Tier-list Ayreon
Voici un classement que je voulais faire depuis longtemps, sous forme de tier-list car cela me parait plus simple et plus cohérent. Je ne compte pas ici les albums live.
S-TIER : Chef d'œuvre et/ou gros coup de cœur.
A-TIER : Excellent, pas loin du chef d'œuvre.
B-TIER ...
10 albums
créée il y a presque 3 ans · modifiée il y a plus d’un anThe Human Equation (2004)
Sortie : 24 mai 2004 (France). Heavy Metal
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
S-TIER
Assurément mon album préféré d'Ayreon (allez disons ex-aequo avec le suivant), et peut-être aussi mon album préféré de tous les temps. Arjen est au meilleur de sa forme pour cet album d'une richesse étonnante (prog, heavy, parfois folky) et au concept tellement intéressant et bien travaillé. Et comme d'habitude, les voix sont au top, parfaitement dirigés par Arjen, et on y trouve des guests de marque comme James Labrie, Mikael Åkerfeldt ou Devin Townsend mais aussi Marcela Bovio pour le rôle qui l'aura fait connaître ou encore Irene Jansen, sœur de Floor, dont la voix n'est pas sans rappeler cette dernière. Un chef d'œuvre, point barre.
01011001 (2008)
Sortie : 25 janvier 2008 (France).
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
S-TIER
Avec "The Human Equation", "01011001" et "The Theory of Everything", on se situe vraiment selon moi à l'apogée d'Ayreon, résultat de nombreuses années de maturation du projet. Maturation concrétisée ici par le concept même de l'album, reliant entre-elles toutes les pièces du puzzle de cette grande fresque SF qu'est l'univers d'Ayreon. Musicalement, l'album est plus rentre-dedans que son prédécesseur ; peut-être plus accessible dans un sens mais il possède malgré tout ses longues et formidables pièces épiques. Les influences sont toujours aussi variées et on note également des moments atmosphériques prenants. Le titre d'ouverture "Age of shadows" illustre bien ces différents états et du haut de ses 10 minutes et quelques, arrive d'entrée de jeu comme une grosse claque. Et n'oublions pas également les influences folks chères à Arjen, toujours au rendez-vous. Bien sûr, comme d'habitude, on a des guests prestigieux au casting, et comme d'habitude, Arjen parvient à en tirer le meilleur. Les (17 !) chanteurs sont vraiment au sommet, et outre le plaisir à écouter certaines voix familières (Anneke van Giersbergen, Floor Jansen, Simone Simons), j'ai pu découvrir aussi d'autres voix à fort potentiel. Le tout est comme toujours soigné et mené d'une main de maître, pour un album d'une richesse incroyable, une œuvre monumentale !
The Theory of Everything (2013)
Sortie : 25 septembre 2013 (France). Rock, Symphonic Rock
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
A-TIER
Premier album d'Ayreon dont j'ai eu l'occasion d'attendre (fermement) la sortie, et je n'ai pas été déçu, ce fut le coup de cœur : de la quantité, des bons guests (cette fois-ci il m'a fait plaisir d'entendre Tommy Karevik, Marco Hietala et Cristina Scabbia et j'ai découvert des voix à bon potentiel comme JB), une instrumentation riche (avec des solos de musiciens de légende comme Jordan Rudess, Keith Emerson, Rick Wakeman et Steve Hackett), et des orchestrations donnant une dimension cinématographique encore inédite chez Ayreon, le tout au service d'une histoire intéressante sortant de la saga des Forever et illustrée par une superbe pochette signée encore une fois Jeff Bertels… Seul bémol, le découpage des pistes, qui peut dérouter et amoindrir le potentiel de réécoute des titres individuellement.
Into the Electric Castle (1998)
Sortie : 1998 (France). Rock, Progressive Metal
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
A-TIER
Je crois que mon premier contact avec Ayreon a été avec cet album, de par la présence de Sharon den Adel au casting, mais ce fut une incursion trop brutale dans cet univers assez bizarre pour le profane que j'étais. J'ai pu redécouvrir l'album bien plus tard et l'apprécier à sa juste valeur. Premier album double d'Ayreon, on commence ici a ressentir le potentiel du projet et l'ampleur qu'il est capable de prendre. Manquant peut-être encore un poil de maturité et de cohérence, l'album montre malgré tout une grande richesse et de belles performances vocales d'un casting qui commence à être impressionnant (Sharon den Adel donc, mais aussi Anneke van Giersbergen, Fish, Damian Wilson…).
The Final Experiment (1995)
Sortie : 1995 (France). Heavy Metal, Prog Rock, Symphonic Rock
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 8/10.
Annotation :
B-TIER
Une position qui peut paraître étonnamment haute pour ce premier album, mais j'ai un attachement tout particulier pour celui-ci. C'est celui avec lequel je me suis initié à Ayreon (en lisant les paroles donc initiation à la fois musicale mais aussi conceptuelle). A vrai dire, j'ai une préférence pour la première partie de l'album. Pour moi, du prologue à "The banishment", c'est un sans-faute. Ensuite, les morceaux que je préfère sont un peu plus disséminés ("Computer reign", "Waracle", "Merlin's will"), mais le tout reste de bonne facture. Musicalement, le mélange de sonorités médiévales et futuristes est original et passe bien. Au niveau des chanteurs, on n'a pas encore des "stars" comme dans les futurs albums mais les prestations n'en restent pas moins remarquables. Notons également le très réussi CD semi-acoustique bonus des rééditions (chez InsideOut puis Mascot Label Group), qui vaut vraiment le détour (et joue peut-être potentiellement aussi sur le classement).
