière suffisamment évidente pour que l'on s'intéresse à ce(s) monde(s) et ce personnage qui s'échine à progresser vers...quoi ? On ne sait pas trop. Une fois de plus, le voyage prime sur la destination. Mais une narration environnementale plus poussée, pour respecter le choix de ne rien dire directement au joueur, aurait pu tirer Cocoon jusqu'au rang de chef d’œuvre.

(Terminé)

Annotation :

A travers trois actes, trois personnages et trois gameplays, le studio espagnol Deconstructeam invite à une plongée dans un futur dystopique plus ou moins proche, où l'IA aura fait sa percée et où les conglomérats auront terminé d'asseoir leur domination et pouvoir sur le peuple. Le gameplay n'est pas le point fort du jeu, même s'il reste amusant de façonner des implants comme l'on ferait de la poterie, de préparer des cocktails pour attiser certaines émotions afin de faire parler les clients ou encore de chercher des accès informatiques dans des bases de données tout en manipulant des voix pour obtenir des informations d'interlocuteurs qui ne se doutent de rien. Non, le point fort du jeu est son écriture. Qu'il s'agisse des dialogues, du scénario, des personnages (personnalités, traits distinctifs), tout concourt à ce que les choix et paroles aient une forme de crédibilité, un impact concret plus tard et surtout questionnent philosophiquement le joueur. En seulement quelques heures (5 à 6 pour une première partie en traînant un peu), le jeu va s'offrir le luxe de pousser le joueur à livrer sa vision du monde, de manière parfois biaisée, et lui faire montre de ce que cela peut entraîner comme conséquences réelles et émotionnelles. Les choix les plus simples et les plus éclairés peuvent aussi faire mal. Le jeu scotche par ailleurs par son OST qui aspire immédiatement l'âme du joueur et l'empêche de sortir de cet univers. Un jeu qui mérite tous les superlatifs qui ont pu lui être accordés. On peut toutefois regretter que les deux premières séquences de gameplay soient si peu fignolées alors qu'elles demandent de la précision. Mais c'est vraiment pour chipoter.

(Terminé)

Annotation :

Le concept est sympa avec son gameplay en deux phases, l'exécution l'est beaucoup moins. L'on peut au moins reconnaître au jeu d'être bien écrit et d'être assez touchant. Malheureusement, les séquences de jeu sont ennuyeuses, tournent vite en rond et ne se renouvellent jamais. Dommage, il y avait vraiment matière pour proposer des séquences originales dans l'écriture du journal ou des puzzles stimulants pour les phases d'exploration.

(Terminé)

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Tacoma aborde des thèmes, mais ne les développe pas. Le jeu nous propose d'enquêter, sans jamais n'avoir rien de bien croustillant à nous faire découvrir. Il nous rend témoins de moments clés, sans jamais réussir à nous rendre familiers et attachants ses personnages. Le jeu veut nous faire comprendre un déroulé d'évènements, mais ne réussit pas à se montrer subtile ou engageant. Et quand Tacoma se rend compte qu'il nous a déjà tout proposé, sans jamais réussir à nous passionner, il tente le coup de la révélation finale impromptue...qui malheureusement pour le jeu nous en touche une sans faire bouger l'autre. Paradoxalement, il aurait été préférable de nous livrer un jeu beaucoup plus long pour qu'il puisse fonctionner, pour que nous nous attachions aux personnages, pour que nous nous sentions concernés et pour les réflexions des développeurs puissent être poussées. Et la narration environnementale aurait bien mérité plus de travail, pour ne pas avoir à tout nous dire. Tacoma est décevant et un peu grossier. Dommage, il y avait de bonnes thématiques à développer et l'interprétation proposée par les doubleurs était de bonne qualité. A noter une version PS4 particulièrement instable qui a crashé plusieurs fois, systématiquement lors des retours au hub.

(Terminé)

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Pour le peu qu'on aime la DA et l'univers d'Avatar, le jeu de Massive Entertainment est un immanquable. Avec sa réalisation brillante, sa technique qui tient sacrément la route et son sound design soigné, la promesse d'immersion sur Pandora est plus que remplie. Pour le voyage et l'exploration, le jeu mérite qu'on s'intéresse à lui, notamment grâce une gestion du parkour et un level design qui fonctionnement merveilleusement ensemble. Malheureusement, il y a les combats et l'IA qui cassent le délire, cet aspect ne semble pas avoir fait l'objet de l'attention attendue pour un jeu de ce calibre. Ce n'est pas rédhibitoire, mais c'est toujours poussif et dénué d'intérêt. Le contenu gargantuesque peut également finir par écœurer, si l'on s'impose le 100%. Sans être indigente, l'histoire aurait également mérité un travail plus conséquent, ne serait-ce que pour ne pas tomber dans l'aberration consistant à nous conduire à recruter des alliés qu'on ne verra jamais en combat avec nous (excepté dans une cinématique vite torchée). Ceci dit, quelques moments sont véritablement impressionnants et confèrent au jeu un côté épique plus que bienvenu. Frontiers of Pandora n'est pas un mauvais jeu, loin s'en faut, mais il souffre tout de même de tares qui font regretter le jeu qu'il aurait pu être.

