The Name of the Game(Pad)

Annotation :

L'éternel intransposable de la Wii U est tout simplement un de ses plus grands morceaux de bravoure. Certes 12 épreuves c'est assez peu, mais tout dans ce party-game transpire la bonne humeur contagieuse (son ambiance, son esthétique, sa bande-son !), et toutes ces années après sa sortie je reste bluffé par sa finition. C'est incroyablement beau, c'est chatoyant, c'est plein de vie, et vu le fun qu'on s'injecte dans des parties avec 3 personnes j'ose même pas imaginer le pied que ça doit être à 5 joueurs. Une lettre d'amour aux licences connues ou moins connues ayant fait l'histoire de Nintendo, qui mérite qu'on l'aime en retour.

Annotation :

Une promenade de santé ultra-colorée et mignonne comme c'est pas permis (Poochy je te veux). Des niveaux un peu trop nombreux et parfois un poil longuets plombent le rythme, heureusement l'inventivité du level-design et la bande-son énergique tiennent en éveil. Une bonne pioche, sans doute plus stimulante en coop'.

Annotation :

Derrière le Mario 3D en apparence le moins ambitieux de la série se cache une leçon de game-design saupoudrée de gimmicks complètement délirants et servie par une OST jazzy as hell qui explore des contrées que la licence n'avait jamais explorées auparavant. Une vraie perle, qui scintille comme jamais en multijoueurs mais qui brille déjà bien assez en solo. La plastique est de luxe (Nintendo n'a pas fait plus bel épisode en 3D depuis) et le boss final est tout simplement mon préféré de la série pour sa créativité et sa mise en scène dantesque. Oui, j'aime Super Mario 3D World de tout mon coeur. Et j'ose le dire : je le trouve infiniment meilleur qu'Odyssey, qui ne lui arrive pas aux ongles du petit orteil.

Le reprendrai-je comme un crétin si un portage Deluxe s'annonce sur Switch comme le prétendent les rumeurs ? You bet!

EDIT : Je vous avais prévenus.

Annotation :

Sans pouvoir me prononcer sur la qualité de la refonte puisque je n'ai jamais touché à l'original (même si cette direction artistique divine a forcément bien traversé les âges), j'applaudis des deux mains l'usage très ergonomique du GamePad qui rend l'expérience franchement confortable. Pour le reste je suis assez mitigé, j'ai trouvé le rythme de l'aventure chancelant et les donjons inégaux (celui du vent, beurk). Déçu aussi par le lieu principal, Mercantile tient dans un mouchoir de poche alors qu'on est amené à y passer beaucoup (trop) de temps pour les quêtes annexes, et le 100% est une corvée que je ne m'infligerai certainement pas une seconde fois, bien que le portage ait fait de gros efforts pour rendre la tâche moins fastidieuse (coeur sur toi la voile rapide). Si ce Zelda n'a peut-être pas su résonner avec moi autant que je l'espérais, ses moments forts comme l'éveil de Médolie ou l'entrée au château d'Hyrule me suffisent pour comprendre pourquoi il a ses admirateurs.

Annotation :

On pense ce qu'on veut de Echoes et de Corruption, mais le premier Prime justifie à lui seul l'intérêt de la compil'. Et tout de même : la Wii U qui a pu faire profiter de la trilogie au monde entier pour 20 balles sur l'eShop pendant plus de 8 ans alors que la Switch a dû patienter 2 années de moins pour proposer un (excellent) remaster de MP1, ça fait sourire.

Annotation :

Mon premier jeu Wii U par défaut inclus dans la machine, parce que j'ai jugé bon d'acheter la console en 2016 alors que son déclin était déjà bien amorcé et que le monde entier attendait déjà la NX. Je peux reprocher beaucoup à ce Mario Kart 8ème cru entre son casting de base ridicule et son mode Bataille mal pensé ou encore son mode solo très maigrichon (même si on est à des lieux du ratage du 7). D'un autre côté, comme le time-attack ne m'intéresse pas et que le système de farm pour les pièces de véhicules est toujours aussi pété (qu'ils me paraissent loin les beaux jours de Mario Kart Wii où je passais des plombes à enchaîner les Grand Prix pour débloquer du contenu...), bah je ne peux pas dire que j'ai été grandement diverti. Naturellement ça me cause beaucoup de chagrin car sur d'autres aspects le jeu est très soigné, et oui je me sens obligé de glisser un petit mot sur les graphismes qui sont une merveilleuse démonstration de ce que la Wii U avait dans le ventre. Le portage sorti 3 ans plus tard met au tapis de nombreux jeux Switch sans forcer, et si les joueurs prennent comme mètre-étalon les circuits originaux du jeu pour souligner (à tort ou à raison) la fainéantise du Booster Pack de la version Deluxe, ça n'est pas complètement anodin.

Annotation :

Eh bah c'est franchement pas mal du tout ! Ça change de la nervosité du gameplay des Kirby traditionnels (quand on est J1 du moins) mais le Gamepad est bien exploité et les niveaux sont sympas à parcourir, surtout en multi. Et puis mon dieu cette patte graphique à tomber par terre ! Cette pâle à modeler en action ! On jurerait du Aardman en jeu vidéo ! On parle souvent du rendu "film d'animation fait main" à la Rayman Origins, de la laine de Woolly World ou des claques artistiques indépendantes mais sincèrement ce Kirby est tout autant un régal pour les yeux, c'est criminel qu'un tel festin visuel soit tombé aussi vite dans l'oubli.

Annotation :

Un platformer court mais qui vaut largement son poids en or puisque level-design au poil, difficulté équilibrée, direction artistique dans le plus pur respect du dessin animé et OST du feu de dieu sont les maîtres mots du travail d'orfèvre réalisé par les gars de WayForward. Cerise sur le gâteau, il y a même de jolis dialogues drôles et bien doublés, franchement, qui oserait s'en plaindre ? (oh wait...)

Annotation :

Eh bien que dire ? On ne renoue pas encore avec l'excellence des 3 premiers Paper Mario, mais c'est déjà largement mieux que Sticker Star (pas que ce soit compliqué, mais je me comprends). Le bébé d'Intelligent Systems s'impose sans problème comme un des plus beaux jeux de la Wii U grâce à sa direction artistique irréprochable, le travail sur le papier et le carton est à tomber par terre et certains paysages sont beaux à se damner. L'honneur aurait pu être complètement lavé si les combats n'étaient pas aussi ennuyeux et les quêtes secondaires aussi insipides (devoir se farcir HUIT fois les temples Pierre-Feuille-Ciseaux full-RNG, mais quel crétin a pu se dire que ça allait amuser qui que ce soit ?).

La bonne nouvelle, c'est que cette expédition peinturlesque se laisse quand même suivre avec plaisir. Toujours pas de nouveaux partenaires à l'horizon, certes, mais Peinturion amuse par ses bouffonneries, les dialogues sont aux petits oignons (chapeau à l'équipe de traduction, comme d'habitude), et chaque chapitre raconte bien une histoire comme le veut la tradition de la série, ouf ! Reste que ça craint de voir cette invasion de Toads sur Port-Barbouille, d'autant plus que les artworks présents dans le musée du jeu montrent que les concepteurs avaient eu des tonnes d'idées géniales de chara-design malheureusement oubliées en cours de route. J'espère sincèrement qu'ils iront au bout de leur délire pour le prochain épisode (avec un retour aux sources si possible, please !).

EDIT : The Origami King a finalement tracé son propre chemin, mais je continue à y croire pour la suite !