Cover Top 10 BD

Top 10 BD selon Dadark

Cette liste de 13 BD par Dadark est une réponse au sondage Top 100 BD des Tops 10

Liste de

13 BD

créée il y a environ 10 ans · modifiée il y a presque 6 ans
Death Note
7.7
1.

Death Note (2003)

Desu Nōto

Sortie : janvier 2007 (France).

Manga de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata

Dadark a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

Aucun manga ne m'avait autant donné envie de m'emparer du suivant à la fin de chaque volume, ou tout simplement donné envie de le relire, et c'est donc logiquement que Death Note trouve la première place de mon top, même si le placer avant Akira peut sembler douteux.

Logique, implacable, diaboliquement intelligent, servi par des anti-héros à l'ego surdimensionné en quête de victoire totale et absolue, le jeu du chat et de la souris mutuel entre Light et L (ne valant au final pas mieux l'un que l'autre) surprend par un ton plus mature et cru que ne le laissait entendre le pitch aux premiers abords, se doublant d'une réflexion sur l'ego, la justice, le pouvoir et la folie.

Avec le mental froid et calculateur de personnages prêts à tout pour servir leur cause, la construction méthodique et minutieuse de son intrigue, Death Note se démarque franchement des autres Shonen ou thrillers policiers par son originalité, ses règles réinventées, et c'est ce qui en fait toute la saveur à mes yeux.

Une histoire pleine et riche, hypnotisante et profonde, qui va jusqu'au bout de son idée sans (quasiment) jamais céder à la facilité ou fausse pudeur. C'est assez rare pour être apprécié.

Akira
8.6
2.

Akira (1982)

Sortie : 6 décembre 1982 (France).

Manga de Katsuhiro Ôtomo

Dadark a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le chef d'oeuvre d'Ôtomo, perle rare et précieuse dans le monde du manga, ne ressemblant à aucun autre. Une histoire captivante qui prend son envol au fil des volumes, mêlant révolution et pouvoirs surnaturels ; des personnages hauts en couleur devenus mythiques (Tetsuo, Kaneda, Akira, etc.) et une liberté de ton exquise, pour un ensemble riche et profond qui se savoure d'un bout à l'autre.

Des deux éditions (une en couleur et une n&b), malgré sa traduction de moins haut niveau comportant quelques fautes ça et là, je conseille tout de même celle cartonnée et en couleur, à la qualité visuelle et matérielle bien plus élevée, qui fait honneur à l'oeuvre et en rend la lecture encore plus appréciable sans la dénaturer. Cela dit, la version papier manga crado en noir et blanc, certes plus proche de l'original (et beaucoup moins chère) fera également l'affaire.

Bonne nuit Punpun
8.2
3.

Bonne nuit Punpun (2007)

Oyasumi Punpun

Sortie : 15 mars 2007.

Manga de Inio Asano

Dadark a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la lit actuellement.

Annotation :

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Sunny
8.3
4.

Sunny (2010)

Sanī

Sortie : 21 novembre 2014 (France).

Manga de Taiyō Matsumoto

Dadark a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une des œuvres les plus justes que j'ai lu sur l'enfance. Tranches de vie dans une maison-orphelinat avec des enfants laissés par leurs parents.

Un récit délicat sous l’œil plein de tendresse de l'auteur qui sent le vécu, on s'y croirait.

Très touchant et sans excès de pathos.

Hunter x Hunter
7.7
5.

Hunter x Hunter (1998)

Hantā Hantā

Sortie : 15 février 2000 (France).

Manga de Yoshihiro Togashi

Dadark a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après son dragonballesque Yu Yu Hakusho, Togashi a voulu prendre un grand bol d'air frais et s'est embarqué dans une nouvelle histoire aux limites bien moins marquées. Hunter X Hunter part donc dans tous les sens après un début plutôt classique, le manga se découpant en plusieurs cycles, parfois inégaux mais toujours variés.

Comme toujours chez cet auteur, le texte et l'intelligence des "systèmes" et règles qu'il invente sans cesse prennent le dessus sur le dessin et parfois même l'histoire, ce qui lui a parfois valu quelques critiques (planches complètement gribouillées), mais c'est à mon goût ce qui fait son originalité et son charme et le fait sortir de la route pavée des shonen classiques et souvent agaçants.

C'est donc avec un plaisir non boudé qu'on suit l'aventure de Gon pour le meilleur et pour le pire, avec de nombreux moments d'anthologie (toute la partie York Shin City et la fabuleuse brigade fantôme ; Greed Island et son monde et règles inventés de A à Z ; Tournois et initiation au Nen) et d'autres un peu moins passionnants (Chimera Ants).

Cet insolent de Togashi adore comme à son habitude prendre les lecteurs à rebrousse poil et oublier des personnages adorés du public, les faire changer, prendre des directions différentes alors que tout fonctionnait à merveille, faire des pauses de 5 ans avant de sortir un nouveau volume. C'est parfois déstabilisant et un peu décevant, mais une fois de plus, cette originalité et cette fraîcheur dans le monde carré du shonen n'ont pas de prix.

Berserk
8.5
6.

Berserk (1989)

Beruseruku

Sortie : mars 1996 (France).

Manga de Kentarō Miura

Dadark a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai commencé par l'animé (version 1997) qui reprend toute la première partie du manga (vol. 1 à 13) et qui représente à mon goût une excellente introduction à l'univers de Miura.
A peine plus sobre et posé que le manga, ne gardant que l'essentiel, celui-ci permet de découvrir l'histoire de Guts et de s'en imprégner, restant totalement fidèle à l'histoire originale. Il permet également d'apprécier plus facilement les combats et batailles, ces derniers étant parfois un peu brouillons ou difficiles à suivre dans les premiers volumes de la version papier (par la suite, le dessin devient vraiment somptueux). Je le recommande donc vivement avant de se lancer (ou pas) dans les 37 volumes sortis à ce jour.