(Terminé)

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Chants of Sennaar est une petite bénédiction et un vent frais dans le merveilleux monde du jeu vidéo qui passe son temps à se copier. Avec son univers et sa DA oniriques, il absorbe l'âme du joueur ou de la joueuse qui ne trouvera la satisfaction qu'une fois la paix et la compréhension ramenées au sein de la tour. Avec son gameplay aussi basique qu'efficace, le jeu invite à la réflexion, en se basant sur l'observation et à la déduction. Le seul bémol vient finalement des dialectes qu'il s'agit de comprendre, ceux-ci s'avérant de plus simples à traduire à mesure que l'on avance. C'est dommage, car un plaisir fou se dégage lorsque l'on comprend les règles des 2-3 premières langues auxquelles on se confronte. Le final est par ailleurs un peu longuet. Mais c'est globalement une franche réussite qui donne envie de se frotter au prochain jeu de ses développeurs.

(Terminé)

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The Talos Principle II avait tout pour lui, avait tout en lui pour devenir selon moi une référence du jeu de puzzles. Dans la droite lignée du premier, mêlant à la fois énigmes et réflexions philosophiques, il brille par l'intelligence de sa proposition. Il évite par ailleurs l'un des écueils du premier, à savoir la répétitivité des puzzles. Ici, à chaque nouvelle zone sa nouvelle mécanique, permettant de varier énormément les plaisirs. Néanmoins, force est de constater que tout n'est pas parfait. Si les zones sont toutes très jolies, elles sont surtout trop grandes et l'on passe beaucoup de temps à courir pour rejoindre l'énigme suivante, ce qui casse sérieusement le rythme. Si le premier jeu était bavard, celui-ci l'est dix fois plus, ce qui casse encore plus le rythme. Surtout, certains messages véhiculés dans le jeu sont particulièrement imbuvables. Même en essayant d'en faire abstraction, je n'ai pas pu faire comme si je ne voyais pas. Alors, le jeu invite bien sûr à la réflexion, mais c'est suffisamment déconnecté et déresponsabilisant pour me mettre en boule. Reste que le jeu a des idées d'énigmes brillantes, bien qu'assez faciles pour la très grande majorité, accompagne le joueur fort agréablement avec une bande son soignée et ne ménage pas ses efforts pour être une suite digne de ce nom. Dommage que l'on perde autant de temps à courir dans des zones certes poétiques mais grandes et vides. J'étais là pour les énigmes, pas pour blablater ni déambuler. Et encore moins pour lire des âneries humano-centrées.

(Terminé)

Annotation :

N'ayant pas été charmé par le premier à l'époque, j'ai quand même voulu donné sa chance au deuxième. Même formule : mêmes qualités (graphisme, gameplay de combat), mêmes tares (écriture catastrophique, aucune gestion de rythme, dialogues génériques et loooongs, quêtes inintéressantes au possible, IA désastreuse…). Au moins, on voyage et on découvre des biomes jolis. Mais ce n'était pas suffisant pour me donner envie de poursuivre. Après une vingtaine d'heures (comme pour le premier), j'ai dit au revoir à cet univers qui n'aura jamais trouvé les clés pour me captiver et me faire rester. Il plaît à beaucoup et c'est tant mieux ; moi, ce jeu m'emmerde, cet univers m'indiffère, ses personnages et son histoire m'horripilent, sa structure m'exaspère et sa vacuité me fait systématiquement abandonner. En confortant le regard que j'avais posé sur le premier (on est tous faillibles, il s'agissait pour moi de m'en assurer), le deuxième m'a convaincu de ne pas jouer au troisième s'il y en a un. Je reviendrai voir Guerrilla Games quand ils passeront à autre chose, en espérant un jour un nouveau Killzone. Et pas en open world, de grâce, ils ne savent vraiment pas faire.

