Ton premier vinyle [Liste participative]

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Roulie Luc
21 septembre 2008

C'était au vide grenier de mon village.
J'étais en terminale à l'époque, j'avais découvert les années 60 / 70 un an plus tôt, j'allais recevoir mon premier tourne-disque quelques mois plus tard (celui que j'ai encore aujourd'hui d'ailleurs).
Pour un franc-comtois, commencer sa collec' par un Thiéfaine c'est beau !
Ce dimanche là j'ai aussi choppé un Brel disque d'or (entre autre, me rappelle plus du reste, sans doute un Floyd ou deux).

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Misterjibe

Le premier que j'ai acheté, c'était un 7" de Muse (Hysteria) pour avoir un avant goût de l'album qui allait sortir (Absolution, 2003) quand j'avais 15 ans. Ce disque m'aura permis de savoir que la platine qui trainait dans le salon ne fonctionnait plus.
Le premier disque vinyle que j'ai écouté avec ma platine, en voulant me "remettre" au vinyle, c'était le Licenced To Ill des Beastie Boys en... 2005 ou 2006, je ne sais plus. Un de mes albums favoris, que je me suis fait offrir. C'était un cadeau de ma copine de l'époque et elle avait tellement bon goût, que je me sens obligé de l'épouser d'ici quelques semaines 8-) .

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Krokodebil

Mes premiers vinyles je les ai récupérés de mes parents. Par contre, le premier que je me souviens avoir vraiment acheté c'est "Crime of the Century", pour 5€ en bon état, à Ratisbanne (Regenseburg) lors d'un échange scolaire.
Tout content de ma trouvaille, le soir je la montre à ma famille d'accueil, et là, surprise, ils m'annoncent être fans de ce groupe et de ce disque quand ils avaient mon âge, et ils l'ont joué sur leur platine le soir même après dîner, et nous l'écoutâmes ensemble, et la moquette était super épaisse. J'écoutais ce disque énormément à cette époque, en CD, MP3 ou vinyle, j'ai de très bons souvenirs sur les routes de Bavière ou dans une piscine enneigée à ciel ouvert.

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Mr_Carnby

Mon tout premier vinyle, si ma mémoire est bonne est un pressage tout récent de Kind of Blue de Davis sorti dans le cadre d'une réédition des grands albums de l'histoire du jazz avec fascicule sans intérêt et pochette plastique de buraliste, trouvé, Dieu sait pourquoi, dans un rayon d'alimentation générale du Carrefour de Ste Geneviève des Bois.
J'étais vachement content.

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Pheroe

Mon 1er vinyle, pfff... : Caravanserai de Santana (à l'époque où Santana était encore un vrai groupe), acheté chez le seul disquaire de tout mon foutu bled. Le mec était cool, si on lui demandait, il nous faisait écouter des disques au casque. Je me rappelle qu'il y avait une pochette transparente, genre film plastique, dans laquelle on glissait l'album pour le protéger. J'étais tellement fétichiste que j'ai conservé ce bout de plastoc pendant des années. C'est un disque que j'ai beaucoup écouté, j'avais 13 ou 14 ans.

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Tintamarre Wazoo

Je suis assez fier que mon premier vinyl (sur mon effarante collection de 2 vinyls) ait été In the Aeroplane Over the Sea, de Neutral Milk Hotel.
J'étais dans un disquaire vachement chouette (petit mais garni et très bons choix) de Paris : le Walrus près de la Gare du Nord. J'y étais à la base pour interviewer Laetitia Sadier (chanteuse de Stereolab pour ceux qui connaissent) qui faisait un petit showcase en solo là-bas. Après l'itw, transporté par un échange riche, j'ai fait une folie et je me suis acheté ce petit objet qui me faisait méchamment de l'oeil, alors même que je n'avais pas de platine. Je ne regrette toujours pas !

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GreeD

Mon premier vinyle était Wish you were here, acheté d'occasion sur un vide-grenier pour trois fois rien.
Pour l'anecdote, le vendeur possédait tout un stand de vinyles, il en avait des tas et des tas, rangés en bazar dans des caisses ; lorsque je lui ai demandé s'il possédait le fameux London Calling des Clash, album que je cherchais avant de me rabattre sur le Pink Floyd , celui-ci m'a répondu, avec une mimique d'incompréhension, qu'il ne connaissait pas ce groupe.
Je le revois encore me demander s'il s'agit d'un groupe récent ou non, et m'avouer qu'il se couchera moins bête ce soir... A l'époque ça m'a vraiment surpris, maintenant je me dis qu'il ne devait surement pas connaitre Sens Critique

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PiotrAakoun
Quelque part en 1975

