Top 10 Albums selon Caledodub

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A l'époque, j'écoutais tout ce qui était à la mode : dance music, variété française et... Nirvana. Sauf que la rage autodestructrice de Kurt Cobain m'a réveillé et m'a forcé à faire un choix. Et j'ai fait le choix, éminemment générationnel, de ce rock destroy, qui sera le socle de mes goûts à venir. Formidable énergie du désespoir que je retrouverai dans d'autres genres que j'ai adopté.

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N'y voyez pas du snobisme, car je n'y connais absolument rien en classique. Sauf qu'avec ce Requiem, l'athée que je suis a accès au sacré.
Ecouter ce Requiem revient à me fragiliser, car à chaque fois, il me bouleverse, me chamboule et me pousse à me tourner vers moi-même et l'universel. Si je dois illustrer l'incroyable puissance de la musique, je fais écouter ce Requiem.

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Après le décès d’une amie, j’avais ressenti le besoin d’écouter Exit Music (for a Film). Et j’avais écris ceci sur SC : « Parfois, il y a urgence à écouter une chanson. Parce que les sentiments sont incapables de s'exprimer, il leur faut une voix pour les guider. »
OK Computer est cet exutoire, où la mélancolie peut agir comme un cocon protecteur.

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A une époque de sa vie où les hormones font pousser les poils comme les convictions politiques, RATM a été cette fusion parfaite du rock, du rock, du spoken word et de la politique.
Une rage impossible à négocier.

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De Noir Désir, je préfèrerai plus tard Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient), mais 666.667 Club est le premier album que j'ai connu de Noir Désir.
Comme à chaque fois dans ce top, ce choix est un mélange de choix artistique et d'histoire personnelle. Des années lycée, une passion commune avec celui qui deviendra mon plus grand ami, découvrir que le rock peut aussi se conjuguer en français, il ne faut pas beaucoup plus pour faire d'un CD un élément crucial de sa vie.

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Même histoire qu'auparavant. Celle d'une amitié et de personnalités forgées dans les années 90, mûries avec le trip-hop . Ensemble, quand nous étions les derniers debout dans les fêtes, nous éteignions les lumières et la soirée avec Angel. Ensemble, nous avons entamé les premiers trajets de nuit d’un permis de conduire encore frais avec Mezzanine.
Un album magistral où l'électronique devient organique.

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L'autre face incontournable du trip-hop, mais qui nous rapproche ici du sacré.
La voix torturées et puissante de Beth Gibbons sait accroché notre âme et notre mélancolie dans une danse triste et tendre.

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Autre moment de ma vie, autre porte ouverte. Les Bérurier noir sont ma porte d'entrée vers le punk, un mouvement déjà mort quand je l'ai découvert, mais je ne peux m'empêcher de pogoter sur ses cendres.
A partir de là, j'ai découvert Parabellum et surtout le punk anglais, The Clash en tête, une pointe de précurseurs comme The Stooges ou Television, quelques américains (évitons la question de la version californienne et ces branleurs de post-punk) comme The Gun club ou même les Japonais de The Stalin.
Le punk est mort. Et alors ?

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Formellement, je ne saurai expliquer sa présence dans mon Top 10. Ce n'est pas spécialement un album majeur, mais leur rock déglingué, libre et parfois rageur est pour moi ce que peut nous apporter de mieux le rock indé.
Suivront derrière la découverte d'un rock belge jouissif avec Venus, Ghinzu, Ozark Henry ou plus récemment Balthazar.

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L'album qui me fera aimer le rap, enfin partiellement. Suivront ensuite NTM, Beastie Boys, Cypress Hill...
Cet album allie une production millimétrée et des textes d'une grande intelligence. J'ai difficilement trouvé mieux depuis. Mais j'avoue ne pas avoir beaucoup cherché non plus.