Top 10 Albums 2013

Annotation :

Avant d'écouter cet album et avec le peu que j'avais écouté de Dig, Lazarius, Dig!!!, je pensais que Nick Cave était un vieux branleur faisant du rock lourd et défraichi. Etant programmé à la Route du rock, je me laissais tenter à écouter ses albums plus attentivement, en commançant par le dernier sortie en date.
Et là, la claque. Au lieu de trouver du rock lourd et défraichi, je trouvais du rock alternatif, du folk, du blues et des arrangements subtils. Nick Cave raconte des histoires et ses musiciens sont là pour les mettre en valeur pour les rendre encore plus profondes.
We No Who U R, Jubilee Street, Mermaids, Higgs Boson Blues et Push The Sky Away sont des morceaux d'une intensité incroyable, où il n'y a pas besoin de comprendre les paroles pour savoir ce que Nick Cave veut nous dire.
Et la cerise sur le gateau avec Nick Cave & The Bad Seeds, c'est qu'en live, c'est encore mieux que sur album.

Annotation :

Un an que j'écoute en boucle cet album, un an que je n'arrive pas à m'en lasser, un an que cet album est lié à des souvenirs que je garderai longtemps en tête. C'est d'ailleurs peut-être ça le problème, je n'arrive pas à être objectif avec cet album puisque la première écoute était effectué dans un cadre idéal, un moment de plénitude.
Alors voilà, je veux bien entendre que cet album est trop mélancolique, trop maîtrisée, utilisant des ficelles déjà usées. Mais je vois surtout cet album comme la parfaite symbiose entre le côté très méthodique de Modeselektor et le côté plus mélancolique et langoureux d'Apparat. L'album commence très fort avec Bad Kingdom mais au fil de l'album il y a toujours une puissance qui se dégage et des arrangements, des tons plus doux, ce qui au final donne un ensemble très équilibré.

Annotation :

Faire un tube est mine de rien quelque chose de compliqué. Faire de la bonne musique en est une autre. Faire les deux est loin d'être évident, il a une foule de très bons albums où aucune chanson ne ressort. Avec 1977, c'est bien simple, cet album est un concentré de tubes techno. A part Eiswinter qui fait un peu tâche, tous les morceaux donnent envie de danser jusqu'au bout de la nuit, faire la fête, se déchaîner. C'est les montages russes, il y a du gros kick qui scotche, des montées, des descentes, des virages qui font grincer des dents, bref que du plaisir.

Annotation :

On pourrait reprocher à Bonobo de n'avoir pas révolutionné sa musique avec cet album. Des morceaux mélancoliques, des sonorités orientales, des duos, de préférence avec des voix de femmes avec un timbre soul. Sauf qu'avec The North Borders, c'est plus abouti, il y a l'envie continuelle de retourner vers cet album, pas seulement de l'écouter pour faire la sieste, mais de le gratter pour découvrir ce qui se cache derrière.