"Shool's Out" d'Alice Cooper et "La drôle de fin" de Sylvie Vartan ... déjà le grand écart ... mes parents bateliers décident cette année là de construire une maison à Pecq (dans le tournaisis) ... j'avais 13 ans, mes parents me donnaient un peu d'argent de poche et j'avais de quoi m'acheter quelques bonbons quand tout à coup je découvre le disquaire du village ... irrésistiblement tenté, je rentre timidement et lui demande ce que je peux acheter avec mes quelques pièces de monnaie ... il me dirige sans hésiter vers le bac des disques d'occasion et là, joie suprême j'ai de quoi m'acheter deux 45 tours, un de Sylvie Vartan, pendant un certain temps j'ai cru qu'elle chantait "Le pot qui pue", alors qu'en fait c'était "Le beau début", mais bon la pochette m'a attiré, c'est vrai quoi, elle n'était pas moche Sylvie, la preuve ... http://ring.cdandlp.com/neil93/photo_grande/3003216.jpg ... puis un deuxième sans image avec uniquement le logo de la Warner Bros et c'était "School's out" d'Alice Cooper ... http://991.com/newgallery/Alice+Cooper+Schools+Out+-+4+prong+564164.jpg ... me voilà tout rêveur en train de rentrer chez mes parents mes acquisitions dans la main quand tout à coup je me rends compte que je n'avais même pas de quoi les écouter ... heureusement, ma date d'anniversaire n'était éloignée que de quelques mois et mes parents ont eu la délicatesse de m'acheter un mange disque ... http://retrovery.com/images/392/un-autre-mange-disque-lansay/big/un-autre-mange-disque-lansay.jpg ... je peux vous assurer que cet objet portait bien son nom, il les mangeait les disques !!

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Godfazou

C'est possible que se soit Tender Prey de Nick Cave, qui était à l'époque mon album préféré du gars, et qui a été un des albums les plus importants de ma vie. J'avais même pas de platine à l'époque. J'avais vraiment une fascination pour cet album et pour la personnalité du gars, j'avais jamais entendu quelqu'un mettre une telle ambiance, une telle personnalité dans sa musique, et la pochette me troublait à chaque fois que je la voyais. J'aime beaucoup moins l'album maintenant, mais je suis très heureux de l'avoir en vinyle, il a une place spéciale pour moi.

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Angal

Coucou Roulie, ça tombe bien cette liste tiens, je viens d'acheter mon premier vinyle hier matin : Les Marquises de Brel, à 2€ dans une brocante (chouette brocante d'ailleurs, j'ai pu avoir 12 bouquins pour 2€). Je voulais depuis longtemps un "bel objet" pour ma chambre d'étudiant, qui en jette un peu plus que des Cds quoi, et j'avais longtemps hésité à prendre un vinyle de Ferré (Et...Basta !, l'Espoir ou Il n'y a plus rien pour leurs pochettes).

Au final, vu que j'ai pas de lecteur vinyle (sauf chez mes parents quoi), je n'avais jamais sauté le pas, puis je vois au détour de la braderie ce bout de ciel, avec ce nom : "BREL" dessus. Ca tombe bien, je l'écoutais en boucle depuis peu, pour redécouvrir le belge, et c'était beau à en pleurer.
Un bout de ciel, une pièce d'espoir, dans une chambre triste d'étudiant, voilà ce que ce premier vinyle sera sans doute pour moi (encore faut-il que je trouve un endroit où le mettre)

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Al-Salbatar Le Magicien

Yo

Moi c'est Moondog I - pressage original [1969]

Je voulais écouter la musique différemment qu'en dématérialisé - téléchargé en format MP3 compressé - pour m'adonner à la collection de ces vestiges d'une génération et pour la plupart chargé d'histoire (CF : les noms des anciens propriétaires inscrits sur les disques d'occasion par exemple).

Ce disque en tout cas, j'ai écumé internet pour le trouver à un prix abordable. Proposé entre 250€ et parfois 800€, j'ai négocié avec un vendeur et j'ai réussi à l'avoir pour
60€.

Un objet cher oui, mais de collection.
Je l'écoute une fois par semaine depuis !

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Tidwald

C'était une belle journée de novembre, ce qui dans le nord de l'Angleterre est tout particulièrement précieux. Je n'avais pas encore bien pris mes marques à York, mon année Erasmus avait commencé de manière franchement bordélique, et c'était la première fois que j'explorais vraiment les Shambles, au cœur de la vieille ville médiévale.

Je ne m'attendais pas du tout à tomber sur un étal de vinyles entre les sacs à main et les fripes, mais l'occasion était trop belle, même si je n'avais pas de quoi les écouter sous la main. On pourrait se dire qu'outre-Manche, les étals des disquaires proposent des trucs plus intéressants pour un fan de vieux rock anglophone, mais en fait, pas du tout : comme en France, les bacs sont noyés sous la variétoche qui pue et il faut vraiment fouiller pour trouver de bons trucs, ou alors être prêt à dépenser plus de 10 £ par disque – ce qui même en ces temps pré-Brexit dépassait de loin mon budget d'étudiant.