Découpé en plusieurs cycles, parfois géniaux ("L'Age d'or", repris dans l'animé), parfois un peu moins emballants, Berserk parvient à toucher un peu à tout sans jamais lasser. Sa grande force vient de la maturité de son ton n'épargnant jamais rien, de ses personnages sublimes, attachants et profonds, et de sa trame principale qui tient en haleine malgré quelques détours parfois un peu longs, donnant envie d'en savoir toujours plus.

Parvenant à mêler habilement humour (grâce à certains personnages) et noirceur, fantasy et réalisme derrière une histoire épique, sublimé par un style graphique impressionnant, un Seinen incontournable qui se dévore et dont j'attends la suite avec impatience.

Rubrique-À-Brac : L'Intégrale
8.6
7.

Rubrique-À-Brac : L'Intégrale (2010)

Sortie : novembre 2010 (France).

BD franco-belge de Marcel Gottlieb (Gotlib)

Dadark a mis 9/10.

Annotation :

Plutôt que de lister chaque volume individuellement, je mets l'intégrale même si je ne l'ai jamais feuilletée, de toute façon tous les RAB sont géniaux et je ne vois pas pourquoi ça aurait changé dans cette édition.

Rough
8.2
8.

Rough (1987)

Rafu

Sortie : novembre 2006 (France).

Manga de Mitsuru Adachi

Dadark a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Plus court et moins connu que son célèbre manga fleuve "Touch", ce grand sensible d'Adachi livre avec Rough une histoire d'amour tendre et touchante, toujours avec cet humour délicat qui le caractérise et qui rend ses œuvres si agréables. Comme d'habitude, peu importe qu'on s'intéresse ou pas au sport dont il est question (ici la natation), c'est accessoire.

Niji Iro Tohgarashi
7.2
9.

Niji Iro Tohgarashi (2003)

Sortie : 2003 (France).

Manga de Mitsuru Adachi

Dadark a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Manga à part dans la bibliographie d'Adachi, Niji Iro Tohgarashi laisse tomber le sport et le lycée pour s'intéresser à l'époque Edo.

Le reste ne change pas, toujours cet humour simple et léger comme une bulle de savon et ce style si particulier et délicat. Les volumes se dévorent sans qu'on voit le temps passer, et certains personnages sont franchement hilarants (Akamaru). Un plaisir.

YuYu Hakusho
7.4
10.

YuYu Hakusho (1990)

Yū Yū Hakusho

Sortie : mars 1997 (France).

Manga de Yoshihiro Togashi

Dadark a mis 8/10.

Annotation :

Togashi est un mangaka à part, et si son premier grand succès fait d'emblée penser à Dragonball (seulement quelques années après) avec un début gentillet suivi de montée en puissance et combats d'anthologie, respectant un schéma-type shonen devenu depuis classique, c'est au final plus du côté de Jojo's bizarre adventure qu'il faut regarder l'inspiration, car comme dans ce dernier l'intelligence de l'auteur déborde déjà (des années avant Hunter x Hunter) sous les gros muscles et les coups spéciaux.

Togashi est insolent (en témoigne la fin du manga, pied de nez ultime aux fans de Shonen) et ses œuvres flirtant parfois entre l'hommage et la parodie (le combat contre Toguro / la fin du manga) et aux systèmes géniaux ont toujours quelque chose d'unique et d'imprévisible qui les rendent captivantes.

Gantz
7.2
11. Gantz (2000)

Gantsu

Sortie : 13 juillet 2000.

Manga de Hiroya Oku

Dadark a mis 7/10.

Annotation :

Pas mal de points négatifs : combats un peu trop nombreux et parfois répétitifs, scènes gratuites ou fan service, fin bâclée... mais globalement un manga SF au ton très libre qui se développe au fil des volumes et va loin dans ses idées et son scénario sans s’embarrasser de quoi que ce soit, ce qui le rend très original, et l'originalité, j'aime ça.

Princesse Kaguya
7.9
12. Princesse Kaguya (1994)

Kaguya Hime

Sortie : 13 mars 2004 (France).

Manga de Reiko Shimizu

Dadark a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ca commence comme un Shojo ordinaire, et puis très vite on bascule dans la SF et le Seinen, avec des thèmes vraiment surprenants.

Extrêmement difficile à se procurer et injustement méconnu, édité au compte-goutte par heu... Panini Editions ? Mérite le coup d’œil même si loin d'être fini.

Hikaru no Go
7.4
13. Hikaru no Go (1999)

Sortie : 1999 (France).

Manga de Yumi Hotta et Takeshi Obata

Dadark a mis 7/10.

Annotation :

Un manga vraiment original puisqu'il fait découvrir le jeu de Go.

Même si ça peut sembler austère pour un néophyte occidental, Hikaru no Go parvient néanmoins à captiver grâce aux ficelles du genre Shonen qu'il exploite admirablement avec une explication graduelle du jeu et la montée en niveau du personnage, épaulé au départ par l'esprit d'un défunt joueur légendaire et surpuissant du Go mais qui va souhaiter apprendre à s'en sortir par lui même. Ca a l'air un peu con dit comme ça, mais ça marche.

Supervisé par une professionnelle du jeu, le manga tient la route sans jamais sombrer dans trop de facilité ou de vulgarisation, et après lecture, j'ai moi même eu envie de m'inscrire sur un site en ligne pour m'y essayer, preuve que ça fonctionne.

Dadark

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