(Abandonné)

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Drôle, très bien rythmé, riche sans être épuisant, bien écrit avec ses personnages archétypaux tout droit sortis du cinéma des 80's et 90's, suffisamment exigeant sans être difficile, bourré ras la gueule d'activités et quêtes marrantes, Dave the Diver se veut autant un jeu de gestion qu'un jeu pour chiller. Il n'y a jamais de sanctions trop difficiles à encaisser, le jeu ne veut pas être punitif et souhaite juste que le joueur s'amuse, ploie sous la quantité de tâches à accomplir, mais en lui donnant suffisamment d'indications et de moyens de s'en sortir pour ne pas que cela devienne pénible. Les dernières heures peuvent se montrer redondantes, pour le peu que l'on souhaite en finir vite. Mais en vérité, l'on se sent bien désœuvrer quand il s'agit de rendre les clés du Bancho Sushi, de quitter ces personnages attachants et de désinstaller le jeu.

(Terminé)

Annotation :

Ersatz de Forza Horizon, TCM se veut tout de même suffisamment chargé en contenu et en courses débridées pour que l'on oublie qu'il est loin d'être aussi beau et impressionnant que son modèle, qu'il est loin de proposer une conduite aussi souple et fun, qu'il est loin de proposer une aussi bonne bande son et que sa technique fait parfois peine à voir. Néanmoins, TCM propose suffisamment d'activités divertissantes et de véhicules furieux pour qu'on s'amuse sans peine dans cet open world uniquement pensé pour qu'on s'éclate. Dommage que la connexion au serveur soit aussi capricieuse, que les sensations de conduite soient si basiques et qu'Ubisoft continue de charger ses jeux de gens qui nous parlent sans arrêt alors qu'on voudrait juste entendre les moteurs rugir. TCM offre tout de même une virée à Hawaï distrayante et qui occupe sans lasser avant la trentaine d'heures.

(Terminé, si l'on peut considérer avoir terminé un jeu comme celui-ci)

Annotation :

Ce jeu de Pillow Castle Games m'a fait immédiatement envie, dès la découverte de son concept en trailer. Et pourtant, il constitue une sacrée déception en ce qu'il ne transcende jamais son idée de base. Pire, il l'étire et en vient à ennuyer dans sa seconde moitié. On parle d'un jeu qui se termine en trois heures si on s'emmerde à essayer de trouver ses secrets (oui, j'ai passé du temps à déclencher des extincteurs, à appuyer sur des alarmes incendie ou encore à jeter des canettes dans des poubelles...)... Il y a bien une ou deux fulgurances, mais ça ne sauve pas le jeu du naufrage, d'autant que la narration complètement foireuse n'incite pas à s'investir. Il aurait dû être génial, il est juste surprenant quelques minutes et plat le reste du temps. Les influences sont évidentes, le résultat est loin d'en approcher la qualité.

(Terminé)

Annotation :

Un jeu court et simpliste qui rappelle Monument Valley. L'originalité du gameplay repose sur le fait de contrôler le temps et non les personnages. Malheureusement, ce n'est pas la difficulté des énigmes qui caractérisera le mieux ce jeu. Pour autant, l'on se prend au jeu de ces courts niveaux circulaires et verticaux qui impliquent uniquement d'amener la lumière jusqu'au sommet. Dommage que n'aient pas été envisagées des fonctions avance et retour rapides. Étrangement, alors que le jeu était exempt de narration, le final réussit le petit exploit de chambouler en réveillant des émotions qui résonnent. The Gardens Between est une expérience courte et sans prétention qui occupera agréablement un dimanche après-midi pluvieux.

(Terminé)

Annotation :

La surprise du chef venue en 2024 de chez Playstation, qui trouve enfin son jeu de plateforme à la Mario. Avec son univers enchanteur, sa générosité et ses tonnes de surprises, Astro Bot est un bonbon sucré comme on aimerait en manger plus souvent. Il serait bien dommage de passer à côté à cause de l'aspect générique de l'avatar ou du côté "publicité pour l'écurie Playstation". Le jeu est taillé pour le grand public, avec une difficulté pour tous, à savoir des niveaux principaux faciles et bourrés de checkpoints, mais également des défis un peu retors qui pourront plus ou moins énerver selon l'habileté. Aussi agréable pour les petits que pour les grands, le jeu de la Team Asobi est l'étoile filante de l'année. Rares sont les jeux qui délivrent autant de plaisir, qui sont pensés pour satisfaire le joueur par toujours plus de jeu. Le meilleur exemple reste le boss de chaque galaxie qui ne marque pas la fin de la traversée de ladite galaxie, mais au contraire l'accès à une planète bonus surprise qui est systématiquement une friandise pour qui a grandi avec les franchises de Sony. Un presque sans faute, on aurait voulu plus de planètes encore.

