Top 10 BD selon Kelemvor

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Un chef-d'oeuvre intemporel qui permit au chevalier noir d'atteindre une nouvelle dimension encore prégnante 25 ans après sa sortie. Frank Miller a réussi à redessiner à merveille les contours de ce personnage mythique en lui insufflant une maturité et une noirceur salutaires. Du (très) grand art.

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Là où Kingdom Come impressionne, c'est avant tout à travers le travail d'Alex Ross : les planches de cet auteur sont absolument magnifiques et donnent une nouvelle dimension à la bande dessinée américaine qui peut se targuer de retrouver son statut "d'oeuvre d'art". Le scénario n'est pourtant pas en reste tant Kingdom Come brille par son originalité, sa profondeur, et son incroyable culot. Un must have incontournable.

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En seulement 5 tomes, Basilisk renvoie tous les Dragon Ball et autres Naruto aux vestiaires des dames. Incroyablement mature, puisant ce qu'il y a de mieux dans le Roméo & Juliette de Shakespeare, tenant de bout en bout en haleine, cette oeuvre est assurément le meilleur manga qu'il m'ait été donné de lire. Son finale dantesque est l'écrin d'un joyau à la préciosité sans équivalent.

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Bien avant que Toriyama ne nous dévoile une certaine lassitude à rester enfermé dans les aventures de Sangoku, bien avant les supers guerriers aux vingt-cinq transformations de Dragon Ball Z et GT, il y avait à la base Dragon Ball : une bande dessinée pleine de charme et de candeur, d'allégresse et de mystères. Se replonger dans la conquête des sept boules de cristal restera un plaisir éternel !

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S'il y avait un reproche à faire à La Mort et le Retour de Superman, cela concernerait la qualité de ses dessins, déjà datés. Mais comment ne pas succomber à cette bande dessinée qui osa tuer Superman et réussit qui plus est à créer un tel suspense autour de sa résurrection ? Le combat contre Doomsday reste anthologique et mérite à bien des égards notre admiration.

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J'admets préférer très nettement le dessin animé au manga. Les armures, le dessin... Tout il est moins bien dans la version papier ma bonne dame ! N'empêche que, Saint Seiya, c'est quand même ma première histoire d'amour avec le Pays du Soleil Levant. Et ça, ça ne s'oublie pas.

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Point besoin d'ergoter, quiconque connait Alan Moore sait qu'il ne plaisante pas quand il s'agit de dépeindre tous les travers d'une société. Et V pour Vendetta y parvient de la plus brillante des manières à chaque page.

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Christopher Nolan n'a rien inventé : Frank Miller avait déjà eu cette idée lumineuse de faire de Gordon un personnage dense et impliqué dans les aventures de l'homme chauve-souris. Les dessins ne sont pas ce qui se fait de mieux, mais qu'importe au fond tant Year One survole les débats. Et de loin.

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Quand ce n'est pas Mark Millar, C'est Alan Moore, un autre géant du genre. Le papa des Watchmen accouche d'une histoire comme lui seul sait les faire, et pour une fois quelqu'un apporte un point de vue inédit et percutant de l'éternel ennemi de l'homme chauve-souris. Un vrai régal.

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Berserk est à la dark fantasy ce que Conan le Barbare est à l'heroic fantasy : le plus bel étendard dont on puisse rêver. Miura nous régale depuis plus de 20 ans d'aventures à la fois effrayantes et fascinantes sans jamais flancher qualitativement parlant. Impressionnant !

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Si Video Girl Aï fut son coup d'essai, alors I"s fut son coup de maître. Katsura réalise le pantsu parfait, à la fois drôle, émouvant, aux personnages attachants, et aux péripéties haletantes.

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Tout ce résume à ceci : Mark Millar. Car, en deux mots, tout est dit. Et si ça ne vous suffit pas, zieutez Superman : Red Son, et osez contester l'incroyable originalité de cette oeuvre hors du commun sur un super-héros sur qui on pensait avoir tout dit ou presque.

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Malgré une histoire parfois brouillonne, il se dégage de Zetman une noirceur et un degré de finition absolument ahurissants. La qualité des planches est remarquable et l'issue de l'histoire toujours plus incertaine. Katsura une fois encore vise juste et vise bien. Pour notre plus grand plaisir.

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En un mot comme en cent, Michael Turner est mon artiste préféré en matière de comics. Ce qu'il a fait avec les planches de Witchblade est absolument faramineux. D'ailleurs, aujourd'hui encore, j'en ai la rétine décollée quand je pose mon regard sur les premiers tomes.

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Bis & repetita.

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Dans le genre "culte", Akira se couche là. Je ne peux que vous recommander de vous précipiter sur ce manga si vous ne l'avez jamais lu sous peine de passer à côté de l'un des plus grands monuments du genre. En gros, ne pas connaître Akira, ce serait comme affirmer être amoureux de la Renaissance italienne et n'avoir jamais vu une seule oeuvre de Leonard de Vinci. Et oui.

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Un univers rafraîchissant pour un manga qui se lit d'une traite sans se prendre la tête, avec toutes les références aux jeux de rôle qu'on s'amusera à découvrir. Dragon Quest a tous les atouts pour plaire aux petits comme aux grands et, même s'il souffrit en son temps de la comparaison avec Dragon Ball, reste un monument du genre.

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Une bande dessinée qui perdit très rapidement en terme de qualité, mais dont les premiers tomes restent l'un des sommets de la bande dessinée américaine, lançant pour de bon Images dans le grand bain face à son concurrent Marvel. Historique.

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Si la qualité des Chroniques de la Lune Noire n'a cessé de décliner les années passant, les premiers tomes de cette bande dessinée restent de véritables petits bijoux, aux planches soignées et à l'histoire exaltante. Envie d'embrasser une succube, maintenant ?

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Une très belle relecture de l'épopée germanique qui souffre en fin de compte de planches inégales (le Tome 0 est de loin le plus élaboré) mais d'une histoire racontée de manière originale et inédite. A lire donc, pour ceux qui s'intéressent à la chute d'Odin et de ses pairs.