Top 10 Albums selon JoeMalin

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La perle sur le gâteau aux Strawberry Fields des Beatles Forever.

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Derrière leurs egos hors-normes et leur vanité, les frères d'Oasis ont quand même fait des albums, permettez-moi l'expression, du feu de Dieu.

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Cet album est à écouter quand on est en transe, en dépression post- ou pré-exams, en période de jubilation intense, et d'une manière générale lorsqu'on se trouve dans n'importe quel état second.
Mais même dans un état premier, ça envoie pas mal de jouissances dans les oreilles.

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1ère grosse claque et 1er coup de coeur musical. Rien à redire sur cet album, tout est à garder. Les Blacks Keys à leurs sommets, selon moi. Et ce qui prouve que, non Monsieur Gallagher, le rock d'aujourd'hui n'est pas mort !

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Là où rode son ami Abbey Road, traîne toujours non loin le petit frère Sgt. Peppers et son groupe bariolé. Quand on y pense, cet album était sacrément osé, et je ne parle pas de l'idée qu'a eu John Lennon de mettre la tronche ravie d'Hitler sur cette pochette d'album. (idée qui, heureusement, ne fut pas gardée.) Mais plutôt celle-ci : "Nous ne sommes plus les Beatles. Nous sommes un groupe tout nouveau, et nous allons par conséquent faire quelque chose de totalement différent." Et bim, prenez ça dans vos dents, fini les critiques sur les Beatles et leur nouvel album. En plus, pas besoin, cet album est un bijou.

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Les débuts et le sommet des Killers selon moi. On passe du bon (Believe Me Natalie, Midnight Show) à du très bon (All Thses Things That I've Done, Smile Like You Mean It) tout au long de l'album. C'est bon, c'est fin, ça se mange sans faim, et la voix de Brandon Flowers, petit dandy du rock indépendant, nous emporte loin. En plus, l'album aurait une sorte de background caché : l'histoire d'un homosexuel refoulé finissant par tuer sa petite amie. (http://noisey.vice.com/en_uk/blog/why-hot-fuss-by-the-killers-is-about-a-murderous-homosexual-relationship) C'est que de la théorie fumante, mais ça tient debout et ça fait toujours plaisir de découvrir ces messages dissimulés.

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Je l'ai écouté cet album, mais un nombre incalculable de fois, le temps d'un été. Il m'arrive encore de l'écouter parfois, et toutes les sensations sont encore là. L'aîné d'Oasis aura bien su se recycler, ne faisant aucune tâche dans ses albums solos. (je regrette un peu la présence de Soldier Boys and Jesus Freaks, auquel je n'accroche pas toujours) En bref, Noel sait toucher là où ça plaît, et c'est souvent aux oreilles.

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Le classique du regretté Bowie a toute sa place dans mon top 10. Que dire sur cet album, sur lequel tout a déjà été dit ? Les fines plumes de SC le diront mieux que moi dans leurs critiques poétiques, mais cet album est un vrai bijou. Je rajouterai simplement une petite remarque. Je ne dirai pas que David Bowie chante "bien", qu'il a une "belle voix", comme aurait Freddy Mercury par exemple. Mais il a le don de chanter vrai et de nous emmener haut dans les étoiles avec Ziggy et sa bande.

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Même si cet album fout parfois bien les boules, avec des chansons comme Amsterdam, Warning Sign ou The Scientist, on ne peut pas enlever la virtuosité qu'a eu le groupe en enregistrant A Rush of Blood to the Head. Quoiqu'il en soit, ceci prouve bien que Coldplay avait toutes les cartes en main pour être et continuer à être un groupe d'anthologie. (donc faites pas trop les cons, s'vous plaît, c'était magique ce que vous faisiez)

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Un peu de francophonie dans cette liste de brute ! Envoûtant, poète, magicien des mots, Bashung nous emmène dans son univers bien à lui dans chacune de ses chansons. J'adore ses paroles qui nous touchent sans qu'on les comprenne réellement. Elles nous forcent à y réfléchir un peu, pour y trouver un second sens, caché, quelque chose à relier au contexte de la chanson. Bashung était un virtuose de la langue française : cet art de tourner les mots est à son summum sur cet album. (même si j'ai hésité avec Fantaisie Militaire) Finissons sur ces mots :
"J’ai traqué les toujours, désossé les déesses
Goûté aux alentours, souvent changé d’adresse
Ce qui nous entoure, l’extension de nos corps
Quand nous sommes à l’écart, mineurs, chercheurs d’or"

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Le petit 11ème pour inclure le grand Johnny Cash. J'ai hésité avec The Man Comes Around, mais cet "album", ou plutôt cette compilation est celle qui m'a fait découvrir l'homme en noir. C'est aussi cette compilation qui m'a donné une grande claque dans ma face et dans mes oreilles. Mélangeant vieilles chansons country et reprises des vieux jours, c'est pour moi l'album parfait sur Cash. A mettre dans les mains de tous ceux qui en possèdent. (et dans les oreilles de tous ceux qui les utilisent)