(Terminé)

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Röki est un point’n’click peu connu, mais plutôt agréable dans une ambiance scandinave suffisamment rare pour être la bienvenue. Une sœur se retrouve séparée de son père et de son frère et doit partir à la recherche de ce dernier. Les véritables problèmes du jeu sont son équilibre et son monde trop peu organique pour séduire dans la durée. Le premier acte n'est rien d'autre qu'un prologue, le second couvre presque 75% du jeu et le dernier introduit une mécanique intrigante mais mal exploitée puisque le joueur est téléguidé (impossible de ne pas savoir quoi faire). Les personnages rencontrés n'ont aucune substance et n'existe que pour leur fonctionnalité. Mais la traversée du jeu se fait presque d'une traite, sans lassitude. Quelques énigmes obligent à se creuser la tête, et c'est une qualité suffisamment rare pour être signalée. Pas un jeu indispensable, mais une découverte tout à fait recommandable.

(Terminé)

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Cette proposition particulièrement rafraichissante de Digixart Entertainment n'est probablement pas pour tout le monde. Mais son caractère unique et son envie de surprendre presque tout le temps font du bien. Tout n'est pas parfait. Mais la DA douteuse, la technique approximative ou encore le manichéisme du monde dépeint ne réussissent pas à balayer l'envie du joueur d'accompagner chacun des personnages jusqu'au bout sans encombre (ce qui n'arrive pas souvent). Les pièges sont partout, parfois même à quelques dizaines de mètres du but… Et il y a des rencontres improbables avec des personnes particulières qui n'aident pas à rendre le jeu plus crédible, mais qui donnent de la substance à ce pays à ce point parti en vrille qu'il n'hésite pas à tuer ses enfants. Ne surtout pas s'arrêter à une ou deux tentatives infructueuses, certains enfants n'atteindront pas la frontière et c'est précisément le propos du jeu. D'un point de vue game design, c'est intéressant de voir comment le jeu garantit à chaque joueur une partie en apparence unique. L'artifice est bien conçu. Une proposition plutôt originale qui mérite le temps du joueur.

(Terminé)

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La base et l'idée du twist sont bonnes, mais DDLC+ souffre de travers particulièrement gênants : une écriture peu subtile, des tonnes de dialogues abscons et des personnages bien peu intéressants. Il ne faut pas négliger la possibilité de ne tout simplement pas être le public visé, mais tout ça est bien laborieux. Alors il ne s'agit pas de dire que le jeu ne mériterait pas d'être fait, bien au contraire, mais plutôt d'attirer l'attention de l'éventuel.le intéressé.e sur la nécessité de doser ses attentes. Parce que si l'on met de côté l'astuce consistant à masquer son jeu pour prendre à revers, qui fait son petit effet, force est de constater que le jeu n'a rien à offrir d'autre et encore moins un propos qui mérite d'injecter 5-6 heures… Mais pour les habitué.es du genre, celles et ceux qui aiment les visual novels, il doit mériter l'investissement.

(Terminé)

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Dredge, c'est le bonheur de larguer les amarres pour aller remplir la cale du chalutier, tous les jours, juste pour le plaisir de faire des tâches répétitives mais suffisamment bien agencées pour que l'on se voit progresser, aller de plus en plus loin et se rapprocher de la vérité. Laquelle ? Peu importe, on fait ce qu'il faut faire. Les explications viendront plus tard. De toute façon, personne ne parle clairement dans le trou à rat où l'on a échoué au début de l'aventure. Et puis on ne nous laisse pas trop le choix. J'aime quand un jeu reste évasif et réussit à m'attraper avec ses mécaniques et son atmosphère. Pour ça, Dredge tape dans le mille. Il aurait été chouette toutefois que le jeu dose mieux la progression du joueur. Sans le vouloir, j'ai optimisé mon bateau et mon matériel beaucoup trop vite. Et j'ai bien dû faire la moitié du jeu sans ne plus en avoir rien à faire de l'argent et des matériaux utiles aux améliorations. En bref, je n'avais plus rien à craindre et il me restait juste à explorer. J'aurais préféré continuer de chier dans mon benne en m'aventurant dehors la nuit ou en explorant de nouvelles zones. Les meilleures surprises du jeu figurent dans sa première moitié. Les deux dernières zones sont d'ailleurs assez décevantes, tant il n'y a presque rien à y faire. Dommage, le voyage était parti pour être parfait. Il a juste été très bien.

(Terminé)

Annotation :

Une expérience courte, colorée et pleine de sens, dans la subtilité et la justesse de son écriture. Bien entendu, A Short Hike n'accompagne pas longtemps (2 à 3 heures selon la volonté de finir le jeu à 100% ou non), mais il laisse une trace quoi qu'il en soit. Son univers chatoyant et ses personnages amusants rendent la découverte enivrante et reposante. Une petite perle pour qui a besoin de douceur et d'une pause avec le bourrinage habituel des jeux.

(Terminé)