Transitus (2020)
Sortie : 25 septembre 2020 (France).
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
B-TIER
Ayreon nous offre là un album singulier qui divise assez, avec une "ghost story" dramatique loin des fresques SF habituelles, et pour cause puisqu'il n'était pas prévu initialement comme un album d'Ayreon mais un projet, tout autre, de film musical. Ainsi, quand Arjen sort des sentiers battus au nveau des influences de cet album (chœurs, tendance comédie musicale, son plus chaleureux et parfois jazzy, sonorités moins metal, etc.), cela ne plaît pas forcément à tout le monde. Et quand il se rapproche de ce dans quoi on le connaît mieux, on le retrouve un peu en mode pilote automatique (comme sur le précédent album "The Source" d'ailleurs), le parfait exemple étant le titre "Talk of the town" qui rappelle "Dawn of a million souls" ou encore "Digital rain" de Star One. On ressent aussi comme un peu de fan service, notamment de par la présence de Mike Mills au casting, désormais devenu très populaire chez les fans, pour une curieuse histoire de statue qui parle n'apportant rien à l'histoire. Globalement, l'album est pourtant loin d'être inintéressant ; j'aime notamment beaucoup l'apport des chœurs mais aussi des vocalises fantomatiques de Dianne van Giersbergen ou encore le chant mystérieux d'Amanda Somerville, ainsi que les quelques incursions purement prog ça et là. Mais il demeurera de moindre impact que bon nombre de précédents albums, et très perfectible dans l'histoire du concept.
The Source (2017)
Sortie : 28 avril 2017 (France). Prog Rock, Folk, Folk, World, & Country
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 7/10.
Annotation :
C-TIER
Un petit peu déçu à la première écoute. J'aime moins la dimension power/speed de l'album (ou du moins de certains titres) ; en plus d'être moins varié musicalement, cela met également moins en valeur les prouesses vocales des chanteurs (c'est ce que j'aime tout particulièrement chez Ayreon habituellement, Arjen ayant l'art de tirer le meilleur de ses invités). Évidemment, ils s'en sortent tout de même très bien, et après plusieurs écoutes, certains titres ont fini par faire leur petit effet ("The day that the world breaks down", "Condemn to live", "Deathcry of a race"), faisant un peu remonter l'album dans mon estime. Mais on en fait assez vite le tour, et en termes d'impact à long terme, cet album se classe pour moi bien en deçà des albums en tête de ce top.
Universal Migrator, Part 1: The Dream Sequencer (2000)
Sortie : 26 mai 2000 (France). Rock, Prog Rock
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 7/10.
Annotation :
C-TIER
Étrangement, les deux albums du diptyque "Universal Migrator" ne sont pas (encore) parvenus à avoir un grand impact sur moi. Toutefois, si je devais en retenir un, ce serait "The Dream Sequencer". J'apprécie en effet beaucoup plus ses influences prog et atmosphériques, mais le tout manque peut-être un peu de cette grande richesse à laquelle Arjen nous a habitué. Je pense toutefois que cet album ne m'a pas encore révélé tout son potentiel et pourrait peut-être remonter un peu dans mon estime.
Actual Fantasy (1996)
Sortie : 7 octobre 1996 (France). Heavy Metal, Rock, Art Rock
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 7/10.
Annotation :
C-TIER
Le deuxième album du projet Ayreon est souvent considéré comme le vilain petit canard de la discographie. Se détachant du style rock-opera, il faut dire en effet qu'il s'avère plus confidentiel que le premier (pour ne pas dire anecdotique), et impliquant moins de musiciens (la batterie notamment est programmée). Il n'en reste pas moins intéressant et certains titres peuvent se démarquer au fil des écoutes ( "Abbey of Synn", "Computer eyes", "Beyond the last horizon"). A noter que la version "Revisited" (une réédition pas mal retravaillée) de l'album redore un peu son blason, en remplaçant notamment la batterie électronique par une vraie (coucou Ed Warby) et en proposant d'autres petits ajouts bienvenus.
Universal Migrator, Part 2: Flight of the Migrator (2000)
Sortie : 26 mai 2000 (France). Heavy Metal, Prog Rock
Album de Ayreon
Evanizblurk a mis 6/10.
Annotation :
D-TIER
Comme je le disais, les deux albums du diptyque "Universal Migrator" ont eu moins d'impact sur moi, et "Flight of the Migrator" arrive bon dernier de ce classement. Il faut dire que les sonorités particulièrement power et heavy (et répétitives) de l'album sont moins ma tasse de thé. A sauver toutefois les très bons, voire même excellents titres que sont "Into the black hole" ou encore "Dawn of a million souls", qui sont sans doute d'ailleurs les deux titres ayant le plus laissé leur marque (cf. les nombreuses reprises en live).