The « top top » songs

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De quoi et rien de mieux pour se mettre de bonne humeur. Et c'est un bonheur de ne pas savoir pouvoir elle me fait du bien cette chanson. C'est comme pour l'amour, ne pas savoir pourquoi on aime ça tient en haleine, quand on commence à trouver des réponses, tout est perdu. Mais là, il y a un mystère qui ne sera jamais révélé et ainsi je ne m'en lasserai jamais.

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(https://www.youtube.com/watch?v=OeHTsR5Y1bc)
Ce live en particulier, le piano mais pardon ? L'une des plus grande pianiste de tout les temps qui a su faire profit de son enfance bercée par la musique classique en l'incarnant dans le jazz. Jouer du piano derrière elle c'est du même niveau que de se pisser sur les doigts.

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Monsieur Tiny Tim, sa drôle de gueule, son air fou et sa voix étrange quitte la terre avec élégance sur le devant de la scène, au sens propre, arrêt cardiaque, en chantant la chanson "Tip toe Thru the Tulips with me", cela devient donc aux yeux du monde "la chanson qui tue", reprise et utilisée à toutes les sauces et pas les meilleures, notamment dans des navets du cinéma d'horreur.
Voici ici son homonyme, une petite merveille elle aussi utilisée (mais un peu moins) pour illustrer l'étrange et la peur.
Alors que finalement qu'est ce que c'est ? Juste le bonheur de la joie d'être heureux d'être content et sa magnifique petite ligne de basse. Si notre cher Tiny Tim avait choisi de mourir là dessus en sautillant plutôt que sur Tip Toe Thru' the Tulips with me, la blague aurait été plus drôle et plus belle encore.

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Le testament de l'humanité toute entière écrit par la sagesse et la drôlerie d'un grand père en pleine conscience d'une mort inévitable. Le rap a tout à envier à ce maître de la punchline.

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Une chanson qu'il faut plus voir qu'écouter. (https://www.youtube.com/watch?v=lDO20-rCGS0)
Des sonorités de voix somptueuses entre le chant et la parole, avec des expressions faciales toujours plus dramatiques qui nous mènent peu à peu dans le monde du théâtre et de la comédie musicale avec ces corps qui dansent, mais mieux encore qui savent rester statiques. Et c'est ce qui m'impressionnera toujours, l'équilibre entre le mouvement et l'immobilité, cet incroyable jeu de questions/réponses. Il y a toujours de quoi ne jamais perdre le spectateur. Et c'est sans parler de l'instrumentalisation, subtile et toujours bien placée, comme les illustrations dans un livre pour enfant, comme une musique de cartoon, le coup qui frappe au bon moment, le tout c'est que la blague ne tombe pas à l'eau.
So, yes, Diana Ross, you're a greatest star.

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La plus féministe des chansons de l'histoire, vulgaire et délirante.
Combien aujourd'hui pourraient dire "I can't forget the day I shot that bad bitch down" ?
Combien de milliers de personnes on su écouter cette chanson sans se dire qu'a partir d'aujourd'hui il fallait absolument aller buter toutes les femmes de la terre ?
Je suis contente que cette chanson existe, dégueulasse certes mais elle dit quelque chose de grand : "Je suis libre de dire ce que je veux", parce qu'elle ne raconte rien de plus qu'une petite histoire de cow-boy.
Pas féministe dans la forme, mais il me semble, forte de sens dans le fond. Elle montre qu'il n'y a pas toujours lieu de s'alarmer, que tout n'est pas noir dans le noir, tout n'est pas à attaquer, tout n'est pas une provocation, tout n'est pas à censurer...
C'est la question de la place de la liberté, question à toujours remettre en question par ailleurs, En tout cas, dans l'état actuel des choses, si j'étais Cioran je dirais "Essayez d'être libres : vous mourrez de faim."

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Ain't Too Proud to Beg : un véritable condensé de la musique du Label Motown qui a porté les plus grands, Ben Harper, Les Jackson five, Diana Ross, The Supremes et qui était là pour dire haut et fort, les couilles sur la table que "Oui les noirs savent jouer de la musique". Le blues, les voix chaudes et rassurantes, la diversité de sonorités, d'instruments, dans un rythme si simple et accessible c'est du pur génie.
Eh oui, les blacks savent jouer mais ils le font mieux que personne en plus de ça.

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Si tu ne prend pas de risques tu ne peux pas gagner ou l'éloge du "faire", parce que faire quelque chose ce n'est jamais rater, ce n'est jamais perdre et même quand ce n'est pas facile, même quand ça ne vas pas dans la bonne direction. On apprend plus en se cassant la gueule que de n'importe quelle autre manière.
C'est la chanson pour ne jamais s'empêcher de faire, parce que faire c'est beau et qu'il n'existera jamais aucun contre arguments à ça.