Top 10 Albums selon Romzor

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"Vas-y mets ton baggy cet après-midi on va skater puis on passera la soirée sur la Xbox avec une vieille bouteille de vodka"

La soundtrack d'une époque où l'insouciance dominait. Une époque où jeune ado on cherche à se trouver mais aussi à se démarquer. Plutôt que de trainer avec les "footeux", je traîne avec les "skateurs". Ma musique ne passe pas sur NRJ. Ma musique dégage une énergie. Le néo-métal plus fort que tout.

C'est grâce à Linkin Park qui je découvre tout un univers musical jusqu’à là inconnu. Les Américains nous apportent Limp Bizkit, LostProphet, Blink-182, les Français ne sont pas en reste avec Pleymo, Enhancer ou Aqme. Gros coup de nostalgie à chaque écoute. Cet album reste ancré à toutes mes playlists.

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"Le rap c'est d'la merde, c'est que des racailles qui chantent sur des putes, des flingues et de la drogue".

Mon point de vue concernant les thèmes évoqués n'a pas vraiment évoluée sur la scène mainstream. Pourtant même si Booba affectionne principalement ces sujets de réflexions, sa dictions, ses punchlines, ses lyrics efficaces, sa voie arrivent à rehausser le niveau.

Grace au D.U.C, j'ai découvert un autre rap. Un rap conscient (Kerry James, Médine, Kendrick), un rap du chill (Snoop Dogg, Hippocampe Fou, Rilès) un rap de l'absurdité (Stupeflip, Vald, Lorenzo) ou le bon gros rap de babtou (Orelsan, Roméo Elvis, Lomepal)

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"Les jeux vidéo, c'est aussi de superbes bande-sons".

Allez décrocher cette phrase à un repas de famille. Pas évident. Le jeu vidéo conserve encore les séquelles d'une période où le bouc-émissaire aux dérives de la jeunesse était tout trouvé. Aujourd'hui, même s'il reste l'as dans la manche de nombreuses personnes, notamment en politique, c'est l'Internet qui prend le relai.

C'est avec Morrowind que j'ai découvert la musique de jeux vidéo. Jeremy Soule est devenu ma référence en matière de compositeur JV, surtout avec son remarquable travail par la suite sur Oblivion et Skyrim. A tel point que j'ai toujours gardé un de ces albums à proximité de moi. Sa capacité est multiple : Se remémorer de géniales parties, rendre épique n'importe quel tache, ou simplement sur concentrer sur son travail.

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"Eh mais en fait c'est pas un truc de vieux !"

A ma grande honte ce n'est qu'à l'arrivée de la trentaine que je découvre réellement l'artiste. J'ai pourtant la certitude qu'il restera à jamais dans ma playlist. Ca donne la pêche, c'est pertinent, c'est drôle et insolent. La critique sociétale s'impose et demeure pertinente bien des décénies après sa parution.

Aujourd'hui, je donne ma chance à de nombreux artistes Français longtemps ignorés : de Brassens à Eddy Mitchell, de Brel à Gainsbourg. De nombreuses heures d'écoute et de découverte en perspective.

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"Dans "Rollin'" on dirait qu'ils disent "boules, mes boules mes boules mes boules"".

L'album que j'ai à ce jour le plus écouté. Pourquoi ? Les paroles ne sont pas des plus recherchées, Fred Durst n'a pas de capacités vocales hors-norme ni la subtilité d'un poète, aucune complexité particulière sur les instru' mais merde, quelle furie ! Quelle ambiance électrique ! Ce mélange rap-néo métal est d'une efficacité redoutable. Même aujourd'hui.

Finalement, Limp Bizkit m'a permis de m'affirmer sur les goûts musicaux, qu'ils soient critiqués ou critiquables, je suis capable d'apprécier un album en faisant fit de toutes critiques.

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"C'est le Caennais qui a fait "Sale Pute" et "Changement", t'as déjà écouté l'album ?"

Dès la première écoute, Orelsan m'a conquis. Le rap d'un provincial paumé qui déblatère sur sa détresse quotidienne de jeune adulte, ou de vieil ado. C'était moi. Moi et mon ennuie, moi et la consommation d'alcool pour remède, moi et l'incertitude face à l'avenir.

Les années passent, ses albums sont toujours aussi efficaces et ancré dans leur époque mais jamais ils n'égalent celui-ci.

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"Ah mais en fait, ça détend. C'est Beau. C'est émouvant."

Entre un album à la guitare survoltée coordonnée aux beuglements assourdissants et un beat entêtant soutenant des lyrics constatant une société à l'agonie vue de la banlieue il y a Agnès. Un moment de repos. C'est doux, c'est touchant. C'est beau.

Agnès m'a permis de découvrir un style musical plus posé mais par dessous tout à apprécier la musique, plutôt que la consommer.

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"Il a dit "suce mes boules" dans une interview sur M6 !"

Le rap US, c'était badass à l'époque. Est-ce les clips ou l'image de cette grande Amérique qui m'obsédait ? Toujours est-il qu'avec le recul les lyrics étaient identiques aux productions radio Françaises. Pourtant Eminem reste aujourd'hui un des rares rappeurs Américains dans ma playlist. Ses albums ont toujours eux cette structure, cette narration unique. Ses textes critiquent une société inégale, une société pauvre, une société imparfaite et parfois de l'égo-trip dilué à l'autodérision. The Eminem Show étant le premier album avec lequel j'ai découvert l'artiste.

Aujourd'hui, c'est Kendick Lamar qui seul semble rester à sa hauteur outre Atlantique.

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"Putain, c'est le dernier album du groupe !"

Beaucoup contesteront le fait que ce soit leur meilleur album. Beaucoup d'ailleurs ne considéreront pas Pleymo comme une groupe mémorable. Pourtant depuis leurs débuts avec "Keçkispasse?" le groupe à su se renouveler. Chaque album est différent et se suffisent à eux même. Chaque album semble adhérer à un certain état d'esprit. C'est aussi avec se groupe que j'ai pu apprécier mes premiers concerts. C'est finalement avec "Alphabet Prison" que j'ai fait mes adieux au groupe au même moment que mes adieux aux foyer familial pour une vie étudiante. Symbole d'une rupture toujours aussi forte en nostalgie.

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"C'est jeudi soir, on sort ?"

Album lié à ma vie d'étudiant. Ces tracks electro illustrent aujourd'hui encore cette époque où les escapades nocturnes en ville, dans les bars ou boîtes de nuits étaient légions. Aucune retenue, aucun soucis, juste la fête. Une dernière période d'insouciance perdue mais restée gravée et ravivée à chaque écoute.