Du coup, je me suis contenté d'albums qui ne comptent pas forcément parmi mes préférés de tous les temps, que je n'aurais sans doute pas pris si j'avais eu davantage le choix, mais que j'aime bien quand même. J'en ai acheté trois ce jour-là, mais le premier que j'ai vu et pris, c'est Candles in the Rain de Melanie, et je l'ai beaucoup écouté (en streaming) cette année-là quand j'avais le cafard dans ma chambre d'étudiant. (Je reste sidéré que les vinyles ramenés d'Angleterre aient survécu au voyage de retour en France, pendant lequel ma valise est tombée deux fois dans des escaliers !)

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heudé2

Depuis que j'écoutais cet album en boucle déjà plusieurs mois avant, j'avais déjà décidé que ce serait ma première acquisition. L'impatience était telle que je l'ai acheté avant la platine, chez Dangerhouse, à Lyon. Une très bonne adresse que je recommande, d'ailleurs, chez qui je me suis également procuré An Electric Storm de White Noise dans la foulée.
Une fois à la maison j'ai été ravi de constater que sans le faire exprès je m'étais procuré un pressage totalement blanc, ce qui convient à merveille à un album comme Neu!. C'est bien évidemment le disque que j'ai utilisé pour tester ma platine une fois l'acquisition faire.

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Raton

Pour ma part, j'ai acheté mon premier vinyle en 2014 sans avoir de platine fonctionnelle pour l'écouter. Il y avait bien la vieille mais fiable Philips (au moins 40 ans d'âge) de mes parents mais le diamant manquait depuis des années. A l'époque, je découvrais le stoner et je suis tombé rapidement amoureux de Mars Red Sky, j'ai donc décidé de précommander leur deuxième album "Stranded in Arcadia" dans une jolie version orange, limitée et tout le tintouin. J'ai toujours eu du mal à résister lorsque je vois les mots "édition limitée" ou "collector", je suis obligé de freiner mes pulsions pour ne pas être le dernier des pigeons qui se rue sur des opérations marketing évidentes.
Cet achat a eu l'heureuse conséquence de déclencher en moi l'amour du vinyle et a vite été suivi par l'achat du génial "Survive" de Nuclear Assault, version originale dédicacée, dans un petit disquaire d’Édimbourg.
Et depuis, un nouveau diamant équipe fièrement la platine Philips.

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Acolyte de l'Absolu

Quant à moi, c'est :
Gilles Langoureau

Alors que j'étais chez un ami et que je regardais ses vinyles, j'ai remarqué qu'il détenait un exemplaire d'un album de Gilles d'Or. En voyant mon enthousiasme concernant l'objet, mon ami me l'a offert. J'étais content. Il s'agit du seul vinyle que je possède et je n'ai rien pour l'écouter... J'ai grand hâte d'avoir l'occasion de l'écouter.

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DoctorSmoke

Grâce à ma soeur je peux participer à cette liste. Pour mon anniversaire elle avait commandé un des mes albums préféré, Bubblegum de Mark Lanegan sauf qu'au lieu de commander le CD j'ai reçu un vinyl. N'ayant pas de platines je l'ai refilé à un pote. Si je commence à collectionner les vinyles mon compte en banque va en prendre un coup. N'empêche que c'est quand même cool que ce soit mon 1er vinyle.

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Epitaph

Yo, pour ma part, c'est "Queen - News of the World" au Viniprix du coin ! En c'temps là, on acheté des endives pour maman, un litre de rouge pour le vieux et le dernier Queen ou Zappa. Bon, j'achetais un peu au pif, pas beaucoup de radios ou télé à cette époque ! Ma bible, c'était le "ROCK de A à Z chez Albin Michel", j'l'ai vraiment usé jusqu'à la moelle ! Fini, tout ça ! Maintenant, y'a le WEB et hop en un clic, un disque par là, une salade par ci, bon, c'est bien aussi, mais bon maintenant, j'ai des escarres aux fesses ;)) Sorti en 77, putain à la mort de la prog, je commence à écouter de la zik et hop plus de prog... Dommage pour moi :/ J'ai dû ramer pour rattraper le passé. Maintenant le prog revient, le vinyl a la cote, tout va bien. Les modes se font et se défont éternellement, this is la life ! Bon ok, j'écoute plus QUEEN, mais il reste pour moi un très grand groupe de rock et ils m'auront assurément orientés vers une musique différente ! Bon j'vais faire un tour... Ouille, ouille !!!

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Hunky-Dory

Mon premier vinyle fût un vieil album de hard rock oublié. Ca faisait un moment que je le cherchais, j'étais dans ma période histoire du rock français et j'avais lu quelques chroniques et critiques élogieuses à propos du groupe comme de l'album. Mais pas de rééditions CD, pas moyen de le trouver sur le web malgré un temps de recherche considérable : une vraie quête. Finalement, après tout ce temps, je suis tombé dessus dans un bac du disquaire de ma ville. Je n'avais pas encore de platine, mais pas moyen de passer à côté.