Top 10 Albums selon Guenther_M-Z

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Je suivais le groupe. J'ai emprunté ce disque à la médiathèque quelques temps après sa sortie. J'ai prix un fameux coup sur le biniou ! Quel disque ! Tout y est dans la dramaturgie, la tension, des sortes de jets de lave sporadiques, une sourde menace, une violence qui jamais n'éclate et un final éblouissant. Un disque tellurique, à écouter au pied d'un volcan, un soir de tremblement de terre !

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En plein trip shoegaze, cet OVNI zèbre le ciel avec un psychédélisme le pied sur les pédales, très concentré, inspiré, charnu, un peu sale. Ç'aurait pu être l'engouement de trois mois, mais non. Je trouve ce disque parfait dans son genre, exceptionnel. Le morceau inaugural "Plains of Nazca" donne le ton, et ça démarre très fort, et ça ne retombe jamais. Comment pareil chef-d'œuvre a-t-il pu passer inaperçu et demeurer inconnu ?

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Je suis né dans les années 60, mais je n'en ai découvert les charmes musicaux que plus tard, adulte. Je me suis pas mal spécialisé dans le "San Francisco Sound", et de cette période les disques que j'écoute encore le plus souvent sont celui-ci et le suivant dans ma liste. Le disque insouciant d'une époque heureuse, et dont l'écoute rend heureux.

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Un autre petit bonheur des plus belles années des Sixties dans ce coin-là du monde, un album bref, sans temps mort, avec même un morceau de moins d'une minute ("Naked, If I Want To") et l'une des plus belles et mélodiques chansons de tous les temps ("Sitting by the Window"). "I was sitting by the window, watchin' for the rain, the reflection of your picture, against my window pane..."

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Le chef-d'œuvre noir et glacé, sec et luisant, d'une époque entre deux eaux, entre le punk des marioles à crêtes et la new wave et ses machines, ses boîtes à rythme et ses coiffures invraisemblables. Ian Curtis et ses copains ne posaient pas, ne cherchaient pas à buzzer. Ils étaient là, dans la musique et dans l'urgence, dans une forme de désespoir que l'on conçoit très bien dans une Angleterre exsangue, sinistre.

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Il y a toujours un peu de grandiloquence dans les disques des Moody Blues et beaucoup de mellotron, comme on l'aime. Il y a aussi souvent du déchet, mais pas dans ce disque, leur meilleur selon moi, que j'ai écouté en boucle un jour m'en revenant de Lozère vers la Belgique. "I'm a melancholy man, that's what I am..."

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Parfois, je réécoute (au casque) un disque en me disant : "Est-il dans le fond si bon que ça ?" C'est ce que j'ai fait voici quelques mois avec ce disque que je connais pourtant fort bien et depuis longtemps. Je n'ai pu m'empêcher ensuite d'en faire l'éloge dans mon journal, en me demandant comment il était possible en 67 de sortir un aussi bon disque, à la fois musicalement et du côté de la production. C'est troublant.

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Un top-10 orienté rock sans un album de Nick Cave ne saurait se concevoir, et je reste un fidèle de cet album qui a été en son temps une révélation pour moi et la découverte d'un artiste que je n'allais jamais cesser de suivre et d'aimer, parfois avec certaines réticences, mais enfin... La reprise du morceau de Leonard Cohen ("Avalanche") m'avait impressionné, mais elle n'est qu'un des nombreux joyaux du disque.

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Je ne devais pas rencontrer cette artiste, et puis je l'ai rencontrée et elle m'a sidéré. Je crois que c'est une sorcière, car elle parvient avec sa voix à créer en moi des vagues d'émotion qui me conduisent aux larmes. Je n'ai jamais compris comment elle s'y prenait, d'autant plus que je suis un dur et un vieux chameau blasé. "We were born to diiiiiie..."

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J'ai voulu mettre un disque de l'actuelle décennie, et ma liste n'en contient que deux jusqu'à présent, le "Drift" de Heilung, et celui-ci. C'est aussi un hommage au label Fuzz Club dont je suis un grand fan. Le morceau "Frame of Obsession" est... obsessionnel et redoutable d'efficacité. Le disque est globalement très bon, et mon préféré du groupe.