selon Adrast

Annotation :

ex-Kickback, ex-satanistes, ex-vilains garçons, désormais vieux garçons, mais toujours connards. L'album de la réconciliation avec la variét'/chanson française [avec le 3e degré qui n'en est pas, aussi, sûrement].

(a ravi la place du Wild Light de Mount Sims).

Annotation :

Un monument qui évoque tout le metal période 90/2000
À écouter : Between Silence and Sound

Annotation :

LA haine, puis LAmour.
À écouter : Concubine, bien sûr, pis Phoenix In Flight et Jane Doe

Annotation :

Ah putain... Première vraie concession faite à la musique. Sacré album varié, à l'ambiance unique. Froid, mais beau ou lacérant.
À écouter : Ende

Annotation :

Viré Panopticon d'Isis, sur lequel je ne reviens plus, finalement. Remplacé par ce Kickback sur lequel je reviens régulièrement. Que ce soit sur YouTube/Desktop/Deezer ou juste dans mon crâne, pour cette intro dantesque.

Une fois la lecture enclenchée j'ai du mal à l'arrêter, un peu comme Reign In Blood. No Surrender c'est donc un peu le Reign In Blood du blackened Hardcore. CQFD par la cuisse de l'âne bâté.

"This is for us, this is not for you", autant dire que ça résume toute la philosophie que j'aimerais voir appliquée à la musique. On aurait peut-être moins de groupes clonés de chez clonés et de bouzins faits pour séduire le plus grand nombre.

Annotation :

Quasi que des tubes. C'en est presque gênant.

A écouter : The Gathering, l'opener

Annotation :

Des tubes pied au plancher (Drunken Marksman, mon dieu !), puis la détente de luxe.

À écouter : Drunken Marksman, comme dit juste au-dessus

Annotation :

Du Thrash/Doom aux accents gothique. Le seul groupe non-doom qui a réussi à faire du vrai Doom.

À écouter : Obscured, très certainement

Annotation :

Industriel, froid, sombre et torturé, le seul album de hip hop qui sait retenir mon attention malgré le flow d'informations.

À écouter : Distorted prose

Annotation :

En boucle : froid, rampant, chamanique et hypnotique. Une musique d'obsessionnels qui aiment quand même les morceaux à l'architecture tradi.

A écouter : But I'm not

Annotation :

Hop, je mets plus de 10 albums mais on s'en fout, ce n'est que lui rendre justice.

Cet album c'est un peu l'alpha et l'oméga [personne comprend cette expression mais on continue à l'utiliser, ça fait classe, et les plus indigents croiront que j'ai fait du grec ancien] du Darkthrone "new gen" : du Rock'n'Roll avec une grosse louche de Motörhead enrobé dans [et non pas "sous", le wok'n'wall est prégnant [comme ta soeur]] des couches de Black, de Heavy, de Thrash et de Punk. Bon pour le Heavy c'est pas trop ça sur cet album, mais c'est éminemment constitutif du nouveau Darkthrone. Alors, mangez-en tous, ceci est Son corps, livré pour vous, pauvres pécheurs.

Annotation :

Comme je déroge à la sacro-sainte règle des 10 albums, voici venu le temps du retour de Panopticon, évincé car éloigné de mes esgourdes depuis trop longtemps. Mais c'est pas pour autant que je l'ai oublié, ce premier Isis inoculé, que je préfère à Oceanic, sorti précédemment et censé être la référence du groupe. Mais non. Pour qui a un épiderme et des poils pour s'y dresser, Panopticon est bien le meilleur album d'Isis, et pour moi un des meilleurs albums de ce qu'on appelait à l'époque [à tort puisque c'est un terme qu'on appliquait aussi et surtout à des groupes d'après-Hardcore comme Drive Like Jehu] le "Postcore" [pour "Post-Hardcore"].
On l'appelait ainsi à cause de magazines à la noix comme Hard'n'Heavy qui mine de rien était quand même qualitativement supérieur au Metal de papy dispensé depuis des générations dans Rock Hard, avec une certaine ouverture vers d'autres styles qui préfigurait la relative ouverture dont fait également preuve un festival comme le Hellfest [c'était le cas au départ en tout cas], et dont les autres magazines comme Hard Rock ou Metallian [le sectaro-purisme ça va un temps] manquaient de toute évidence. Pas étonnant donc qu'on retrouve le même Zoltar [Olivier Badin pour les incultes] de chez Hard'n'Heavy chez les hipstero-bobo-branchouilles de New "le 8 c'est la vie" Noise du coup.

Bref, Aaron Turner était au top de sa sensibilité [on est loin du riff quasi-Neo Metal de "Celestial (The Tower)"] et de la transmission de ses émotions par l'art. Rien à voir avec l'abstraction brutale de Sumac donc. D'aucuns diront que c'est parce qu'ils ont trop écouté Mogwai et qu'ils ont voulu à leur tour, comme l'a fait Neurosis à peu près à la même période, accoucher de leur version/hommage du/au Post-Rock. Mais chacun sait que les "d'aucuns" sont des cons et que le Post-Rock, c'est avant tout Tortoise, et que Tortoise, c'est chiant.

Annotation :

J'aurais bien mis un Neurosis mais je ne saurais pas trop choisir, même si mon coeur irait plus vers Souls At Zero, mon instinct "gros son grosses basses grosse caisse" irait plus vers Times of Grace. Alors qu'avec Cult of Luna c'est quasi sans appel, c'est Vertikal qui l'emporte haut la main.

L'album de la douce dépression (mais sans potes).