Top 10 Albums selon Pierre Qui Roule

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Bon, pour les deux du fond qui ont pas suivi, c'est le meilleur album de tous les temps.

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Ce groupe fut (avec Mac DeMarco et le groupe Papooz) ma meilleure révélation musicale de l'année 2020. Et cet album est devenu une sorte de drogue à laquelle je pense en permanence. Ces 5 garçons dans le vent, en plus d'être tous semblables à des mannequins The Kooples, sont d'excellents musiciens ayant un don inné pour le groove et la soft-funk. Savant mélange entre Beach Boys, Daft Punk, Beatles, Bee Gees et j'en passe, ils ont une texture sonore "rétro" pourtant tout à fait dans l'air du temps. Filez donc sur YouTube découvrir le live, il est dispo en entier, filmé.

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Petite anecdote : La version dispo en entier sur YouTube dure 1h23, pourquoi ? Parce qu'il y a deux fois l'album à la suite. Pourquoi ? Parce que dès la première écoute t'as toujours envie de le réécouter. Et sinon, les gus ont juste inventé un genre musical parce que leur guitariste (Tony Iommi) s'est coupé le bout des doigts et pouvait plus jouer comme tout le monde, résultat : paf naissance du heavy metal.

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Huit ans après que le monde entier se soit délecté des sons Jizz Jazz de notre bon ami Canadien, ce fut à mon tour de découvrir l'homme qui est désormais mon second branleur magnifique préféré après The Dude. A lui seul, Mac a réussi à rendre beau et agréable mon premier confinement. Depuis j'ai dévoré sa discographie et j'en redemande. En attendant j'apprends ses chansons, en espérant pouvoir un jour faire comme ce mec sur YouTube et monter jouer un truc sur scène avec lui. Inch'

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Meilleur premier album de tous les temps. C'est tout.

Led Zeppelin, en 71, ils sont arrivés sur scène en dragster ! Ils ont brûlé 10 personnes au premier rang ! Et ouais mon pote !

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Le Santana pré-Woodstock qui annonce la couleur de sa plus grande performance live de 69, en envoyant au Fillmore d'énormes bûches à grand coups de doigts brûlants d'un mojo rarement égalé depuis. Et pourtant, il y a une grande sensibilité qui se dégage de certains sons, notamment Treat, sans doute mon morceau préféré de l'album. Notons qu'outre Carlos, ce vieux bougre a su s'entourer d'une pelleté d'excellents musiciens pour ce live (je pense particulièrement à ce fada de Bob Livingstone qui a lâché sous LSD le meilleur solo de batterie à Woodstock, sans flancher). A écouter en faisant de la cuisine mex avec des copains tout en commençant progressivement à vider le stock de Corona en s'envoyant des teq-paf entre deux, pour sentir autant la fièvre Santanesque que l'alcool vous enivrer follement un soir d'été.

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Je n'ai hélas jamais entendu quelqu'un parler de cet album, et pire, il m'est arrivé que des amis "fans" de Queen m'avouent ne pas le connaître... Bref, Queen à ses débuts a sans doute le grain sonore que je lui préfère, hard rock à l'anglaise, qu'on juxtapose aisément entre Black Sabbath et Led Zep, tout en se démarquant déjà par les envolées lyriques de Freddie. Incroyable album, à écouter à fond. Moins recherché que les albums suivants mais bien plus transpirant et cru.

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J'adorais John Lee Hooker, sans trop connaître de lui d'autres sons que Boogie Chillen, Boom Boom, ou d'autres indémodables du blues, et j'adorais également Canned Heat que j'avais un peu plus poncé lors des canicules de 2019 qui s'y prêtaient bien (et après avoir maté le docu sur Woodstock). Alors autant vous dire que quand j'ai découvert l'existence de cet album j'ai salopé mon slop. C'est juste la quintessence de ce que j'aime dans le blues. Le mojo hargneux à travers un jeu décontracté qui se cabre à tout moment pour vous envoyer dans des solos et des moods à vous donner envie de casser le sol à force de taper du pied pour sentir le groove. C'est incroyable. Il faut noter aussi que cet album est hélas le dernier d'Alan "Blind Owl" Wilson avant qu'il aille rejoindre le Club des 27 et un certain Robert Johnson qu'il connaissait bien.

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Ma première véritable introduction au rap, tous genres confondus. Autant vous dire que commencer par écouter Snoop Dogg, Nate Dogg, Dr. Dre et Eminem en découvrant le rap, ça place la barre très haut pour les découvertes à suivre. Mais fort heureusement, il y a aussi Xzibit dans l'album donc ça compense. Pour moi, le meilleur album d'Eminem, avec The Eminem Show sans doute (bien qu'il soit un peu long). Je vous conseillerai bien d'écouter les paroles mais je pense qu'avec Slim Shady ça coule de source.

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Cette dixième place sera surement changeante puisque j'avais très envie de glisser un petit Histoire de Melody Nelson dans ce Top 10 mais ça aurait fait vraiment trop snob pour l'enfant de la pop culture que je suis. On se console donc avec la douce Lana qui pourtant ne console jamais vraiment et nous ramène tout au long de Born to Die vers notre mort certaine ou la nostalgie de nos amours perdus, au choix. Une voix de miel qui pourtant pique au vif le cœur, elle fait preuve d'une magie dans ses textes qui nous amène à rêver nos vies futures ou enrober nos expériences passées dans quelques nuages barbapapesques au goût doucereux afin de mieux les vivre. Born to Die est l'album des amoureux de l'amour, des doux-dépressifs qui se disent encore "maman serait triste" en pensant au suicide, et des semi-optimistes qui pensent qu'ils ont une infime chance qu'une fille comme Lana vienne se lover un jour au creux de leurs bras pour mieux lui pleurer de tendres larmes de joies sur les cheveux.